Les membres de l'Assemblée régionale et locale Euro-méditerranéenne (ARLEM) posent les jalons de leur prochaine session plénière

Le 29 janvier prochain, pour la première fois depuis sa création, les membres de l'Assemblée régionale et locale Euro-méditerranéenne (ARLEM) se réuniront en session plénière dans un pays du Sud de la Méditerranée, à Agadir (Maroc).
Pour préparer cette échéance, les membres de l'ARLEM se rassemblent ces jours ci successivement à Bruxelles puis à Marseille : au menu, la discussion de deux premiers rapports par les commissions SUDEV et ECOTER, le Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UpM et les priorités de la prochaine session plénière de l'Assemblée.
Grâce au travail débuté au printemps et aux précédentes réunions de son Bureau, l'ARLEM a obtenu le statut d'observateur permanent au sein de l'UpM. Dans la perspective du Sommet des chefs d'états et de gouvernements organisé les 20 et 21 novembre prochains, le Bureau de l'ARLEM se réunit une nouvelle fois le 28 octobre à Bruxelles, pour adopter une déclaration adressé aux institutions de gouvernance de l'UpM et pour examiner le rapport de José Montilla, Président du gouvernement de Catalogne, sur les progrès de la notion de dimension territoriale dans le processus de l'Union pour la Méditerranée.

Par ailleurs, la Commission des affaires économiques, sociales et territoriales (ECOTER) et la Commission du développement durable (SUDEV) finaliseront leurs travaux sur le développement urbain et la gestion locale de l'eau, afin de pouvoir présenter ces deux rapports pour adoption lors de la session plénière de janvier prochain.

Le 28 octobre, le rapport sur le développement urbain, rédigé par Khalid Al-Hnaifat, maire de Grande Tafilah (JO), sera discuté au sein de la Commission ECOTER, coprésidée par Ivan Jakovcic, Président de la région d'Istrie (HR) et Luc Van den Brande, président de la commission CIVEX du CdR (BE). Dans son projet d'avis, le rapporteur demande qu'une réunion ministérielle de l'UpM soit consacrée au développement urbain. Il réclame par ailleurs "la création d'une structure de l'UpM en charge du développement urbain dans la Méditerranée, qui supporterait le lancement de projets de développement urbains durables – politiquement, financièrement et en mettant à disposition de savoir-faire – et qui mettrait en place un réseau de partenaires intéressés par les questions de développement urbain en Méditerranée.

La gestion locale de l'eau a fait l'objet d'un travail, coordonné par Ramón Luis Valcárcel Siso, président de la région de Murcia (ES) et 1er vice-président du CdR, qui sera débattu à Marseille le 8 novembre prochain au sein de la Commission SUDEV, que président Mohamed Kebir Addou, gouverneur d'Alger (DZ) et Michel Vauzelle, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (FR). Rafiq Husseini, Secrétaire Général Adjoint de l'UpM en charge de l'environnement et de l'eau, contribuera aux discussions. Dans son projet de rapport, Ramón Luis Valcárcel Siso propose notamment "que l'UpM, en coordination avec l'ARLEM, mette en route un projet pilote euro-méditerranéen qui permette, dans sa première phase, de déterminer des objectifs concrets et consensuels en matière d'éducation et sensibilisation, de formation et recherche et transfert de technologie, s'inspirant de ceux déjà définis dans le cadre de la stratégie pour l'eau. Ces objectifs devraient constituer des cibles pour les collectivités locales et régionales qui participeraient au projet, sous la responsabilité du secrétariat général de l'UpM."

Source Athénaïs CAZALIS de FONDOUCE - Press Officer
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La Méditerranée - première destination mondiale de tourisme nautique

Une étude Etinet sur « les pôles nautiques en Méditerranée » prouve les potentialités du bassin méditerranéen sur ce segment qui y génère 253 mds$ de recettes annuelles.
Le tourisme nautique peut être l’un des grands axes de développement du tourisme en Méditerranée. C’est la conclusion de l’étude sur les pôles nautiques présentée récemment à Malaga par « Etinet – Invest in Med ». Une enquête dirigée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille Provence, en partenariat notamment avec la CCI de Malaga.

Premier constat : la plaisance se développe, générant des retombées économiques importantes, et participe à la valorisation de l’image d’un territoire. « La Méditerranée est la mieux placée pour profiter de ce développement du secteur nautique», explique Dominique Billé, responsable des Ressources Économiques à la CCI Marseille-Provence; «Car, le bassin méditerranéen possède une notoriété touristique internationale et des atouts exceptionnels : naturels, culturels, humains, techniques… ».
D’où l’intérêt de l’enquête Etinet à travers la radiographie de vingt-huit ports méditerranéens. L’étude révèle que la Méditerranée est le premier espace touristique mondial : elle représente 30% du marché mondial.
Le nautisme regroupe en Méditerranée 275 millions de touristes internationaux (50% dans les régions côtières), et génère 253 mds $ (181 M€) de recettes.
L’enquête recense aussi l’offre de plaisance en Méditerranée :700 ports de plaisance, 46.000 km de côte et 400 000 amarrages. Autant d’atouts qui s’ajoutent -entre autres- à un environnement de qualité, un climat très favorable (300 jours de soleil par an), des paysages et sites uniques au monde (26 sites classés Unesco ), ou encore des fonds marins exceptionnels (tombants, épaves, herbiers…).

Favoriser le partage des expériences
Au delà, l’enquête Etinet -Invest in Med pointe aussi les freins au développement du tourisme nautique en Méditerranée, notamment les divergences Nord/Sud, à plusieurs niveaux : cadre politique et réglementaire, typologie des marchés, stratégie de développement,…
C’est également le constat d’un décalage entre un marché mature au nord (où se concentrent 80% des ports de plaisance et 98% des amarrages), et un marché naissant au sud de la Méditerranée, où les ports sont encore peu nombreux et disséminés (un port de plaisance tous les 100 km en moyenne).
C’est en ce sens que le réseau Etinet -Invest in Med propose des pistes de travail en commun pour favoriser le partage des expériences. À travers notamment des transferts de savoir-faire traditionnels ou innovants. « Nous réfléchissons aussi à la création d’une marque commune « Le nautisme méditerranéen », à la facilitation des démarches administratives et la professionnalisation dans l’accueil des plaisanciers », ajoute Dominique Billé.
Des programmes tels qu’Odyssea visent également à exploiter de nouvelles synergies entre le tourisme, le nautisme et les richesses du terroir.
Par econautisme.com - le 29 ocrobre 2010
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Forum revue Réalités - Les religions et les identités en Méditerranée

Hammamet, le 28 oct 2010 - "Les religions et les identités en méditerranée: l'islam, la modernité, et l'Europe", est le thème de la deuxième session du forum international de la revue Réalités dont les travaux ont démarré mercredi à Hammamet Sud, avec la participation d'éminents chercheurs et experts de Tunisie et de plusieurs pays méditerranéens.
Le forum examine des questions relatives notamment à la place de l'Islam en Europe et le rôle de l'islam dans la constitution de l'identité européenne.
M. Taieb Zahar, président du forum, a souligné que l'organisation de cette manifestation vise la création d'un espace de dialogue méditerranéen autour d'un thème essentiel à savoir le bon voisinage religieux.
Il a fait remarquer que le choix du thème "l'Islam, la modernité et l'Europe" a pour objectif de mettre en relief une nouvelle approche qui a pour objectif de concilier entre la modernité et la pratique des rites religieux.
Pour sa part, M. Mohamed El-Aziz Ben Achour, Directeur général de l'Organisation Arabe de l'Education, de la Culture et des Sciences (Alesco), a mis l'accent sur l'importance des points inscrits à l'ordre du jour du Forum portant sur la culture arabe et son rôle dans la modernisation des sociétés arabes, l'impulsion de l'esprit d'ouverture, de tolérance et de dialogue chez les jeunes dans le monde arabe.
Il a relevé l'importance que revêt ce forum qui offre une plate-forme pour les penseurs et les intellectuels pour faire face à l'ignorance et aux préjugés dans les sociétés méditerranéennes, faire connaître es acquis modernistes réalisés dans le monde arabe et diffuser une image du monde arabo-musulman ouvert et apte à contribuer à enrichir la civilisation universelle.
Le Chef de la délégation de l'Union Européenne en Tunisie a rappelé, pour sa part, les fondements de l'Union européenne soulignant que la méditerranée a toujours été un espace de pluralité d'un point de vue identitaire et religieux.
Dans son intervention, le représentant résident de la fondation Friedrich Ebert en Tunisie a affirmé l'importance du thème du forum mettant l'accent sur la nécessité d'une prise de conscience des sociétés occidentales du fait que les religions sont une source d'enrichissement culturel.
Il a aussi indiqué que l'intégration et le respect des valeurs universelles n'impliquent nullement l'abandon de sa propre identité culturelle et religieuse.
Dans une intervention sur le thème "le monde islamique et l'Europe: quel avenir", le Président du département d'histoire des religions à la faculté de théologie de l'Université turque de Marmara a relevé que la différence a toujours été une richesse rappelant que les prophètes ont tous appelé au respect des valeurs de la tolérance.
Il a, dans ce contexte, insisté sur l'importance d'œuvrer en vue de modifier l'image de l'Islam en occident affirmant qu'il s'agit d'une religion qui prône la paix et la tolérance.
Le forum est organisé par la revue "Réalités" en collaboration avec la fondation Friedrich Ebert, l'IEMED, l'Alesco, l'Institut allemand Goethe, la délégation de l'Union européenne en Tunisie et la Radio "Zitouna".
Source Tunisiesoir.com - le 28 octobre 2010
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Méditerranée - Colloque euro-méditerranéen sur la télévision éducative (projet Maarifa)

