Med-EcoSuRe organise une série de webinaires pour lancer le laboratoire vivant « BeX.LIVE »

Med-EcoSuRe organises a series of webinars to launch the BeX.LIVE Living Lab

Afin de mettre en œuvre les activités du projet au cours de la période de crise liée à la COVID-19, l’équipe Med-EcoSuRe organise une série de webinaires associant d’autres projets IEV CTF Med, afin de lancer le laboratoire vivant virtuel transfrontalier BeX.Live (University Buildings as a Living Experience, Les bâtiments universitaires comme expérience de vie).

Ces webinaires ont pour but de stimuler le partage des connaissances et la participation des parties prenantes, tout en abordant divers sujets et défis liés aux bâtiments publics dans la région méditerranéenne.

Ceux-ci se dérouleront du 23 juin au 21 juillet 2020. Chaque webinaire comportera quatre volets principaux : le premier volet présentera une vue d’ensemble du projet Med-EcoSuRe ; le deuxième se concentrera sur un projet IEV CTF Med spécifique ; le troisième sera consacré à l’intervention d’une partie prenante clé ; et le dernier volet sera dédié aux questions et aux discussions.

Le calendrier des prochains webinaires est disponible ici.

Le projet Med-EcoSuRe propose une approche innovante pour définir et diffuser des méthodes de rénovation énergétique rentables dans les bâtiments universitaires, avec la perspective à long terme d’étendre les résultats à l’ensemble du secteur des bâtiments publics. Un laboratoire vivant transfrontalier méditerranéen - réunissant des chercheurs, des gestionnaires de bâtiments, des entreprises, des organismes publics et des étudiants - sera créé pour concevoir des solutions en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables, ainsi que des programmes de modernisation qui seront mis en œuvre dans neuf bâtiments universitaires. L’objectif final du projet est de faire des responsables universitaires des acteurs actifs contribuant à la co-création et à l’expérimentation d’idées émergentes, de scénarios de rupture et de concepts innovants.

Pour en savoir plus
IEV CTF MED - Site Internet

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L’ONUDI et la fondation ZDHC utilisent des webinaires pour soutenir la résilience des PME de l'industrie marocaine et tunisienne du textile et de l'habillement

UNIDO and ZDHC Foundation use webinars to support the resilience of SMEs in Moroccan and Tunisian textile and garment industry

À la suite de l’épidémie de COVID-19, les petites et moyennes entreprises (PME) de la chaîne de valeur textile ont été particulièrement touchées par la récession économique mondiale. 

Aider les PME à devenir plus résilientes, compétitives et respectueuses de l’environnement est au cœur du programme régional SwitchMed financé par l’UE. Dans ce contexte, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), en collaboration avec la Fondation ZDHC, a organisé des webinaires pour les PME marocaines et tunisiennes de l’industrie du textile et de l’habillement afin de les sensibiliser à la gestion des produits chimiques et des eaux usées.

Entre le 15 juin et le 17 juillet 2020, les webinaires réuniront virtuellement 77 professionnels de l’industrie issus de 17 PME pour présenter les meilleures pratiques visant à éliminer progressivement les produits chimiques dangereux de la chaîne de valeur du textile, de l’habillement et du cuir.

Les webinaires font partie de stages de formation organisés dans le cadre du projet MED TEST III, un projet SwitchMed dirigé par l’ONUDI qui se concentre sur la transformation de la chaîne de valeur du textile au Maroc et en Tunisie pour qu’elle devienne plus circulaire et environnementale. Une deuxième série de webinaires sera lancée en septembre de cette année, en collaboration avec l’Académie des fondations ZDHC.

L’initiative SwitchMed est financée par l’Union européenne et mise en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), la Division de l’économie du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le Plan d’action pour la Méditerranée du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE/PAM) et son Centre d’activités régionales pour la consommation et la production durables (SCP/RAC). L’initiative a été lancée en 2013 pour accélérer le passage à des modes de consommation et de production durables dans le sud de la Méditerranée, notamment à travers la promotion d’approches d’économie circulaire. Le Programme vise à réaliser des économies productives, circulaires et partagées en Méditerranée en modifiant le mode de consommation et production des biens et services afin que le développement humain soit dissocié de la dégradation de l’environnement.

