Croisière : le marché méditerranéen n'a pas souffert du naufrage du « Concordia »



Malgré une croissance forte, l'activité est bridée par les procédures de délivrance de visas pour les touristes non européens.

Deuxième marché le plus important du monde, après les Caraïbes, selon le dernier rapport d'activité de l'industrie de la croisière, la mer Méditerranée voit sillonner sur ses flots pas moins de 171 paquebots, soit une offre de 221.000 couchettes. Cette année, quelque 70 opérateurs devraient y réaliser un total proche de 31 millions de nuitées.
Ni la récession qui frappe les pays européens du pourtour méditerranéen ni la tragédie du « Concordia » n'ont freiné l'intérêt touristique de la Grande Bleue. L'activité enregistre une croissance moyenne annuelle de 12,5 % depuis cinq ans, pour le plus grand profit des 250 ports de Méditerranée. Costa Croisières, propriétaire du navire naufragé au début de l'année, devrait même annoncer des résultats 2012 en hausse de 4 %.
La préoccupation des opérateurs est ailleurs. L'Europe a accueilli l'an dernier plus de 5,6 millions de croisiéristes l'an passé (+7,1 %), dont environ 800.000 ressortissants de pays étrangers, soit plus du double qu'il y a dix ans. Or, selon une étude menée par l'association européenne des tour-opérateurs (ETOA), 48 % des touristes se plaignent des procédures de délivrance des visas, et 21 % d'entre eux ont même renoncé à leurs vacances sur le Vieux Continent pour cette raison. L'Union européenne se priverait ainsi de plusieurs millions de visiteurs potentiels.

Stimuler la demande
Le Conseil européen de la croisière (ECC) a appelé cette semaine à une simplification de la délivrance des visas de tourisme afin de stimuler la demande des passagers non européens. « L'Europe a un potentiel énorme pour attirer des croisiéristes issus d'autres régions du monde, mais sa croissance risque d'être entravée par des procédures bureaucratiques inutiles », estime son président, Manfredi Lefebvre d'Ovidio.
Le 7 novembre, Bruxelles a recommandé aux Etats de l'Union de faire preuve de « plus d'intelligence » dans l'octroi des visas. Selon l'ECC, 1 million d'investissement dans la croisière génère 2,45 millions de retombées pour les entreprises. Le secteur livre aussi 10 milliards d'euros de rémunération à 315.000 employés en France, en Italie et en Espagne.
Par Paul Molga - Source de l'article LesEchos 

Mission pour la croissance : créer des liens économiques au profit de la Tunisie et de l'UE



Antonio Tajani, le Vice-président de la Commission européenne en charge des entreprises et de l'industrie, se rend aujourd'hui en Tunisie avec une importante délégation composée de 39 représentants de 37 entreprises et associations professionnelles des États membres. Cette visite permettra de renforcer les partenariats afin d’aider l’industrie et les PME à exploiter pleinement le potentiel des relations commerciales entre la Tunisie et l’UE.
 
Un communiqué de presse explique que la délégation représente quelque 400 000 salariés et plus de 680 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Cette mission, conjointement avec la récente visite au Maroc du commissaire, fait partie de la nouvelle série de « Missions pour la croissance ».
 
Au cours de sa visite en Tunisie, le Vice-président Tajani s'entretiendra avec le Président Marzouki, le Premier ministre Hamadi Jebali et le ministre de l'industrie Mohamed Lamine Chakhari. M. Tajani rencontrera également le ministre du tourisme, Elyes Fakhfekh.
 
Le commissaire européen signera avec ses homologues tunisiens des lettres d'intention dans les domaines suivants :
 
1. la réduction de la charge administrative pesant sur les PME grâce à une coopération plus étroite
L'objectif est d'améliorer le climat des affaires, de promouvoir l'esprit d'entreprise, d'aider les PME tunisiennes et européennes à se développer, à faire des affaires ensemble et à être plus compétitives au niveau mondial. Le dialogue fait partie de la coopération industrielle euro-méditerranéenne et de la Charte euro-méditerranéenne pour l'entreprise. La lettre d'intention permettra d'améliorer les conditions cadres pour les PME en réduisant la charge administrative, de faciliter l'accès au financement et d'améliorer les marchés en modernisant l'environnement réglementaire.
 