Tunis, 26 oct 2010 (TAP) - France Télévisions et son département des actions éducatives, sa filiale Canal France international (CFI) ont lancé en collaboration avec l'Union des radios des Etats arabes (ASBU) le projet ''Maarifa'' (Savoir) le 6 avril 2010.
Ce projet vise à renforcer la production des programmes audiovisuels éducatifs au bénéfice des diffuseurs de la Méditerranée et du monde arabe.
Pour présenter ''Maarifa'', un point de presse a été donné, mardi, au siège de l'Agence tunisienne de la communication extérieure, à Tunis, au cours duquel M. Alain Belais, directeur des relations internationales de France Télévisions et président de CFI, a souligné qu'il s'agit bien d'un projet ambitieux destiné aux jeunes de la Méditerranée et du monde arabe qui s'intéressent à l'innovation des contenus éducatifs et à la création de nouveaux dispositifs audiovisuels et multimédias.
Dans ce contexte, il a indiqué que l'ASBU est une institution professionnelle rigoureuse et réputée dans le domaine audiovisuel et constitue un partenaire efficace du projet "Maarifa" qui bénéficie du soutien du Conseil culturel de l'Union pour la Méditerranée.De son côté, M. Slaheddine Maaoui, directeur général de l'ASBU, a observé que ce projet illustre la coopération constructive entre l'Union et France Télévisions, ajoutant que l'ASBU s'emploie à multiplier les initiatives visant à promouvoir la production des programmes éducatifs au niveau des télévisions arabes. Quant à Etienne Fiatte, directeur général de CFI, il a passé en revue les contenus des projets admis par le jury composé de professionnels et experts en audiovisuel, et bénéficiant du projet ''Maarifa''.
Le premier projet est ''Mektaba'' (bibliothèque), une série familiale du genre fiction de 30 épisodes. Elle est diffusée sur la chaîne éducative marocaine ''Arrabia'' et initie le téléspectateur à la culture, l'histoire et la connaissance. L'autre projet ''Chabab'' (jeunesse) est proposé par la chaîne palestinienne ''Watan TV''.
Le programme a pour objectif de traiter et de décrypter en 12 émissions, 12 thèmes qui sont au coeur des préoccupations et intérêts des jeunes palestiniens de 17 à 25 ans.
La troisième émission est ''Madrassati'' (école), présentée par la télévision jordanienne. Elle vise à faire chaîne l'enseignement à distance recourant aux technologies numériques et aux multimédias.
Source: TAP - le 27 octobre 2010
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Méditerranée - Une quinzaine de pays lancent une initiative commune contre le réchauffement climatique

Une quinzaine de pays bordant la Méditerranée, dont Israël et l'Autorité Palestinienne, la Grèce et la Turquie, ont vaincu leurs rivalités pour signer vendredi en Grèce une déclaration commune de lutte contre le réchauffement climatique qui les menace tous.
Ne comptant pas parmi les plus polluants du monde, ces pays s'attendent en revanche à subir une hausse de quatre degrés de leurs températures moyennes et une baisse de 70% des précipitations dans les années à venir, ont indiqué les signataires, réunis à Vouliagmeni, une station balnéaire au sud d'Athènes.
Le réchauffement climatique menace particulièrement cette région du monde et son mode de vie, a souligné Jeffrey Sachs, de l'Université Columbia de New York.
Il a émis l'espoir que les pays méditerranéens sauraient faire évoluer les Etats-Unis et la Chine qui refusent tout nouveau protocole sur les émissions de gaz à effet de serre, ce qui pèsera sur le sommet de l'Onu à Cancun fin novembre.
"Si nous ne décidons pas d'organiser la planète ensemble (...), il y aura des conflits face aux problèmes" créés par le réchauffement: accès à l'eau, à l'énergie, reforestation, lutte contre la désertification et traitement des déchets, a prévenu le Premier ministre grec Georges Papandreou organisateur de l'opération.
L'accès à l'eau a été particulièrement souligné, aussi bien par le Premier ministre de Malte, Lawrence Gonzi, que par celui de l'Autorité Palestinienne, Salam Fayyad, selon lequel "moins de 10% de la population a accès à l'eau potable à Gaza".
"Israël prend 90% de l'eau et ne nous laisse que 10% des ressources, notre situation est particulièrement difficile" a-t-il dit.
Israël pour sa part a indiqué que le pays prévoyait d'ici à cinq ans de doubler son potentiel d'eau potable en dessalant de l'eau de mer pour un volume équivalent à celui de sa consommation nationale totale, tout en recyclant 90% des eaux résiduelles.
Autre impact négatif durement ressenti dans la région, et relevé par le président du groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec), Rajendra Pachauri, le tourisme devrait baisser "particulièrement durant les mois d'été" en raison de la hausse des températures.
Une menace majeure pour un pays comme la Grèce où le tourisme représente l'une des principales sources de revenus.
"Il faut stimuler beaucoup plus les investissements et les lier aux problèmes de reprise economique pour dépasser la crise qui nous frappe encore" a dit M. Papandréou.
Les signataires de la déclaration se sont engagés à contribuer à "l'émergence d'activités à basse émission de carbone et respectueuses des ressources naturelles et du climat en Méditerranée" ainsi qu'à "développer des positions méditerranéennes communes" sur le changement climatique.
Ils indiquent que leur initiative est "autonome" et "destinée à influencer les accords internationaux et régionaux", ainsi que les projets qui pourront être menés dans le cadre de l'Union européenne pour la Méditerranée (UEM).
"Tous ces pays ont beaucoup de problèmes à régler chez eux --crises économiques, instabilité politique ou autres-- et ont des conflits entre eux. Pourtant, ils (...) ont reconnu ensemble qu'ils font tous face à la même menace pour leur culture et leur mode de vie", a souligné un diplomate d'un des pays signataire qui a requis l'anonymat.
En marge du rassemblement, la Grèce et la Turquie ont lancé une autre initiative commune pour lutter contre l'immigration illégale à l'entrée de l'Union européenne.
AFP & www.rtbf.be - le 23 octobre 2010
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Premier Forum des investisseurs œuvrant au développement vert de la Méditerranée

Med GDIF, le premier Forum des investisseurs œuvrant au développement vert de la Méditerranée se tiendra à Athènes, en Grèce, le samedi 23 octobre. L'événement aura pour thème le financement des initiatives et des investissements verts rentables en Méditerranée.
Un communiqué de presse indique que la conférence est co-organisée par l’Institut pour le climat et la sécurité énergétique (i4cense) et la Banque européenne d’investissement (BEI) sous l’égide du Premier ministre grec.
Le forum permettra à des hauts responsables politiques, des fournisseurs de technologies, des hommes d'affaires et des banquiers, ainsi qu'à des investisseurs internationaux, de se pencher sur les initiatives et les investissements de nature à promouvoir un développement économique vert et durable dans les pays de la Méditerranée. Trois grandes questions seront à l'ordre du jour du Forum:
• Comment mettre en place un cadre législatif et financier pour promouvoir et favoriser financièrement les investissements verts dans la région méditerranéenne;
• Comment exploiter le potentiel inégalé de la région dans le domaine des énergies renouvelables en faveur des marchés domestiques et voisins. L’accent sera mis ici sur l’étude de la BEI relative au Plan solaire méditerranéen, une priorité approuvée en 2008 lors du sommet de l’Union pour la Méditerranée ;
• Comment attirer l’attention des investisseurs internationaux sur les opportunités de mettre en œuvre des projets verts mettant l'accent sur le développement et le « nouveau tourisme », la régénération urbaine, la recherche et l'efficacité énergétique dans la région.
Le Forum des investisseurs œuvrant au développement vert de la Méditerranée s’inscrit parfaitement dans le cadre de l’engagement concret de la BEI en faveur de la lutte contre le changement climatique. Au cours de ces sept dernières années, la BEI a dégagé au total 3,7 milliards d’euros pour l’énergie et 1,1 milliard d’euros pour l’eau en faveur de projets menés dans les pays méditerranéens partenaires.

