Symposium international : Vulnérabilité des littoraux méditerranéens face aux changements environnementaux contemporains

20-24 octobre 2015, Archipel de Kerkennah - Sfax (Tunisie)Organisé par lL’université de Sfax (FLSH, lab SYFACTE et lab EEE) et l’université Paris Diderot (UMR PRODIG) en collaboration avec l’Association des Géographes Tunisiens.
Résultat de recherche d'images pour "Archipel de Kerkennah - Sfax (Tunisie)"L’espace méditerranéen subit différentes influences climatiques et est reconnu par l’IPCC comme étant un « hotspot » pour l’étude du changement climatique. En effet l’évolution du climat et du niveau de la mer en particulier y sont importants. 
C’est également un espace anciennement anthropisé qui connait aujourd’hui un accroissement important de sa population sur la bande littorale. Les fortes densités humaines impliquent de fort enjeux touristiques, patrimoniaux, économiques, naturels, etc. Les conséquences des évolutions globales que subit cet espace, qu’elles soient naturelle et directement ou indirectement anthropiques posent de nouvelles problématiques. Ce symposium propose de réfléchir autour de trois d’entre elles :
- Le constat de l’évolution climatique en cours et le changement simulé par les modèles du climat ;
Le bassin méditerranéen est une zone de rencontre de masses d’air contrastée. Ceci se traduit par des ambiances climatiques particulières dont les extrêmes peuvent être dommageables (vague de chaleur, épisodes pluviométriques violents, longue saison sèche) et dont les conséquences environnementales peuvent être notoires (inondations, glissements de terrain, feux de forêt etc.). Les simulations du climat futurs aident à comprendre comment ces extrêmes pourraient évoluer (fréquence, intensité) et ainsi prévenir des risques futurs.
Le changement environnemental en Méditerranée: conséquences, adaptation et vulnérabilité;
En plus des conséquences de l’évolution du climat, s’ajoute à la vulnérabilité physique des littoraux et des aires urbaines de la Méditerranée celle générée ou aggravée par l’Homme et ses activités. Ainsi, les processus d’adaptation aux évolutions environnementales sont primordiaux mais ne sont pas toujours évident à mettre en œuvre.
Le risque dits naturels et la résilience des aires urbanisées en milieu littoral méditerranéen
Les conséquences du réchauffement des températures en villes peuvent être exacerbées par la morphologie urbaine, la densité de la population, la hauteur et les matériaux de construction des bâtiments etc. La résilience de ces espaces, dans un contexte de réchauffement des températures et d’extensions des zones bâties, est une question primordiale.
Archipel de Kerkennah - Sfax (Tunisie)
L’objectif premier du colloque (et des articles envisagés pour le numéro spécial de la revue Méditerranée) est de présenter des études de cas, mettant en œuvre différentes approches dans l’étude du changement environnemental constaté, mais aussi d’autres analyses intégrant le changement climatique simulé pour le futur.
Un autre objectif est de dresser un bilan, certes provisoire, de possibles impacts de ces changements sur la vulnérabilité des territoires littoraux de la Méditerranée.
Date limite de dépôt les propositions de communication sont à envoyer avant le 30 avril 2015.
Source de l'article Mediaterre

Le gotha du notariat de la Méditerranée en conclave à Tanger

Les travaux du 5ème colloque des notariats de la Méditerranée se sont ouverts, jeudi soir à Tanger, avec la participation des notaires, experts, juristes et des opérateurs économiques de 22 pays du pourtour méditerranéen, dont l'Espagne, l'Algérie, la France, l'Italie, la Turquie, la Slovénie et la Tunisie.