Pour en savoir plus
SwitchMed – site internet et page Facebook

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Développement urbain durable : les États membres de l’Union pour la Méditerranée adoptent une initiative à l’échelle régionale

Sustainable urban development: Union for the Mediterranean Member States endorse region-wide initiative

Le 18 juin, de hauts fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères des États membres de l’Union pour la Méditerranée (UpM) ont tenu une réunion virtuelle. 

Ils ont approuvé une nouvelle initiative régionale visant à soutenir des projets de développement urbain durable dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée et ont discuté des préparatifs du 25e anniversaire du Processus de Barcelone.

L’initiative IFPU-IRE (Initiative pour le financement de projets urbains – Initiative pour la résilience économique) soutient des projets de développement urbain durable dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée en accordant à leurs promoteurs une subvention pour l’assistance technique relative à la préparation des projets afin de garantir l’accès ultérieur à des financements internationaux. Reconnaissant l’ampleur des nouveaux défis à relever, l’initiative vise à accélérer la mise en œuvre de ces projets urbains en leur permettant de répondre aux critères fixés par la Banque européenne d’investissement et d’autres institutions financières européennes pour prétendre à des financements.

La Banque européenne d’investissement est le principal promoteur, en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), l’UpM et l’Union européenne.

Pour en savoir plus
L’Union pour la Méditerranée (UpM) - Site internet

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Fès: L'UEMF s'allie avec l'AFD pour créer un Agritech

Fès: L


C'est officiel. L’Agence Française de Développement (AFD) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) s'allient pour la création d'un pôle régional d'innovation et d’entreprenariat au service de l'agriculture de la région Fès-Meknès. 

Le baptême de ce nouveau pôle a été célébré ce jeudi lors de la cérémonie de signature d'une convention entre l'AFD et l'UEMF, en présence notamment de Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, François-Xavier Tilliette, Consul Général de France à Fès, Mihoub Mezouaghi, directeur de l'AFD au Maroc, Mustapha Bousmina, président de L'UEMF, et Fathallah Sijilmassi, ancien SG de l'UPM.

Par cet accord, les deux partenaires financent pour la conception et la mise en place d’un pôle AgriTech dans la région Fès-Meknès. Il s’agit d’un projet inédit au Maroc qui consiste en la structuration d’un pôle régional d’innovation et d’entreprenariat dans le secteur de l’agriculture et de l’agro-industrie. A cet effet, l’AFD met à disposition de l’UEMF une subvention d’un montant de 1,5 million d’euros destinée à la conception et à l’implantation de ce projet au sein de son Éco-campus. En tant qu’institution d'enseignement supérieur et de recherche scientifique et technique à but non lucratif et d’utilité publique, l’Université Euromed de Fès joue un rôle moteur dans le développement régional. Son éco-campus, conçu aux meilleurs standards internationaux, comporte plusieurs plateformes technologiques de haut niveau englobant l’ingénierie digitale et l’intelligence artificielle, l’impression 3D, la technologie 4.0, les nanotechnologies, les énergies renouvelables, la biotechnologie, le biomédical et les matériaux. Ce nouveau projet vient compléter ces plateformes, dont certaines sont uniques en Afrique, par une Agritech permettant de faire le lien entre le monde du digital et le secteur de l’agriculture et de l’agro-industrie.

L’AFD est engagée dans plus de 4.000 projets à fort impact social et environnemental dans 115 pays. Ce projet pilote permettra d’adopter une démarche structurée et innovante de la filière agro et ce en renforçant les capacités en termes de savoir technique et technologique, de formation, de recherche-innovation et de transfert des compétences tout en développant un cluster agro-industriel couplé à l’ingénierie digitale et à l’intelligence artificielle. Il sera développé dans un premier temps sous forme de « Pôle de Compétence Territorial » rassemblant des acteurs privés, publics et associatifs et créant une dynamique collective autour du développement de l’innovation et de l’entrepreneuriat Agritech en parfaite résonnance avec la politique du pays en la matière.