En 2009 déjà, la BEI – bras financier de l'Union européenne – s’était fixé l'objectif ambitieux de porter à 25% de l'ensemble de ses activités annuelles ses prêts pour l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à ce phénomène.
Le Plan solaire méditerranéen en particulier pourrait jouer un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique en Méditerranée, en renforçant les capacités de la région dans le domaine de l'énergie renouvelable et de l'efficacité énergétique.
Par ENPI Info Centre - le 23 octobre 2010
Plus d'information : http://www.eib.org/about/press/2010/2010-180-first-mediterranean-green-development-investors-forum-to-take-place-in-athens-on-october-23.htm
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Méditerranée - 11ème festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles

Plus de soixante films, des concerts, des expositions et un marché méditerranéen en un seul lieu – le Botanique – en une petite dizaine de jours c’est ce que propose, pour la onzième fois, le Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles. On dira : quoi de plus normal pour un festival…
11ème festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles
Evoquer en un même lieu plus de 20 pays du bassin méditerranéen, n’est pas a priori une mince affaire ! Et pourtant, en dix éditions un public très nombreux nous a suivi. De quoi nous encourager, cette année encore, à sortir de l’ombre le cinéma du soleil. Plus que jamais, notre festival se veut un espace de dialogue, un lieu où règnent la passion des découvertes, le désir de rencontre et une sérénité bien nécessaire alors qu’un vent de folie souffle toujours sur certaines rives de la Méditerranée.
Tolérance, interculturalité, éducation par le cinéma
La 11ème festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles sera, une fois de plus, placée sous le signe de la découverte et de l’échange tout en étant au service de la tolérance, de l’interculturalité, de la culture et de l’éducation par le cinéma. En somme, il s’agira, par le biais de cet art populaire par excellence, d’instaurer compréhension et dialogue pour un respect mutuel et de rapprocher toutes les populations d’origines diverses de Bruxelles.
Informations Pratiques
Date: 5 au 13 novembre 2010
Lieu: Centre culturel Le Botanique, 236, rue Royale, 1210 Bruxelles, Belgique
Contact Presse
Olivier Biron
E-mail: presse@cinemamed.be

Tél. : +32 2 800 80 04

Méditerranée - Seatrade Med , salon international de la croisière

Après Gènes, Naples et Venise, Cannes accueillera pour la première fois en France le Seatrade Med , salon international de la croisière qui se déroule du 30 novembre au 2 décembre au palais des Festivals.
Le FRCC qui regroupe le comité régional du tourisme, la CCI Nice côte d’Azur, les villes de Cannes, Nice et Villefranche-sur-Mer, a répondu à l’appel à candidature et a été retenu.
« L’enjeu est de taille » selon Dominique Esteve. Les chiffres de la croisière sont éloquents : 17 milliards de Chiffre d’affaires mondial. Une croissance de 7% en 2010, 12 % en Europe en 2009, 104 % du taux de remplissage des cabines grâce à la maîtrise du yeald management, 25 nouveaux paquebots entre 2010 et 2012 qui vont générer en direct, indirect et induit, 40 milliards en Amérique du Nord et 32 milliards en Europe !
Depuis ces quinze dernières années, l’activité croisière a connu une croissance de 8 à 9 %. « Il faut donner envie aux croisiéristes de revenir sur la Côte d’Azur autrement, propose le patron de la CCI. 750 000 passagers représentent autant de prospects potentiels. »
Pour le patron d’Atout France, « Cannes a su conquérir le Seatrade Med ! » Avec ses quatre ports à Nice, Villefranche et Golfe Juan, le plan d’eau accueille 750 000 passagers annuels. Mais la clientèle française est encore peu développée (elle plafonnait en 2009 à 347 000 pax) et le marché français ne représente que 7 % du marché européen.
Selon le patron d’Atout France, « il y a des problèmes d’infrastructures, il n’y a pas de grands acteurs nationaux, par d’armateurs français et un problème d’image. » « Si le marché français a déçu ces dernières années, maintenant ça se réveille, l’a repris Rudy Salles. Ce sera clairement exposé au Seatrade en France ! ». 160 exposants et 4 000 visiteurs professionnels, des équipementiers, des constructeurs et réparateurs navals, des ports et des destinations, des avitailleurs, des agents maritimes, des compagnies de croisière, des tour operators et des agences de voyage... 5 conférences majeures et 2 Workshops.
Le FRCC promet un éductour aux agents de voyage et compagnies de croisière, une soirée mode et gastronomie française aux galeries Lafayette de Cannes, le 1er décembre, et la veille à Nice, une « soirée de prestige » pour 600 invités, avec soirée musicale à l’opéra. « Ensuite les congressistes pourront aller dîner dans la vieille ville », conclut Alain Gumiel.
Par FXG (agence de presse GHM) - le 22 octobre 2010

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Méditeranée - Efficacité Énergétique dans le secteur méditerranéen de la construction -MED-ENEC II

La seconde phase du projet financé par l’UE, « Efficacité Énergétique dans le secteur méditerranéen de la construction », MED-ENEC II,a été lancée lors d’une réunion organisée à Bruxelles et à laquelle étaient présents des représentants de l’UE et des pays de l'IEVP Sud, ainsi que des experts du projet.
Un communiqué de presse indique que les participants ont discuté des réalisations de la première phase du projet, ainsi que des objectifs de la phase actuelle qui se poursuivra jusqu'en décembre 2013.
Alors que la première phase du projet MED-ENEC était principalement centrée sur la mise en œuvre de projets pilotes et/ou de démonstration, MED-ENEC II met l’accent sur de grands projets de construction et sur des initiatives fondées sur la demande. La réunion a également mis en avant qu'outre les objectifs prévus, le projet suit cette fois une approche basée sur la demande, et qu’il est maintenant à même de répondre aux questions spécifiques soulevées par les pays bénéficiaires et de fournir des solutions et de l’expertise en conséquence. Durant l'atelier, plusieurs pays bénéficiaires avaient demandé l'organisation d'un tel soutien.
MED-ENEC II a également lancé un nouveau site internet – www.med-enec.eu – qui propose des informations sur le projet, des actualités et des publications.
MED-ENEC II est un projet financé par l'UE à hauteur de 5 millions d'euros. Il entend stimuler l'adoption de mesures visant à améliorer l'efficacité énergétique et augmenter l'utilisation de systèmes fondés sur les énergies renouvelables dans le secteur de la construction dans les pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée. utre les conseils politiques et le développement des entreprises, le projet soutient également de vastes programmes de construction, l’objectif étant de démultiplier ainsi les technologies et les mesures respectueuses du climat. Le projet inclut donc des activités visant à renforcer les connaissances dans le domaine de la construction de bâtiments neufs et des technologies d’équipements techniques. L’idée est en même temps de souligner leur importance, de prouver leur faisabilité technique et de promouvoir leur adoption et leur développement. Le projet couvre tous les pays de l’IEVP Sud.
Le projet MED-ENEC II est mis en œuvre par un consortium de trois entreprises : GTZ International Services, ADEME (France) et ECOFYS (Pays-Bas)
Plus d'information : http://www.med-enec.eu

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Méditerranée - SafeMed II entend familiariser les pays partenaires avec la convention internationale sur la prévention de la pollution

Safemed II, le projet de sécurité maritime financé par l'UE, organise un atelier pour sensibiliser les pays partenaires à la nécessité de ratifier et de mettre en œuvre la Convention internationale sur la prévention de la pollution par les navires (MARPOL).
Selon un communiqué de presse, l'atelier se déroulera le 26 et 27 octobre 2010 à l'hôtel Titania à Athènes en Grèce. L’objectif premier est de familiariser les participants avec la nouvelle version de l’Annexe VI de la Convention MARPOL et de les assister dans le travail préparatoire à la ratification et à la mise en œuvre de cette annexe. L'atelier se déroulera en anglais et en français.
Doté d'une enveloppe de 5,5 millions d'euros, le projet SafeMed II cherche à corriger les déséquilibres actuels observés dans l'application de la législation maritime entre les partenaires au programme, les États membres de l'UE et les pays tiers, riverains de la Méditerranée. Parmi ses activités, il finance des bourses pour des universités maritimes reconnues au niveau international.
Plus d'information : http://www.safemedproject.org/

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L'Union pour la Méditerranée est déjà mal en point