Résultat de recherche d'images pour "Le gotha du notariat de la Méditerranée en conclave à Tanger"Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce colloque, organisé par l'Ordre des notaires du Maroc en partenariat avec l'Union internationale du notariat (UINL) sous le thème "le notaire, partenaire du développement et garant de la sécurité juridique", se veut être une plateforme d'échange et de réflexion sur l'organisation et l'exercice de la profession, les actes notariés et l'efficacité économique, le partenariat public privé, et les régimes de succession en droit international privé.
Intervenant à cette occasion, le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid, a assuré que cette rencontre constitue une occasion idoine pour promouvoir le métier du notariat dans le bassin méditerranéen et renforcer la sécurité juridique, qui, à ses yeux, passe par le développement du domaine du notariat.
Le ministre a, dans ce cadre, mis l'accent sur le grand intérêt accordé par le Maroc à cette profession en tant que l'un des métiers judiciaires les plus importants, soulignant la nécessité de renforcer le rôle de l'acte notarié dans la sécurité judiciaire et l'accompagnement de la dynamique socio-économique que connait le Royaume.
Il a, à cet égard, appelé les professionnels du notariat à tirer profit des expériences internationales dans ce domaine qui seront présentées lors de ces deux jours, afin de contribuer au rayonnement professionnel 
Pour sa part, le président de l'Union internationale du notariat (UINL), Daniel Sédar Senghor, a indiqué que cette rencontre démontre que la méditerranée est le berceau de toutes les civilisations et les cultures, et le foyer d'échange et de dialogue entre le Nord, le Sud et le Moyen Orient.
Le responsable a saisi cette occasion pour saluer le grand dynamisme du notariat marocain, ainsi que les projets d'envergure lancés au Royaume en général et dans la ville de Détroit en particulier, qui ont permis, selon lui, de renforcer l'émergence économique du pays sur l'échiquier international.
Il a, par ailleurs, noté que la communication entre les notaires constitue une clé de promotion du droit continental, qui est celui de la sécurité juridique, de prévention du conflit et de la réalisation de la paix, afin de conforter l'influence du notariat et la sécurité de ses usagers.
M. Sédar Senghor a insisté que le notariat est une profession indispensable, qui répond au double besoin de sécurité des usagers et de l'Etat, d'autant plus que le citoyen aspire aujourd'hui, plus que jamais, à la paix juridique et sociale, alors que l'Etat s'attend à renforcer son attractivité en termes d'investissements.
De son côté, le président du Conseil national de l'Ordre des notaires du Maroc, Sidi Ahmed Amine Touhami, a mis l'accent sur le rôle que joue le notariat marocain dans l'accompagnement de la dynamique que connait le Royaume aux niveaux économique et social et la consolidation de la protection des droits et propriétés, à travers le conseil juridique et technique et la garantie de la sécurité juridique des actes notariés.
Il a, ainsi, appelé les notaires à renforcer leurs compétences techniques et scientifiques dans le domaine des actes notariés, à travers la participation aux sessions de formation en relation avec ce sujet lors de cet évènement, et ce afin de promouvoir la valeur ajoutée locale et d'adhérer les professionnels de la région, dont les notaires, au processus de développement local et national.
M. Touhami a également fait savoir que cette rencontre vise à accorder au métier du notariat la place centrale qui lui échoit dans la dynamique des grands chantiers engagés par le Maroc, en se basant sur une stratégie prônant la qualification, la moralisation et la modernisation, exhortant le gouvernement à intégrer cette stratégie parmi les priorités nationales et à élargir les attributions des notaires, afin de rétablir la confiance des citoyens et des investisseurs dans les compétences juridiques et techniques du notariat marocain. 
Ce Colloque, qui a vu la participation d'environ 800 notaires et experts dans le domaine juridique, sera également une opportunité pour échanger les expériences en matière d'encadrement juridique et contractuel du partenariat public-privé, qui connait une importante dynamique au niveau national, suite à l'élaboration d'un nouveau cadre juridique et aux opportunités qu'il présente dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies sectorielles lancées au Maroc, a-t-il poursuivi.
Quant au premier président de la Cour de cassation, Mustapha Farès, il a souligné le rôle majeur que joue le métier du notariat dans la réalisation d'une croissance socio-économique soutenable, notant que cette rencontre représente une plateforme d'échange autour des défis relatifs au domaine des actes notariés et de l'arsenal juridique nécessaire pour permettre aux notaires de jouer le rôle qui leur est assigné en matière de sécurité contractuelle.
Cette rencontre constitue ainsi, selon le responsable, une occasion dédiée aux juristes et notaires pour débattre des spécificités du métier du notariat dans le bassin méditerranéen, afin de dégager les outils nécessaires à mettre en œuvre pour préserver la sécurité des actes notariés et des droits des parties contractantes.
Les participants à cette rencontre internationale devraient aussi examiner les voies de rapprochement entre les systèmes juridiques des pays de la Méditerranée, notamment dans le domaine de la mise en œuvre des dispositions des contrats de succession dans le droit international privé, ainsi qu'évaluer l'impact de la généralisation de l'acte notarié sur la sécurité contractuelle dans le bassin méditerranéen.
Cette manifestation a été marquée également par une cérémonie de remise des diplômes aux nouveaux notaires au titre de la promotion de décembre 2014 qui sont en nombre de 230. 
Ont pris part à la cérémonie d'ouverture, le gouverneur de la province Al Fahs-Anjra, les présidents des conseils régionaux des notaires, le coordonnateur général du Colloque des notariats de la Méditerranée et des hauts responsables aux niveaux national et international.

Source de l'article l'Opinion Maroc

Des solutions pour l’efficacité énergétique de l’industrie agroalimentaire méditerranéenne

« 99 % des 300 000 entreprises du secteur agroalimentaire européen sont des PME ou des TPE pour qui la problématique de l’énergie se résume essentiellement à une facture », avance le coordonnateur du projet Sinergia, Nicola Colonna, présent à Marseille pour la conférence finale du projet qui se tenait vendredi 20 mars 2015. 

Sinergia se concentre sur les PME productrices de lait, de fromage, de pâtes, de viande et de vin. (photo : DR)
Sinergia se concentre sur les PME
productrices de lait, de fromage,
de pâtes, de viande et de vin.
(photo : DR)


En 2013, ce constat a poussé huit partenaires originaires de six pays (Espagne, Italie, France, Grèce, Slovénie, Turquie) à lancer ce projet visant à informer les entreprises de ce secteur important de l’économie du sud de l’Europe sur les mesures qu’elles peuvent engager pour réduire leur consommation d’énergie. 

