Le complexe solaire Noor Ouarzazate, où une capacité de 510 MW est prévue en CSP, a accueilli le lancement du Programme «Savoir et Innovation» pour l’énergie solaire à concentration au Moyen-Orient et Afrique du Nord.
La Banque mondiale vient de lancer un nouveau programme pour la promotion de l’énergie solaire à concentration au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
La première rencontre autour de cette initiative a eu lieu du 6 au 8 mars à Ouarzazate, site de la plus grande centrale CSP au monde, avec la participation de plus de 100 décideurs venant de 7 pays de la région MENA.
Grand-messe à Ouarzazate sur l’énergie solaire à concentration (CSP) dans la région MENA. Plus de 100 représentants du secteur de l’énergie en provenance de 7 pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) se sont retrouvés du 6 au 8 mars à Ouarzazate, site de la plus grande centrale CSP au monde, dans le cadre du lancement de l’initiative «MENA CSP KIP». Ce «Programme Savoir et Innovation dans le CSP au MENA», initié par la Banque mondiale et le Fonds pour les technologies propres, entend aider les pouvoirs publics à étudier le potentiel du CSP comme source d’énergie durable pour répondre à la demande croissante en énergie de la région MENA.
Ce nouveau programme vise à favoriser les décisions d’investissements dans le solaire CSP en région MENA, qui bénéficie de l’une des meilleures ressources solaires au monde. Intégré avec d’autres technologies propres, le solaire CSP offre un potentiel intéressant pour atteindre les objectifs globaux et nationaux en termes d’énergie propre, sûre et abordable», indique le top management de la Banque mondiale dans un communiqué. Selon lui, un des avantages principaux du solaire CSP réside dans sa capacité à générer de l’électricité la nuit, et ce grâce au stockage thermique. Le programme a été lancé dans le cadre d’un atelier de travail consacré aux marchés, à la valeur pour le système énergétique et au financement du solaire à concentration. «La rencontre à Ouarzazate est la première d’une série d’évènements qui seront organisés d’ici à 2019. Le programme a été lancé au Maroc pour bénéficier de l’expérience que le pays a tirée de son programme national ambitieux en faveur de l’énergie solaire CSP», est-il indiqué. Le but étant de donner aux participants l’opportunité d’échanger – notamment avec les responsables de Masen (The Moroccan Agency for Sustainable Energy) – sur le développement, la technologie et le financement de Noor Ouarzazate I, II et III ainsi que sur le retour d’expérience d’autres projets à travers le monde.
L’atelier a également rassemblé des acteurs du secteur de l’énergie du Maroc, de l’Algérie, de l’Égypte, de la Jordanie, de la Libye, de la Palestine et de la Tunisie, ainsi que des représentants des principales institutions financières comme la Banque africaine de développement (BAD), l’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Société financière internationale (SFI), la banque allemande pour le développement KfW et la Banque mondiale. Les institutions et associations du secteur de l’énergie ont été également présentes, notamment l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), RCREEE, NREL et l’Association européenne du solaire thermique (Estela). Selon la Banque mondiale, les principales activités déployées en 2017 dans le cadre du programme «CSP MENA KIP» incluront une assistance technique approfondie, un appui ponctuel – permettant de répondre rapidement à des besoins précis –, une plateforme web et des lettres d’information, des évènements d’échange et de partage de retour d’expérience, des actions de renforcement des capacités et de formation.
Source de l'article Le Matin
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