Liban : lancement d’un appel à propositions pour promouvoir la liberté d’expression et de la presse


La délégation de l’Union européenne au Liban a publié un communiqué de presse annonçant le lancement d’un appel à propositions visant à accroître la liberté d’expression et de la presse au Liban. L’appel porte la référence EuropeAid/134581/L/ACT/LB.
 
La priorité sera donnée aux actions mises en œuvre au Liban qui contribuent à améliorer la situation relative à au moins deux des thèmes suivants :
 
- Soutenir des actions qui contribuent à consolider le droit à la liberté d’expression, y compris l’expression artistique et culturelle, et le droit à l’information et à la communication ;
- Soutenir la société civile pour surveiller le respect de la liberté d’expression, y compris le suivi, la documentation, et le refus de la censure et de l’autocensure ;
- Soutenir des actions qui contribuent à consolider la liberté des médias, y compris tous les médias sociaux, et soutenir la protection des droits des journalistes ;
- Soutenir des actions permettant de surveiller l’intégrité des médias et de plaider pour la réforme des médias y compris l’élaboration d’une législation ;
- Soutenir des actions qui contribuent à renforcer les capacités d’un secteur des médias plus indépendant et de qualité.
 
La date limite de soumission des demandes complètes a été fixée au lundi 7 octobre 2013
 
Pour en savoir plus
Délégation de l’UE au Liban – Site internet
Délégation de l’UE au Liban – Page Facebook
 
 

Des projets de l'UE s'associent pour renforcer la capacité des pays sud-méditerranéens à réduire la pollution


Deux projets environnementaux financés par l'UE ont organisé un séminaire de formation au Luxembourg, destiné aux fonctionnaires du gouvernement et aux représentants du secteur privé venant du sud de la Méditerranée, afin de mobiliser des ressources pour les investissements de dépollution. 

Le projet ‘Gestion intégrée durable de l'eau - Mécanisme de soutien (SWIM-SM)’ et le Programme d'investissement pour l’élimination des principales sources de pollution (« Hot Spots ») en Méditerranée - Préparation du projet et facilité de mise en œuvre (MeHSIP-PPIF) ont organisé un séminaire de formation de trois jours qui s'est tenu du 3 au 5 Juillet dans les locaux de la banque européenne d'investissement (BEI) au Luxembourg, afin de mobiliser des ressources pour les investissements de dépollution destiné aux représentants des ministères de l'eau, de l'Intérieur, de la Planification, des Finances et aux représentants du secteur privé tels que les banques de l'Algérie, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie.
 
Le séminaire a eu pour but de renforcer la capacité du secteur public dans le sud de la Méditerranée dans la mobilisation de ressources pour des investissements de dépollution et de la participation du secteur privé, avec un accent particulier sur les investissements qui permettront de réduire la pollution d'origine tellurique en Méditerranée, qui est l'objectif essentiel de l'initiative Euromed Horizon 2020 .
 
Des experts de la BEI, de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de MeHSIP-PPIF et de SWIM-SM ont partagé leurs connaissances sur l'utilisation des institutions financières internationales (IFI) et les partenariats public-privé (PPP) pour financer des projets de dépollution.
 
La formation a porté sur les aspects pratiques, depuis la préparation d'un projet négociable en banque jusqu'à sa mise en œuvre ainsi que les différents aspects des PPP tels que les types de PPP, les conditions requises, la façon de préparer un projet de financement, les éléments d’un bon contrat, l'implication des différentes parties prenantes, les risques et le partage des risques. Des outils pratiques ont également été présentés, comme une feuille de modélisation de l'investissement, pouvant être utilisée comme un outil pour une évaluation rapide des finances du projet et de sa faisabilité.
 
Des expériences sur le terrain provenant d'Algérie, d’Israël, de Jordanie, de Palestine et de Tunisie ont été présentées et discutées. Il s'agit notamment d'un projet de station de traitement des eaux usées en Palestine et de son financement, ainsi que de l'expérience algérienne avec les opérateurs privés.
 
Le programme SWIM (Gestion durable et intégrée de l'eau) est un Programme Régional d'Assistance Technique lancé par la Commission Européenne, avec un budget total d’environ 22 millions d’euros, pour contribuer à la large diffusion et à l'application effective des politiques et des pratiques de gestion durable de l'eau dans la région sud-méditerranéenne.
 
L'Initiative Horizon 2020 vise à améliorer la qualité de vie de plus de 420 millions de citoyens vivant dans 25 pays sur les côtes de la Méditerranée. Il s’agit d’un programme d’ensemble réunissant les politiques, stratégies et plans d’action pour une amélioration de la protection environnementale.
 