« Nous avons travaillé sur la diffusion de bonnes pratiques et le transfert de compétences, en élaborant des outils simples d’accès conçus pour ces entreprises, explique Nicola Colonna, mais nous avons également identifié des spécialistes de ces questions, aptes à analyser leurs productions pour leur proposer des solutions adaptées. » 
Au-delà des guides et des outils Internet mis en place, quelques diagnostics ont également été réalisés auprès d’entreprises produisant du lait, du fromage, du vin, de la viande ou des pâtes. 

Les partenaires de Sinergia, projet doté d’un budget de 2M€, cofinancé par le programme européen Med, envisagent de poursuivre leurs travaux dans le cadre de la nouvelle programmation de fonds structurels. Un projet qui devrait être plus axé sur la mise en œuvre des mesures dans l’industrie agroalimentaire. 

Par Caroline Garcia - Source de l'article Econostruminfo



Méditerranée : ça va chauffer de plus en plus

Une étude scientifique conclut à un réchauffement de 2° C à 4° C de la mer d'ici 2100, perturbant la faune et la flore.

Méditerranée : ça va chauffer de plus en plusEn Méditerranée, le réchauffement climatique fait froid dans le dos. On sait déjà que le climat va changer. Une équipe de chercheurs annonce un scénario-catastrophe (*). 

"Les résultats de nos six simulations sont inquiétants, affirme Samuel Somot, chercheur à Météo France à Toulouse. Nous avons mis en évidence un réchauffement des eaux de + 2°C pour le plus optimiste des scénarios à + 4° C d'ici 2100. Tout dépendra des futurs accords mondiaux limitant ou pas les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, principale cause de ce réchauffement. Cela peut paraître peu mais ce sont des températures moyennes sur toute la Méditerranée et sur plusieurs années. Sans intégrer les possibles canicules sous-marines sur lesquelles on n'a pas d'information."

Un "hot spot" climatique

La Méditerranée figure parmi les “hot spots” du changement climatique : les effets attendus y sont particulièrement importants, et les impacts environnementaux et socio-économiques risquent d'y être très prononcés. "Les effets locaux y étaient jusqu'à présent imparfaitement décrits, notamment en raison d'un manque de simulations océaniques à échelle fine", dit-on du côté de Météo France. C'est chose faite. "Les contrastes régionaux sont importants et certains courants marins pourront changer de direction et/ou d'intensité. Les courants de surface sont pilotés par la température mais aussi la salinité. La Méditerranée va se saler davantage (+ 1 gramme de sel par litre au maximum en plus des 38 grammes/litre en moyenne)", prévoit Samuel Somot.

Le principe est simple. Le climat va s'assécher , l'eau davantage s'évaporer et les pluies en mer diminuer. Le sel se concentrera donc davantage et ce, surtout aux embouchures des fleuves côtiers (le Rhône, le Pô, l'Èbre, et, cas particulier, à l'arrivée des eaux de la mer Noire en mer Égée). "Ce sera un peu moins vrai vers l'Atlantique", précise le scientifique. L'une des conséquences sera probablement l'inversion de certains courants marins. "Il n'est pas impossible que le courant au large des Baléares s'inverse du sud vers le nord, par exemple", note Samuel Somot.
Cet ensemble de simulations est l'exploration la plus complète de l'évolution physique de la Méditerranée dont la communauté scientifique pourra s'emparer pour s'intéresser aux impacts du changement climatique sur les écosystèmes marins, la pêche ou encore le tourisme, notamment dans le cadre du programme HyMeX (expérience sur le cycle hydrologique méditerranéen).
400 scientifiques mobilisés

"Indéniablement, souligne Samuel Somot, il y aura des conséquences sur les écosystèmes. Nous allons travailler avec des laboratoires, notamment à Montpellier, pour connaître les conséquences de tous ces changements. On sait que les gorgones, sorte de corail, sont très sensibles à la hausse des températures et pourraient mourir, comme ce fut déjà le cas au large de Marseille ; les poissons balistes pourraient être aussi menacés. Il faut que l'on ait des études précises sur les espèces invasives comme les barracudas, les méduses. Certains poissons vont migrer vers le nord de la Méditerranée et, dans nos scénarios les plus pessimistes, disparaîtront, ne pouvant aller plus haut pour fuir la chaleur."

En 2012, une campagne de mesures sans précédent, baptisée HyMex, a mobilisé 400 scientifiques, 30 M€ et 200 moyens d'observation pour "mieux prévoir le climat méditerranéen". Des études ont été réalisées dans des conditions parfois extrêmes, de l'épisode cévenol à la crue meurtrière. Une seconde campagne d'observations a eu lieu début 2013 dans le Golfe du Lion, Dans un contexte de changement climatique global, déluges et sécheresses seront plus marqués et fréquents. En parallèle, une importante population se concentre sur le littoral et dans des mégalopoles où 60 millions de riverains vivent avec moins de 500 m3 d'eau par an et par habitant.

Par olivier Schlama - Source de l'article Midi Libre

(*) CNRM-GAME (Météo-France/CNRS), du LEGOS (IRD/CNRS/Université de Toulouse) et de deux laboratoires espagnols (IMEDEA et Puertos del Estado).