Source de l'article L'Economiste

Le lien mortifère entre pollution et Covid-19 : un tournant pour la région méditerranéenne



Face à un adversaire sans visage et en constante évolution, comment les politiques publiques doivent-elles réagir? Le rythme auquel la pandémie de la Covid-19 se développe laisse les décideurs politiques en proie aux doutes sur cette question. 

Il existe plus qu’un simple lien mortifère entre le virus et la pollution, tout aussi omniprésente, qui sévit dans nos villes et villages et dévaste nos habitats naturels, sur terre comme en mer. Au-delà des innombrables décès causés par les deux, des leçons claires peuvent être tirées de cette crise et servir de guide, aujourd’hui et pour l’avenir.

Les pandémies mondiales, le changement climatique et la pollution peuvent se déplacer selon des schémas établis, mais ils ne peuvent pas être contenus par des frontières nationales. Dans ce contexte, une réponse internationale commune doit être proposée et inclure tous les acteurs en jeu. Toute nation laissée pour compte devient un potentiel maillon faible pour le bien commun. C’est pourquoi nous saluons le «Green Deal» de l’Union européenne, pour sa portée et son ambition. La zone euro-méditerranéenne au sens large, avec ses propres défis en matière de santé et d’environnement, doit suivre un modèle tout aussi complet, sans jamais oublier l’asymétrie qui existe dans la répartition de ses ressources et capacités et qui nécessitera différents types d’engagement de la part de tous les acteurs concernés.

À l’image des professionnels de la santé qui mènent la lutte contre la Covid-19 et les experts en épidémiologie qui influencent les prises de décision, cette pandémie doit représenter une nouvelle norme. Les scientifiques et les recherches qu’ils mènent doivent se trouver au cœur de l’élaboration des politiques publiques.

Ces derniers ont déjà démontré le lien mortel existant entre pollution et Covid-19 et qui doit être pris en compte lorsque nous planifions notre réponse. L’exposition à long terme aux particules nocives causées par la pollution, à savoir les PM10 et les PM2,5, entraîne des conséquences néfastes sur les citoyens souffrant de maladies respiratoires courantes. Il a été prouvé que la Covid-19 déclenche spécifiquement des maladies respiratoires, ce qui place ces patients dans l’un des groupes les plus à risque. Des premières preuves basées sur 3.000 cas enregistrés dans toute l’Italie ont permis d’établir une corrélation significative entre l’exposition à long terme aux particules et la propagation des contagions et des décès dus à la Covid-19. Des preuves similaires ont été mises en avant par une étude de Harvard.

La Méditerranée ne fait pas exception et la nécessité d’une approche régionale est essentielle si nous souhaitons combiner deux des leçons émergeant de la crise actuelle: l’importance d’être uni et le recours à des solutions scientifiquement fondées. Heureusement, des progrès sont déjà en cours dans ce domaine. En effet, l’Union pour la Méditerranée (UpM) offre l’espace et le forum nécessaires pour convenir des priorités environnementales régionales les plus urgentes, puis pour agir en conséquence, avec des stratégies à long terme.

Se réchauffant 20% plus vite que la moyenne mondiale, selon le tout premier rapport scientifique sur l’impact du changement climatique dans la région, élaboré par MedECC avec le soutien de l’UpM, la région euro-méditerranéenne est malheureusement également devenue l’un des épicentres de l’épidémie de la Covid-19. Environ 94 % des émissions de particules primaires et secondaires proviennent de l’activité humaine et en particulier de nos choix en matière de chauffage, de transport, de sources d’énergie, d’industrie lourde et de production agricole. Si nous voulons créer des sociétés résilientes après la pandémie, nous devons obtenir un soutien financier important pour les investissements verts, dans la dématérialisation, numérisation et l’efficacité énergétique, en commençant par les zones les plus gravement touchées et les plus polluées, qui abritent de manière disproportionnée les communautés les moins riches.