L'Union pour la Méditerranée (UPM), si chère à Nicolas Sarkozy qui l'a lancée en juillet 2008, va-t-elle encore faire les frais du conflit israélo-palestinien ? Déjà forcée de reporter son sommet de juin, elle pourrait se trouver dans l'obligation de remettre celui de novembre.
« Fantomatique »
Difficile en effet de maintenir une telle réunion alors qu'une rencontre prévue aujourd'hui à Paris à l'invitation de Nicolas Sarkozy entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, n'a pu avoir lieu faute de volonté des participants. Le contexte n'est pas favorable : la semaine dernière le Français Bernard Kouchner et l'Espagnol Miguel Angel Moratinos, venus tenter de sauver la rencontre, se sont vu conseiller par leur homologue israélien, Avigdor Lieberman, de régler les problèmes européens avant de « venir ici nous dire comment régler nos conflits ».
Reste que tout cela n'est pas de très bon augure pour l'UPM, que l'absence de rendez-vous rend « fantomatique », ainsi que l'écrit Farouk Mardam-Bey dans un ouvrage collectif Sarkozy au Proche-Orient (éd. Actes Sud). Du coup, c'est toute la politique de la France au Proche-Orient qui semble en échec.
Par Armelle le Goff - www.20minutes.fr - le 21 octobre 2010
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Méditerranée - Vers une nouvelle étape pour la Fondation Anna Lindh

Le Conseil des Gouverneurs de la Fondation Anna Lindh vient d’approuver les directives stratégiques pour la prochaine phase (2011-2014) de la Fondation, ouvrant ainsi un processus de débat avec les réseaux de la Fondation et ses partenaires de la région euro-méditerranéenne.
Pour la Phase III, la Fondation prévoit entre autres de poursuivre le soutien en faveur de la société civile grâce à un programme d'appel à propositions, l'organisation d'un second « Forum Anna Lindh » et la publication de la nouvelle édition du « Rapport Anna Lindh sur les tendances interculturelles euro-méditerranéennes ». La mise en place d’un fonds pour la mobilité des étudiants est également au programme.
Réuni à Dubrovnik en Croatie, le Conseil des Gouverneurs, composé de hauts représentants des 43 pays de l’UpM, a adopté à l’unanimité les directives stratégiques présentées par le directeur de la Fondation, Andreu Claret. Ces directives visent à répondre aux nouvelles réalités et exigences du dialogue interculturel, et à renforcer les programmes à long terme menés dans les domaines suivants : « culture et créativité », « enseignement et apprentissage interculturel », « villes et espaces de citoyenneté », et « médias et opinion publique ».
S’exprimant devant le Conseil, le Président de la Fondation, André Azoulay a déclaré : « Il est essentiel de faire en sorte que la Fondation Anna Lindh puisse pleinement assumer son rôle d’instrument central du dialogue dans la région méditerranéenne. Elle veille ainsi à ce que le Partenariat soit plus qu'une simple zone de libre échange mal équilibrée, et lui confère de la légitimité humaine, de la justice sociale et des règles acceptables pour faire face aux défis communs. »
La Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, projet financé par l’Union européenne avec un budget de 7 millions d’euros, œuvre au rapprochement des peuples et des organisations de la région en leur offrant des occasions de travailler main dans la main sur des projets dans les domaines de la culture, de l’éducation, des sciences, des droits de l’homme, du développement durable, du renforcement de pouvoir des femmes et des arts. La Fondation est la première institution créée conjointement et cofinancée par tous les membres du Partenariat euro-méditerranéen.
Plus d'information : http://www.euromedalex.org/fr

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Méditerranée - L’Union Méditérranéenne d’Athlétisme, bientôt une réalité

L’athlétisme méditerranéen a généré une pléiade de champions et a été une discipline qui a brillé de mille feux, aussi bien lors des Championnats du monde qu’à l’occasion des Jeux Olympiques d’été. Cependant, ce sport n’a jamais eu de structure à la hauteur de ses réalisations et de ses ambitions. Cette lacune est en cours d’être comblée, à travers le projet de création d’une Union Méditerranéenne d’Athlétisme .
Le projet de création de cette instance fut au départ une simple idée, née d’une coopération bilatérale engagée entre les Fédérations Tunisienne et française d’Athlétisme.
En effet, les promoteurs et initiateurs dudit projet ne sont autres que les présidents des fédérations tunisienne et française d’athlétisme, MM. Fathi Hachicha et Bernard Amsalem .
La signature d’un accord de coopération, en date du 16 janvier 2010, à Tunis, entre la FTA et la FFA, en présence de M. Samir Laabidi, ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Education physique, ainsi que l’accord conclu en vue d’organiser, à Tunis, le 8ème Match Méditerranée réservé aux Juniors de huit pays du bassin méditerranéen ont incité les deux parties à mener une réflexion sur la nécessaire mise en place d’une structure qui chapeauterait dans un premier temps cette joute et qui s’occuperait de tout ce qui a trait à l’athlétisme méditerranéen.
De commun accord, les deux responsables ont entamé une promotion du projet.
Le travail de sape qu’ils ont mené, l’un s’dressant aux fédérations maghrébines et moyen-orientales, le second s’occupant du volet européen a été des plus fructueux.
C’est ainsi que le 8ème Match Méditerranée a eu lieu, le 7 août 2010, à Tunis avec la participation outre des 8 pays habituellement inscrits, d’une délégation maltaise et d’thlètes libyens, et en présence, notamment, de M. Ammar Addadi, président du Comité International des Jeux Méditerranéens (CIJM) qui a apprécié et fortement soutenu l’idée de création de l’UMA.
Par ailleurs, la Convention européenne d’athlétisme, organisée à Belgrade, au cours de la semaine écoulée, et qui a réuni l’ensemble des fédérations européennes d’athlétisme, a été l’occasion pour accélérer la cadence. En effet, une séance de travail a eu lieu, à cette occasion, le vendredi 15 octobre, au cours de laquelle les présidents des Fédérations tunisienne et française d’athlétisme ont procédé à la présentation du projet devant 18 représentants de fédérations nationales européennes de la Méditrranée participants à cette Convention.
La réponse ne s’est pas fait attendre. Une approbation unanime de l’idée qui prend corps progressivement et qui trouverait, sa concrétisation, à Paris, à l’occasion de la tenue des Championnats d’Europe en Salle du 4 au 6 mars 2011. Cette manifestation sportive continentale sera l’occasion de tenir l’Assemblée Constitutive de l’Union Méditerranéenne. Le laps de temps qui nous sépare de cette échéance sera mis à profit par les Fédérations tunisienne et française d’Athlétisme afin de se pencher davantage sur le projet et d’élaborer les statuts de la future Union.
De plus, et sous le patronage du CIJM, un séminaire tiendra ses assises, à Tunis, du 16 au 19 janvier prochain. Le séminaire traitera du Système d’information en athlétisme destiné aux fédérations nationales méditerranéennes , un avant-goût de ce que seraient les activités de l’UMA.
Quant aux missions qui seront dévolues à l’Union méditerranéenne d’Athlétisme, il convient de citer, entre autres, conformément à un document de travail distribué à l’occasion de la réunion de Belgrade, la promotion et le développement de l’athlétisme dans la région et l’organisation de séminaires administratifs ou techniques qui seront destinés aux dirigeants, entraineurs et officiels des fédérations.
De surcroît, l’Union aura comme tâche de faire partager les expériences, de multiplier les opportunités de réalisation de performances pour les talents prometteurs et l’extension de la participation au Match Méditerranée Juniors à l’ensemble des pays méditerranéens.
Par fr.barchasport.com - le 20 octobre 2010
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Meda Finance 2010 : Invest in Med encourage les investissements en Méditerranée

Le programme Invest in Med, financé par l’UE, participe actuellement à la conférence Meda Finance 2010 organisée les 19 et 20 octobre au Caire en Égypte. Il entend profiter de l'occasion pour promouvoir ses initiatives et encourager les investissements et les partenariats en Méditerranée.
D’après une annonce, la conférence Meda Finance 2010, qui rassemble bailleurs de fonds, investisseurs et banquiers, présente une revue des financements disponibles pour soutenir les PME méditerranéennes et est l’occasion pour Invest in Med de valoriser ses initiatives au service de l’investissement et des partenariats d’affaires.
Invest in Med est un réseau euro-méditerranéen d'organisations financé par l’UE à hauteur de 9 millions d’euros.