2. La coopération dans le domaine de la politique touristique
Cette lettre d'intention a pour but de mettre en place un mécanisme de consultation bilatérale afin de promouvoir la coopération et une vision commune dans le domaine du tourisme. L'accent sera mis en particulier sur l'instauration d'un dialogue régulier entre hauts fonctionnaires et l'échange des meilleures pratiques sur des thèmes d'intérêt commun comme la croissance économique sectorielle et la création d'emplois, le développement durable et le renforcement des connaissances socioéconomiques.
 
3. La normalisation - Supprimer les obstacles techniques au commerce
L'objectif de cette lettre d'intention est d'éliminer les obstacles techniques au commerce, d'améliorer les relations économiques, scientifiques et techniques, d'assurer la compatibilité et l'interopérabilité des produits et d'œuvrer pour l'établissement d'un dialogue périodique et l'échange d'informations sur les initiatives de chacune des parties en matière de normalisation.
 
4. Matières premières - Fourniture de matières premières pour l'industrie
L'UE et la Tunisie doivent s'efforcer d'apporter une réponse globale aux questions en rapport avec l'approvisionnement en matières premières des industries en aval. Ils doivent également coopérer afin de pérenniser et d'assurer la compétitivité à long terme du secteur du phosphate et de limiter les risques pour la santé humaine liés à la présence de cadmium et autres métaux lourds dans la roche phosphatée utilisée dans la fabrication d'additifs alimentaires, d'additifs pour l'alimentation des animaux et d'engrais. Un dialogue sera également mené dans le cadre du plan d'action UE-Tunisie sur la politique européenne de voisinage, afin de promouvoir la compréhension mutuelle et de renforcer la coopération bilatérale ainsi que l'échange d'informations sur les matières premières et les politiques minières.
 
5. Les services par satellite - coopération sur les services de renforcement satellitaire
Cette lettre d'intention vise à renforcer la coopération avec la Tunisie en ce qui concerne la dimension internationale des systèmes de navigation par satellite. Une coopération étroite sera ainsi instaurée avec la Tunisie afin d'encourager les activités destinées à promouvoir l'adoption de services de renforcement satellitaire dans la région méditerranéenne, grâce à l'utilisation du système européen EGNOS. La Tunisie devrait également veiller à assurer le bon déroulement de l'exploitation et de la maintenance de la station EGNOS située à Djerba – y compris l'importation et l'exportation du matériel nécessaire – afin de garantir une couverture optimale de la région.
 
6. Les processus pour les projets agricoles
Il est réellement possible d'améliorer considérablement les relations commerciales bilatérales dans ce secteur. Cette lettre d'intention vise à réaliser une plus grande libéralisation dans le secteur des produits agricoles transformés et de la pêche et à soutenir ainsi le développement du secteur agro-alimentaire tunisien. Le renforcement des relations commerciales sera extrêmement profitable au secteur, tant en Tunisie que dans l'UE et doit permettre d'offrir aux consommateurs un plus grand choix
 
Le Vice-président Tajani assistera également à des présentations sur le « Carrefour d'affaires et de la technologie 2012 - CAT 2012 » et « L'emploi des jeunes en Tunisie et dans la région MENA », où il s'entretiendra avec les groupes d'intérêt de l'industrie locaux et internationaux, y compris Férid Tounsi, Directeur général de Agence pour la promotion de l'industrie et de l'innovation (API), Wided Bouchamaoui, Président de l'Union de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA), et Kandeh Yumkella, Directeur général de l'Organisation des Nations unies pour le développement (ONUDI) ; ainsi que des représentants des banques internationales ; la Banque africaine de développement, la Banque mondiale et la Banque islamique pour le développement.
 
Pour en savoir plus
EU Neighbourhood Info Centre - Page web sur la Tunisie

Vers un nouvel "âge d'or" du documentaire au Maghreb ?