L’initiative Horizon 2020 est assortie de mécanismes de développement des capacités, de recherche, de suivi et d’évaluation. Horizon 2020 est ainsi idéalement placée pour relever les défis dans le domaine de la dépollution tout en assurant une utilisation efficace des ressources disponibles. Horizon 2020 est l’un des six piliers de l’Union pour la Méditerranée (UpM). De ce fait, les grandes problématiques environnementales pourront bénéficier d’un réel engagement au niveau politique. 
 
Pour en savoir plus
Gestion durable des ressources en eau et dépollution de la Méditerranée – fiche et actualités
Gestion durable des ressources en eau et dépollution de la Méditerranée – page internet
MeHSIP-PPIF – Site internet
Horizon 2020 - Site internet
EU Neighbourhood Info Centre– environnement
 
Reportage EU Neighbourhood Info Centre– Bizerte, une lagune à sauvegarder
 
ENPI Info Centre : interview sur H2020 – Priorité contre la pollution en Méditerranée

Maroc-Union européenne : Un nouveau protocole de pêche paraphé entre Rabat et Bruxelles


● Après des mois de négociations, un nouveau protocole de pêche d’une durée de quatre ans a été conclu à Rabat entre le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime et la commissaire européenne en charge des affaires maritimes et de la pêche.
● La contrepartie financière totale annuelle est estimée à 40 millions d’euros.
● Aziz Akhannouch estime qu’il s’agit d’un accord juste et équilibré prenant en compte bon nombre de considérations, dont la préservation de la ressource maritime.
● L’accord n’entrera en vigueur qu’après son approbation par le Parlement européen et l’Institution législative marocaine.

Après six rounds de négociations, un nouveau protocole de pêche liant le Maroc et l’Union européenne a été paraphé, hier à Rabat, par le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, et la commissaire européenne en charge des affaires maritimes et de la pêche, Maria Damanaki. Portant sur une durée de quatre ans, l’accord prévoit six catégories de pêche avec une réduction des possibilités de pêches par rapport à l’ancien protocole, en autorisant 126 navires européens à opérer dans les côtes marocaines (de Tanger à Lagouira) contre 137 auparavant. La contrepartie financière totale annuelle estimée du protocole se chiffre à 40 millions d’euros, dont 14 millions dédiés à la poursuite de la mise en œuvre du plan Halieutis en vue du renforcement économique du secteur de la pêche nationale tout en assurant une gestion durable et responsable des ressources halieutiques. C’est ce qu’a tenu à assurer Aziz Akhannouch lors d’un point de presse tenu hier à Rabat. «Nous considérons qu’il s’agit d’un accord équilibré et juste pour les deux parties. Il prend en compte toutes les considérations en termes de durabilité et de préservation de la ressource maritime», a-t-il relevé à plusieurs reprises.
Les deux parties se sont basées, lors des négociations, notamment sur les avis des scientifiques relatifs à l’état des stocks halieutiques, leur évolution lors des dernières années ainsi que sur l’évaluation du niveau d’utilisation des possibilités de pêche du précédent protocole. Outre l’aspect environnemental et financier, le protocole a pris en compte l’augmentation du nombre des marins marocains embarqués à bord par navire de 8 à 16. C’était l’une des requêtes majeures des marins marocains qui étaient certes présents sur les navires de pêche européens opérant dans les eaux nationales. Mais les syndicats demandaient une présence accrue des professionnels marocains sur ces bateaux. Sur le plan du contrôle, des mesures sont prévues pour faire le suivi des activités des navires, à travers notamment la programmation de missions de contrôle conjointes, l’embarquement des observateurs à bord et le renforcement du contrôle par satellite.
Le protocole semble être bénéfique pour les deux parties. Il restera, pour le moment, en suspens. Il ne pourra entrer en vigueur qu’après son approbation par le Parlement européen et l’Institution législative marocaine. Ainsi, rien n’est encore sûr. Le rejet par les députés européens le 14 décembre 2011 – pour des raisons politiciennes – de la prolongation de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc en avait étonné plus d’un, sachant que l’accord avait été avalisé par la Commission en juillet de la même année. Le doute plane donc toujours sur l’issue du nouveau protocole, bien que la commissaire européenne se dise optimiste et qu’elle s’engage à le défendre auprès du Parlement européen.
L’optimisme de la responsable européenne est partagé par le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime qui appelle les parlementaires à se mobiliser en faveur de ce protocole. «L’intérêt est d’accélérer le processus d’adoption de cet accord par les deux parties», a conclu M. Akhannouch. Rappelons que les négociations pour la conclusion d’un nouvel accord ont été entamées en novembre 2012. Les six réunions tenues entre les deux parties ont permis de débattre des problèmes d’ordre technique qui ont été visiblement résolus (nature des bateaux à autoriser à opérer dans les eaux marocaines, types de poissons à capturer, zones concernées par l’accord…).

