Green Med Forum 2011 – Réseautage des produits frais dans la Méditerannée

Tunis, le laboratoire de la Méditerranée, sera le siège du 4° Green Med Forum, qui accueillera du 28 au 30 septembre à l’hôtel Ramada Plaza de Gammarth, les protagonistes de l’économie méditerranéenne des fruits et légumes – producteurs et exportateurs, logistiques, fournisseurs de technologies et services, opinion leaders – pour un des échanges ouverts sur les sujets de la qualité, de la logistique, de la distribution et des investissements. Les rencontres d’affaires et les visites d’entreprises contribueront à établir des relations claires.
Et les buts sont aussi clairs: présenter aux entrepreneurs de nouveaux contacts, nouvelles opportunités, nouveaux cadres pour un business community méditerranéen de secteur qui sache dialoguer, faire intégration de produit et s’adapter aux réalités émergentes.

Organisé par le Green Med Journal, la revue euro-méditerranéenne de business consacrée aux productions et aux marchés agricoles de la Méditerranée et à leur promotion dans le monde, le forum débutera par un diner gala qui précède les travaux, dans la soirée du 28 septembre. Comme chaque année, seront décernés les Green Med Awards, dans les catégories “best grower” au producteur qui a su valoriser les typicités méditerranéennes à travers de hauts niveaux de qualité, “best exporter” à qui a su se distinguer dans la valorisation des produits méditerranéens dans le monde et “best service provider”, au meilleur fournisseur de services. Toujours le 28, dans l’après- midi, se tiendra l’Assemblée de AssoMedMarkets, l’Association Méditerranéenne des managers des marchés de gros, qui verra la participation d’organismes et institutions qui ont le même objectif : celui de faire des marchés, dans toute la Méditerranée, des centres de services innovants pour toute la filière.

Le Forum se déroulera dans la journée du jeudi 29 septembre. Après la session plénière présidée par Monsieur Mokhtar Jalleli Ministre tunisien de l’agriculture en présence des autorités européennes et tunisiennes et une relation sur l’économie agricole méditerranéenne confiée au CIHEAM, se tiendront les séminaires ayant le but d’approfondir des sujets spécifiques, de présenter la Tunisie et le Maghreb comme zones de production et comme marchés.

Ainsi des séances spécialisées seront dédiées à la qualité des fruits et légumes dans les Pays de la Méditerranée, au rôle de la Tunisie comme plateforme logistique des produits agricoles et à l’intégration économique entre le nord et le sud du bassin méditerranéen. Une autre séance sera consacrée à un débat sur la culture de l’olivier en Méditerranée, avec un intérêt spécial pour le développement de la production d’huile d’olive en Tunisie, Italie et Espagne; une autre séance traitera du développement régional en Tunisie et des instruments législatif existants pour les investissements dans le domaine agricole.
Source -
http://www.ecolomagtunisie.com/evenement/green-med-forum-2011-reseautage-des-produit-frais-dans-la-mediterannee.html



Méditerranée - Réponse de l’UE au Printemps arabe

Réponse de l’UE au Printemps arabe : un nouveau train de mesures pour soutenir l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient
La Commission européenne a adopté quatre nouvelles décisions destinées à soutenir son voisinage dans des domaines tels que la démocratie, la croissance, la création d'emplois, la microfinance et l'enseignement supérieur.
Aujourd’hui, à l’annonce de ces nouvelles mesures, Štefan Füle, le commissaire chargé de l'élargissement et de la politique européenne de voisinage, a déclaré qu’elles démontraient « notre engament solide envers nos pays partenaires ».

« À travers la création d'emplois, l’amélioration des conditions de vie, des partenariats universitaires et la promotion d'une voix plus forte pour la société civile, ce soutien témoigne de l'engagement total de l'Europe à garantir la transition vers la démocratie souhaitée dans la région », a ajouté Štefan Füle.

La Haute représentante Catherine Ashton a affirmé que ces nouvelles décisions étaient le résultat de la nouvelle et ambitieuse politique européenne de voisinage lancée en mai, confirmant ainsi que « l'UE a fait du soutien “profond” et durable à la démocratie, mais aussi à la reprise économique en Afrique du Nord et du Moyen-Orient l’une de ses principales priorités ».

Les quatre décisions adoptées sont les suivantes :

Le programme « SPRING » (soutien au partenariat, à la réforme et à la croissance inclusive), adopté aujourd'hui par la Commission. Au titre de cette initiative phare, la Commission soutiendra les pays partenaires du Sud dans les domaines de la transition démocratique, du développement des institutions et de la croissance économique, au lendemain du Printemps arabe. Le soutien apporté par le biais de SPRING sera taillé sur mesure en fonction des besoins de chaque pays. Le budget total de cette initiative s’élève à 350 millions d’euros et couvre les années 2011 et 2012. Plus d'informations sur SPRING (en anglais).

Une mesure spéciale pour soutenir les régions les plus pauvres de Tunisie, à la suite des événements du Printemps arabe. 20 millions d'euros ont été dégagés en vue de favoriser l'emploi et la création d'emplois dans le pays, d'améliorer les conditions de vie des habitants des zones urbaines les plus défavorisées ainsi que d’accroître l’accès à la microfinance. Plus d'informations sur le soutien de l'UE à la Tunisie (en anglais).

Le programme Erasmus Mundus. En donnant plus de mobilité aux étudiants et au personnel universitaire (par exemple en offrant l'opportunité aux étudiants des pays partenaires de venir étudier dans les universités de l'UE) et en permettant l'échange des connaissances et des compétences, cette initiative entend accroître la compréhension et l'enrichissement mutuel de l'UE et des pays du voisinage. Le budget global de ce programme s’élève à 66 millions d’euros. Plus d'informations sur Erasmus Mundus (en anglais).

La facilité de voisinage pour la société civile, adoptée le 20 septembre 2011, a été conçue pour renforcer la capacité de la société civile à promouvoir les réformes et à accroître la transparence vis-à-vis des citoyens. Doté d’un budget de 22 millions d’euros, ce programme soutiendra des projets régionaux et nationaux menés par des acteurs non étatiques. Des montants similaires sont envisagés pour 2012 et 2013. Plus d'information sur la facilité de voisinage pour la société civile (en anglais).

Ces quatre décisions répondent aux actions mises en avant dans la récente communication de la Commission, intitulée « Une stratégie nouvelle à l'égard d'un voisinage en mutation ».
Source ENPI Info Centre

Pour en savoir plus
Communiqué de presse
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/1083&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en

MEMO CE – Le programme SPRING
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/11/636&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en

MEMO CE –La mesure spéciale pour les régions défavorisées de Tunisie
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/11/635&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en

Communication PEV « Une stratégie nouvelle à l'égard d'un voisinage en mutation »
http://ec.europa.eu/world/enp/pdf/com_11_303_fr.pdf

Les 12es Assises Jeunes et Méditerranée

Les 12es Assises Jeunes et Méditerranée débutent dès aujourd'hui à Villefranche-sur-Mer (06) et se clôtureront le 30 septembre. Organisées par le Centre de découverte du monde marin (CDMM), elles se pencheront cette année sur le thème de la gestion des pollutions en Méditerranée.
Il y a de cela 11 ans, le CDMM parvenait à réunir des représentants de 5 pays du pourtour méditerranéen afin de définir des projets communs et d'inciter les jeunes à s'impliquer dans la préservation de la Belle Bleue. Aujourd'hui, ces assises ont toujours lieu, preuve que les bonnes volontés ne s'éteignent pas forcément avec le temps.

Cette année, pour la 12e édition de l'événement, l'accent sera mis sur la gestion des pollutions en Méditerranée. Scolaires, chercheurs, membres d'associations pour la protection de l'environnement : tous seront amenés à réfléchir à ce problème plus que préoccupant, et à trouver des solutions pour améliorer la situation. L'objectif principal de ces rencontres est de stimuler la coopération entre divers pays du bassin méditerranéen et de laisser la parole aux jeunes, qui pourront donner leur avis sur le thème de la pollution et sur les moyens à mettre en place pour protéger l'écosystème méditerranéen. Le pays à l'honneur, la Tunisie, sera également amené à faire un retour sur les actions menées récemment sur ses côtes afin de partager son expérience.

Les assises, organisées dans le cadre du Réseau euro-méditerranéen d'éducation à l'environnement, se tiendront à la Citadelle de Villefranche-sur-Mer du 27 au 30 septembre 2011. Elles seront officiellement inaugurées lors d'un discours d'ouverture qui aura lieu le 28 septembre à 9 h.

Contacts : www.resomed.org et
www.cdmm.fr

Colloque - « MENA-Europe : une vision commune, une prospérité partagée ».

La Fondation Euro-Méditerranéenne du Management, Euromed Management et le think-tank CAPmena,en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence, sont très heureux de vous inviter à l’édition 2011 du Forum de Marseille, temps fort de la Semaine Économique de la Méditerranée,notamment placé sous le haut patronage de la Commission européenne, du Ministre des Affaires étrangères et de la Chambre de Commerce et de l’Industrie Marseille Provence.

Le thème retenu cette année est « MENA-Europe : une vision commune, une prospérité partagée ».
Alors que la région connaît de profonds bouleversements, ce grand rendez-vous sera l’occasion d’un échange privilégié entre les acteurs économiques et les institutions présentes avec, à la clef, des opportunités d’affaires et de partenariats. Plus de deux cents décideurs, publics et privés, débattront des enjeux économiques et commerciaux de la Méditerranée, en partageant leur expertise et les recettes de leurs succès à l’appui d’exemples concrets dans chacun des secteurs clés (infrastructures, énergie, finance, éducation, etc.) qui font aujourd’hui
l’attractivité des pays arabes.

Historiquement tournées vers la Méditerranée, la ville de Marseille et sa région témoignent de la richesse d’une coopération équilibrée entre l’Europe, le Maghreb et le Moyen-Orient.
Un modèle que le Forum de Marseille entend partager et développer, afin que les entreprises françaises puissent, avec leurs futurs partenaires méditerranéens, s’implanter durablement et conquérir ensemble de nouveaux marchés en Europe,au Maghreb et dans le Golfe.