On estime que la pollution de l’air est à l’origine d’environ 7,2 millions de décès par an, dont 1,6 million dus à la pneumonie. Mais ces chiffres reflètent également un lien cruel entre la dégradation de l’environnement et les inégalités sociales: environ 90 % des décès liés à la pollution se produisent dans des régions à revenus faibles ou moyens. Tout comme la Covid-19 nous a rappelé que notre région ne sera aussi forte que nos citoyens les plus vulnérables, nos résolutions à lutter contre la pollution doivent suivre la même tendance.

Par Grammenos Mastrojeni, secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée, et Leonardo Becchetti, professeur d’économie - Source de l'article La Presse Tunisie

Références

Becchetti, Leonardo and Conzo, Gianluigi and Conzo, Pierluigi and Salustri, Francesco, Understanding the Heterogeneity of Adverse Covid-19 Outcomes: the Role of Poor Quality of Air and Lockdown Decisions (April 10, 2020). Available at SSRN: https://ssrn.com/abstract=3572548 or http://dx.doi.org/10.2139/ssrn.3572548

Pope, C. A., Dockery, D. W., & Schwartz, J. (1995). Review of epidemiological evidence of health effects of particulate air pollution. Inhalation toxicology, 7(1), 1-18.

Xiao W.M. et al. (2020) Exposure to air pollution and Covid-19 mortality in the United States, memo

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement dynamise les entreprises privées en Égypte

European Bank for Reconstruction and Development boosts private businesses in Egypt

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) soutient l’économie égyptienne en octroyant à la Banque nationale d’Égypte (BNE) une enveloppe financière de 200 millions de dollars qui permettra de stimuler le commerce et de rétrocéder des prêts aux entreprises locales affectées par la pandémie de coronavirus.

Dans le cadre de cette facilité, la BERD accordera un prêt de 100 millions de dollars à la BNE pour l’aider à rétrocéder des prêts à court terme aux petites et moyennes entreprises privées ainsi qu’à celles confrontées à des problèmes de liquidités en raison de la baisse d’activité et de chiffre d’affaires engendrée par la crise.

En outre, dans le cadre de son programme de facilitation du commerce, la BERD augmente de 100 millions de dollars le plafond actuel de financement du commerce non engagé de la BNE, porté ainsi à 300 millions de dollars, pour répondre à la demande croissante d’opérations d’importation et d’exportation.

L’Égypte est un membre fondateur de la BERD. Depuis le début de ses opérations en Égypte en 2012, la Banque a investi plus de 6 milliards d’euros dans 115 projets dans ce pays. 

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Femmes qui travaillent, économie qui prospère : le Sommet EconoWin se fait l’écho d’une nouvelle génération de femmes originaires de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord et d’Europe

When women work, economies win: the EconoWin Summit echoes the voices of a new female generation from the MENA region and Europe

À travers une série de cinq épisodes en ligne, des jeunes femmes originaires d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Europe ont débattu avec des entreprises de renommée mondiale sur la pleine intégration économique des femmes au marché du travail et leurs ambitions concernant leur futur emploi. 

Le Sommet EconoWin a été organisé par l’agence allemande de coopération au développement (GIZ) à la demande du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et avec le soutien de l’Union pour la Méditerranée (UpM), de Siemens et de 40 autres entreprises partenaires. 

L’événement a été inauguré par Maria Flachsbarth, secrétaire d’État parlementaire auprès du ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, et Thorsten Schaefer-Guembel, directeur général de la GIZ. Tous deux ont souligné que 80 % des métiers qui existeront d’ici 2030 ne sont pas encore inventés.

Alors que les entreprises pourraient être amenées à revoir leurs stratégies, une nouvelle génération est en train d’émerger. Au cours de l’événement, plusieurs intervenantes ont mentionné que les jeunes de la génération Z sont préoccupés par leur avenir, en particulier les filles et les jeunes femmes.

Durant les débats, les entreprises sûres de leurs politiques avancées en matière de ressources humaines ont dû soumettre leur approche à un examen objectif : offrent-elles des perspectives réalistes et prometteuses aux jeunes femmes ? Quatre groupes de talents féminins de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord se sont penchées sur la question avant de présenter leurs solutions ainsi que des argumentaires rapides et efficaces sur la façon d’améliorer leur accès à diverses entreprises en tant que futur vivier de talents féminins.