Ce réseau se consacre à la promotion des investissements et à la facilitation des échanges commerciaux. Il renforce la collaboration des PME et les échanges des meilleures pratiques.
Il vise à accroître les capacités et l’efficacité des agences méditerranéennes de promotion des investissements et, par conséquent, permet l’accroissement des investissements étrangers directs dans les pays partenaires méditerranéens.
Cette plateforme multinationale a apporté son soutien au développement économique de la région méditerranéenne et elle renforce la coopération entre les agences européennes et méditerranéennes de promotion des investissements.
Plus d'information : http://www.invest-in-med.eu/fr/alaune-Invest+in+Med+%C3%A0+la+conf%C3%A9rence+Meda+Finance+au+Caire+le+19-20+octobre+2010-52.html
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Cours de formation virtuel pour promouvoir la gestion de la zone côtière de Méditerranée

Un cours de formation virtuel visant à promouvoir la Gestion intégrée de la zone côtière (GIZC) en tant qu'approche durable pour la gestion des côtes méditerranéennes a récemment été mis à jour. Il est disponible en ligne gratuitement.
Le cours MedOpen vise principalement les décideurs (aux niveaux local, régional, national et international), les conseillers politiques, les responsables de la gestion de projet, le personnel et les experts des organisations et institutions internationales ainsi que les chercheurs universitaires et les étudiants. Il s’adresse cependant aussi à toute personne intéressée par la gestion des côtes.
La dernière version en date cible principalement les partenaires du projet européen PEGASO mené au titre du 7e PC. PEGASO vise à renforcer les capacités existantes et à développer des approches communes pour soutenir les politiques intégrées pour les milieux côtier, marin et maritime du Bassin méditerranéen et de la mer Noire tout en respectant la mise en œuvre du Protocole GIZC pour la Méditerranée.
Une première version de ce cours avait déjà été développée dans le cadre du projet SMAP III financé par l'UE, qui visait entre autres à promouvoir la gestion intégrée de la zone côtière en Méditerranée. Ce projet a pris fin en 2008.
Les participants peuvent s’inscrire au cours de formation MedOpen jusqu’au 7 novembre 2010. Des informations plus détaillées ainsi que le formulaire d’inscription sont disponibles sur www.medopen.org
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Youth X Change entend modifier les modes de consommation des jeunes en Méditerranée

Une formation est organisée ce weekend au Caire dans le cadre d'un événement financé par la Fondation Anna Lindh. Celle-ci a pour objectif de modifier les modes de consommation en Méditerranée et d'insuffler l'idée d'une consommation responsable.
La formation, organisée au titre du projet « Youth X Change en Méditerranée », s'adresse à toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans l'enseignement et les problématiques liées à la jeunesse, telles que les enseignants du primaire et du secondaire, les animateurs de groupes de jeunes, le personnel des musées ou encore des ONG mettant en œuvre des programmes éducatifs.
L’événement du 9 et 10 octobre, financé par la Fondation Anna Lindh dans le cadre de son appel à propositions, est organisé par l'Office arabe de la Jeunesse et de l’Environnement en collaboration avec le Bureau d'information méditerranéen pour l'environnement, la culture et le développement durable.
Le projet Youth X Change est une initiative internationale de l'UNESCO et du PNUE qui entend modifier les modes de production et de consommation, en particulier chez les jeunes. Dans le cadre de cette initiative, un guide de 84 pages a été publié et traduit en 19 langues. Le projet vise à adapter l'initiative mondiale des Nations Unis « Youth X Change » aux réalités de la région méditerranéenne. À cette fin, le guide a été adapté aux réalités et aux modes de vie de la région et a été traduit en Arabe.
La Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, projet financé par l’Union européenne avec un budget de 7 millions d’euros, œuvre au rapprochement des peuples et des organisations de la région en leur offrant des occasions de travailler main dans la main sur des projets dans les domaines de la culture, de l’éducation, des sciences, des droits de l’homme, du développement durable, du renforcement de pouvoir des femmes et des arts. La Fondation est la première institution créée conjointement et cofinancée par tous les membres du Partenariat euro-méditerranéen.
Plus d'information : http://www.youthxchange.net/fr/main/home.asp

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Méditerranée - Un Salon d’art moderne des pays méditerranéens

La ville d’Oran abritera, du 27 au 29 novembre prochain, la cinquième édition du Salon d’art moderne des pays méditerranéens, ont indiqué samedi les organisateurs de cette manifestation.
Le président de l’association «CIV-úil» des arts plastiques, organisatrice de cette manifestation culturelle en collaboration avec l’Union nationale des arts culturels, a indiqué que ce salon verra la participation de 15 artistes professionnels algériens et un nombre similaire d’artistes pein-tres représentant des pays du Bassin méditerranéen, comme le Maroc, la Tunisie, la Syrie, le Liban, la France, l’Espagne, l’Italie et la Grèce.

Cette édition, qui sera organisée à la galerie de la salle «médiathèque» sise au centre-ville d’Oran, sera marquée par trois volets essentiels des arts plastiques, caractérisés par les techniques de montage nécessitant des formes amovibles et «une efficacité artistique», ainsi que la projection vidéo et imagée en art visuel, a indiqué M.Ali Chaouch. Ce rendez-vous artistique permettra de mieux faire connaître les nouveautés et l’évolution de l’art visuel durant les dernières années, à l’image des thèmes cités «qui sont devenus des piliers de l’art moderne, mariant l’art visuel avec les autres moyens techniques d’expression, pour que la toile ne soit pas un simple cadre figé sur un mur», a expliqué ce responsable.
Cette édition se veut une occasion pour les artistes de connaître les modalités de montage des galeries d’art à travers des informations qui seront fournies par des propriétaires de ces galeries d’art, célèbres mondialement, ainsi que par des participants à ce salon organisé tous les deux ans.
En parallèle à ce salon, les organisateurs ont programmé une série de conférences traitant des thèmes portant essentiellement sur «le professionnalisme en art visuel» qui seront animées par des spécialistes venus de Liban, d’Italie et de France, ainsi que l’organisation d’ateliers sur l’expérience de l’art numérique et l’art visuel.
Par www.lexpressiondz.com - le 18 octobre 2010
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Colloque international "Appartenance locale au nord et au sud de la Méditerranée"

Tunis 29 et 30 octobre 2010 - Organisé par le Laboratoire Diraset – études maghrébines, Faculté des Sciences Humaines et Sociales
Sous la responsabilité de Sami Bargaoui (Université de la Manouba et Laboratoire Diraset, Tunis), Simona Cerutti (EHESS, Paris) et Isabelle Grangaud (IREMAM, Aix-en-Provence)

Argumentaire
Qu’est ce qui fait l’appartenance d’un individu à une communauté (à l’échelle d’un Etat, d’une ville, d’un village…) ? Par quels processus des immigrants y sont-ils intégrés ? Quels droits ou privilèges leur ouvre cette appartenance ? Quels devoirs leur sont-ils impartis en conséquence ? Sur quelles bases les différentes catégories formant une communauté sont-elles distinguées de ce point de vue ? Pendant longtemps, l’historiographie a privilégié le rôle de l’Etat dans la définition et les processus de l’appartenance, lui octroyant le monopole de la définition de la citoyenneté ou du sujet d’un Etat, négligeant ainsi le rôle fondamental et primordial des communautés locales dans l’intégration des nouveaux venus et des liens qui lient l’ensemble des individus qui les forment. Cette rencontre se propose donc de revenir sur la question de l’appartenance en privilégiant au contraire le rôle du local dans sa définition et dans les processus d’intégration.
L’hypothèse qui est au fondement de ce questionnement est que l’un des ressorts les plus importants dans la définition des droits et privilèges des membres de la communauté est l’accession à la propriété. Le thème de la propriété a repris sa place au cœur des intérêts des historiens après une période de relative méfiance, suscitée par les connotations idéologiques dont il avait été chargé (tel que l’assimilation entre propriété- individualisme- modernité, par exemple)
Parmi les raisons de ce nouveau succès, est la conscience acquise du fait que dans les sociétés modernes la notion de propriété renvoie à un champ sémantique vaste, qui ne se réduit pas à celui de la richesse matérielle. L’accès différentiel aux droits de propriété ne dessine pas seulement des hiérarchies économiques, mais crée des prérogatives qui investissent plus largement les individus. La faiblesse ou bien les privilèges qui définissent l’appartenance à des groupes sexuels ou à des groupes d’age, sont largement charpentés sur des possibilités différentielles de disposer de biens et de les transmettre. En outre, dans un large éventail de cas, la condition de “citoyen” ou bien de sujet d’un pouvoir central est étroitement liée à la reconnaissance de cette capacité de transmission des propriétés. Par ailleurs, le mouvement est souvent transitif. En fait, si le membre d’une communauté est défini par sa capacité à posséder et à transmettre ses propres biens, le contraire est également vrai ; c’est bien l’action même de transmettre le patrimoine qui est en mesure de transformer une personne en un citoyen, un sujet, un baldî, un membre d’un groupe de parenté. Le rapport à la propriété, en somme, ne renvoie pas aux seules hiérarchies économiques. Dans les sociétés modernes au nord et au sud de la Méditerranée, le rapport aux choses crée des relations et des liens. Les capacités d’exercice des droits de propriété dessinent les limites de la communauté locale et en conséquence celles des appartenances à des communautés territoriales plus vastes...
Lire la suite sur : http://www.iremam.univ-provence.fr/spip.php?article540
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De la coordination des acteurs pour un développement durable de territoires euro-méditerranéens»; 16-18 mai 2011; Université de Bejaia (Algérie)

COLLOQUE INTERNATIONAL « De la coordination des acteurs pour un développement durable de territoires euro-méditerranéens»; 16-18 mai 2011;
Université de Bejaia (Algérie)



Le virage, difficile mais inévitable, que tentent de bien négocier les pays dits développés, après la crise financière qui vient de secouer l’économie mondiale, est de réussir le passage de la logique de « l’entrepreneur financier » où des mesures et des facteurs sont combinés dans l’objectif de satisfaire l’exigence des actionnaires de réaliser des profits alléchants dans le court terme à la logique de « l’entrepreneur industriel » ayant comme finalité la réalisation de soi par la création de valeurs par le moyen d’actifs et de compétences spécifiques combinés dans des structures productives intelligentes.