Détail de l'affiche des rencontres cinématographiques, "Le Maghreb des films", au cinéma Les Trois Luxembourg à Paris, du 28 novembre au 4 décembre 2012.C'est un constat sans appel : en Tunisie, au Maroc ou en Algérie, le nombre de documentaires explose, les films du réel sont devenus hégémoniques dans le paysage cinématographique. Pour s'en rendre compte, il suffit d'examiner la programmation des rencontres du "Maghreb des films", organisées à Paris, du 28 novembre au 4 décembre, au cinéma Les Trois Luxembourg – les autres salles partenaires, en banlieue parisienne et en région, sont listées sur le site maghrebdesfilms.fr.
A l'affiche, des longs-métrages et des courts inédits, une thématique sur les films tunisiens après la révolution (avec un hommage aux cinéastes Mohamed Zran et Nadia El Fani), un focus sur "le souffle nouveau du cinéma algérien", une sélection des dernières productions marocaines, marquées par une forte présence de femmes réalisatrices.
Enfin, lors d'une table-ronde, samedi 1er décembre, au cinéma La Clef, à Paris, àpartir de 10 heures, des professionnels, des réalisateurs et des critiques tenteront de répondre à cette question : "Quelle révolution tunisienne à travers les films ?".
Rencontre avec Catherine Arnaud, l'une des programmatrices de l'événement et spécialiste du cinéma arabe.

Les images sur la révolution tunisienne et les autres soulèvements sont à jet continu, depuis plus d'un an. Dans toute cette matière, vous avez trouvé des œuvres qui témoignent d'un geste singulier, ou d'une esthétique nouvelle ?
Oui, on assiste à un nouvel âge d'or du documentaire. Il y a à dire et à filmer, il y a un bouleversement des écritures. Par exemple, on a trouvé intéressant deconfronter deux points de vue sur les premiers sittings en Tunisie, après le départ de Ben Ali. Dans Fallega (2011), le jeune réalisateur Rafik Omrani filme la marche des jeunes venus des quatre coins de la Tunisie, en direction de la place du gouvernement à la Kasba. Le peuple a pris le pouvoir, c'est comme une prise de la Bastille tunisienne, ce sont des rushes de l'histoire du pays.
Sur le même thème, on peut voir Dégage, le peuple veut de Mohamed Zran, qui nous montre sur le vif la révolution tunisienne et en résume toutes les phases.
On est à un tournant dans la production cinématographique. Les grands festivals de Dubaï, de Doha ou d'Abu Dhabi ne s'y trompent pas : ils sont à la recherche de nouveaux talents et demandent la présentation en exclusivité des œuvres. Cette année, il nous manque ainsi quatre ou cinq films qui sont "partis" dans ces festivals. On peut espérer que les cinéastes vont pouvoir faire des films plus facilement...

Comment qualifiez-vous le "souffle nouveau" venu d'Algérie ?
On n'a pas voulu utilisé le terme "nouvelle vague", car ces films passionnants sont signés par des cinéastes de tous âges. Ce n'est pas une question de génération qui en bousculerait une autre. Ce qui relie tous ces auteurs, c'est leur volonté farouche d'indépendance, au point que certains refusent les aides de leur pays !
Quelques-uns sont déjà très identifiés, comme Ahmed Zir : nous avons choisi deprojeter le court-métrage Solo (1990), tourné en super 8, qui raconte le quotidien d'un jeune homme sans emploi en 3 minutes et 34 secondes. Ahmed se définit comme un cinéphile et cinéaste indépendant , il a déjà réalisé 45 films en super 8 et a reçu plus de 35 prix nationaux et internationaux (outre SoloIllusionsSeuls les oiseauxRepèresCessez-le-feu...). Les œuvres sélectionnées vont de l'essai poétique au pamphlet.