Forum de Marseille - les 13 -14 octobre 2011
Palais de la Bourse - 9, la Canebière - 13001 -
Pour vous pré-enregistrer : http://forumdemarseille2011.com/fr/?projects=register
Pour davantage d'informations sur le Forum : http://www.forumdemarseille.com/fr/

Crises et Changements en Méditerranée : La Citoyenneté en mouvement

Deuxième Assemblée de l’ACM à Tunis du 1 au 4 Décembre 2011
« Crises et Changements en Méditerranée : La Citoyenneté en mouvement »
Citoyenneté, développement et démocratie
La première Assemblée des Citoyens et Citoyennes de la Méditerranée qui eut lieu en juillet 2010 à Valencia avait exprimée le besoin de favoriser l’émergence d’une communauté méditerranéenne des peuples, ancrée dans un espace politique méditerranéen et dans une citoyenneté méditerranéenne.
Depuis 2011, les évolutions intervenues au Nord et au Sud de la Méditerranée ont démontré la détermination des citoyens et des citoyennes à imprimer fortement et durablement leur marque sur la vie de la Cité.

Ainsi, la nature et la portée des changements intervenus dans le Sud de la Méditerranée en 2011 est considérable. Quels que seront les aboutissements de l’onde de choc partie de Tunisie, il est d’ores et déjà certain que le visage de cet espace géographique ne sera plus le même à terme. L’Egypte a souligné le caractère tout sauf anodin de ces événements et aujourd’hui, tous les pays méditerranéens expriment, à des degrés divers, la profondeur des gestations d’ores et déjà engagées.

Des dynamiques citoyennes se retrouvent au Nord de la Méditerranée également, où une conjonction de facteurs a tout aussi bien consacré l’affirmation forte de la citoyenneté en réaction à la crise du politique. Cette même détermination des citoyens fait écho à la profondeur de la foi qu’ils ont en une possible et véritable amélioration de leurs perspectives.

C’est pourquoi le mouvement engagé n’est pas près de s’essouffler. Ces dynamiques citoyennes, qui vont se maintenir nécessairement dans le temps, soulignent une fois de plus, la communauté de destin qui unit les citoyens du Nord, du Sud et de l’Est de la Méditerranée. Ceux-ci, dans toute leur diversité, ont redonné aux notions de démocratie et de citoyenneté leurs sens premiers et prometteurs. Il va de soi que, avec cette page nouvelle maintenant ouverte, la Méditerranée aussi retrouve, par l’action de ses propres citoyens, l’opportunité de revenir à son sens naturel et premier, d’afficher son unité et ses continuités, et d’être source d’inspiration bien au-delà de son espace naturel.

Dans cette deuxième Assemblée, que nous avons décidé d’organiser à Tunis, participeront plus de 150 citoyens et citoyennes, provenant de tous les pays de la Méditerranée, et des représentants des diverses institutions et entités publiques présentes en Méditerranée telles que la Commission Européenne, le Parlement Européen, l’Union pour la Méditerranéenne, le Comité des Régions, l’Assemblée Locale et Régionale Euro-Méditerranéenne, les Comités Economiques et Sociaux Euro-Méditerranéens, la Banque Européenne d’Investissements, le Conseil de l’Europe, l’Assemblée Parlementaire Méditerranéenne, la Confédération Européenne des Syndicats, l’Alliance des Civilisations, la Fondation Anna Lindh, l’Union Africaine, la Ligue Arabe, l’Organisation de la Conférence Islamique, l’Union du Maghreb Arabe, du Gouvernement et du Parlement tunisien, entre autres.

Programme de la deuxième Assemblèe à Tunis
http://acimedit.net/wp-content/uploads/2011/06/PROGRAMME-ASSEMBLEE-TUNIS-.pdf

Méditerranée - Consultation Nationale sur le Rapport Med 2012 au Caire

Septembre 2011 - Consultation Nationale sur le Rapport Med 2012 au Caire, Egypte
Le programme Sustainable MED est un programme quinquennal destiné à favoriser et à accélérer la réduction de la pollution transfrontalière, à améliorer la gestion des ressources en eau, et à développer des mesures de conservation de la biodiversité dans les points chauds prioritaires et les zones sensibles de pays sélectionnés dans le bassin méditerranéen sensibles prioritaires, ce qui permettrait d’atteindre les objectifs des Plans d’actions stratégiques (PAS MED et PAS BIO).
Le programme « Sustainable MED » vient compléter d’autres initiatives régionales, telles que la Convention de Barcelone/le programme PNUE-PAM, les programmes financés par la CE LIFE-Pays tiers et SMAP, le programme d'assistance technique environnementale méditerranéen (METAP).
Il fonctionnera dans le cadre d’un autre programme du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), qui est en cours d’application et qui bénéficie d’un soutien financier engagé (le Partenariat stratégique pour le grand écosystème marin de la Méditerranée), mis en œuvre conjointement par les régions MENA et EAC
(Europe et Asie centrale) de la Banque et par le PNUE.

Plus d'information :
Sustainable MED, Environmental Mediterranean Sustainable Development Program : "Vers l'intégration des enjeux environnementaux dans les stratégies de développement de la Méditerranée" - http://www.cmimarseille.org/_src/EW1_SustainableMEDProgram_FR.pdf

L’État en Méditerranée, une analyse de Francis Ghilès

En Tunisie, en Égypte, au Yemen, au Barhein, en Libye, en Syrie, la vague de soulèvement populaire qui a déferlé sur les pays arabes s’est tout d’abord cristallisé sur la personnes des chefs d’États et hauts responsables politiques à la tête de ces pays.
La question des institutions et de la refondation de l’État n’émerge que dans un second temps, une fois obtenu le départ des chefs honnis (Ben Ali, Moubarak, Khadafi, Saleh et peut-être demain El Assad…). Les réformes constitutionnelles initiés en Tunise, en Égypte mais aussi au Maroc pose ainsi la question de l’héritage des « régimes » renversés au cours du Printemps arabes.
Autoritarisme, dictature, oligarchie, kleptocratie, les appellations à l’emporte pièce ne manquent pas mais une analyse approfondie de la nature de ces États méditerranéens s’avère indispensable. C’est pourquoi nous sommes heureux de republier une analyse historique de la nature des régimes arabes réalisés en 2000 (11 ans déjà) par Francis Ghilès, journaliste, spécialiste du monde arabe notamment pour le Financial Times, et Senior Researcher au Centre d’Étude et de Documentation Internationale (CIDOB) de Barcelone.

L’analyse complète à télécharger.
http://www.ins-med.org/wp-content/uploads/2011/09/Gilhes_Etat_méditerranéen2.pdf
Pour contacter l’auteur: fghiles(at)cidob.org
Source - http://www.ins-med.org/

Partenariats public-privé en Méditerranée

État des lieux et recommandations pour le déploiement d’une pratique harmonieuse
Ce palimpseste a pour objectif de dresser un état des lieux des partenariats public-privé en Méditerranée, et plus particulièrement dans huit pays que sont l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, La Jordanie, l’Egypte, la Syrie, le Liban et la Turquie.
Ces pays, qui diffèrent de par leur contexte politique ou leur histoire, ont différentes expériences passées en terme de partenariats public-privé, sachant que ce mode ce gestion et de financement est relativement récent dans la région.
En effet, face à des besoins en investissements croissants dans les Pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée (PSEM), et au moment où les budgets publics de ces pays sont restreints, le recours à ce type de partenariat dans des secteurs aussi bien marchands (eau, transport, énergie,…) que non marchands (éducation, santé,…) se généralise. Différentes organisations internationales (BEI, OCDE, Banque Mondiale,…) soutiennent d’ailleurs pleinement ces initiatives.
Les partenariats public-privé sont donc une alternative permettant de combiner l’expertise du secteur privé à un besoin en service du secteur public sur le principe de répartition optimale des risques. Il peut prendre différentes formes et se situe à des stades d’avancement contrastés dans la région méditerranéenne.
Cependant, cela ne se fait pas sans difficultés. Plusieurs recommandations d’ordre juridique, ou liées au financement et aux process, émises par des participants du séminaire organisé par IPEMed ou par la Banque Européenne d’Investissement, méritent d’être soulevées, et où l’élaboration d’un cadre régional harmonisé de PPP prendrait toute son importance.

Auteurs :
Edward Aoun. Étudiant en Master 2, en expertise du développement et gestion de projets internatio naux, il est l’auteur notamment d’une étude consacrée à l’impact du développement du secteur financier sur la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement.
Michel Gonnet. Président d’Eudoxia Conseil. Administrateur civil hors classe, il a occupé de hautes fonctions au Groupe Caisse d’Épargne, à la Caisse des Dépôts, au ministère de l’Économie et des Finances.
Amal Chevreau. Juriste de droit public, spécia lisée en sciences politiques, elle est chef de projet à Ipemed chargée de l’agriculture, la finance et la coopération décentralisée. Elle a collaboré plus de 10 ans avec les agences de développement du Maroc.
Source - http://www.ipemed.coop/spip.php?article1007

Colloque « Les défis du développement urbain en Méditerranée: Vers un développement intégré et durable des villes »

Les villes de la Méditerranée seront confrontées dans les prochaines années à une forte augmentation de leur population. Ceci, conjuguée à l'impact du changement climatique et les conséquences de la crise économique, dénote l'enjeu fondamental
du développement urbain dans la Méditerranée.
Dans cette perspective, Casa Mediterráneo en collaboration avec Medcities, ArtGold-PNUD, Le Centre de Marseille pour l'Intégration en Méditerranée et le Secrétariat de l´Union pour la Méditerranée organisent le colloque « Les défis du développement urbain en Méditerranée: Vers un développement intégré et durable des villes », le 29 spetembre 2011 à Alicante.

Description de l'activité
Le séminaire réunit les experts et les principales autorités associés au développement du territoire et des villes dans la région méditerranéenne, soulignant ainsi la nécessité de renforcer les liens de coopération et de mieux coordonner les actions dans le but d’assurer le développement urbain stratégique et planifié et d’assurer la croissance économique, le respect de l'environnement et de répondre aux besoins de la population.

Objectifs
Premièrement, la conférence vise à faire le point sur la situation générale du développement urbain dans le bassin méditerranéen, et ses conséquences à court, moyen et long terme sur bien-être économique et social des populations côtières et de leur environnement. En outre, ce séminaire vise à donner les clés du
développement urbain pour améliorer les capacités économiques du territoire avec la
durabilité politique, social et environnemental.

Plus d'information -
http://www.ufmsecretariat.org/wp-content/uploads/2011/09/Challenges-of-Urban-Development-Alicante-20110929-FR.pdf

L’Iran et les révolutions arabes : ce qui a changé.