Appui aux secteurs de l'agriculture, agro-alimentaire et du tourisme en Algérie : un programme européen présente ses résultats



Le programme d’appui à la diversification de l’économie en Algérie  "DIVECO 1" a présenté ses résultats hier à Alger aux partenaires et parties concernées après 4 années de coopération dans les secteurs de l’Agriculture, l’Agroalimentaire et le Tourisme.
 
Parmi ses résultats:
  • agriculture: l’informatisation des systèmes de suivi/évaluation de 3 directions du Ministère de l'agriculture et du développement durable (MADR)
  • agro-alimentaire: l'accompagnement à l'opérationnalisation du Centre Technique des Industries Agro-Alimentaires (CTIAA), qui va désormais pouvoir réaliser des prestations telles que la formation à distance, l’appui-conseil de professionnels ou encore des analyses microbiologiques pour le secteur agro-alimentaire en Algérie.
  • tourisme: le transfert de savoir–faire et d’expériences au profit des professionnels du tourisme en Algérie, avec un total de près de 800 personnes formées.
 
Pour en savoir plus
Délégation de l’UE en Algérie – site web
EU Neighbourhood Info Centre – Algérie

L’UE organise une rencontre entre les dirigeants locaux libyens



Aujourd'hui et demain, l'UE organise une réunion de 34 maires et dirigeants locaux libyens à Bruxelles dans le cadre du dialogue politique libyen dirigé par l'ONU - à un moment où « les communautés locales sont les premières victimes du conflit » en Libye, a déclaré la chef de la politique étrangère de l'UE Federica Mogherini.
 
« La menace de Da'esh ne peut être confronté que si tous les Libyens s’unissent contre elle ... Les opérations militaires, y compris les dernières attaques contre plusieurs aéroports, risquent de mener à l’escalade des tensions à un moment où les dirigeants de la Libye sont engagés dans un processus de dialogue », a-t-elle déclaré.
 
Le processus de dialogue politique mené par l'ONU se compose de 5 volets: politique, municipalités, sécurité, partis politiques et factions tribales. La réunion d'aujourd'hui sera la deuxième impliquant les municipalités et se tient en parallèle au processus de dialogue principal à Rabat.
 
« Les dirigeants municipaux, étant en première ligne en Libye, ont un rôle crucial à jouer en vue de mettre fin au conflit pour le bien de leur populations », a déclaré Mogherini.
 
Pour en savoir plus
Federica Mogherini – Déclaration d’ouverture (vidéo)
EU Neighbourhood Info Centre – page web sur la Libye
Délégation de l’UE en Libye – Site internet et page Facebook 

Rapport sur: « Eléments Pour Une Stratégie de Développement Economique & Social à Moyen Terme en Tunisie »

Cet ouvrage est une étude inédite sur l’économie tunisienne qui analyse ses principaux vecteurs de développement économique et social pour la période de post-transition. L’ouvrage propose en outre un programme de réformes économiques et sociales avec, en appui, divers scénarii de cadrage macroéconomique.

Résultat de recherche d'images pour "Rapport sur: « Eléments Pour Une Stratégie de Développement Economique & Social à Moyen Terme en Tunisie »"Le présent travail a cherché à approfondir les contraintes de la croissance, de l’équilibre macroéconomique et social de la Tunisie et à proposer une stratégie détaillée pour les prochaines années. Après les évènements de janvier 2011, il est apparu nécessaire de réunir et d’approfondir les différents travaux qui ont été conduits, de façon à voir si un consensus se dégage permettant d’orienter une politique de développement à moyen terme et à cibler les principaux points critiques permettant de hiérarchiser une politique.

Le constat général que l’on peut faire aujourd’hui est que si on s’accorde sur les limites et difficultés du modèle de croissance actuel, sur la nécessité impérieuse de préparer les conditions d’une reprise de l’économie tunisienne et d’obtenir dans les 10 prochaines années un saut qui permette de faire accéder la Tunisie au rang de pays émergent de première catégorie (avec une croissance de l’ordre de 7% l’an contre près de 4% obtenus dans la période 2000-2010 et de 2% depuis lors), les politiques opérationnelles ne sont pas suffisamment à l’oeuvre car l’urgence a imposé des solutions de court terme qui ont permis de maintenir la paix sociale. Or de nombreuses difficultés se cachent dans les détails et chaque mesure véritablement progressive implique des choix politiques lourds et difficiles à mettre en oeuvre.

C’est ce souci d’approfondissement qui explique le détail des analyses contenues dans ce travail qui, d’une certaine façon, rassemble la pensée économique et sociale sur la Tunisie d’aujourd’hui.

Le travail a été réalisé, sous la direction du Professeur Chedly Ayari (Professeur Emérite de l’Université de Tunis El Manar) et du Professeur Jean Louis Reiffers (Président des comités scientifiques de l’Institut de la Méditerranée – Marseille et du Femise, et Professeur Emérite de l’Université de Toulon). La coordination scientifique de l’ouvrage a été réalisée par le Professeur Sami Mouley (Université de Tunis), en collaboration avec une équipe de contributeurs qui comprend des professeurs universitaires tunisiens et français ainsi que des experts du FEMISE.