Parlez-nous des essais poétiques...
Alors, je citerai le documentaire franco-algérien de Mohammed Lakhdar Tati, Dans le silence, je sens rouler la terre (2010) : un jeune homme enquête sur les camps que l'Algérie avait ouverts en 1939, à la fin de la guerre civile espagnole, pouraccueillir des milliers de familles espagnoles. C'est une plongée dans l'Algérie de 2009.
Autre essai poétique, et subversif, Djoûû (2010), de Djamil Beloucif : c'est l'une des rares fictions algériennes au programme, et c'est l'histoire d'une rencontre entre deux clandestins qui ont faim de liberté – djoûû signifie faim en arabe.
Il y a encore ce ciné tract franco-algérien intitulé Le Manifeste des ânes (2010), deLamine Ammar-Khodja, et bien d'autres films encore...

L'arrivée des femmes cinéastes, dites-vous, est un autre phénomène marquant dans les pays du Maghreb...
Effectivement, il y a une impressionnante concentration de talents féminins depuis dix ou quinze ans. Moi qui ai participé à une quinzaine de biennales du cinéma arabe, à l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris, je peux en témoigner !
Dans cette programmation, je pense en particulier au film de Hinde Boujemaa,C'était mieux demain (2012), un documentaire aux allures de fiction : dans le tumulte d'une révolution, une femme erre d'un quartier à l'autre, à la recherche d'un toit. Cela fait penser à Rome, ville ouverte (1945), de Rossellini. Nous venons d'apprendre que la réalisatrice Hinde Boujemaa va arriver à Paris et participera à la table-ronde, samedi
.Sur le Web : maghrebdesfilms.fr.



Un événement dédié au patrimoine marocain pour marquer la fin du projet Siwa et Tanger



Le projet Siwa et Tanger, mis en œuvre dans le cadre du programme Euromed Heritage, fête la clôture de son programme à travers un après-midi dédié au patrimoine. L’évènement aura lieu à Tanger (Maroc), le mercredi 28 novembre.
 
Une parade organisée par de jeunes artistes de la compagnie théâtrale « Mémoires d'avenir » fera découvrir les plaques et les flèches de signalisation des itinéraires touristiques qui intègrent les panneaux touristiques dans la médina. L'itinéraire de la parade conduira les participants jusqu'au tombeau d’Ibn Batouta et à la nécropole punico-romaine de Mershan.
 
Plus tard dans l’après-midi, au Musée de la Kasbah, les actions pédagogiques liées à l’apprentissage du patrimoine et le matériel de sensibilisation réalisé dans le cadre du projet seront présentés.
 
Le projet « Siwa et Tanger : un patrimoine culturel pour une vie meilleure » est mis en œuvre par l’ONG italienne COSPE, en partenariat avec le Musée de la Kasbah de Tanger – Direction du patrimoine culturel – Ministère de la Culture, et l’association SCDEC à Siwa, en Égypte. L’objectif principal de ce projet est de préserver et d’améliorer le patrimoine culturel local aussi bien au Maroc qu’en Égypte dans une perspective de développement durable. Le projet est financé par l’Union européenne à travers le programme régional Euromed Heritage IV.
 
EuroMed Heritage IV est un programme de 17 millions d’euros financé par l’UE qui contribue à l’échange d’expériences sur le patrimoine culturel, met en place des réseaux et encourage la coopération avec les pays méditerranéens partenaires. Il est axé sur l'appropriation par les populations locales de leur propre patrimoine culturel et facilite l’accès à l’enseignement et à la connaissance du patrimoine culturel. Il soutient un cadre pour l'échange d'expériences, des canaux pour la diffusion des meilleures pratiques et de nouvelles perspectives visant au développement d'un environnement culturel institutionnel. 
 
Pour en savoir plus
Euromed Heritage IV – Fiche et actualités
Euromed Heritage IV - site internet
 

La "sécurité alimentaire et solidarités dans l’espace euro-méditerranéen"


La "sécurité alimentaire et solidarités dans l’espace euro-méditerranéen", M. Babès : “Le thème doit être placé au cœur de la réflexion des CES”
“Nous devons suivre et évaluer pas à pas, de manière extrêmement serrée et circonspecte, l’ensemble des politiques publiques produites à l’échelle des territoires nationaux, mais aussi à l’échelle des ensembles régionaux et du monde"

Le président du CNES et de l’Association internationale des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESSIS), Mohamed Seghir Babès, a appelé hier à Rabat à placer la sécurité alimentaire au cœur de la réflexion des CES et à suivre
de manière circonspecte l’ensemble des politiques publiques sur cette question hautement stratégique.