Par Mme Rim KHOUNI MESSAOUD, Docteur en Etudes iraniennes de l’Université Paris 3, spécialiste de l’Iran et du Moyen-Orient.
Article publié dans le magazine : L’Essentiel des relations internationales, N° 37, août-septembre 2011, pp. 28-29.
Aujourd’hui, à l’heure où un vent de révoltes et de révolutions secoue le monde arabe, il n’existe pas une seule position iranienne à l’égard des révoltes et révolutions. Il existe plusieurs positions et réactions, selon le pays, son importance pour l’Iran, les composantes de sa population et les rivalités. Si on prend le cas de Bahreïn, il y a divers facteurs qui rentrent en jeu : il y a une majorité chiite dans ce pays (plus de 70% de la population), l’ingérence saoudienne et la proximité géographique. D’autres exemples sont aussi intéressants : l’Irak, le Liban, la Palestine, et d’autres paramètres sont à prendre en considération.

L’Iran : nouvelles craintes…nouveaux enjeux
Une idée était souvent mise en avant par l’Iran selon laquelle l’aspect révolutionnaire, la culture du martyr, le sacrifice et la souffrance chez les chiites poussent à la révolution et à la confrontation, et qu’en contrepartie, une majorité sunnite qui vit une sorte de léthargie, de passivité et de soumission, est tombée puisque la Tunisie puis l’Egypte ont connu deux révolutions qui ont chassé du pouvoir deux dictateurs.
Ces révolutions ont eu lieu 18 mois après les 10èmes élections iraniennes qui ont permis un 2ème mandat à Ahmadinejad, en juin 2009. Ces élections ont été contestées à l’intérieur comme à l’extérieur. Les manifestations et les répressions qui ont eu lieu ont discrédité le gouvernement à l’intérieur. Une partie de l’opposition iranienne aujourd’hui va jusqu’à dire que les contestations des élections de 2009 en Iran, guidées par le Mouvement vert iranien ont inspiré les révolutions arabes (cela reste un point de vue). Cependant, il ne faut pas exagérer cette influence, puisque les peuples arabes n’en pouvaient plus de subir et vivre toutes sortes d’injustice, de précarité et d’oppression pendant des décennies. Ceci était suffisant pour provoquer ces événements.
En outre, la question de la dignité a été le déclencheur des révolutions dans les pays arabes, elle a dominé les slogans et a été à la tête des revendications des peuples. La question pourrait aussi se poser dans les relations avec les pays de la région : l’Iran, la Turquie, Israël et les grandes puissances. On verra peut-être naître des gouvernements n’ayant pas les mêmes rapports avec ces pays que les gouvernements déchus. L’« exception » iranienne à ce propos n’aura peut-être plus lieu d’être.
Sur le plan économique, l’Iran peut profiter de la situation dans la région. La flambée des prix du pétrole lui permet de remplir ses caisses et de faire face aux difficultés économiques dues aux sanctions occidentales contre lui.
D’un autre côté, la détérioration de la situation sécuritaire dans la région peut permettre à l’Iran d’en profiter, car les Etats-Unis et les grandes puissances peuvent se retrouver dans l’obligation de s’occuper de l’insécurité ce qui laisse à la République islamique une marge de manoeuvre pour gérer le dossier nucléaire et gagner du temps pour parvenir à l’acquisition de l’arme nucléaire.
Le refus des pays où il y a des révoltes d’accepter une ingérence des grandes puissances renforce la position de l’Iran qui écarte la possibilité de voir une intervention militaire contre lui.
Toutefois, dans ce nouveau contexte régional, l’Iran se retrouve embarrassé face à la nouvelle donne, car il pourrait voir ce vent de changement l’atteindre, mais aussi parce que d’autres forces dans la région veulent à leur tour tirer profit de la situation. Il s’agit surtout, du moins à ce stade, de la Turquie, présente jadis dans le monde arabe à travers l’Empire ottoman, et pays frontalier d’un pays arabe qui connaît une ébullition : la Syrie.

Rivalités irano-turques
L’Iran observe la fascination d’une partie des populations arabes par le modèle turc AKP (Parti de la Justice et du Développement) et craint de voir des partis islamistes gagner les élections en Tunisie et en Egypte et instaurer un modèle politique à la turque à la tête des nouveaux gouvernements élus. En fait, il préfère plutôt voir le modèle iranien adopté.
D’autre part, il n’y a pas de problèmes confessionnels entre la Turquie et les pays arabes. Au moment des événements à Bahreïn en février et mars 2011, la Turquie a fait des déclarations hostiles à l’ingérence iranienne dans l’Emirat, et a même mis en garde contre le risque de tomber dans « un autre Karbala ». La Turquie a même eu des contacts avec l’ayatollah Sistani en Irak pour parler de la question sunnites- chiites dans le conflit à Bahreïn, en dépassant et excluant l’Iran de la discussion, ce qui a profondément déplu à Téhéran.
En outre, la Turquie est entrée au Liban avec l’aide de la Syrie au cours des dernières années. Elle a eu des relations équilibrées avec toutes les parties, ce qui a irrité l’Iran. La visite du Premier ministre turc Erdogan en novembre 2010 et qui a suivi celle d’Ahmadinejad en octobre de la même année, a été très critiquée par la République islamique qui craignait de voir une présence turque au Liban qui dépasserait la sienne. Avant cela, le Hezbollah avait refusé la médiation turco-qatarie après la chute du gouvernement Saad Hariri en janvier 2010, voulant certainement que l’Iran se charge de cette mission.
Depuis quelques mois, une campagne menée par des médias iraniens, Fars, Press TV, ainsi que par la chaîne al Manar du Hezbollah, accuse la Turquie d’ « hypocrisie » et de vouloir une intervention militaire en Syrie qui aille dans le sens des intérêts turcs. Il y aurait même eu un échange de menaces entre les deux parties : si la Turquie permettait d’utiliser ses bases pour une attaque contre la Syrie, l’Iran attaquerait à son tour la Turquie en envoyant des missiles sur son territoire. Ce qui est certain aujourd’hui, c’est que la Turquie ne cherche pas a entrer dans des conflits, mais elle ne veut pas voir un déséquilibre des forces dans la région.
D’un autre côté, les médias régionaux et internationaux se sont intéressés il y a quelques mois aux deux navires militaires iraniens qui ont été autorisés à traverser le canal de Suez, pour la méditerranée pour arriver à Lattaquié en Syrie, une première depuis la révolution islamique. Cet événement a donné l’impression d’un début de changement au niveau des relations entre l’Iran et l’Egypte après la révolution égyptienne. Par ailleurs, en Egypte, place Tahrir, les manifestants ont apprécié le discours d’Erdogan et non celui du Guide suprême iranien Khamenei ou du leader du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah.
Les révoltes et révolutions dans le monde arabe sont en cours. Mais elles ont bouleversé le contexte psychologique et stratégique. Les relations ont surtout brusquement cessé d’être un exercice diplomatique théorique et désincarné. Cette situation régionale de plus en plus explosive va désormais nourrir les craintes et entraîner davantage de concurrence suscitées par une situation régionale de plus en plus explosive. L’hypothèse, jamais exclue par Washington et Israël, d’une confrontation militaire avec l’Iran, ou d’une chute du régime venant d’une contagion de révolte ou de révolution, en plus des rivalités, mettent déjà l’Iran dans une situation difficile qu’il essaie par tous les moyens de maîtriser.

Mme Rim KHOUNI MESSAOUD, Docteur en Etudes iraniennes de l’Université Paris 3, spécialiste de l’Iran et du Moyen-Orient.
Source - http://cerclechercheursmoyenorient.wordpress.com/2011/09/16/liran-et-les-revolutions-arabes-ce-qui-a-change/

Conférence - L’action extérieure européenne face à la démocratisation en Méditerranée

L'action extérieure européenne face à la démocratisation en Méditerranée, bilan et défis. Vendredi 07 octobre 2011 à 14h30
Salle de conférence 216 – Paris 1 Panthéon-Sorbonne – 12 place du Panthéon 75005 Paris
En matière de droits de l'homme en Méditerranée, l'action extérieure européenne s'inscrit dans le cadre du droit international des droits de l'homme et d'accords euro-méditerranéens d'association. Elle est mise en oeuvre à travers des instruments d'incitations et de sanctions, négociés aux niveaux multilatéral, régional et bilatéral.
Les récents événements qualifiés de « printemps arabe » ont mis à mal l'action extérieure européenne, soulignant les liens entretenus par des États européens avec des États tiers où les droits de l'homme ne sont pas respectés.

Conference Programme
http://www.scribd.com/doc/66153617/Conference-Programme

Accord Maroc-Union européenne : Le ras-le-bol des agriculteurs marocains

Les agriculteurs marocains, regroupés dans le Collectif des agriculteurs marocains, contre-attaquent. Il semble que la pression exercée par certains lobbies et parlementaires européens concernant la ratification de l'accord agricole avec l'Union européenne a fini par les exacerber. Pour eux, fini les beaux discours et le ton calme, il est temps de réagir et de défendre leur gagne-pain et leur avenir.
En effet, les opérateurs agricoles marocains estiment que l'accord agricole entre le Maroc et l'UE fait objet d'une obstruction violente et systématique de la part de certains milieux politiques et de groupes de pression au sein même du Parlement européen.
«Lors de notre tournée à Strasbourg et Bruxelles, nous avons constaté que cet accord fait l'objet d'une véritable politique délibérée et organisée d'opposition de la part d'un lobby relayé par certains députés européens et certains groupes parlementaires, qui malgré le fait que cet accord a été négocié par la Commission européenne et ratifié par les Etats membres, ils continuent à considérer qu'il doit passer par le Parlement européen alors que l'accord en question ne peut pas être modifié par ce dernier puisqu’il a été voté en bloc », a indiqué Zrikem Younès, membre du Collectif.
Alors, pour s'opposer à cet accord, ses adversaires ont développé, selon lui, un argumentaire mensonger contre l'agriculture marocaine, accusée de non-respect de la réglementation en vigueur et de la destabilisation des marchés européens.
Des affirmations que balaie du revers de la main Ahmed Darrab, membre du Collectif, qui estime que ces arguments sont infondés et qu'ils ne tiennent pas la route. « Il faut, d'abord, noter que nos produits agricoles ne pèsent pas beaucoup sur le plan quantitatif. Ils ne représentent qu'une part minime dans le marché de l'UE. A preuve, le volume total des exportations de fruits et légumes du Maroc vers l'UE représente moins de 0.05% de l'ensemble des volumes échangés en Europe. Il y a aussi le fait que les échanges avec le Maroc sont fortement encadrés par un arsenal législatif et un cahier des charges très contraignant au terme duquel, le Maroc est obligé de tenir compte des quotas, de respecter un calendrier bien précis et de se soumettre à des clauses de sauvegarde qui peuvent être actionnées à n'importe quel moment», a-t-il précisé.
Mais comment peut-on expliquer cet acharnement ? Pour bien comprendre les dessous de cette affaire, M. Zrikem avance quatre raisons. D'abord, le fait qu'aujourd'hui, les parlementaires européens n'ont pas encore les compétences techniques requises pour examiner ce genre d'accord de libre-échange.
Ces mêmes députés sont également, estime M. Zrikem, en train de régler leurs comptes avec la Commission européenne qui ne pas les a pas associés à la négociation de ces accords.
L'intervenant a expliqué que cette hostilité trouve aussi sa raison dans le fait qu'il y a des opérateurs agricoles européens qui considèrent que le Maroc est leur concurrent et dans le fait qu'il y a des gens au sein du Parlement européen qui profitent de n'importe quelle occasion pour évoquer le dossier du Sahara.
Cependant, le Collectif des agriculteurs marocains ne compte pas lâcher prise facilement, même si ses membres restent inquiets au moins sur le calendrier. « Les reports successifs nous rendent mal à l'aise. L'agenda de l'UE parle de la fin de janvier mais cette date reste provisoire », a indiqué M. Zrikem avant d'ajouter que le Collectif n'a pas encore épuisé toutes ses cartouches et que son combat vient à peine de commencer.
Source - http://www.libe.ma/Accord-Maroc-Union-europeenne-Le-ras-le-bol-des-agriculteurs-marocains_a21661.html