Source de l'article le FEMISE

Mostapha Bousmina: L’INSA, une valeur ajoutée pour l’enseignement supérieur national

L’UEMF et l’INSA peuvent jouer le rôle d’un vecteur de développement régional au niveau de la région Fès-Boulmane
Ce projet va au-delà d’un projet franco-marocain, c’est un projet avec un consortium de plusieurs pays européens

Mostapha Bousmina: L’INSA, une valeur  ajoutée pour l’enseignement supérieur nationalLe Groupe INSA et l’Université euro-méditerranéenne de Fès, en association avec un consortium d’universités européennes de premier plan dénommé EuroMedTech, viennent de lancer l’INSA Euro-Méditerranée qui constitue le 1er INSA international. 
Ce lancement a bénéficé du soutien de plusieurs ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Maroc, Tunisie, France, Espagne, Portugal, Italie...). 
Ce nouvel institut accueillera ses premiers étudiants en septembre 2015 et sera membre du Groupe INSA à part entière.Il sera intégré à l’UEMF et bénéficiera de ses infrastructures de recherche, de formations en sciences humaines, économiques et linguistiques et 
de ses infrastructures culturelles et sportives sans oublier les facilités en termes de logement et de restauration. 

Libe: Pourquoi une Université euro-méditerranéenne et quel est son impact au niveau académique et pédagogique? 

Mostapha Bousmina : Cette université émane de l’initiative de S.M le Roi qui voulait voir établir un espace d’échange, de dialogue et de coopération entre les peuples des deux rives de la Méditerranée. Et en tant qu’établissement d’éducation, elle peut contribuer au développement et à la consolidation de l’intégration régionale. C’est une vision qui dépasse la vision classique de l’université. C’est plutôt une vision politique beaucoup plus large qui comporte l’académique, le technique et le technologique. Notre objectif est justement de donner vie à cette vision via un mélange de cultures et de nationalités. 
La création de l’INSA Euro-Méditerranée qui va ouvrir en septembre prochain s’inscrit dans cet esprit. Il s’agit d’une école d’un nouveau genre basé sur un certain nombre de principes novateurs. L’objectif étant de former une élite qui n’est pas simplement celle qui maîtrise la technique. A ce propos, les inscriptions qui sont ouvertes du 20 janvier au 20 mars sur le site web www.ueuromed.org.ne concernent pas que les ingénieurs qui maîtrisent certes les technologies nouvelles, mais aussi les citoyens capables de relever les défis qui s’imposent à cette région et qui maîtrisent plusieurs langues, baignent dans un même espace multidimensionnel, multiculturel et qui partagent un certain nombre de valeurs. 

Quelle est la valeur ajoutée que peut apporter cette université au niveau académique, pédagogique et du cursus et pour le Maroc et les Marocains ? 

Il y a beaucoup d’innovations. Bien sûr au Maroc, il y a d’excellentes formations, des centres de haut niveau et des écoles qui forment de très bons ingénieurs. L'Université euro-méditerranéenne de Fès (UEMF) avec toutes ses composantes avec Lyon ou l’INSA euro-méditerranée présente quelque chose de différent 
Premièrement, c’est ce brassage des cultures. Au Conseil d’administration de l’université, outre des Marocains, on retrouve des étrangers de différents pays. Les vice-présidents, les directeurs, les doyens et les professeurs sont également de différentes nationalités. Les étudiants qu’on y retrouve viendraient de l’espace euro-méditerranéen, de la région Mena et de l’Afrique subsaharienne 
La deuxième différence, c’est que cette université ne forme pas simplement des techniciens dans tel ou tel domaine. Nous avons pensé et réfléchi avec l’ensemble des partenaires, y compris l’INSA Euro-Méditerranée, à un profil que nous donnons aux étudiants. Premier profil, les étudiants sont obligés d’aller faire une mobilité. Il y a deux types de mobilités. Une mobilité dans les intuitions partenaires de 18 mois, plus une mobilité à l’international, c’est une vraie différence. Deuxième mobilité, c’est la maîtrise d’au moins deux langues en plus de la langue maternelle et nous travaillons avec les centres reconnus dans les langues pour qu’on puisse définir les niveaux que les étudiants doivent satisfaire avant de prétendre à un diplôme. Troisième élément, c’est un esprit d’entrepreneuriat à l’intérieur de l’université, avec même un espace dédié à l’incubation des entreprises qui peuvent être créées par les étudiants et professeurs mais aussi via des collaborations avec le secteur industriel de l’extérieur de l’université. 
Quatrième élément, c’est une utilisation massive des technologies de l’information et de communication. L’université compte aussi jouer un rôle social. En effet, les étudiants doivent effectuer un stage sur des questions sociales. L’université compte donner une touche particulière à son cursus en accordant plus d’intérêt au développement durable, que ce soit dans les sciences humaines ou sociales. Un cursus qui comporte également les sciences politiques, juridiques et économiques, les sciences managériales, entre autres. 
Tout cela fait que les étudiants, avant d’avoir leurs diplômes, ont eu l’occasion de suivre des cours concernant le développement durable à même de leur permettre dans leurs responsabilités futures d’agir en respectant l’environnement suivant une approche nouvelle. Voilà ce qui caractérise et différencie cette université et l’INSA Euro-Méditerranée. 
Certes les défis sont nombreux, on prêche pour l’excellence. Nous ne ménagerons aucun effort pour réunir tous les moyens pour qu’on puisse avoir d’excellents ingénieurs. 