“Nous devons suivre et évaluer pas à pas, de manière extrêmement serrée et circonspecte, l’ensemble des politiques publiques produites à l’échelle des territoires nationaux, mais aussi à l’échelle des ensembles régionaux et du monde", a déclaré M. Babès lors de son intervention devant les participants au séminaire sur la "sécurité alimentaire et solidarités dans l’espace euro-méditerranéen". 
Selon M. Babès, "il est urgent" pour les CES "d’interpeller l’espace" qui est le leur et de multiplier le dialogue social et responsable avec les experts qui sont sur le terrain (ONG et sociétés civiles) à travers leurs feuilles de routes, afin de réfléchir sur cette question "aussi vitale qu’est la sécurité alimentaire". La sécurité alimentaire est une "partie intégrante et épicentre du complexe sécuritaire" qu’il s’agit de placer en action stratégique, a-t-il estimé en appelant à mettre en exergue le bien public "au cœur de ce complexe sécuritaire qui a bouleversé les paramètres des relations internationales". 
Dans sa communication, M. Babès a, par ailleurs, lié la sécurité alimentaire au développement durable, considérant que cette relation va en quelque sorte déterminer demain "le sort de l’humanité". Il s’agit, a-t-il dit, de voir comment produire plus de valeur et de richesse, et comment répartir cette croissance de façon équitable à l’intérieur des pays et entre le Nord et le Sud dans un mouvement solidaire en assurant un développement durable et en préservant les actifs environnementaux. Dans ce cas, la sécurité alimentaire est considérée, selon lui, comme "la matrice essentielle de régulation des mécanismes qui vont interpeller les limites de la finitude des ressources qui permettent une survie de l’humanité".

Démarche solidaire
Concernant la relation entre la sécurité alimentaire et l’espace de solidarité, M. Babès a souligné qu’on ne saurait concevoir de démarche solidaire qui n’entre que dans le cadre de la région ou de la sous-région. Il a affirmé qu’une "solidarité intense va au-delà de tout cela". 
"On ne peut pas regarder la solidarité dans l’espace méditerranéen sans regarder ce qui se passe en Afrique", a-t-il affirmé. Le séminaire sur la "Sécurité alimentaire et solidarités dans l’espace euro-méditerranéen" se tient en présence de représentants des Conseils économiques et sociaux (CES) des deux rives de la Méditerranée.
L’objectif de cette rencontre d’une journée est notamment de débattre le rôle des Conseils économiques, sociaux et environnementaux dans l’espace méditerranéen sur la complexité et la gravité de la problématique de la sécurité alimentaire dans la région. L'objectif de cette rencontre est également d'évaluer les politiques et stratégies actuelles, et leur impact sur la stabilité des pays de l'espace euro-méditerranéen. 
Les participants ont à débattre les politiques et mesures à prendre pour répondre au défi permanent de la sécurité alimentaire dans la région méditerranéenne, marquée par d'importants changements climatiques. 
Plusieurs thèmes étaient au programme de ce séminaire, dont notamment "Changement climatique et impact sur la sécurité alimentaire de la région", "Politiques et stratégies agroalimentaires visant à améliorer la sécurité alimentaire : action solidaire et coopération" et "Qualité nutritionnelle des aliments, alimentation et santé : un défi permanent de la sécurité alimentaire". Le séminaire est co-organisé par le Conseil économique et social marocain (CES) et le Conseil économique et social européen (CESE).
Source de l'article Elmoudjahid

Réunion entre le secrétaire général de l’UpM et le ministre palestinien pour renforcer la coopération dans le domaine des télécommunications et des nouvelles technologies



Le ministre palestinien de la communication et des technologies de l’information, Dr Safa Nassr El Din, s’est rendu la semaine dernière dans les locaux de l’Union pour la Méditerranée (UpM) pour s’entretenir avec le secrétaire général de l’UpM, Fathallah Sijilmassi, et avec le secrétaire général adjoint en charge de l’environnement et de l’eau, détaché de Palestine, Dr Rafiq Husseini.
 