Méditerranée - Célébration du “Jour méditerranéen de la côte” à Alger

L'Algérie abritera dimanche la célébration du Jour méditerranéen de la côte, centrée autour des stratégies en matière de protection des zones côtières méditerranéennes, a indiqué hier un communiqué du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement.
La célébration annuelle de cette manifestation, le 25 septembre depuis l'année 2009, verra la participation de personnalités politiques et scientifiques des pays méditerranéens, des institutions internationales, régionales et nationales agissant dans le domaine de la protection de l'environnement marin et côtier, ajoute la même source.
Célébré annuellement dans un pays méditerranéen, le Jour méditerranéen de la côte verra cette année la mise en exergue de l'initiative pour la Méditerranée et la mer Noire dans le cadre du développement de la gestion intégrée des zones côtières (PEGASO).
Cette journée “témoigne en faveur de l'action de l'Algérie” pour la protection de la mer, notamment pour les efforts et actions déployés pour le renforcement institutionnel, législatif et des activités opérées au cours de cette dernière décennie dans la protection et la mise en valeur du littoral.
C'est aussi l'occasion de mettre en valeur les actions de sensibilisation et d'éducation environnementale menées sur le terrain et fondées sur l'approche participative des associations et du citoyen dans le cadre de la gestion intégrée des zones côtières.
Plusieurs interventions d'ordre scientifique et une conférence-débat marqueront cette journée.
Source - http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=163119&titre=C%C3%A9l%C3%A9bration%20du%20%E2%80%9CJour%20m%C3%A9diterran%C3%A9en%20de%20la%20c%C3%B4te%E2%80%9D%20demain%20%C3%A0%20Alger

L’UE finance de nouveaux projets dans le domaine des transports, des entreprises et du dialogue interculturel dans le Sud de la Méditerranée

La Commission européenne a affecté 72,79 millions d’euros à la région méditerranéenne au titre de la deuxième partie de son Programme d'action régional 2011. Six projets et programmes régionaux dans des domaines très divers, tels que la construction de la paix, le transport, le financement des entreprises, la société de l’information et le dialogue interculturel, seront financés.
Ces nouveaux projets viennent s’ajouter aux activités régionales déjà en cours. Le financement sera apporté par le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée.

Les programmes et projets qui seront financés sont les suivants :
• Le projet de Partenariat pour la paix (10 millions d’euros) entend promouvoir la communication et la compréhension mutuelle dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient. Il soutient des initiatives visant à reconstruire la confiance mutuelle par la réconciliation et à renforcer les capacités pour la résistance au conflit. Ce projet encourage également la responsabilisation des parties marginalisées ainsi que le lancement de politiques et stratégies communes de développement.

• Le projet EuroMed Transport SafeMed III (3 millions d’euros) entend renforcer l’administration maritime des pays partenaires méditerranéens. Des organisations internationales (telles que l’Organisation maritime internationale) ainsi que des organes européens (Agence européenne pour la sécurité maritime) actifs dans le domaine en question seront impliqués.

• Le projet Assistance à la FEMIP – Facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat (32 millions d’euros) entend fournir des capitaux au secteur privé, par le biais de la Banque européenne d’investissement. Il soutiendra les initiatives du secteur privé et renforcera le rôle du secteur financier local.

• La deuxième phase du projet EUMERegNet (3,79 millions d’euros) entend améliorer davantage la coopération entre l'UE et les pays du Sud de la Méditerranée dans le domaine de la société de l’information, qui bénéficie aux deux parties, en s’appuyant sur les acquis des programmes précédents.

• La troisième phase du soutien à la Fondation Anna Lindh (7 millions d’euros) contribuera à promouvoir la connaissance, le respect mutuel et le dialogue interculturel entre les populations méditerranéennes et à engager les sociétés de la région euro-méditerranéenne dans la construction et la mise en œuvre des activités de la fondation.

• L’Allocation budgétaire globale en faveur du Sud de l’IEVP (17 millions d’euros) garantira des engagements rapides dans des projets à petite échelle et permettra à la Commission européenne d’agir avec flexibilité. Elle finance, entre autres, les conférences ministérielles régionales dans la région euro-méditerranéenne et le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée, et réaffirme ainsi la volonté de la Commission à soutenir cette institution essentielle grâce au lancement de projets concrets en faveur des populations méditerranéennes.

Les relations de l’UE avec les pays du Sud de la Méditerranée et du Moyen-Orient sont dictées par la politique européenne de voisinage. Dans ce contexte, les programmes de coopération régionale s’attaquent aux défis ayant une dimension régionale, et promeuvent la coopération entre États sur les questions d'intérêt commun. Les actions identifiées dans ce Programme d'action régional découlent des conclusions des conférences ministérielles euro-méditerranéennes, qui ont été organisées dans les différents domaines de coopération et s’inscrivent dans le prolongement des précédents programmes régionaux de l’UE.
Par ENPI Info Centre
Communiqué de presse -

Méditerranée - Accord de coopération entre les pays de l'accord d'Agadir et "ANIMA Investment Network"

Accord de coopération entre les pays de l'accord d'Agadir et "ANIMA Investment Network"
Signé en marge du Sommet Euromed/Invest 2011, événement financé par " Invest in Med " et organisé sous l'égide de la MedAlliance, cet accord permettra aux pays membres de l'accord d'Agadir de bénéficier de composantes industrielles et technologiques pour la commercialisation de leurs produits au sein de l'espace européen.

Dans une déclaration à la presse, le directeur exécutif de l'unité technique de l'accord d'Agadir Waleed El Nozahi a précisé que cet accord vise le soutien des petites et moyennes entreprises qui devraient tirer profit de l'accumulation des règles d'origine entre les deux parties.

Selon la même source, les pays signataires de l'accord d'Agadir devront aussi bénéficier des bailleurs de fonds et des expertises des organismes d'investissement euro-méditerranéens, ainsi que de la possibilité de commercialiser leurs produits dans l'espace européen.

Il a rappelé avoir soumis une proposition aux ministres des Affaires étrangères des pays signataires de l'accord d'Agadir en vue de mettre en place un mécanisme permettant l'ouverture de l'adhésion à cet espace devant d'autres pays membres de la Ligue arabe.

Evénement annuel pour l'investissement et le commerce dans la région euro-méditerranéenne, ce sommet réunit entrepreneurs, intervenants économiques et politiques de la région euro-méditerranéenne.

Cette conférence est l'occasion pour les gouvernements et les institutions pour montrer les réalisations de leurs travaux au cours des douze derniers mois, dans le domaine du développement économique et pour discuter des dernières stratégies et outils institutionnels visant à développer le secteur privé et contribuer à l'intégration économique de la région.

Le programme Invest in Med vise à développer durablement les relations d'affaires, les investissements et les partenariats d'entreprises entre les deux rives de la Méditerranée.

Financé à hauteur de 75 pc par l'Union européenne sur la période 2008-2011, il est piloté par le consortium MedAlliance, mené par "Anima investment Network".

MedAlliance réunit des agences de développement économique, des chambres de commerce et d'industries et des fédérations d'entreprises. Avec les membres de ces réseaux et leurs partenaires associés (ONUDI, GTZ, EPA Euro méditerranée, Banque Mondiale), un millier d'acteurs économiques sont ainsi mobilisés au travers d'initiatives pilotes centrées sur des filières méditerranéennes d'avenir.

Chaque année, une centaine d'opérations de terrain associent les 27 pays de l'Union européenne et leurs 9 partenaires du sud.

Elles comprennent des évènements de mise en relation, des opérations d'assistance, des formations et des supports documentaires.

Afin de maximiser son impact, le programme sélectionnera, un certain nombre de niches sectorielles à fort potentiel, ou de domaines transversaux comme le rôle des jeunes entrepreneurs et des femmes, des diasporas, de la micro-entreprise, le développement de la franchise, les partenariats public-privé et le financement des PME.

©MAP & Biladi.ma
Source http://biladi.ma/1117742-accord-de-cooperation-entre-les-pays-de-l-accord-d-agadir-et-anima-investment-network.html

Lancement du LabexMed « Les Sciences Humaines et Sociales au cœur de l’interdisciplinarité pour la Méditerranée »

Le LabexMed « Les Sciences Humaines et Sociales au cœur de l’interdisciplinarité pour la Méditerranée » a été officiellement lancé le 22 septembre 2011, à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme, à Aix-en-Provence.
LabexMed, porté par l’Université de Provence au nom des 3 Universités (Université de Provence, Université de la Méditerranée, Université Paul-Cézanne), avec le CNRS, l'EHESS, l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse, l'Université Panthéon-Sorbonne (Paris I) et l'IRD, implique 11 laboratoires regroupés au sein de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme (MMSH) et 5 autres laboratoires dans les domaines du droit, de l’économie, de la sociologie, de l’anthropologie, etc. Il est coordonné par le Professeur Brigitte Marin.

LabexMed consolidera les réseaux de recherche et de documentation dans l'espace méditerranéen et les infrastructures numériques pour analyser et comprendre les défis impactant le bassin méditerranéen, lieu de contact, d’échange et de confrontation, impliquant l’Europe, les espaces africains et asiatiques : changements géopolitiques, flux migratoires et mobilités, transformations sociales et économiques, controverses politico- religieuses, brassage et affrontement des cultures, gestion des ressources et enjeux patrimoniaux, risques et crises... L'accent est mis sur les formations doctorales, avec un intérêt particulier pour l'investissement méthodologique, l'ouverture disciplinaire et une politique internationale forte.