Quel est l’enjeu de l'Université euro-méditerranéenne de Fès (UEMF ) et l’INSA aux niveaux national, régional et international ?  

Au niveau national, c’est de donner d’abord des compétences ayant le profil demandé pour accompagner des plans sectoriels de développement au Maroc relatifs notamment aux énergies renouvelables, Maroc numérique, Emergence, Maroc Vert. Ces plans de développement sectoriels ne peuvent véritablement réussir que s’il y a des ressources humaines hautement qualifiées avec un profil international. Il faut que les lauréats soient ouverts sur le monde. 
Sur le plan local, l’UEMF et l’INSA peuvent jouer le rôle d’un vecteur de développement régional au niveau de la région Fès- Boulmane qui a besoin vraiment d’être boostée sur le plan technologique, académique et de la recherche. 
Sur le plan régional, c’est une université euro-méditerranéenne qui permettra un échange entre les différentes cultures et cela est un atout important pour le Maroc parce qu’il a une situation stratégique extrêmement importante faisant le lien mais aussi un socle liant à la fois l’Europe, l’Afrique subsaharienne et la région Mena. 
A l’échelle mondiale, ce que nous faisons avec le Groupe INSA France, à titre d’exemple, c’est quelque chose de novateur, à terme nos ambitions, c’est de former à la fois des ingénieurs de haute qualité qui peuvent rivaliser avec les meilleurs centres internationaux et aussi des chercheurs de renom à l’échelle internationale. 

Qu’en est-il du financement de l'Université euro-méditerranéenne de Fès (UEMF) et l’INSA Euro-Méditerranée ? 

Le Maroc assure une partie du financement de l’université. Le reste est pris en charge par des donateurs de la région Fès- Boulemane et autres nationaux et internationaux, des institutions européennes sachant que dans l’école INSA Euro-Méditerranée, la France a mis à la disposition de l’INSA 40 postes de professeurs permanents. 
Nous comptons aller chercher d’autres financements via des collaborations avec le monde industriel, des projets de recherche, des formations continues, etc. 

Ce projet renforcera-t-il les relations franco-marocaines au niveau de la coopération académique ? 

La normalisation des relations franco-marocaines qui se met en place actuellement, ne peut qu’être bénéfique pour les deux pays. L’axe Maroc-France est extrêmement important, malgré les menaces de forces extérieures qui veulent nuire à cette normalisation. La relation historique entre Paris et Rabat est faite pour durer. 

La création de ce genre d’institut transformera-t-il le Maroc en hub pédagogique et universitaire qui contribuera à l’extension de la France vers l’Afrique ? 

On n’est pas dans une logique de prolongement de la France vers l’Afrique. Le Maroc joue son rôle historique qui est le sien, une jonction, le chaînon qui lie l’Europe à l’Afrique et à la région Mena. Je pense à l’Université Al Quaraouiyine qui a été un vivier de rassemblement. Averroès y a enseigné, le Pape Sylvester y a étudié, d’autres philosophes y ont exercé... Le choix de la ville de Fès est pertinent via son histoire. Bien sûr, la France est un pays important et ami mais ce projet va au-delà d’un projet franco-marocain, c’est un projet avec un consortium de plusieurs pays. Et le Maroc, via la politique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est ouvert sur l’Afrique. Le Maroc accorde une importance capitale à l’Afrique à travers des relations historiques pour des raisons pas toujours économiques. Le Maroc a annulé la dette des pays de l’Afrique à faible revenu. C’est le pays qui accorde plus de bourses aux étudiants africains pour venir étudier au Maroc. Il a pris une initiative courageuse, novatrice et d’avant-garde, en régularisant la situation de plus de 16 mille immigrés subsahariens. 
Le Maroc qui a été un lieu de transit vers l’Europe devient de plus en plus un pays d’accueil. D’un côté, sa relation avec l’Afrique est extrêmement importante et de l’autre côté, il entretient des relations très étroites avec l’Europe. Le Maroc joue son rôle, à savoir servir de lien entre ces deux continents et de promouvoir cette intégration régionale qui est extrêmement importante pour cette région du monde. Le reste du monde se regroupe et cette région est la moins intégrée alors que nous sommes les plus proches les uns des autres. Nous sommes en train de contribuer de par son engagement académique au rapprochement entre le Maroc, l’Afrique, le Grand Maghreb et la région Mena. Nous ne sommes pas des politiques. C’est à travers l’enseignement, l’éducation et la recherche que nous contribuerons au rapprochement des chercheurs, des compétences et des intelligences pour mieux se comprendre, coopérer, collaborer et enfin pour construire cet espace méditerranéen qui nous est cher. 

Propos recueillis par L.Y - Source de l'article Libération Maroc

Montpellier capitale mondiale de la gastronomie en Méditerranée ?

Soixante chefs venant de dix pays méditerranéens, 37 étoilés, le guide Michelin partenaire officiel de cette 1e édition, du 27 au 29 mars à la Park&Suites Arena. C’est le casting d’exception du salon MAD (Méditerranée à Déguster) organisé à Montpellier qui, avec ce nouveau rendez-vous, brigue la place de capitale méditerranéenne de la gastronomie.