Bon rapport coûts-avantages

Le nouveau protocole de partenariat dans le domaine de la pêche entre le Maroc et l’Union européenne assurera la pérennité du secteur au niveau local et présente un bon rapport coûts-avantages, a affirmé la commissaire européenne en charge des affaires maritimes et de la pêche Maria Damanaki. «Il s’agit d’un moment important pour la pêche européenne et pour la pêche marocaine», a affirmé la commissaire européenne dans un communiqué, notant que le nouveau protocole est conforme aux principes de la réforme de la politique commune de la pêche de l’Union européenne, car il garantit une gouvernance internationale des pêches responsables.
Selon la commission européenne, le nouveau protocole est cohérent avec la réforme de la dimension extérieure de la politique commune de la pêche de l’Union, dans la mesure où il met largement l’accent sur les avis scientifiques, la rentabilité économique, la bonne gouvernance et le respect du droit international. Il garantit également la durabilité dans la mesure où il limite l’activité de pêche aux ressources excédentaires pour toutes les pêcheries.
Par ailleurs, la Confédération espagnole de la pêche (Cepesca) s’est félicitée de ce nouveau protocole de partenariat entre le Maroc et l’Union européenne. Il s’agit d’un accord «satisfaisant» pour toutes les parties qui permettra à la flotte espagnole de reprendre ses activités au Maroc, bloquées depuis décembre 2011, souligne le secrétaire général de la Cepesca, Javier Garat, dans un communiqué. À cette occasion, Garat a appelé la Commission européenne (CE) et le Parlement européen (PE) à agir «le plus tôt possible pour finaliser les démarches de ce protocole et garantir ainsi le retour d’une centaine de bateaux de pêche espagnols au Maroc».

Repères

  • Plusieurs États membres de l’UE, dont l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Irlande et le Royaume-Uni sont concernés par ce protocole de partenariat dans le domaine de la pêche avec le Maroc.
  • le protocole comprend 6 catégories de pêche exploitées à la fois par les segments de la flotte industrielle et de la flotte artisanale.
Source de l'article le Matin du Maroc

L'UPM, un gros echec, deux vraies réussite

Cinq ans après le sommet fondateur de l'Union pour la Méditerranée, l'échec politique de l'organisation est patent. Mais l'UPM a généré une meilleure gouvernance et fait naître de nombreux projets concrets.
Le sommet de l'Union pour la Méditerranée, en juillet 2008. /ReutersVoici cinq ans exactement, Paris portait l'Union pour la Méditerranée (UPM) sur les fonts baptismaux, lors d'un sommet fondateur, le 13 juillet 2008. Dans l'euphorie de la grande pompe déployée à l'Élysée et au Grand Palais, les candides de tout bord s'étaient laissés aller à rêver : grâce à la magie du volontarisme politique du président Sarkozy, la nouvelle institution allait régler des conflits irrésolus depuis des décennies. Hélas, les enthousiasmes furent vite refroidis quelques mois plus tard, dès le 27 décembre 2008, lorsque Israël lança contre la bande de Gaza l'opération militaire « Plomb durci ». Elle dura trois semaines et l'un de ses dégâts collatéraux fut... la mort prématurée de l'UPM politique.
Si l'on considère cependant les projets engagés depuis 2008 et l'avancée de la gouvernance du partenariat dont l'UPM jetait les bases, l'appréciation est tout autre. Outre les très grands projets, évalués en milliards d'euros (lire page 5), on n'en compte pas moins d'une centaine « en millions », actuellement en gestation au secrétariat général de l'UPM, à Barcelone. Deux des plus importants sont l'autoroute transmaghrébine (670 millions), livrable en 2015, et l'usine de dessalement de Gaza (310 millions, pour 2017).
Une coprésidence nord-sud
À côté de ces investissements d'infrastructure, plusieurs opérations visent le bénéfice de la société civile. C'est le cas de l'appui à l'Association des organisations de femmes d'affaires méditerranéennes, dont l'objectif est de favoriser l'émergence de l'entrepreneuriat féminin, ainsi que de Med4Jobs, initiative directe du secrétariat général pour faciliter l'accès au marché du travail. Ou encore, lancée par le Maroc, la création de l'université Euromed de Fès, qui accueillera dès 2015 des étudiants de toute la région...
Côté gouvernance, la situation et les esprits ont bien avancé. Face aux critiques des Psem (pays du Sud et de l'Est méditerranéen) -qui dénonçaient depuis des années la posture néocoloniale du Processus de Barcelone (1995), le Nord pensant pour le Sud et essayant de lui imposer ses vues -, il fut décidé que l'UPM serait partenariale (chaque pays peut proposer un projet) et paritaire. Symbole même de cette volonté : l'instauration d'une coprésidence Nord-Sud, assurée aujourd'hui par la Jordanie et la Commission européenne. En outre, l'UPM a adopté un fonctionnement par projets et à géométrie variable : la participation relève du seul volontariat, mais aucun pays ne peut être exclu d'un projet auquel il souhaiterait participer.
D'autres « plus » institutionnels essentiels ont été mis en place, comme l'ouverture des projets à la participation du secteur privé, les coopérations décentralisées et la reconnaissance du rôle de l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne (Apem) comme « l'expression parlementaire légitime » de l'UPM.