LabexMed s'inscrit dans la dynamique inaugurée par la création de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme, instance fédératrice favorisant un dialogue entre les disciplines et l'émergence d'une thématique large sur les peuples et les espaces méditerranées.
Lancement du LabexMed (PDF, 3784 Ko)-
Source -

Méditerranée - 20e édition du Salon Méditerranéen Interprofessionnel de la Filière Fruits et Légumes

Moteur du développement des entreprises, l’innovation est omniprésente au MIFFEL. Depuis 6 ans, l’organisation a structuré des rendez-vous forts autour de l’innovation avec le concours INNOVATEC pour le matériel végétal, le machinisme et les équipements agricoles.

L’innovation en produits alimentaires fruits & légumes a trouvé sa tribune d’expression dans le cadre du Grand Prix INNOVAFEL, une nouvelle formule portée par le Pôle Européen d’Innovation Fruits & Légumes (PEIFL).
La nouvelle envergure d’INNOFAVEL entend promouvoir à plus grande échelle les innovations alimentaires qui favorisent la consommation de fruits et légumes. En dehors des rendez-vous INNOVATEC et INNOVAFEL, l’innovation au MIFFEL, ce sont aussi et surtout les exposants – près de 400 – venus à la rencontre de leurs clients et partenaires pour présenter leurs nouveautés.
L’an passé, 17 000 visiteurs professionnels se sont rendus au parc des expositions d’Avignon pour découvrir les dernières innovations représentant toutes les activités liées à la production agricole et proposées sur 16 000 m² d’exposition. Cette année, le salon ouvrira ses portes les 18, 19 et 20 octobre au Parc des Expositions d'Avignon. Pour consulter le programme et le dossier de presse

MIFFEL - http://www.miffel.com

Sept Off présente Passe–[Ports] Méditerranéens

Sept Off présente Passe–[Ports] Méditerranéens
Après « Errances » en 2010, le Sept Off s’approprie véritablement son identité méditerranéenne en signant son édition 2011 : Passe – [Ports] Méditerranéens.
Le Festival de la Photographie méditerranéenne, Édition 2011 #13, du 23 septembre au 23 octobre 2011

Depuis 13 ans, le Sept off oeuvre à la promotion de la photographie régionale. Il organise chaque automne la grande fête de la photographie : de Gênes à Marseille, sur le littoral ou dans les villages de l’arrière-pays, le Sept off a présenté le travail de jeunes photographes prometteurs ou d’artistes reconnus dans une trentaine d’espaces culturels dédiés à l’image mais aussi dans des lieux parfois inattendus, affirmant constamment sa vocation à faire de la Photographie un médium accessible à tous les publics, favorisant échanges et rencontres autour d’expositions, projections, conférences, croisements artistiques.
Cette année, le Sept Off se tourne vers l’horizon méditerranéen avec pour port d’attache Nice et pour destination le bassin de la mer Méditerranée, ses ports, ses cultures, ses habitants et les préoccupations communes qui les relient.

Une édition axée sur l’échange et la pluri-culturalité
Passe – [Ports] méditerranéens offre de multiples déclinaisons au regard de nos photographes. Il s’agit avant tout d’un regard d’auteur, plutôt que d’illustrateur, à la fois personnel et tourné vers l’autre. La notion d’échange est primordiale, c’est le fil conducteur qui doit permettre à des artistes venant d’autres pays méditerranéens de venir exposer à Nice, mais également de présenter des expositions régionales dans ces pays.
Préoccupations communes (écologie, migration, vie quotidienne…) ou différences culturelles, sont les thématiques sous-jacentes que nous aimerions présenter au public.
Par le partage ou la différence, le Sept off veut faire rayonner la photographie à partir de Nice, à travers l’échange, le voyage et l’hospitalité pour ébaucher l’identité ou plutôt, les multiples identités méditerranéennes.
Photographes et plasticiens vont porter un double regard, jouer de connivences et de contrastes dans des lieux différents ou partagés. Cette édition 2011 présentera une trentaine de photographes et sera inaugurée le 23 septembre au Pôle Universitaire St Jean d’Angély.

Le Festival de la photographie méditerranéenne
Organisé depuis treize années par l’association du Sept Off, entièrement basée sur une structure associative loi 1901. Créé en 1999 sous la présidence Robert Matthey, Jean-Claude Fraicher (directeur artistique) et Laurent Colonna, photographes niçois. Le Sept-off a été conçu comme le pendant « off » du « Septembre de la photo » organisé par le Théâtre de la photographie et de l’image depuis 1988.

Objectifs et Publics visés
L’objectif principal de l’association est d’enrichir le programme officiel en donnant à voir la création photographique régionale dans toute sa diversité, avec la liberté d’une structure légère qui peut investir des lieux inattendus : aller dans les villages, les friches culturelles, les ateliers, les échoppes, les caves, les murs et les cours... touchant par là, un public averti et/ou lambda, qui peut se laisser émouvoir au détour d’une image et s’approprier la vision, la passion du photographe. Le Sept Off a la volonté persistante d’affirmer la photographie comme étant un médium accessible à tout public, en favorisant les échanges et les rencontres autour d’expositions, de projections, de conférences et de débats. Et pour répondre pleinement à cette démocratisation de la photographie le Sept Off
organise depuis 2006 le Marathon photo de Nice qui rassemble chaque année jusqu’à 200participants.
Le programme complet de l’édition 2011 sur www.septoff.org

VI Rencontres Films Femmes Méditerranée

Du 27 septembre au 9 octobre 2011 vivez les 6èmes rencontres du festival Films Femmes Méditerranée.
La sélection 2011 présente une trentaine de films de réalisatrices du bassin Méditerranéen, des films pour rêver, pour pleurer, pour rire, pour penser...
Des sujets bien ancrés dans notre époque, mais aussi dans les lieux et les villes qui les inspirent. Des sujets sur les femmes aussi et même sur la politique et le football, pour battre en brèche les idées reçues !
Les Rencontres Films Femmes Méditerranée, ce sont des longs métrages de fiction et des documentaires réalisés par des femmes, mais aussi des courts métrages en compétition, soumis au vote du public.
Comme toujours, les films proposés sont inédits ou projetés en avant-premières que leurs auteurs et/ou leurs interprètes viendront présenter au public
.

Au programme :
CORPO CELESTE d'Alice Rohrwacher
LES COLLECTIONS DE MITHAT BEY De Pelin Esmer
DRAQUILA, L'ITALIE QUI TREMBLE De Sabina Guzzanti
BEYROUTH HÔTEL De Danielle Arbid
LA NUIT, ELLES DANSENT D'Isabelle Lavigne et Stéphane Thibault
SUR LA PLANCHE De Leïla Kilani
UN-ZÉRO De Kamla Abu Zekri
LES SILENCES DU PALAIS De Moufida Tlatli
FUGHE E APPRODI De Giovanna Taviani
POLO ET LES PROFESSIONNELS De Suzel Roche
LES ROSES NOIRES D'Hélène Milano
VUES DEVOILÉES D'Alba Sotorra Clua
POLISSE De Maïwenn

Fidèles à Marseille, du 27 septembre au 4 octobre, les Rencontres Films Femmes Méditerranée se poursuivront les 6, 7 et 8 octobre à Hyères et le 9 octobre à La Ciotat.
www.films-femmes-med.org

Méditerranée - Commission européenne: une nouvelle stratégie énergétique avec les pays voisins

La Commission Européenne, vient de proposer, une stratégie pour la création d’un partenariat énergétique entre l’UE et la Méditerranée du sud, axé en particulier sur des projets en matière d’énergie renouvelable et sur le lancement de centrales solaires pilotes.
Les commissaires européens chargés de l’énergie et de la politique de voisinage, Gunther Oettinger et Stéfan Fule, concepteurs de la stratégie, ont indiqué dans un communiqué à presse, publié le 7 septembre à Bruxelles, que l’objectif est de créer un marché intégré de l’énergie qui englobe le « grand voisinage » de l’UE.

La stratégie européenne entend respecter » les besoins et les priorités spécifiques des voisins, ce qui suppose d’élargir et de diversifier les liens entre le réseau d’infrastructures énergétiques européen et celui des pays voisins ». La commission, propose, également, d’ »étendre les évaluations de la sûreté nucléaire et d’apporter un soutien politique en faveur des projets d’infrastructures énergétiques aux pays sud méditerranéens, permettant de diversifier les sources et les voies d’approvisionnement ».

La coopération doit tenir compte, selon les deux commissaires européens, des réalités de chacun des partenaires et couvrir un large éventail de domaines, allant de la coopération en matière de régulation à la transparence des marchés, des hydrocarbures à l’efficacité énergétique et de l’énergie durable à la recherche et à l’innovation.

Dans le domaine de l’énergie, l’UE est fortement tributaire de ses voisins : elle importe plus de 60% de notre gaz, essentiellement des pays voisins. Non seulement ses importations augmenteront, ont indiqué les deux commissaires, mais la propre production de l’UE baisse. Ses voisins offrent, également, un potentiel considérable pour la production d’énergie renouvelable.

« Alors que notre dépendance à l’égard des importations augmentera au cours des prochaines décennies, nos voisins joueront un rôle de plus en plus important dans la fourniture et l’acheminement d’énergie vers l’UE » ont-ils encore précisé.

Cette stratégie définit comme priorité clé, l’établissement de partenariats stables et de longue durée avec les pays situés à L’Est comme au Sud de l’UE.

Source TAP & Ecolomagtunisie.com
http://www.ecolomagtunisie.com/energie/commission-europeenne-une-nouvelle-strategie-energetique-avec-les-pays-voisins.html

Méditerranée - La Techno Parade sous le signe de l'"Indépen'danse", la Tunisie à la fête

Des drapeaux tunisiens, un char aux couleurs du collectif "Sound of Carthage" parmi 16 "sound systems" délivrant un déluge de décibels avec 120 Djs aux commandes: la 13e Techno Parade, dédiée au "souffle de liberté" au Maghreb, a attiré samedi à Paris des dizaines de milliers de personnes.

La manifestation festive, qui s'étirait sur 4,5 km, de la place de la République à la place d'Italie, a réuni 50.000 participants, selon la préfecture de police. Aucun incident n'a été signalé. Les organisateurs estiment pour leur part la participation à plus de 300.000 personnes.