60 chefs venant de dix pays de la Méditerranée sont attendus sur cette 1e édition


Montpellier deviendra-t-elle la capitale mondiale de la gastronomie en Méditerranée ? C'est le souhait de Montpellier Events, la société d'économie mixte en charge de la Park&Suites Arena, organisateur de ce nouveau rendez-vous culinaire dédié à la gastronomie méditerranéenne, au régime crétois et à l'alimentation santé, du vendredi 27 au dimanche 29 mars à Montpellier.

Avec son nom un peu fou et 15 000 visiteurs attendus pour cette première édition, MAD ambitionne de devenir « le salon de la gastronomie référent en Méditerranée », devant Marseille, Nice, où d'autres métropoles du sud réputées pour leurs traditions culinaires.

« Marseille a son rendez-vous professionnel, le Food'in Sud. Il n'y a pas d'équivalent pour le grand public dans le sud, qui offre une proposition aussi large autour de la gastronomie méditerranéenne », observe Jacques Pourcel, parrain de cette première édition avec son frère Laurent.

Les deux jumeaux (une étoile au Jardin des Sens à Montpellier) ont été rassembleurs pour ce festival qui réunit la crème des chefs régionaux : les disciples d'Escoffier, Gard aux chefs, les maîtres cuisiniers de France, les toques blanches de Béziers et Perpignan, le club Chefs d'Oc, et une floppée d'étoilés. À leurs côtés, des grands noms dans leurs pays : le trois étoiles italien Enrico Crippa "qui ne sort jamais de sa cuisine et fait une exception pour le MAD", aux dires de Sébastien Ripari, prestataire chargé du recrutement des chefs via son agence le Bureau d'Étude Gastronomique ; le libanais Maroun Chédid qui anime une master class le samedi 28 mars, etc.

Un nouveau salon pour concurrencer le Sirah

L'idée revient à Antoine Perragin, directeur général de Montpellier Events, et à la politique de rentabilité mise en place ces derniers mois par cet ancien de GL Events.

« À Lyon, il a participé au Sirah (le Salon international de la restauration, de l'hôtellerie et de l'alimentation, NDLR), observe Magali Berthod, directrice du festival MAD. À son arrivée à Montpellier, il a découvert une région riche, pour son terroir, ses vins, mais sans événements d'envergure pour les représenter ».

Cette place à prendre, « à occuper avant que des villes voisines y pensent », c'est le festival MAD, financé à 80 % par Montpellier Events, le reste étant supporté par la région à travers Sud de France (20 %).

Le programme sur trois jours est impressionnant : 60 chefs venant de dix pays de la Méditerranée (France, Espagne, Croatie, Liban, Grèce, Maroc, etc.), 37 chefs étoilés au guide Michelin et six Meilleurs ouvriers de France (MOF), une vingtaine de conférences dont neuf orientées sur la santé, dix master class par jour, "des battle" entre chefs s'affrontant autour d'un produit, d'une recette, etc.

C'est au Bureau d'Étude Gastronomique de Sébastien Ripari qu'a été confiée la mission de rassembler ces chefs : « Je voulais pour la première année, offrir à Montpellier un casting d'exception, comme pour un premier film, pour que l'on regarde cette région gastronomique peu connue », confie celui qu'on appelle « l'ami des chefs ». Étoilés ou pas, étrangers, languedociens, le choix de cet expert a été celui de l'ouverture à toutes les cuisines et styles de la Méditerranée, de l'Espagne à Israël.

« Je suis allé en Croatie, au Liban, en Israël, pays où le guide Michelin n'existe pas recruter ces chefs, confie-t-il. Tous viennent au MAD avec leur identité. Mais tous ont une approche identique de la gastronomie, ce que les mathématiciens appellent le plus petit commun multiple, à savoir de la cuisine bien faite, fraîche et qualitative".

Toutes les infos sur le site www.festival-mad.com

Par Idelette Fritsch - Source de l'article La Tribune

Combattre la discrimination à l'encontre des minorités : des projets de théâtre de rue sélectionnés dans le cadre d’un programme européen



Sept projets de théâtre de rue ont été sélectionnés dans le cadre du projet culturel "Drame, Diversité et Développement" (DDD) financé par l'UE, dans le Sud de la Méditerranée, utilisant le théâtre de rue comme un outil pour promouvoir la diversité et lutter contre la discrimination à l'encontre des minorités.

Les projets sélectionnés sont les suivant :
Drame, diversité et développement est financé dans le cadre du programme régional «Médias et culture pour le développement dans la région sud de la Méditerranée ». DDD octroie des sous-subventions à des projets de moindre envergure contribuent aux objectifs du programme de promotion de la diversité et de lutte contre la discrimination à l'encontre des minorités, à travers le théâtre.
Les sept projets sélectionnés durent tous 10 mois et reçoivent un financement de 35 000 à 85 000 euros pour couvrir jusqu'à 75% de leur budget. Les 25% restants devront être couverts par un co-financement.
 