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Semaine méditerranéenne du Climat 2020 : L’UpM déclare le financement du climat une priorité pour la région du Sud et de l’Est de la Méditerranée


La semaine méditerranéenne du Climat 2020, organisée par l’UpM, a permis de discuter de l’évolution des flux financiers internationaux publics et privés pour le climat et de la manière d’optimiser leur mobilisation.
Selon les prévisions actuelles, la demande énergétique par habitant des pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée devrait augmenter de 60 % d’ici 2040.
Ces pays ont attiré chaque année 9 % des engagements du financement public international pour le climat. En considérant que ces pays représentent 4,1 % de la population mondiale, cela démontre que la région attire un flux important d’investissements.


13 juillet 2020. La limite déterminée par l’accord de Paris, d’une augmentation maximum de 1,5 degré de la température moyenne, est déjà dépassée dans la région méditerranéenne, selon le tout premier rapport scientifique sur l’impact du changement climatique et environnemental en Méditerranée. Cette interface scientifico-politique est soutenue par l’UpM, conjointement avec le Programme des Nations unies pour l’environnement. Face à la situation sans précédent survenue à la suite de la crise du COVID-19, les États membres de l’UpM, des experts scientifiques, des représentants de la société civile et d’autres acteurs concernés par le climat se sont réunis lors de la Semaine méditerranéenne du Climat de l’UpM 2020 pour discuter des principales questions liées à ce domaine. 

Cette réunion a été l’occasion pour l’UpM de présenter son plan d’action pour le climat sur la période 2021-2025. Ses travaux portent principalement sur le renforcement du lien entre la science, la société et les politiques, y compris le rôle de la jeunesse, la participation active des régions aux contributions nationales (CND) déterminées par l’accord de Paris et qui seront soumises cette année et la mobilisation du financement climatique.

Dans l’engagement mondial de lutte contre le changement climatique, le manque actuel de données concernant le financement privé international du climat est un obstacle important. Il limite la capacité des gouvernements à prendre des décisions éclairées dans leurs tentatives d’intensification des projets climatiques. Une session complète consacrée au financement climatique s’est concentrée sur la présentation du rapport préliminaire de l’UpM « Les flux de financement climatique dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée ». Ce rapport démontre notamment que les engagements internationaux en matière de financement climatique ont représenté 695 milliards de dollars en 2018, soit 9 % des flux mondiaux. Les banques multilatérales de développement ont représenté 64 % des flux. Les principaux pays bénéficiaires en 2018 sont le Maroc, la Turquie et l’Égypte, correspondant à 43 milliards de dollars, tandis que l’Algérie et le Monténégro ont reçu respectivement 56 millions et 36 millions de dollars. En matière de secteurs, la production d’énergie renouvelable (parc éolien, panneau solaire, etc.) a représenté 15 % du total des engagements, principalement financés par l’Allemagne et la BERD, tandis que l’eau et l’assainissement ont reçu 971 millions de dollars, financés principalement par l’Allemagne et les institutions de l’UE.

Jihad Alsawair, Directeur de l’unité économie verte au Ministère jordanien de l’environnement, a déclaré : « La science reste la base de l’action climatique et ce rapport scientifique, soutenu par l’UpM, sur l’impact du changement climatique en Méditerranée nous appelle tous à agir rapidement, car notre région se réchauffe en moyenne 20 % plus vite que le reste du globe ».

Elina Bardram, Chef d’unité à la DG CLIMA de la Commission européenne, a déclaré : « La coopération régionale reste un outil essentiel pour trouver les bonnes réponses aux défis climatiques et environnementaux communs, c’est là que l’UpM joue un rôle clé ».

Le Secrétaire Général Adjoint de l’UpM, Grammenos Mastrojeni, a conclu que : « La Méditerranée a sa propre identité climatique et ses propres défis. Aujourd’hui, elle se réchauffe plus vite que la moyenne mondiale et nous ne pouvons pas manquer une telle occasion historique de construire une stratégie méditerranéenne forte. La stratégie de financement climatique de l’UpM contribue à mettre en lumière les marges de progression des flux financiers internationaux publics et privés pour le climat et la manière d’optimiser leur mobilisation ».