"La techno est une musique de fête, pour danser et prendre du plaisir! C'est parti": d'emblée, Bob Sinclar, parrain de cette nouvelle édition du festival de rue célébrant tous les courants des musiques électroniques, donne le mot d'ordre en s'installant vers 13H45 aux platines de son char, en tête de cortège.

"En 1998, la première Techno parade a été comme une reconnaissance permettant de diffuser notre musique et de prouver qu'on n'était pas des dégénérés. Aujourd'hui, la techno passe à la radio et des familles entières viennent nous voir. J'en suis très heureux!", confie à l'AFP le musicien, en saluant des milliers de fans survoltés qui l'attendaient place de la République transformée dès 11H00 en "dance floor" géant.

En fin d'après-midi, un autre Dj star, David Guetta, dont le dernier album caracole en tête des ventes en France et à l'étranger, a fermé la marche sur le dernier char, remportant aussi un vif succès, avec une fréquentation globale visiblement à la hausse.

Lors du coup d'envoi de la Techno Parade, baptisée cette année "Indépen'danse", le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, drapeau tunisien en main, a été acclamé par la foule alors qu'il était monté avec Jack Lang sur le char de Carthage, invité d'honneur.

Pour la première fois, un char marocain participait aussi à la grande fête annuelle de la techno, parmi les invités étrangers, dont un collectif hollandais.

"C'est très émouvant de voir ce char tunisien avec tous ces jeunes qui dansent. Cette techno parade nous dit que l'utopie n'est pas morte. Ca correspond assez bien à ce que je pense. J'aime la techno et l'idée de la fête de rue. Ca fait du bien!", a dit à l'AFP le ministre, regrettant que les organisateurs de soirée soient encore confrontés à des frilosités, notamment en régions.

"Il y toujours des gens qui n'aiment pas la musique, la gaité et le bruit", a observé M. Mitterrand. L'ancien ministre de la Culture Jack Lang, qui a participé à la création de la première Techno Parade sur le modèle de la "Love Parade" de Berlin, a rappelé pour sa part que "la techno appartient à l'arc-en-ciel des musiques actuelles".

Par pancartes interposées, des hommages ont été rendus à Henri Maurel, l'un des créateurs de la Techno parade et fondateur de FG DJ Radio, décédé en février, ainsi qu'au producteur et musicien de rap-électro DJ Mehdi, disparu la semaine dernière.

Le ministère de la Culture a fait savoir que Bob Sinclar et Christophe Vix, co-président de Technopol qui organise le défilé musical et participe à la professionnalisation des Djs, ont été faits chevaliers des Arts et Lettres. Une cérémonie sera organisée prochainement.

La 13e Techno Parade devait se prolonger avec plusieurs soirées officielles dans les principaux clubs parisiens.
Source TV5 & © 2011 AFP
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-La-Techno-Parade-sous-le-signe-de-l-Indepen-danse-la-Tunisie-a-la-fete.htm?&rub=10&xml=newsmlmmd.3a4ed317a3adc29a11b1628302493d89.381.xml

Méditerranée - La Tunisie a la 6e session du «Bled Strategic Forum»

La Tunisie a participé à la sixième session du «Bled Strategic Forum», tenue les 9 et 10 septembre 2011, dans la ville de Bled située au nord-ouest de la Slovénie, sur le thème «La force de l'avenir».
Ce forum est l'un des plus importants rassemblements annuels de réflexion associant d'éminentes personnalités à l'échelle internationale du monde politique, économique et académique.

Intervenant au «Panel des Leaders» consacré au thème « Le nouvel ordre en Méditerranée », le Secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Khemaïes Jhinaoui a mis l'accent sur l'importance des révolutions populaires arabes qui, a-t-il dit, «sont venues créer une opportunité sans commune mesure pour une transformation radicale de la région euro-méditerranéenne en un espace démocratique de paix et de prospérité».

A cet effet, il a plaidé en faveur d'une redynamisation du partenariat euro-méditerranéen par l'octroi à la Tunisie d'un statut qui prévoirait la mise en place d'outils de convergence économique et social aboutissant, graduellement, à la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes.

Plusieurs intervenants ont relevé que la Tunisie dispose d'atouts importants, notamment d'ordre humain et institutionnel, l'habilitant à réussir sa transition démocratique.

En marge des travaux de ce forum, le Secrétaire d'Etat a tenu une séance de travail avec le Secrétaire d'Etat slovène aux Affaires étrangères, Mme Dragoljuba Necina.

Cette rencontre a permis d'examiner les perspectives de développement des relations bilatérales et d'évoquer l'appui de la Slovénie à la Tunisie dans le cadre de la transition démocratique.

Il s'est entretenu, en outre, avec le Secrétaire général du Conseil de l'Europe, M. Tjorbjorn Jagland. L'entretien a porté sur la coopération entre la Tunisie et le Conseil de l'Europe dans le contexte de la phase de transition démocratique.

Source MAE de Tunisie
http://www.diplomatie.gov.tn/index.php?id=27&no_cache=1&tx_ttnews[tt_news]=419&tx_ttnews[backPid]=27&cHash=cf170d6f0d2c3d43e18d11d533ec6f1d

Pour la première fois, la Convention France Maghreb se tiendra au Maroc

Pour la première fois, la Convention France Maghreb se tiendra au Maroc, au Palais des Congrès de Marrakech du 29 septembre au 1er octobre, en présence de plus deux cent entreprises représentant la France l’Algérie, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie et le Maroc.
Le 21 septembre aura lieu une conférence de presse animer par Mohamed El ouahdoudi, Président de la Convention France-Maghreb, pour présenter le programme de la 10ème Convention France-Maghreb
Conférences, exposition, rendez vous d’affaires, la Convention France Maghreb qui tient sa 10ème édition au Maroc dans un contexte particulier, apportera des solutions concrètes à des questions de développement et de découverte de nouvelles perspectives économiques. Parmi les partenaires confirmés : Renault Trucks - Baker Tilly - Stauff - Crédit Agricole du Maroc - Trapil – AMDI - ATEX - Groupement des entreprises pétrolières et para pétrolières - Office méditerranéen de la Jeunesse - Alfa Laval – Bourse de sous traitance algérienne …

La Convention France Maghreb a prouvé ses impacts positifs pour le Maroc :
- une tribune unique en début de chaque année pour annoncer les réalisations et les projets du Maroc à des milliers d’entreprises, de réseaux professionnels et des leaders d’opinion
- une place de marché internationale où le Maroc trouve de nouvelles opportunités de développement
- un lieu de recrutement pour des entreprises qui recherchent des compétences à l’international.
l’orientation vers le Maroc d’investissements de différentes natures (Multinationales, PME, TPE, projets individuels...)
- une plate-forme unique pour des investissements et des projets inter-maghrébins.
Un exposé sur l’état économique de l’espace France Maghreb suivra la présentation des nouveautés de la 10ème Convention France Maghreb.
Source http://france-moyenorient.com/spip.php?article6556
Pour plus d’informations consultez le site : http://www.salons-mcc.com

Méditerranée - “Erasmus Euromed : Notre engagement pour le printemps Arabe !”

Pourquoi avons nous mobilisé le Parlement Européen en faveur d’un programme Erasmus/Léonardo à initier avant fin 2011 ? Cette Mobilisation de députés européens au long des couloirs de Strasbourg est bien loin de l’exaltation des combats révolutionnaires.
De même, le succès que représente 389 signatures en faveur d’un Eramus/Leonardo Euromed n’équivaudra jamais la chute de Tripoli….Alors pourquoi avons nous déployé autant d’énergie à faire réussir WD15 ?

Nul ne s’attendait à la lame de liberté qui a déferlé sur les pays du Sud méditerranéen. La jeunesse de ces pays est déjà entrée dans l’Histoire par sa mobilisation et son courage. Elle doit y rester en gagnant la bataille de la démocratie et de la prospérité économique. Pour ce nouveau défi, un rôle fondamental sera joué par les étudiants et les jeunes professionnels.

Les étudiants, car ils exerceront demain des responsabilités dans les postes publics et privés à tous les échelons de la société ; les jeunes professionnels, car ils seront en première ligne de la lutte contre le chômage.

Dans ce domaine, les programmes de mobilité ‘Erasmus’ – pour les étudiants – et ‘Leonardo da Vinci’ – pour la formation professionnelle – constituent des réussites majeures de la construction européenne. Erasmus Mundus a déjà exploré les voies fécondes du partage des savoirs hors de l’Union.

Mais cela est aujourd’hui insuffisant, tout comme les quelques dizaines de bourses supplémentaires envisagées par la Commission européenne dans le cadre de la nouvelle politique de voisinage. Les carences sont encore plus fortes dans le domaine de la formation professionnelle.

Il est désormais indispensable de franchir une nouvelle étape et de partager à une autre échelle les compétences et les savoirs afin de favoriser – au Sud… comme au Nord ! – un débat démocratique sain et un développement économique commun.

Nous l’écrivions dès le mois de mars dernier dans notre tribune publiée dans libe.fr : « Les peuples qui viennent de gagner seuls leur liberté et leur dignité n’ont certainement pas fait la révolution chez eux pour venir vivre chez nous ! » Il était donc primordial de créer des conditions dignes et favorables à la promotion de la libre circulation des étudiants dans le respect de l’altérité et de la réciprocité. C’est désormais au programme de l’Union européenne.

Par Henri Lastenouse – Mounia Harkati –Arthur Colin
http://www.sauvonsleurope.eu/erasmus-euromed-notre-engagement-pour-le-printemps-arabe/
Rejoindre l’initiative Averroès sur Facebook : http://on.fb.me/hJ3T1S

Méditerranée - Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH) a inauguré sa mission permanente à Tunis

Banni en Tunisie du temps de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH) a inauguré samedi une mission permanente à Tunis.
Selon directeur exécutif Marc Schade-Poulsen, l'installation du REMDH en Tunisie vise à promouvoir les droits de l'Homme et des libertés publiques.

Il a estimé que la transition démocratique que vit la Tunisie depuis la chute du régime totalitaire de Ben Ali en janvier dernier exigeait de faire preuve de "vigilance". " Son échec aura des répercussions négatives sur tout le monde arabe tandis que son succès sera une source d'espoir pour les pays de la région ", a-t-il déclaré.

" La mission va poursuivre l'appui des initiatives de la société civile dans le domaine des droits de l'Homme et servir d'interface entre les ONG tunisiennes et celles du pourtour méditerranéen ", a-t-il précisé.