Durant la séance de travail, ils ont discuté de comment renforcer la coopération entre l’UpM et l’Autorité palestinienne dans la mise en œuvre de projets de développement socioéconomique concrets.
 
Le secrétaire général de l’UpM, M. Sijilmassi, a réaffirmé au ministre palestinien la ferme résolution du Secrétariat à soutenir l’Autorité palestinienne en assurant la mise en œuvre de nouveaux projets concrets afin de permettre aux Palestiniens de relever les importants défis du développement et de stimuler la croissance et le développement dans la région. 
 
Pour en savoir plus
Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée - site internet

2° édition des Rencontres Méditerranéennes de l'Appui à l'Entrepreneuriat - Tunis -

L'association Développeurs Sans Frontières organise la 2° édition des Rencontres Méditerranéennes de l'Appui à l'Entrepreneuriat - Tunis - 29 novembre 2012
 

DSF invite les dirigeants d'entreprises et les praticiens des écosystèmes de la création d'entreprise des pays du sud et du nord de la Méditerranée à venir partager les bonnes pratiques de l'appui à la création de projet et à l'entrepreneuriat



200 praticiens et dirigeants d'entreprise se retrouvent à Tunis pour les Rencontres Méditerranéennes de l'Appui à l'Entrepreneuriat. Ce Forum a pour ambition de favoriser les échanges de bonnes pratiques territoriales en matière d'appui à la création et au développement d'entreprises, allant de la micro-entreprise à la PME à fort potentiel. Seront présentés le 29 novembre prochain des exemples des dispositifs éprouvés (fonds de prêts d'honneur, microcrédit, réseaux de Business Angels, clubs d'entrepreneurs, plate-forme de l'économie sociale...), efficaces, peu coûteux et reproductibles, mais également des modèles émergents comme le financement participatif (ou crowdfounding) qui montre déjà des résultats très prometteurs.

L'orientation générale donnée à ces rencontres sera très pratique, pour satisfaire un public de développeurs économiques et de responsables de développement territorial. Le séminaire se tiendra à Tunis, dans le cadre du CAT 2012 (Carrefour d'Affaires et de Technologies) organisé par l'API (Agence de Promotion de l'Industrie et de l'Innovation)qui soutient cette initiative.

Jean-Louis Guigou, délégué général de l'Institut de Prospective Économique du Monde Méditerranéen, interviendra en ouverture sur les enjeux de l'entrepreneuriat en Méditerranée. Avec son appui, Développeurs Sans Frontières a réalisé le premier « Guide pratique des dispositifs universels d'appui à la création et au développement d'entreprises ». Cette première version française est accessible sur www.developpeurs-sans-frontieres.fr et sera actualisée en ligne au cours des mois à venir.

Les Rencontres Méditerranéennes de l'Appui à l'Entrepreneuriat ont pour objectif de rassembler les professionnels du développement économique, européens et méditerranéens, pour 
  • partager l'ingénierie de l'appui à l'entrepreneuriat (création et développement d'entreprises) favoriser les échanges par le biais de témoignages 
  • repérer les innovations sur l'appui aux entrepreneurs et les expérimentations ;
  • accompagner la création et le développement de nouveaux dispositifs (prêts d'honneur, microcrédit, réseaux de business angels, plateformes d'initiatives locales...) et initier une dynamique internationale comportant des échanges réguliers entre les acteurs (entrepreneurs, responsables de dispositifs, etc.).


L'accent sera mis sur les dispositifs et expériences caractérisés par une bonne appropriation et une bonne maîtriseopérationnelle par les acteurs et territoires concernés.
DSF (ses experts) est à l'affût de tout nouveau dispositif d'aide à la création et au développement d'entreprises et souhaite connaître/faire connaître toutes les bonnes pratiques, initiatives, visant à aider les porteurs de projet et lesentrepreneurs à réussir leur création et leur croissance.
Les Rencontres Méditerranéennes de l'Appui à l'Entrepreneuriat sont organisées en partenariat avec l'API etsoutenues par la Région Ile de France, la BTK groupe BPCE, le FORIM, IPEMED et CompinnoV.