Aujourd’hui, il est crucial de supprimer progressivement les investissements dans la chaîne d’approvisionnement en combustibles fossiles, qui ont largement dépassé le financement de la production d’énergies renouvelables dans la région. Les efforts développés dans le cadre de la Stratégie méditerranéenne de financement du climat de l’UpM ont déjà commencé à être mis en œuvre. Dans ce contexte, le projet Clima-Med, une initiative menée par l’UE et approuvée par l’UpM, soutient la transition de huit pays du Sud de la Méditerranée vers un développement durable, à faible émission de carbone et résistant au climat. Cette stratégie vise également à développer des solutions innovantes comme celles proposées par R20 – Regions of Climate Action et par le Fonds d’équipement des Nations unies. Tous ces acteurs contribueront à combler certaines des lacunes identifiées, notamment à l’échelle locale.

Source de l'article Ufmsecretariat

Des experts du secrétariat de l’Union pour la Méditerranée renforcent les compétences financières des jeunes professionnels

Experts from the Union for the Mediterranean Secretariat promote financial literacy among young professionals

Le deuxième webinaire organisé par la division « Développement des entreprises et emploi » de l’UpM a eu lieu le 17 juin. Dans le cadre de l’engagement du secrétariat de l’UpM à contribuer à la relance après la pandémie, le webinaire s’adressait à un public plus jeune et s’appuyait sur une expertise interne dans plusieurs domaines.

Après le premier webinaire intitulé « Opportunités économiques et compétences à l’horizon post-pandémique : raisons d’espérer », qui s’est tenu le 20 mai 2020, le deuxième webinaire a mis l’accent sur l’accès au financement en présentant aux participants un aperçu du paysage du financement. En accordant une attention particulière aux start-ups et aux jeunes entrepreneurs, la session a permis aux participants d’acquérir un ensemble d’outils fondamentaux en matière de financement afin d’améliorer leurs connaissances financières et leur capacité à naviguer dans la matrice complexe des financements.

Après un exposé sur les conséquences socio-économiques de la pandémie de COVID-19 dans la région de l’UpM, M. Mohammed Elrazzaz, de la division « Développement des entreprises et emploi » de l’UpM, a présenté le paysage du financement et les différentes catégories de financement (dette, fonds propres, mezzanine). Il a ensuite passé en revue les différents instruments de financement et leur compatibilité avec les différentes étapes du cycle de vie d’une entreprise ou d’un projet.

D’autres webinaires s’adressant aux jeunes professionnels et entrepreneurs, aux nouveaux diplômés et aux étudiants universitaires sont prévus dans les mois à venir.

Pour en savoir plus
L’Union pour la Méditerranée (UpM) - Site internet

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Webinaire d’information pour présenter le programme Erasmus+ Virtual Exchange

Information webinar to introduce Erasmus+ Virtual Exchange

Un webinaire s’est tenu aujourd’hui mardi 16 juin durant la semaine UNIMED pour présenter le programme Erasmus+ Virtual Exchange aux professeurs d’université et aux responsables de relations internationales.

Durant cet événement intitulé « Intégrer Erasmus+ Virtual Exchange dans vos cours : exemples et opportunités », une équipe d’experts du programme a expliqué comment intégrer les opportunités offertes par les initiatives proposées dans les offres éducatives des universités et a fourni des exemples de mises en place réussies du programme dans des universités en Europe et au Sud de la Méditerranée.

Erasmus+ Virtual Exchange fait partie du programme Erasmus+. Le projet Erasmus+ Virtual Exchange propose aux jeunes de rejoindre une communauté en ligne sécurisée pour participer à des discussions modérées, renforçant ainsi la sensibilisation interculturelle et l'acquisition de compétences clés au 21e siècle. Le programme encourage et promeut le dialogue interculturel, l'employabilité et la citoyenneté, en renforçant la dimension jeunesse de la politique européenne de voisinage.

