Un projet financé par l'UE a organisé un voyage d'étude à Rome réunissant des représentants de la Libye, de l'Egypte, de l'Ethiopie et du Soudan, afin de renforcer la coopération entre les pays confrontés au défi de la gestion des flux migratoires illégaux.
La visite a été organisée à la fin du mois de Juin par l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) dans le cadre du retour régional volontaire assisté et de la réintégration (AVRR) du Programme pour les migrants bloqués en Libye et en Egypte (RAVEL), financé par l'Union européenne et co-financé par le ministère italien de l'Intérieur. L'objectif de la visite était de renforcer les capacités, d'améliorer la compréhension et de promouvoir l'échange de connaissances sur les concepts de l’AVRR entre certains pays principaux d'origine et d'accueil des migrants, y compris les pays de transit et de destination.
La tournée a vu la participation de huit hauts représentants du gouvernement éthiopien, libyen, égyptien et soudanais. L'initiative visait à améliorer la coopération entre les différents pays qui font face au défi de la gestion des flux migratoires clandestins vers et à travers l'Afrique du Nord, tout en assurant que les droits des migrants soient dûment protégés par une discussion sur les solutions durables présentées par l'ARVR.
Au cours de ce voyage d'étude, les délégués se sont réunis avec les autorités italiennes travaillant dans le domaine de la migration. Le voyage d'étude a servi de plateforme pour l'échange d'informations, contribuant ainsi à la production d'idées nouvelles et points de vue sur le thème de la gestion des migrations.
Grâce RAVEL, l'OIM a jusqu'ici offert à plus de 750 migrants la possibilité de rentrer chez eux de manière volontaire et digne. Le projet vise principalement les soudanais, les soudanais du Sud et les migrants éthiopiens bloqués en Egypte et en Libye.
L'assistance aux rapatriés offerte au titre du projet comprend un billet aller simple pour le pays d'origine, de l'aide avant le départ et après l'arrivée, ainsi que l’apport d'un soutien économique pour assurer une réinsertion réussie dans la communauté d'accueil. Ce soutien est accordé de sorte à mettre en place une activité génératrice de revenus. Dans ce cadre, le rapatrié est assisté par le personnel de l'OIM tout au long du processus, depuis la planification des activités pour l'achat d'équipement, allant jusqu'à un suivi de six mois après la fin de l'assistance.
En définitive, le projet vise à aider les autorités nationales et la société civile dans les pays d'envoi et de réception afin qu'ils soient en mesure d'établir et de consolider un cadre opérationnel de l'ARVR pour assurer le respect des droits des rapatriés, tout en aidant les gouvernements dans l'amélioration de leurs capacités de gestion des migrations.
Pour en savoir plus
EU Neighbourhood Info Centre – page web sur les migrations
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