Contacts presse : 
Développeurs Sans Frontières
André Jaunay, Fondateur de DSF et des Rencontres Méditerranéennes de l'Appui à l'Entrepreneuriat
andre.jaunay@club-internet.fr - Tel 06 71 17 44 02
Danièle Rousseau, Co-présidente
danirousso@dirigeantes.com - T 06 09 04 23 13
Henri Giroux, Co-président


A propos de DÉVELOPPEURS SANS FRONTIÈRES
Est une association basée à Paris, fondée en 2007 par des experts membres d'organismes d'appui à l'entrepreneuriat et à la création d'entreprises. Son objectif est de contribuer à la promotion, au plan international, de méthodes et de dispositifs d'appui à la création d'entreprises et d'activités dans une démarche de développement durable. Développeurs Sans Frontières propose des interventions d'expertise non coûteuses pour les territoires dont les ressources sont modestes, notamment les pays qui traversent des phases de transition économique. Elle est coprésidée par Danièle Rousseau et Henri Giroux. André Jaunay initiateur de DSF et coordonnateur du guide des dispositifs d'appui en est le président fondateur. www.developpeurs-sans-frontieres.fr

Les partenaires des Rencontres Méditerranéennes de l'Appui à l'Entrepreneuriat
API Agence de Promotion de l'Industrie et de l'Innovation Tunisienne, www.tunisieindustrie.nat.tn/fr
BTK Banque Tuniso Kowetienne groupe BPCEwww.btknet.com
FORIM Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations www.forim.net
IPEMED Institut de Prospective Économique du Monde Méditerranéen www.ipemed.coop
RÉGION ILE DE FRANCE www.iledefrance.fr
Les RMAE sont organisées, pour le compte de DSF, par COMPINNOVwww.compinnov.com

Égypte et Tunisie: L’UE prend des mesures pour dégeler les avoirs des régimes de Moubarak et de Ben Ali



L’Union européenne a pris aujourd’hui des mesures en vue de faciliter la restitution aux autorités égyptiennes et tunisiennes de fonds détournés, y compris les avoirs gelés des anciens présidents MM. Moubarak et Ben Ali. 
 
Un communiqué de presse du Conseil de l’Union européenne explique que le nouveau cadre législatif autorise les États membres de l’UE à débloquer des avoirs gelés sur la base de décisions judiciaires reconnues dans les États membres de l’UE. Lorsque les mesures judiciaires qui s’imposent auront été prises, il devrait être possible de débloquer et de restituer aux autorités égyptiennes et tunisiennes des fonds gelés dans le cadre des sanctions de l’UE à l’encontre des anciens régimes de MM. Moubarak et Ben Ali.   
 
En outre, la législation modifiée facilitera l’échange d’informations entre les États membres de l’UE et les autorités concernées en Tunisie et en Égypte, de manière à appuyer le recouvrement des fonds détournés. 
 
« La restitution des fonds détournés par les anciens régimes en Tunisie et en Égypte est une priorité pour nous », a déclaré la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Elle a ajouté : « L’UE ne ménagera aucun effort pour aider à restituer ces fonds aux peuples égyptien et tunisien. » 
 
Depuis janvier 2011, les fonds et les avoirs de 48 personnes responsables du détournement de fonds publics tunisiens, y compris l’ancien président tunisien, M. Zine El Abidine Ben Ali, ont été gelés dans l’UE.
 
En outre, 19 personnes responsables du détournement de fonds publics égyptiens, y compris l’ancien président, M. Hosni Moubarak, ont vu leurs avoirs gelés dans l’UE depuis mars 2011. Par EU Neighbourhood Info
 
En savoir plus
EU Neighbourhood Info Centre  – Page web sur l’Égypte
EU Neighbourhood Info Centre –  Page web sur la Tunisie