La BEI accorde un prêt de 70 millions d’euros à l’Université euro-méditerranéenne de Fès

Université Euro-Méditerranéenne de Fès

La Banque Européenne d’Investissement (BEI) vient d’octroyer un financement de 70 millions d’euros à l’Université Euro-Méditerranéenne de Fès (UEMF). 

Cette dernière a accueilli ses premiers étudiants en 2014 dans des locaux provisoires à Fès Shore. Le projet de loi 45-16 relatif à cette prestigieuse institution a été approuvé lors du dernier conseil du gouvernement en juillet dernier. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative Royale, objet de la lettre adressée par SM le Roi, en septembre 2008, à la coprésidence franco-égyptienne de l’Union pour la Méditerranée (UpM), qui propose la création d’une université euro-méditerranéenne à Fès. Cette initiative a été saluée et adoptée en novembre 2008, à Marseille, lors de la conférence ministérielle des pays membres de l’Union pour la Méditerranée et le projet UEMF a reçu la labellisation euro-méditerranéenne de l’UpM en juin 2012.

Ce projet Royal de plus d’un milliard de DH d’investissement ambitionne de « préserver l’identité culturelle et académique » qu’a toujours jouée la capitale spirituelle du Royaume, depuis la création de l’Université Al Quaraouiyine il y a onze siècles et demi. Il est ouvert à une trentaine de nationalités africaines et pourra rivaliser avec les plus grandes institutions européennes. Notons enfin qu’en termes de capacité, l’UEMF entend former quelque 6000 étudiants du pourtour euro-méditerranéen avec un corps administratif et professoral de renom.

Côté formation, l’UEMF propose des cours dans six langues (à savoir l’arabe, le français, l’espagnol, mais aussi l’italien et le portugais), avec l’objectif affirmé de développer les échanges entre le nord et le sud de la mer et de devenir un centre d’excellence pour former les élites de toute la région. En ce sens, dès son ouverture en septembre 2015, l’Université a accueilli une première promotion de 165 étudiants. Le projet sera réalisé pour un coût global de 147 millions d’euros, financé à plus de 48% par la BEI.

Par Adama Sylla - Source de l'article Challenge Maroc

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