Ces dernières, en réalisant des innovations répondant aux évolutions latentes de la demande, permettent, par la même, de relancer le cercle vertueux d’accumulation, investissement, création de valeurs, partage du produit des valeurs créées, consommation, (ré)investissement… , qui donne toujours plus d’emplois à la population, plus de taxes et impôts, donc de ressources aux pouvoirs publics (Etat et collectivités locales) et plus de possibilités d’accumulation et d’investissement rentable aux entrepreneurs.

Bien entendu, ce passage ne signifie pas un retour impossible à la phase passée de domination de l’industrie telle que définie par J. Fourastié (1963) ; il s’agit plutôt d’une déconstruction/reconstruction pour renouer avec la dynamique de création de valeurs matérielles et immatérielles en tenant compte de nouveaux capitaux (le capital social au sens de R. Putnam (1995) et le capital civique au sens de J-L. Laville (2002)), de nouvelles demandes (de liens et d’échanges socialisés) de nouvelles valeurs (éthique, loyauté, partage, se sentir bien au travail), une nouvelle proximité (subjective) et de nouveaux objectifs (contribution au développement de comportements écologiques, réalisation d’activités d’intérêt collectif et participation au développement durable).

Pour l’Algérie, la nouvelle stratégie industrielle basée sur la construction de pôles de compétitivité et la formation de champions économiques peut être utilisée comme moyen pour adopter ses nouvelles logiques de développement au moment opportun réalisant par la même une rupture avec l’état de suiveur, qui est par définition toujours en retard donc en mal relatif de développement au sens de M. Dahmani (1985).
Plus d'information : http://www.med-eu.org
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Atelier régional sur les Barrages en Méditerranée

L’IME organise, conjointement avec EDF, les 13 et 14 décembre 2010 à Marseille un atelier régional sur le thème des « Barrages en Méditerranée » et plus particulièrement sur l’envasement et la gestion durable des barrages-réservoirs.
L’organisation d’un tel évènement fait suite aux recommandations d’un premier atelier sur le thème de la « Conception et de la Gestion Durable des Barrages dans les pays méditerranéens » qui s’est tenu en novembre 2005 à Rabat (Maroc).

Les participants de l’atelier régional de Rabat ont souhaité pérenniser les rencontres au niveau du Bassin Méditerranéen pour favoriser les échanges d’expériences dans la gestion durable des barrages en organisant un second atelier sur la problématique de la gestion des débits solides, plus précisément sur « les problèmes d’envasement des barrages, les techniques et les expériences de dévasement dans les retenues de barrages et au voisinage des ouvrages annexes, la modélisation des transports solides, les méthodes innovantes de protection des bassins versants ».
Ce thème principal sera abordé à travers plusieurs thématiques à savoir : les phénomènes d’envasement des retenues de barrages, les menaces particulièrement graves qu’ils représentent pour la mobilisation des ressources en eau dans la région méditerranéenne et enfin, les moyens de réduction de leurs impacts négatifs.
La situation de l’envasement des retenues d’eau et les mesures adoptées pour lutter contre l’impact des apports solides sera présentée dans des rapports nationaux élaborés par des experts désignés.
Ces rapports porteront sur 11 pays méditerranéens, à savoir, l’Algérie, l’Egypte, l’Espagne, la France, la Jordanie, le Liban, la Lybie, le Maroc, la Syrie, la Tunisie et la Turquie.
L’atelier se déroulera comme suit :
Jour 1 : Quelles solutions aux problèmes d’envasement ?
• Synthèse des rapports nationaux : situation actuelle, conséquences et perspectives
• Communications techniques - Expériences et Solutions : solutions palliatives (ex : chasses et soutirage), solutions curatives (ex : dévasement…), problèmes du devenir des matériaux extraits par le dévasement (stockage, utilisation….), solutions préventives (ex : bassins versants).
Jour 2 : Pour une gestion durable des retenues
• Propositions et recommandations pour une conception des ouvrages de retenues adaptée aux problèmes d’envasement
• Propositions et recommandations pour l’organisation de la gestion des retenues soumises au risque de pertes de capacités par envasement
Du contenu et des débats de cet atelier, il sera dégagé les éléments principaux qui, à travers une mobilisation des acteurs concernés de la communauté de l’eau, permettront de répondre à la question qui est en fait l’objectif premier de notre atelier « Quelle gestion des barrages-réservoirs pour limiter les conséquences de l’envasement sur les différentes utilisations ? »
Plus d'information :
Institut Méditerranéen de l'Eau (IME),
18/20 avenue Robert Schuman - 13002 MARSEILLE (France)
email: info@ime-eau.org - mailto:hkennou@ime-eau.org
Phone: +33.4.91.59.87.77 - Fax : +33.4.91.59.87.78
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Méditerranée - Les lauréats de l’édition 2010 des ‘Prix de Journalisme de la Fondation Anna Lindh’

Jean Daniel (France) et Mona El Tahawy (Egypte) lauréats des Prix de la Fondation Anna Lindh pour 2010
Monaco, 14 octobre 2010 : Les lauréats de l’édition 2010 des ‘Prix de Journalisme de la Fondation Anna Lindh’ ont été rendus publics aujourd’hui par SAS le Prince Albert II au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en Principauté de Monaco en présence de nombreux représentants de la société civile et des medias des deux rives de la Méditerranée.

Parmi les lauréats, Jean Daniel – écrivain et journaliste français, fondateur du ‘Nouvel Observateur’ qui a reçu un prix spécial pour son engagement visionnaire et pionnier pour une « Méditerranée réunifiée et réconciliée », tandis que Mona El Tahawy – éditorialiste égyptienne et prescripteur d’opinion à l’échelle internationale – a vu reconnaitre son courage et sa lucidité dans l’écriture de ses articles et dans ses différentes interventions.

Présidé par le philosophe et le sociologue français Edgar Morin, le jury comptait parmi ses membres André Azoulay, Président de la Fondation Anna Lindh, Abdel-Rahman Al-Rashed (Directeur général de la chaîne de télévision Al Arabiya), David Gardner (Rédacteur en chef pour les Affaires étrangères au Financial Times), Hala Hashish (Directrice du Réseau de chaînes satellites Nile Television), Juan Luis Cebrian (Fondateur du journal El Pais), Alessandra Paradisi (Secrétaire Générale du Réseau Audiovisuel Méditerranéen COPEAM), et Rana Sabbagh (Directrice exécutive du ‘Arab Reporters Investigative Journalism’)

La liste des autres lauréats de l’édition 2010 du Prix Méditerranéen de Journalisme de la Fondation Anna Lindh sont comme suit :
- Catégorie Presse : Sarfraz Manzoor (Pakistan-Royaume Uni) pour son article dans le « Guardian » ‘My Month of Being Jewish’.
- Catégorie Audiovisuel : Pierre Mari (France) pour ‘Female Emigration’ diffusé sur Radio Kantara, et Ali Gohine (Egypte) pour ‘Illegal Migration’ diffusé sur le réseau satellite Nile Television
- Medias en ligne : Dalia Ziada (Egypte) pour ‘Unveiling the minds of Young Muslim Women’ publié dans Bikya Masr.
- Patrimoine culturel : Yizhar Beer (Israël) pour ‘The city and the dogs’ publié dans le Huffington Post (USA).