Désormais, ces principes de fonctionnement sont suffisamment opérationnels pour faire avancer des projets concrets, estime Fathallah Sijilmassi, ancien ambassadeur du Maroc en France et, depuis février 2012, secrétaire général de l'UPM, installé à Barcelone : « Nous sommes interpellés par la nécessité de résultats sur le terrain. Ainsi, au lieu d'attendre la situation idéale, nous avons choisi d'investir le champ du possible. Et ça marche ! » déclare-t-il à La Tribune.
Par Alfred Mignot - Source de l'article La Tribune

L’ACIM lance une enquête sur les "diasporas et entrepreneuriat au Maghreb"

ACMI
L'Agence pour la coopération internationale et le développement local en méditerranée (ACIM) a lancé une enquête pour connaître les motivations et les freins à l'investissement productif des diasporas Maghrebines dans leurs pays d'origine.


L'enquête intitulée "diasporas et entrepreneuriat au Maghreb", est anonyme et se déroule du 12 juillet au 31 octobre 2013 et les résultats seront disponibles en janvier 2014, indique ACIM sur son site web. 
Cette enquête en ligne, la première du genre, a pour objectif d'ajuster le dispositif au plus près des besoins des porteurs de projets et de sensibiliser les acteurs institutionnels qui accompagnent les TPE/PME au Maghreb en leur présentant les résultats lors d'ateliers. Cet accompagnement vise notamment à sécuriser les investissements des porteurs de projets, en leur apportant un appui dans leurs démarches, selon l'agence, qui a précisé que la sélection des lauréats est en cours. 20 projets par pays seront sélectionnés afin e bénéficier d'un accompagnement individuel sur 24 mois selon des critères bien déterminés. 
Ce dispositif et cette enquête sont réalisés dans le cadre du programme européen DiaMed qui vise à soutenir le développement économique dans les trois pays du Maghreb et financé par la Commission Européenne (EuropeAid) par le programme 2013-2015.
Source de l'article Maghrebemergent

Tunisie: 32.9 millions d’euros pour améliorer les conditions de vie dans les quartiers défavorisés

La Délégation de l'Union européenne en Tunisie met à la disposition de la Tunisie un don de 32,9 millions d'euros pour financer la rénovation et la réhabilitation de 119 quartiers sur tout le territoire, un projet qui profitera à près de 700.000 habitants vivant dans ces quartiers en vue d'améliorer leurs conditions de vie.
 
La contribution de l'Union Européenne au financement du Programme Prioritaire d'Intégration des Quartiers Populaires en Tunisie permettra de construire des routes et de mettre en place les réseaux d'assainissement et d'éclairage dans ces 119 quartiers. Ce programme permettra également de créer des espaces socio-culturels et sportifs au profit notamment des jeunes, ainsi que des espaces dédiés à des activités économiques génératrices de revenus.
 
Le Ministère de l'Equipement et l'Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine (ARRU) bénéficieront également d'assistance technique au titre de ce programme afin de renforcer leurs capacités.
 
Ce programme, d'un coût total de 217,5 millions d'euros, sera financé conjointement par l'Agence Française de Développement et la Banque Européenne d'Investissement. Sa mise en œuvre s'étale sur 4 ans à partir de 2013. Un premier décaissement de 11 millions d'euros a déjà été effectué par la Commission européenne, permettant ainsi à l'ARRU d'immédiatement lancer les chantiers dans plus de 30 quartiers. 
 
Pour en savoir plus
BEI – site internet
EU Neighbourhood Info Centre – Tunisie
Délégation de l’UE en Tunisie – site internet
Délégation de l’UE en Tunisie – page Facebook
EU Neighbourhood Info Centre - Tunisie : l'UE renforce son appui aux quartiers populaires(13/12/2012)