Depuis sa création il y a 15 ans, le REMDH, qui compte 74 organisations membres, entretient des liens étroits avec la société civile tunisienne dont la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH), l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT).
Source : Associated Press & Regards-citoyens
http://regards-citoyens.over-blog.com/article-ouverture-a-tunis-d-une-mission-permanente-du-reseau-euro-mediterraneen-des-droits-de-l-homme-84575298.html

Festival du court métrage méditerranéen de Tanger du 3 au 8 octobre

Ce festival, qui se veut une manifestation à caractère artistique, culturel et promotionnel, mettra en compétition des productions de fiction.
Les films retenus seront en lice pour quatre prix: Le grand prix du festival, le prix spécial du jury, le prix de la réalisation et le prix du scénario.
Le programme de cette édition comprend un spécial "court métrage marocain", une table-ronde, une section "compétition" ouverte aux courts-métrages réalisés par les cinéastes méditerranéens, et des activités en parallèle.
Cinq courts-métrages, sur un total de 61 films visionnés, ont été retenus par une commission de sélection des films pour participer à la compétition officielle de cette édition.
Présidée par le réalisateur Ali Essafi, la commission de sélection des films est composée des critiques de cinéma Ahmed Boughaba, Moulay Driss Jaidi, Mohamed Belfqih et Mohamed El Khaiter
Source http://www.letangerois.com/festival-du-court-metrage-mediterraneen-de-tanger-du-3-au-8-octobre

Tunisie: vers un vrai partenariat UE - Méditerranée du sud

La Commission Européenne, vient de proposer, une stratégie pour la création d'un partenariat énergétique entre l'UE et la Méditerranée du sud, axé en particulier sur des projets en matière d'énergie renouvelable et sur le lancement de centrales solaires pilotes.
Les commissaires européens chargés de l'énergie et de la politique de voisinage, Gunther Oettinger et Stéfan Fule, concepteurs de la stratégie, ont indiqué dans un communiqué à presse, publié le 7 septembre à Bruxelles, que l'objectif est de créer un marché intégré de l'énergie qui englobe le "grand voisinage" de l'UE.

La stratégie européenne entend respecter" les besoins et les priorités spécifiques des voisins, ce qui suppose d'élargir et de diversifier les liens entre le réseau d'infrastructures énergétiques européen et celui des pays voisins". La commission, propose, également, d'"étendre les évaluations de la sûreté nucléaire et d'apporter un soutien politique en faveur des projets d'infrastructures énergétiques aux pays sud méditerranéens, permettant de diversifier les sources et les voies d'approvisionnement".

La coopération doit tenir compte, selon les deux commissaires européens, des réalités de chacun des partenaires et couvrir un large éventail de domaines, allant de la coopération en matière de régulation à la transparence des marchés, des hydrocarbures à l'efficacité énergétique et de l'énergie durable à la recherche et à l'innovation.

Dans le domaine de l'énergie, l'UE est fortement tributaire de ses voisins : elle importe plus de 60% de notre gaz, essentiellement des pays voisins. Non seulement ses importations augmenteront, ont indiqué les deux commissaires, mais la propre production de l'UE baisse. Ses voisins offrent, également, un potentiel considérable pour la production d'énergie renouvelable.

« Alors que notre dépendance à l'égard des importations augmentera au cours des prochaines décennies, nos voisins joueront un rôle de plus en plus important dans la fourniture et l'acheminement d'énergie vers l'UE » ont-ils encore précisé.

Cette stratégie définit comme priorité clé, l'établissement de partenariats stables et de longue durée avec les pays situés à L'Est comme au Sud de l'UE
Source Espacemanager.com
http://www.espacemanager.com/macro/tunisie-vers-un-vrai-partenariat-ue-mediterranee-du-sud.html

Méditerranée - Un projet développe l’évaluation du risque pour le site de patrimoine culturel de Byblos

Un groupe thématique sera organisé demain, 14 septembre, par le Conseil des municipalités unies de Byblos (Liban), dans le cadre du projet euro-méditerranéen CIUDAD «Villes du Patrimoine de l’humanité à l’abri de la guerre». L’objectif est de promouvoir des mesures d'atténuation du risque pour cette ville libanaise historique.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une série d’initiatives visant à rassembler plusieurs autorités compétentes et entités publiques libanaises en vue de la création d’un groupe national d’experts. Ce groupe sera chargé de mener une évaluation des risques et d'étudier des mesures d’atténuation des risques pour protéger les sites anciens classés de Byblos.

Le groupe thématique sera chargé de la sélection des membres du groupe d’experts (15 libanais et 11 internationaux) issus d’horizons différents. Le mois prochain, ce groupe participera directement à des études de terrain et à une analyse des données dans un cadre de coopération civil-militaire.

Le projet « Villes du Patrimoine de l’humanité à l’abri de la guerre » vise à mettre en place des bonnes pratiques pour la gestion urbaine et des sites patrimoniaux dans les villes menacées par les conflits armés. Il entend aussi préparer les dossiers complets pour la candidature de Mtskheta (Géorgie) et de Byblos (Liban) au statut de « Protection renforcée », conformément aux dispositions du Deuxième Protocole de 1999 relatif à la Convention de La Haye (1954) pour la protection des biens culturels en cas de conflits armés.

Le projet est financé au titre du programme euro-méditerranéen CIUDAD qui a pour objectif d’aider les pays de la région de l'IEVP – Est et Sud – à promouvoir le développement durable en renforçant la capacité du gouvernement local à encourager la participation au développement et à l’offre de services. L’objectif est de tenir compte des besoins des citoyens et d'assurer une utilisation optimale des ressources.
ENPI Info Centre
Pour en savoir plus
Communiqué de presse
http://www.ciudad-programme.eu/news_article.php?lang=1&news_id=489
Villes du patrimoine mondial de l’humanité à l’abri de la guerre – Fiche de projet
http://www.ciudad-programme.eu/grant_profile.php?lang=1&country_id=8&grant_id=16

Méditerranée - Promouvoir le patrimoine culturel de Kairouan : le projet Montada souligne l’importance de la citerne médiévale de Musalla

La récente découverte de la citerne médiévale de Musalla dans la ville de Kairouan en Tunisie a bénéficié d’une large couverture médiatique. Suite à cela, le projet Euromed Heritage Montada a décidé de tirer parti de l’intérêt du public pour le sensibiliser à l’importance du patrimoine culturel de la ville. À cette fin, Montada collabore activement à la restauration de la citerne afin d’en faciliter la visite et de l’incorporer à l’ensemble monumental de Kairouan.

Kairouan est connue pour son système hydraulique de collecte et de distribution de l’eau, fait essentiel qui a permis son existence au beau milieu du désert. Bien que l’élément le plus connu soit constitué des grandes citernes circulaires, à ciel ouvert, tout un système complexe de captage, de distribution et de citernes auxiliaires configure la véritable dimension de ces installations encore peu connues de nos jours. C’est la raison pour laquelle le Forum Montada a décidé que l’un de ses deux thèmes de travail serait le système hydraulique de la ville, même si l’on n’aurait jamais pu prévoir la découverte de la citerne de Musalla. Bien que certains documents aient déjà mentionné cette citerne, elle a été découverte par hasard au cours de la réhabilitation d’une mosquée construite au milieu du XXe siècle. De fait, il semble que cette mosquée avait été construite en prenant pour base cette gigantesque citerne et en la rendant totalement inutilisable.

Il s’agit d’une construction de 10 mètres de profondeur, comprenant quatre galeries séparées par des murs d’une grande épaisseur et couvertes de voûtes en plein cintre, comme une grande basilique enterrée. Dans la zone centrale il y a un passage qui relie les quatre nefs, couvert de voûtes d’arête. Dans la clé de chacune de ces voûtes d’arête se trouve une ouverture qui servait pour le puisage de l’eau. Dans la face sud, l’escalier d’accès avait été conservé, avec une porte qui a pu être récupérée. Le système d’alimentation de la citerne semble avoir été une grande terrasse dallée servant à récupérer l’eau de pluie, qui est torrentielle à Kairouan quelques jours par an.

Pour l’instant, il n’est pas facile de dater cette construction, que l’on pourrait sans doute situer entre les XIVe et XVe siècles ou même antérieurement du fait de sa ressemblance avec les citernes du IXe siècle.

Montada est un projet financé par l'UE au titre du programme EuroMed Heritage IV. Doté d'une enveloppe de 1,8 million d'euros pour une période de trois ans, il est mis en œuvre en Algérie, au Maroc et en Tunisie, et vise à promouvoir le patrimoine bâti traditionnel en renforçant son identité à travers l’appropriation par la population. EuroMed Heritage IV, un programme financé par l’UE à hauteur de 17 millions d’euros, contribue à l’échange d’expériences sur le patrimoine culturel, crée des réseaux et encourage la coopération avec les pays méditerranéens partenaires.
Par ENPI Info Centre

Pour en savoir plus
Communiqué de presse
http://www.montada-forum.net/sites/default/files/activitats/citerne.pdf
Reportage ENPI Info Centre – Montada anime l’esprit patrimonial de Kairouan
http://www.enpi-info.eu/mainmed.php?id=344&id_type=6&lang_id=469
ENPI Info Centre - Le projet Montada met en avant la valeur architecturale de la coupole de Kairouan
http://www.enpi-info.eu/mainmed.php?id=24856&id_type=1&lang_id=469
Montada - Site internet
http://www.montada-forum.net/

Une nouvelle ère s'ouvre pour l'Union pour la Méditerranée

L'Union pour la Méditerranée (UPM), qui rassemble 800 millions d'hommes et de femmes, est à la fois une évidence géographique, une nécessité politique, une opportunité socio-économique et par-dessus tout un besoin stratégique pour les pays de la région.
Avec le "printemps arabe", une nouvelle ère s'est ouverte en Méditerranée. Les partenaires euro-méditerranéens doivent être à la hauteur de ce processus historique de transformation : il faut soutenir la transition démocratique et favoriser le développement économique et social pour construire un espace euro-méditerranéen démocratique, apaisé, stable et prospère.

Les révolutions qui ont eu lieu dans certains pays arabes nous appellent à travailler sur les priorités stratégiques déjà identifiées mais aussi à innover pour sortir des schémas classiques. L'Union pour la Méditerranée, partenariat régional lancé dès 2008 à l'initiative de la France, et en particulier son secrétariat, peuvent accompagner ces transformations, en coordonnant et promouvant des actions concrètes qui auront un impact sur le citoyen.

Bâtie sur l'acquis du processus de Barcelone, lancé en 1995, l'Union pour la Méditerranée apparaît aujourd'hui comme une initiative visionnaire. Elle est fondée sur des principes forts et clairs : égalité, co-appropriation entre les pays du Sud et du Nord, géométrie variable, promotion et assistance au financement de projets et de partenariat régionaux concrets tels que la dépollution de la Méditerranée, le Plan solaire méditerranéen (PSM), etc.