Les Prix Méditerranéen de la presse décernés par la Fondation Anna Lindh sont désormais perçu comme la compétition de référence dans l’espace méditerranéen pour tout ce qui touche à l’expression médiatique des cultures et des civilisations dans la Région.
Pour plus d'informations veuillez contacter :
Paul Walton: paul.walton@bibalex.org

Méditerranée - Tunis, capitale euro-méditerranéenne de la lutte contre la contrefaçon et le piratage

5 et 6 octobre 2010 : Tunis, capitale euro-méditerranéenne de la lutte contre la contrefaçon et le piratage
S’attaquer à la contrefaçon, sous toutes ses formes, notamment en identifiant les auteurs et interceptant les marchandises, mettre sous la loupe les incidences fiscales et budgétaires des profits qui se livrent au trafic de contrefaçon et de piratage, et renforcer par conséquent les contrôles douaniers, demeure parmi les défis majeurs auxquels plusieurs pays de notre planète sont confrontés.
Le volet sensibilisation sera d’un grand apport quant à la «désintoxication» de l’atmosphère économique de ces deux fléaux qui ne cessent de prendre de l’ampleur et gagner du terrain de part le monde.
C’est dans cette logique que s’inscrit la conférence technique euro-méditerranéenne sur «la lutte contre la contrefaçon et le piratage», qui se déroule à Tunis, les 5 et 6 octobre 2010.
Organisée conjointement par le ministère du Commerce et de l'Artisanat et la Commission européenne à travers le programme d'assistance technique et d'échange d'informations «TAIEX», cette rencontre invite à la table des experts et des techniciens dans les domaines commercial, de la douane et de la protection de la propriété intellectuelle.
Plusieurs pays sont représentés aux travaux de la conférence notamment le Maroc, la Libye, la Syrie, l'Algérie, l'Egypte, la Jordanie, la Palestine et la Turquie outre des délégations de la Commission européenne et des pays membres de l'Union européenne (UE).
Mis à part l’échange de savoir-faire, d’expertises et d’informations ayant trait à la lutte contre la contrefaçon et le piratage, ce rendez-vous euro-méditerranéen anti-contrefaçon et anti-piratage permettra aux professionnels, industriels et à tous ceux concerné par cette question de se pencher sur les moyens pratiques de développer ses systèmes et mécanismes.
A travers les trois ateliers de travail qui meublent le programme étendu de cette conférence technique, les participants focaliseront également sur les approches adoptées par les pays de l'espace euro-méditerranéen pour lutter contre ce phénomène et protéger les économies et le consommateur de ses répercussions néfastes.
Les travaux de la conférence seront couronnés entre autres par la présentation des différentes mesures, décidées en la matière, notamment les réformes juridiques et institutionnelles et les programmes de sensibilisation.
A signaler, dans ce sens, que l’initiative tunisienne portant sur la mise en place d'un mécanisme euro-méditerranéen de lutte contre la contrefaçon, avec pour mérite de coordonner davantage entre les pays de la région dans ce sens, figure au programme de la conférence.
Marquera également l’ordre du jour de cette conférence, l’approche tunisienne en matière de lutte contre la contrefaçon, le piratage et la protection de la propriété intellectuelle. Une expérience très soucieuse quant au développement du cadre juridique et institutionnel, et renforcée par des mesures présidentielles pratiques orientées vers la préservation du marché et du consommateur.
Il est à signaler que cette conférence coïncide avec le déclenchement des négociations entre la Tunisie et l'UE afin d’obtenir le rang de partenaire avancé. Ce qui sera en mesure de renforcer l’image et le rôle du pays dans la consolidation de l'intégration euro-méditerranéenne et la lutte contre les phénomènes qui peuvent nuire à la circulation des marchandises et la santé du consommateur.
Par Infotunisie.com - le 6 octobre 2010
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Méditerranée - Réun ion du Bureau de l’Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (ARLEM)

Pour la première fois depuis sa création, les membres de l’organe décisionnel (le Bureau) de l’Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (ARLEM) se sont réunis dans un pays du Sud de la Méditerranée: la ville marocaine de Tanger le 9 octobre.
Invité par le co-président de l’ARLEM, M. Mohammed Boudra, le Bureau a préparé l’agenda de l’automne, notamment le Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UpM. En début d’année, le Bureau avait adressé une requête officielle à Ahmad Masa’deh, Secrétaire général de l’UpM, demandant pour l’ARLEM le statut d’observateur au sein de l’UpM.
Dans la perspective du Sommet de l’UpM, organisé les 20 et 21 novembre, ce point est à nouveau examiné, en même temps qu’un rapport sur les progrès de la dimension territoriale dans le processus de l’UpM. Les réunions de la Commission des affaires territoriales, économiques et sociales (ECOTER) et de la Commission du développement durable (SUDEV) ont permis de préparer la prochaine séance plénière de l'ARLEM qui se tiendra le 29 janvier 2011 à Agadir. Il est prévu qu’ECOTER et SUDEV finalisent leurs travaux sur le développement urbain et la gestion locale de l’eau durant l’automne.
L’ARLEM est une assemblée consultative, qui tend à donner au partenariat euro-méditerranéen une dimension locale et régionale. Ce bureau réunit 84 membres issus de l’UE et de ses 16 partenaires méditerranéens, représentant les régions et les collectivités locales titulaires d’un mandat d’autorité régionale ou locale. La cérémonie inaugurale de l’ARLEM s’est tenue le 21 janvier 2010 à Barcelone.
Contact :
Secrétariat de l'ARLEM
Comité des régions
99-101, rue Belliard
B – 1040 Bruxelles
Téléphone: +32 (0)2 282 2172
arlem-secretariat@cor.europa.eu
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Identification de 5 projets visant à réduire de manière significative la pollution en Méditerranée

Cinq projets précurseurs visant à réduire de manière significative la pollution en Méditerranée dans le cadre du programme Horizon 2020 ont été identifiés. Un an après son lancement, les premiers résultats du Programme d’investissement dans les zones sensibles en Méditerranée – Mécanisme de préparation et de mise en œuvre des projets (MeHSIP-PPIF) nous parviennent.
Le coût total de ces cinq projets (provenant d’Israël, Jordanie, Liban, Maroc et Tunisie) est estimé à 235 millions d’euros. Après les avoir examinés, la Banque européenne d’investissement (BEI) décidera des projets à qui elle accordera un financement à long terme en fonction du niveau d'engagement des pays.
Ce programme facilite l’accès aux fonds régionaux et sectoriels disponibles pour de tels projets. Les projets de dépollution susceptibles de bénéficier du soutien d'organismes de financement régionaux concernent le traitement des eaux usées des villes, la gestion des déchets solides et les émissions industrielles (qualité de l’air et de l’eau).
Visiter le site web du SEMIDE pour en savoir plus.
http://www.emwis.net/thematicdirs/news/2010/10/front-runner-projects-identified-under-horizon
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Méditerranée - La XXXIème et nouvelle édition de la Mostra de Valencia - Festival du Cinéma de la Méditerranée

FESTIVAL DU CINÉMA DE LA MÉDITERRANÉE PLUS TELLEMENT MÉDITERRANÉEN
La XXXIème et nouvelle édition de la Mostra de Valencia ouvre ses portes au public du 15 au 23 octobre 2010 dans différents espaces culturels de la ville sur fond de Festival international du film d'action et d'aventures.
Connue et reconnue comme Festival du Cinéma de la Méditerranée, la XXXIème Mostra de Valencia opère cette année un virage en se tournant vers un genre plus large, un Festival International du film d'action et d'aventure.
Ce sont donc 190 films qui seront projetés avec des cycles et activités parallèles aussi nombreux que disparates, histoire de capter un public beaucoup plus étendu. Il s'agit aussi probablement du dernier rendez-vous automnal avec la Mostra, la prochaine édition étant programmée pour le mois d'avril.
Au programme donc, en plus de la section officielle action et aventure, un panomara méditerranéen, des hommages à Wolfgang Petersen, Peter Lord, Pierre Schoendoerffer, un cycle du cinéaste espagnol Daniel Monzon qui a obtenu le Goya d'or 2010 avec son dernier film "Celda 211" ("Cellule 211"), des films "génération millenium", du cinéma classique, du cinéma valencien, des films produits par la chaîne de télé Telecinco, une Mostra TV et des films tournés dans les studios de la "Ciudad de la Luz" (Cité de la Lumière), le complexe audiovisuel le plus moderne d'Europe situé près d'Alicante.
En marge, la Mostra propose un cycle spécial pour le 75ème anniversaire de DC Comics avec des expositions, ateliers, activités et projections de films comme Batman, V de Vandeta, Superman ou Le chevalier noir.
Les deux principaux trophées de la Mostra de Valencia sont le Palmier d'or assorti d'un prix de 40.000 Euros et le Palmier de d'argent avec un prix de 20.000 Euros. Pas de palmier de bronze cette année.
Et comme les enfants ne sont jamais oubliés au pays valencien, ils ont aussi leur festival de cinéma, la Mostreta (petite mostra) dont le trophée est une Boussole d'or.
Pour la programmation et de plus amples informations, voir le site officiel de la Mostra de Valencia http://www.mostravalencia.com/