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Economie solidaire: Nadia Fettah pour un modèle de développement « durable »

Economie solidaire: Nadia Fettah pour un modèle de développement « durable »

L’importance de l’innovation pour la promotion d’une économie sociale et solidaire, a été soulignée par la ministre du tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, lors d’un séminaire virtuel sur la promotion de l’Economie sociale et solidaire, organisé par l’Union pour la Méditerranée (UpM). 

Intervenant à cette occasion, la ministre a souligné l’importance d’inventer un nouveau modèle de développement de nature à contribuer à des transformations sociales et à favoriser la transition vers un modèle « durable » et « inclusif ».

Selon Nadia Fettah Alaoui, « la crise sanitaire liée au coronavirus (Covid-19) renforce davantage l’idée qu’il est important d’inventer un nouveau modèle économique qui soit accompagné d’une série d’innovations, qui permettront de contribuer à des transformations sociales dans l’objectif de favoriser la transition vers un modèle de développement durable inclusif ».

Un communiqué lundi du ministère précise que la responsable a, de même, fait noter que dans l’objectif d’augmenter la résilience des acteurs de l’économie sociale et solidaire, un plan de relance a été élaboré par le ministère axé sur le soutien à la commercialisation et la vente des produits et services via des plateformes électroniques et l’accès à la couverture sociale des entités de l’économie sociale et solidaire.

Et de mettre en avant que parmi les axes de ce plan de relance, figurent l’élaboration d’une stratégie nationale pour l’économie sociale et solidaire et la mise en place de la loi cadre sur cette filière en vue de structurer le secteur.

Elle a de même rappelé qu’ils’agit d’un secteur émergent de par sa contribution à la création de valeur ajoutée nationale (3% du PIB en 2019), et auquel le Royaume accorde un intérêt grandissant.

A cet effet, a dit la ministre, le gouvernement, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, a accordé, au cours de cette période de pandémie, toute la priorité à la santé et la sécurité des citoyens dans le cadre de la gestion de cette pandémie, saluant l’effort de solidarité et de mobilisation des acteurs économiques en faveur des populations vulnérables.

Source de l'article Hespress

L'Espagne va aider les Palestiniens à construire l'usine de dessalement de Gaza

Le projet d'usine de dessalement à Gaza existe depuis juin 2011 (photo : UpM)


Lors d'un entretien virtuel entre Nasser Kamel, secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM), Mazen Ghunaim, ministre de l'Eau palestinien, et Ángeles Moreno Bau, secrétaire d'Etat espagnole à la Coopération internationale, cette dernière a révélé que son pays allait apporter 1 M€ de financement pour la construction de l'usine de dessalement pour la bande de Gaza.


Située près de Deir Al-Balah, cette infrastructure comprend trois projets intégrés : la construction d'une usine de dessalement de l'eau de mer par osmose inverse (SWRO) de 55 millions de m3, un système de transport Nord-Sud doté d'un système de réduction de l'eau non génératrice de revenus, ainsi qu'une centrale solaire combinée à deux éoliennes.

L'ensemble va permettre de répondre à la pénurie d'eau dans cette région en fournissant, durablement, de l'eau potable à deux millions de Palestiniens. Dans la bande de Gaza, "plus de 95% de l'eau n'est pas potable en raison du pompage excessif d'un aquifère côtier pollué", précise l'UpM dans un communiqué publié vendredi 26 juin 2020.

"Ce projet phare a été le premier à être soutenu par l'Union pour la Méditerranée. Le soutien de l'Espagne nous rapproche pour en faire une réalité sur le terrain, améliorer les conditions de vie dans la bande de Gaza et lever les obstacles au développement économique et à la création d'emplois tout en contribuant à la régénération et à la durabilité de l'aquifère côtier ", souligne Nasser Kamel.

Le projet a vu le jour en juin 2011 et a été approuvé en juillet 2011 à Bruxelles durant la 11e conférence de la Femip (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), bras financier de la BEI dans les pays méditerranéens.
Suite à une conférence des donateurs à Bruxelles en mars 2018, la somme de 456 M€ (80% de son coût) a été dégagé pour financer cette usine de dessalement.

Le contrat de démarrage des travaux de constructions devrait être attribué d'ici à la fin de 2020.

Par Fréderic Debussy -Source de l'article Econostruminfo