L'UPM est appelée à jouer un rôle clé dans l'accompagnement et la promotion d'actions régionales innovantes répondant aux besoins des populations et des pays méditerranéens, de travailler à la mise en place de grands projets régionaux, en symbiose avec les partenariats et les processus existants qu'elle n'a nullement vocation à remplacer. Il se situe à l'intersection du politique et du technique.

Il faut maintenant engager une nouvelle étape. Les évolutions politiques dans le monde arabe ont mis en avant la nécessité d'intégrer la jeunesse et plus généralement la société civile dans les processus politiques nationaux. Le monde entier a été témoin de l'expression populaire de jeunes Tunisiens, Egyptiens et Libyens démontrant leur maturité et leur souhait de participer à la construction démocratique de leur pays.

Ces mouvements populaires ont mis au premier plan la nécessité d'un développement économique et social équilibré : il faut créer un environnement propice à la création d'entreprises, favoriser le transfert de savoir-faire et de compétences, soutenir spécifiquement les régions les plus défavorisées.

L'UPM peut construire des processus originaux d'appropriation en créant avec l'ensemble des parties prenantes (Etats, institutions internationales, partenaires financiers, société civile…) des plateformes structurées pour développer les grandes initiatives de coopération et d'intégration régionale (Plan solaire méditerranéen, dépollution de la Méditerranée), et pour initier des amorces de politique sectorielles euro-méditerranéennes, aujourd'hui plus que jamais indispensables. Ces grandes initiatives régionales portées par l'UPM notamment dans les domaines des énergies renouvelables, des transports et de l'environnement doivent favoriser la création de filières industrielles, d'emplois qualifiés et les transferts de technologies dans les pays du Sud.

Structure unique dans l'histoire de la Méditerranée, le secrétariat de l'UPM est un instrument utile et indispensable dans le contexte actuel. Il est le catalyseur et le pivot des initiatives que nous venons d'exposer.

A titre d'exemple, les quarante-trois pays de l'UPM, avec le soutien unanime des pays arabes et d'Israël soutiennent un projet palestinien d'usine de dessalement d'eau de mer pour Gaza afin de sécuriser l'approvisionnement en eau de 1,6 million de personnes. Le secrétariat s'emploie aujourd'hui à en bâtir le financement.

C'est en effet en favorisant des projets d'investissement dans des secteurs prometteurs tels que les énergies renouvelables, en apportant de l'assistance technique et financière aux PME, en facilitant les échanges par le transport terrestre et maritime, en encourageant la mobilité des étudiants et l'entreprenariat féminin, que nous aiderons à apporter des réponses à la question de l'emploi des jeunes et à pousser la croissance.

Pour faire face aux nouveaux défis, de nouveaux outils de financement doivent être créés, avec la Commission européenne et les institutions financières spécialisées telle la Banque européenne d'investissements, fonds d'assistance technique, mécanismes de garanties facilitant les initiatives du secteur privé et amortissant le risque politique.

Tout ceci ne s'improvise pas. Ce processus multidimensionnel se construit avec l'adhésion de tous les acteurs clés de la région, avec l'appui de l'Union européenne et de la communauté internationale et en symbiose avec les autres institutions et réseaux méditerranéens : parlements, autorités locales, et société civile.

Il nous incombe de veiller à ce que les objectifs et les principes de la nouvelle politique européenne de voisinage actuellement à l'examen de l'Union européenne convergent avec ceux qui guideront la trajectoire de l'UPM.

Avec la transition démocratique en Libye, les regards se tournent désormais vers Tripoli et Benghazi. Un nouveau chapitre dans l'Histoire vient de s'ouvrir, comme l'ont rappelé le président Nicolas Sarkozy et le premier ministre David Cameron, lors de la conférence sur la Libye du premier septembre. La Libye nouvelle s'intégrera naturellement dans la communauté internationale. Elle pourra compter sur l'appui de l'UPM et de ses pays membres.

L'Union pour la Méditerranée se veut une union d'actions, une union de compétences, une union de savoir-faire, une union des cultures et de civilisations, et par-dessus tout une union d'hommes et de femmes appelés à bâtir un avenir commun : elle vise à donner au concept de solidarité régionale sa pleine signification, pour jouer sincèrement l'ouverture, à travers des politiques éducatives partagées, des politiques commerciales coordonnées et ambitieuses, des grands programmes techniques transfrontières cohérents.

L'ancrage de plus en plus fort des économies méditerranéennes au marché intérieur de l'UE plaide aujourd'hui pour un objectif plus ambitieux allant au-delà du libre-échange, et s'inscrivant à terme dans la réalisation d'un espace économique commun.
Avec le "printemps arabe", une nouvelle ère s'est ouverte en Méditerranée. Les partenaires euro-méditerranéens doivent être à la hauteur de ce processus historique de transformation : il faut soutenir la transition démocratique et favoriser le développement économique et social pour construire un espace euro-méditerranéen démocratique, apaisé, stable et prospère.

Les révolutions qui ont eu lieu dans certains pays arabes nous appellent à travailler sur les priorités stratégiques déjà identifiées mais aussi à innover pour sortir des schémas classiques. L'Union pour la Méditerranée, partenariat régional lancé dès 2008 à l'initiative de la France, et en particulier son secrétariat, peuvent accompagner ces transformations, en coordonnant et promouvant des actions concrètes qui auront un impact sur le citoyen.

Bâtie sur l'acquis du processus de Barcelone, lancé en 1995, l'Union pour la Méditerranée apparaît aujourd'hui comme une initiative visionnaire. Elle est fondée sur des principes forts et clairs : égalité, co-appropriation entre les pays du Sud et du Nord, géométrie variable, promotion et assistance au financement de projets et de partenariat régionaux concrets tels que la dépollution de la Méditerranée, le Plan solaire méditerranéen (PSM), etc.

L'UPM est appelée à jouer un rôle clé dans l'accompagnement et la promotion d'actions régionales innovantes répondant aux besoins des populations et des pays méditerranéens, de travailler à la mise en place de grands projets régionaux, en symbiose avec les partenariats et les processus existants qu'elle n'a nullement vocation à remplacer. Il se situe à l'intersection du politique et du technique.

Il faut maintenant engager une nouvelle étape. Les évolutions politiques dans le monde arabe ont mis en avant la nécessité d'intégrer la jeunesse et plus généralement la société civile dans les processus politiques nationaux. Le monde entier a été témoin de l'expression populaire de jeunes Tunisiens, Egyptiens et Libyens démontrant leur maturité et leur souhait de participer à la construction démocratique de leur pays.

Ces mouvements populaires ont mis au premier plan la nécessité d'un développement économique et social équilibré : il faut créer un environnement propice à la création d'entreprises, favoriser le transfert de savoir-faire et de compétences, soutenir spécifiquement les régions les plus défavorisées.

L'UPM peut construire des processus originaux d'appropriation en créant avec l'ensemble des parties prenantes (Etats, institutions internationales, partenaires financiers, société civile…) des plateformes structurées pour développer les grandes initiatives de coopération et d'intégration régionale (Plan solaire méditerranéen, dépollution de la Méditerranée), et pour initier des amorces de politique sectorielles euro-méditerranéennes, aujourd'hui plus que jamais indispensables. Ces grandes initiatives régionales portées par l'UPM notamment dans les domaines des énergies renouvelables, des transports et de l'environnement doivent favoriser la création de filières industrielles, d'emplois qualifiés et les transferts de technologies dans les pays du Sud.

Structure unique dans l'histoire de la Méditerranée, le secrétariat de l'UPM est un instrument utile et indispensable dans le contexte actuel. Il est le catalyseur et le pivot des initiatives que nous venons d'exposer.

A titre d'exemple, les quarante-trois pays de l'UPM, avec le soutien unanime des pays arabes et d'Israël soutiennent un projet palestinien d'usine de dessalement d'eau de mer pour Gaza afin de sécuriser l'approvisionnement en eau de 1,6 million de personnes. Le secrétariat s'emploie aujourd'hui à en bâtir le financement.

C'est en effet en favorisant des projets d'investissement dans des secteurs prometteurs tels que les énergies renouvelables, en apportant de l'assistance technique et financière aux PME, en facilitant les échanges par le transport terrestre et maritime, en encourageant la mobilité des étudiants et l'entreprenariat féminin, que nous aiderons à apporter des réponses à la question de l'emploi des jeunes et à pousser la croissance.

Pour faire face aux nouveaux défis, de nouveaux outils de financement doivent être créés, avec la Commission européenne et les institutions financières spécialisées telle la Banque européenne d'investissements, fonds d'assistance technique, mécanismes de garanties facilitant les initiatives du secteur privé et amortissant le risque politique.

Tout ceci ne s'improvise pas. Ce processus multidimensionnel se construit avec l'adhésion de tous les acteurs clés de la région, avec l'appui de l'Union européenne et de la communauté internationale et en symbiose avec les autres institutions et réseaux méditerranéens : parlements, autorités locales, et société civile.

Il nous incombe de veiller à ce que les objectifs et les principes de la nouvelle politique européenne de voisinage actuellement à l'examen de l'Union européenne convergent avec ceux qui guideront la trajectoire de l'UPM.

Avec la transition démocratique en Libye, les regards se tournent désormais vers Tripoli et Benghazi. Un nouveau chapitre dans l'Histoire vient de s'ouvrir, comme l'ont rappelé le président Nicolas Sarkozy et le premier ministre David Cameron, lors de la conférence sur la Libye du premier septembre. La Libye nouvelle s'intégrera naturellement dans la communauté internationale. Elle pourra compter sur l'appui de l'UPM et de ses pays membres.

L'Union pour la Méditerranée se veut une union d'actions, une union de compétences, une union de savoir-faire, une union des cultures et de civilisations, et par-dessus tout une union d'hommes et de femmes appelés à bâtir un avenir commun : elle vise à donner au concept de solidarité régionale sa pleine signification, pour jouer sincèrement l'ouverture, à travers des politiques éducatives partagées, des politiques commerciales coordonnées et ambitieuses, des grands programmes techniques transfrontières cohérents.

L'ancrage de plus en plus fort des économies méditerranéennes au marché intérieur de l'UE plaide aujourd'hui pour un objectif plus ambitieux allant au-delà du libre-échange, et s'inscrivant à terme dans la réalisation d'un espace économique commun.
Par Youssef Amrani, secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée - LeMonde.fr
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/13/avec-le-printemps-arabe-une-nouvelle-ere-s-ouvre-pour-l-union-pour-la-mediterranee_1571158_3232.html