Pour mémoire, la 30ème édition avait rendu l'an dernier un hommage spécial au réalisateur espagnol Luis García Berlanga.
Par http://www.valence-espagne.org/
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Méditerranée - 4ème Rencontre des Migrations dans l'Espace méditerranéen

La 4-ème Rencontre des Migrations dans l'Espace méditerranéen a eu lieu du 13 au 15 octobre à Malaga (Sud de l'Espagne).
Cette rencontre, tenue sous le thème "Entre les Migrations et la Coopération au Développement", a été une occasion pour évoquer plusieurs problématiques liées à la question migratoire, notamment l'apport de l'émigration au développement et à la coopération et la gestion des flux migratoires.
L'accent a été également mis sur les politiques de co-développement, la gestion des flux migratoires dans l'espace méditerranéen et le co-développement à partir d'une perspective transnationale.
A cette occasion, la Secrétaire adjoint du PNUD à Genève, Mme Najat Rochdi, a souligné les aspects positifs des flux migratoires en tant que facteur de développement aussi bien pour les pays d'accueil que ceux d'origine et en tant que catalyseur du dialogue interculturel, de la tolérance et de la solidarité entre les peuples.
Elle a également noté que la migration est un droit inhérent à l'être humain qu'on doit préserver et respecter et que la problématique de l'immigration est une responsabilité partagée.
De son côté, le Consul général du Maroc à Algésiras, M. Sellam Berrada, a souligné, dans son allocution, l'importance et la pertinence de la thématique choisie pour cette rencontre dans la mesure où elle établit une interaction incontestable entre la problématique de l'immigration et la coopération pour le développement.
Le diplomate marocain a, dans ce sens, ajouté que, désormais, les débats ne devraient pas se limiter à une vision "réductrice" de la problématique axée exclusivement sur l'aspect négatif que suppose l'immigration clandestine, mais il faudrait plutôt l'appréhender selon une approche "globale, intégrée et multidimensionnelle".
Il a, à cet égard, indiqué que l'aide au le développement est un "instrument potentiel et promoteur" pour faire face au problème de l'immigration, mettant en exergue l'importance de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement en tant que "solution idoine" pour lutter contre tous les facteurs d'exclusion et de pauvreté et par conséquent permettre de remédier aux problèmes dérivant du phénomène de l'immigration illégale.
Pour sa part, M. Mortagif Latif, professeur universitaire et membre de l'Association Immigration, Développement et Démocratie (IDD), a insisté sur les avantages et les aspects bénéfiques des mouvements migratoires, tout en soulignant que les immigrés contribuent substantiellement à la consécration de la démocratie aussi bien dans les pays d'accueil que dans les pays d'origine.
Les participants à cette rencontre ont également examiné plusieurs sujets liés à l'implication des pays de l'Afrique du Nord et du Sud de l'Europe dans le co-développement, la gestion des flux migratoires, le co-développement à partir d'une perspective transnationale et les expériences de projets et d'actions de co-développement.
Organisée à l'initiative de l'association des immigrants CODENAF (coopération et développement en Afrique du Nord) en collaboration avec la Municipalité et l'Université de Malaga, cette rencontre a été marquée par la participation de plusieurs responsables et experts espagnols et marocains.
Source MAP.ma - le 14 octobre 2010
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La Méditerranée, un héritage à haut risque - Colloque

Dans le cadre de la 17è édition des Rencontres d’Averroès* qui aura pour thème "Méditerranée, un monde fragile ?" l’IMéRA propose une après-midi de débats et de réflexion : La Méditerranée, un héritage à haut risque. Jeudi 4 novembre 2010, 14h00-17h45, Bibliothèque de l’Alcazar
Entrée libre et gratuite
Des millénaires d’empires successifs et une géographie singulière ont fait de la Méditerranée un véritable laboratoire pour mesurer le poids de l’histoire et les dangers des conflits non cicatrisés.
Ce sont ces héritages à haut risque que nous aborderons des points de vue historique, politique, géographique et économique.
Le programme :
14h00
Ouverture par Jean-Paul Caverni, président de l’université de Provence
Présentation de la rencontre par Kalypso Nicolaïdis, professeur de relations internationales à l’université d’Oxford, résidente de l’IMéRA, qui préside cet après-midi d’échanges.
14h30
Roger Heacock, professeur d’histoire à l’université de Birzeit, Palestine
La faille ottomane
15h00
Philippe Joutard, professeur d’histoire moderne (université de Provence et EHESS)
La mémoire : transmission et résurgences
15h30 questions du public et débat
16h00 pause
16h15
Robert Ilbert, professeur d’histoire à l’université de Provence, président de l’IMéRA, et Jean-Luc Arnaud, historien, directeur de recherche au CNRS (TELEMME-MMSH)
Fragilité structurelle et interpénétrations
16h45
Vincent Dollé, agronome, directeur du Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM-IAMM)
L'insécurité alimentaire en Méditerranée
17h15 questions du public et débat
17h45 fin de la rencontre.

Les intervenants:
Jean-Luc Arnaud
Jean-Luc Arnaud est historien, spécialisé dans l’histoire urbaine et dans l’histoire de la cartographie et de ses usages. Directeur de recherche au CNRS, il fait partie du laboratoire TELEMME (Temps-Espaces, Langages, Europe Méridionale-Méditerranée) à la MMSH.
Jean-Paul Caverni
Président de l’université de Provence depuis janvier 2007, Jean-Paul Caverni est professeur de psychologie expérimentale.
Vincent Dollé
Directeur du CIHEAM-IAMM (Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier du Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes), Vincent Dollé est ingénieur agronome et docteur en Sciences agronomiques, spécialisé dans l’agronomie et les systèmes agraires en zone sèche.
Roger Heacock
Professeur d’histoire à l'université de Birzeit (Palestine), Roger Heacock enseigne l’histoire de l’Europe (époques moderne et contemporaine), l’histoire de la Méditerranée et celle des relations internationales. La Méditerranée et le Proche-Orient constituent ses principaux champs de recherche.
Robert Ilbert
Robert Ilbert, président de l’IMéRA, est historien, spécialiste de la Méditerranée. Professeur à l'Université de Provence, il est le fondateur de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH, Aix-en-Provence) et de l´Institut méditerranéen de recherches avancées (IMéRA, Marseille).
Philippe Joutard
Professeur d’histoire moderne (université de Provence-Ecole des hautes études en sciences sociales) et ancien recteur, Philippe Joutard travaille notamment sur les rapports entre histoire et mémoire dans nos sociétés contemporaines, entre autres à propos du développement des identités nationales, menant des études comparées sur la construction des mémoires historiques et leurs diverses composantes.
Kalypso Nicolaïdis
Kalypso Nicolaïdis est professeur de relations internationales à l’université d’Oxford, spécialisée dans les questions européennes et méditerranéennes, et plus généralement l’Europe dans le monde. Elle collabore de longue date avec la MMSH, Aix dans le cadre du programme RAMSES 2. Elle est en résidence à l’IMéRA de septembre à décembre 2010.
* Créées par Thierry Fabre, les Rencontres d’Averroès sont organisées et produites par Espaceculture_Marseille. Les tables rondes auront lieu à l’auditorium du Parc Chanot les 26 & 27 novembre.

Plus d’infos : http://www.rencontresaverroes.net/
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Méditerranée- Atelier de lancement des études de cas du projet PEGASO

Du 6 au 8 octobre, le Plan Bleu a participé à Alexandrie (Egypte), à l’atelier de lancement des études de cas dans les sites d’application collaborative du projet PEGASO.
Cet atelier a permis de renforcer la collaboration entre les partenaires du projet et de développer des articulations entre les équipes responsables des méthodes et les coordinateurs locaux des études de cas en Méditerranée et en Mer Noire, tous réunis au sein de la Plateforme partagée de gouvernance GIZC du projet PEGASO.
Source : http://www.planbleu.org/
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Pour information :
Le projet PEGASO
('People for ecosystem based governance in assessing sustainable development of ocean and coast'), financé à hauteur de 6.99 millions d'€ par le volet Environnement du 7ème PCRD 2009, a débuté le 1er février 2010. Il est conduit par l'Université Autonome de Barcelonne et regroupe 23 partenaires de 15 Etats pour une durée de 4 ans.
Il a pour objet de réaliser une étude intégrée sur la mer Méditerranée et ses écosystèmes côtiers et marins. L'objectif de ce projet est de construire un consensus sur la future gouvernance du bassin méditerranéen en mêlant des approches scientifiques et politiques aux niveaux régionaux, nationaux et locaux. Un enjeu majeur du projet est de créer un atlas de la mer Méditerranée. A plus long terme, l'objectif du projet est de transposer les instruments qui en seront issus à d'autres zones maritimes, notamment, la mer Noire.
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