  
D’une durée de trois ans, le projet Drame, Diversité et Développement vise à utiliser des artistes locaux pour promouvoir la diversité à travers le théâtre dans la région en impliquant tous les niveaux de la société, et notamment les débats d’après-scène entre les acteurs et le public qui visent à engager un dialogue sur la multiplicité, la différence, la discrimination, l'égalité et la justice.
 
Dans le cadre de ses activités, le projet prévoit également d'organiser des activités de formation, de commander un film régional et de lancer de nouveaux appels pour des études de faisabilité sur les recours pour les violations des droits culturels, ainsi que des projets de sensibilisation contre les abus et sur le respect des droits culturels.
 
Médias et culture pour le développement dans le sud de la Méditerranée a été affecté d'un budget total de 17 millions d'euros sur une période de quatre ans, dont 9 millions d'euros  pour l'octroi de subventions sur une base de co-financement, et 8 millions d'euros pour un mécanisme de renforcement des capacités des médias (MedMedia) et un mécanisme de renforcement des capacités en matière de culture (MedCulture). Plus précisément, le programme vise à renforcer le rôle des médias et de la culture en tant que vecteurs de démocratisation et de développement économique et social pour les sociétés dans le sud de la Méditerranée. Dans le domaine culturel, il soutient des activités favorisant la réforme de la politique culturelle et le renforcement de la capacité des décideurs politiques en matière de culture, ainsi que la promotion des investissements et le développement des capacités commerciales des opérateurs culturels. 
 
En savoir plus
"Drame, Diversité et Développement" (DDD) page internet
Med Culture page internet
Média et culture pour le développement dans le Sud de la Méditerranée -  fiche projet
EU Neighbourhood Info Centre – Culture et Média

La semaine marocaine du débat : un projet organise des débats de jeunes à Rabat



A l’occasion de la célébration de son troisième anniversaire, les Voix des Jeunes Marocains - établit au Maroc en 2012 conjointement par la Fondation Anna Lindh et le British Council- organise une des activités de débat et de dialogue au à Rabat, du 21 au 23 Mars 2015, avec un débat final intitulé « Cette maison pense que le gouvernement au Maroc devrait supporter l’implication des jeunes femmes dans la vie politique » ayant lieu aujourd’hui en présence en présence de figures publiques et des medias.
 
Le programme VJM a mobilisé plus de 7,000 jeunes personnes travaillant avec des organisations culturelles, scolaires et non-gouvernementales à travers le Royaume. Le programme a engagé un large et divers groupe de jeunes personnes à travers des formations de débat adressant des “sujets brulants” tel que l’éducation, l’emploi, la sante et la gouvernance.
 
La semaine marocaine du débat marquera la clôture de la troisième année du programme et le lancement d’une nouvelle phase. Le but du programme est de rassembler les jeunes debaters, partenaires et bénéficiaires de VJM à travers le Royaume afin de créer des relations, d’échanger de bonnes pratiques et de développer des partenariats.
 
Les Voix des Jeunes Marocains fait partie du programme Young Arab Voices a été lancé conjointement en 2011 par la Fondation Anna Lindh et le British Council en réponse aux changements politiques historiques et sociaux qui ont eu lieu dans toute la région arabe. Le but de ce programme est de renforcer les compétences des jeunes en matière de débat et de faciliter la participation des jeunes dans les nouveaux processus de transition démocratique et de réforme. Il a conduit à la création de clubs de débats portant sur un large éventail de sujets, dans les écoles et universités ainsi que dans les espaces culturels et les ONG locales. Young Arab Voices est soutenu par la Commission européenne et de la Ligue des États arabes et co-financé par l'Initiative de l'Office britannique des Affaires étrangères en faveur du partenariat arabe.
 
La Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures promeut la connaissance, le respect mutuel et le dialogue interculturel entre les populations de la région euro-méditerranéenne, grâce à un réseau de plus de 3 000 organisations de la société civile réparties dans 43 pays. Son budget est co-financé par l'UE (7 millions d'euros) et par les États membres de l'UE (6 millions d'euros). 
 
Pour en savoir plus
Young Arab Voices page internet
Fondation Anna Lindh – fiche et actualités
Fondation Anna Lindh – site internet


 

Une association méditerranéenne des hôtels et restaurants en voie de création

Une réunion à Barcelone, jeudi 26 mars 2015, a confirmé le lancement prochain d'une Association méditerranéenne des hôtels et restaurants (MHRA). 

Résultat de recherche d'images pour "hotel en Méditerranée"L'Association des Chambres de commerce et d'industrie de la Méditerranée (Ascame) a offert son soutien à l'Association internationale des hôtels et restaurants (IH&RA) qui souhaite créer cette branche méditerranéenne. 

L'Ascame, qui se dit "conscient de l’importance stratégique que représente le secteur touristique et notamment le secteur hôtelier dans toute la région" , affirme vouloir "encourager l’initiative de rassembler, sous une même Association, le secteur hôtelier de toute la Méditerranée et collaborera au lancement et à la consolidation de cette nouvelle organisation." 

Pesant 20% du PIB de la région, l'industrie touristique méditerranéenne représente 30% de l'industrie touristique mondiale et emploie 12% de la main-d'œuvre.

Par Frédéric Dubessy - Source de l'article Econostruminfo