Atelier de l’UpM pour soutenir les efforts des autorités locales en matière de transition énergétique et de changement climatique

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Le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée a organisé le deuxième « Dialogue entre pairs de l’UpM pour soutenir les efforts des autorités locales en matière de transition énergétique et de changement climatique » en parallèle avec le « Programme de renforcement des capacités pour la transition énergétique locale » à Istanbul, en Turquie, du 24 au 29 novembre 2018.

Cet atelier technique constitue une étape importante dans la promotion et la coordination des efforts des autorités locales en matière d’efficacité énergétique et d’action climatique dans la région.

L’événement rassemble les initiatives prises par les autorités locales des États membres de l’UpM dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et du changement climatique. L’objectif principal est de renforcer la coopération régionale afin de mieux coordonner les efforts actuels et futurs des autorités locales, ainsi que la promotion et le déploiement des énergies renouvelables et des mesures d’efficacité énergétique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et relever les défis d’adaptation qu’implique le changement climatique.

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Lancement des Forums de la jeunesse des Young Mediterranean Voices

The Young Mediterranean Voices Youth Forums kicked off

Quel défi vous concerne le plus en Méditerranée ? Les « Young Mediterranean Voices » (Les jeunes voix de la Méditerranée) débattent de cette question et de beaucoup d’autres dans le cadre de huit forums de la jeunesse dans tous les pays du sud de la Méditerranée.

Dialogues et débats en ligne et hors ligne ! Plus de 1 200 jeunes débatteurs de toute la Méditerranée se réunissent pour façonner l’histoire.

Le premier événement a eu lieu en Tunisie du 16 au 18 novembre. Il sera suivi des événements ci-après : du 21 au 23 novembre au Maroc, les 25 et 26 novembre en Libye, du 28 au 30 novembre en Jordanie, du 28 au 30 novembre au Liban, les 29 et 30 novembre en Palestine, les 29 et 30 novembre en Égypte et du 30 novembre au 1er décembre en Algérie.

Young Mediterranean Voices s’appuie sur le programme précurseur « Young Arab Voices » (YAV) lancé à Alexandrie en 2011 par la Fondation Anna Lindh et le British Council en réponse aux soulèvements dans la région arabe. YMV est financé par une subvention d’action de la Commission européenne (DG NEAR) et cofinancé par le gouvernement finlandais et le Groupe de la Banque mondiale.

Pour en savoir plus
Young Mediterranean Voices – Site Internet et page Facebook
Fondation Anna Lindh – site internet

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La Méditerranée au coeur de cinquante ans de recherche

Le 7 décembre dernier, le centre de la Méditerranée moderne contemporaine -CMMC- de l'université de Nice-Sophia-Antipolis a fêté un demi-siècle d'effervescence scientifique, en présence de nombreux invités.

Un demi-siècle d'effervescence scientifique, ça se fête.

Alors, le centre de la Méditerranée moderne contemporaine -CMMC- de l'université de Nice-Sophia-Antipolis, placé sous la direction de Jean-Paul Pellegrinetti, professeur en histoire contemporaine, originaire d'Eccica-Suarella, a décidé de consacrer une soirée entière à son cinquantième anniversaire, le 7 décembre dernier.

Les réjouissances ont réuni, entre autres, Jean-Marc Gambaudo, président de l'université de Nice-Sophia-Antipolis, Jeanick Brisswalter, vice-président "recherche" de l'université, l'ensemble des chercheurs du CMMC, des doctorants et des étudiants en masters.

Marc Nouschi était aussi de la partie. La présence de l'historien, ancien haut fonctionnaire, était liée au souvenir d'André, son père, dont le geste a beaucoup compté en 1968.

À l'époque, il joue l'audace et renforce le dispositif universitaire qui a vu le jour trois ans plus tôt.

"C'est André Nouschi, aujourd'hui disparu, qui est à l'origine de la création de la structure cette année-là", rappelle avec émotion, Jean-Paul Pellegrinetti.

Parmi les invités figuraient également plusieurs membres de la communauté universitaire, des représentants de la Maison des sciences et de l'homme, des archives départementales et municipales de Nice et de Monaco, ainsi que de la bibliothèque municipale de Nice .

Guerres et fascisme

Entre discours et cocktail, le centre de la Méditerranée moderne contemporaine s'est montré très rassembleur. Il y avait du plaisir à être ensemble, à échanger.

Il y avait aussi de la fierté à évoquer les différents travaux réalisés. Le moment sera l'occasion de revenir sur des années bien remplies.

"À titre d'exemple, lors des cinq dernières années, le CMMC a organisé trente colloques, vingt journées d'études et cent séminaires. Dans le même laps de temps, nous avons réalisé 740 publications qui paraîtront dans des revues spécialisées, des ouvrages scientifiques ou encore grand public", énumère le directeur.

On construit une formidable bibliothèque et on s'intéresse à des thématiques variées.

Les universitaires confrontent leurs points de vue s'agissant, entre autres, des îles, de la circulation maritime, des différents réseaux politiques, culturels, ou littéraires.

Les guerres, le fascisme retiennent l'intérêt. Au coeur des préoccupations figurent également la Corse, l'Italie, l'Espagne ou Malte.

On pense aussi volontiers en termes de territoires. On s'efforce d'ouvrir toujours de nouvelles perspectives.

"À ses débuts, le CMMC travaillait beaucoup sur le Maghreb et le Proche-Orient. Lors de ces dernières années, notre champ d'observation s'est beaucoup élargi et c'est désormais l'ensemble du bassin méditerranéen qui est étudié", explique le directeur.

Ces frontières sont destinées à être remises en question. Parce qu'on a érigé en principe une forme d'expansionnisme, parce qu'on est amené à guetter le monde.

"Il nous arrive très souvent de convoquer d'autres espaces géographiques, en particulier lorsque nous privilégions une approche historique comparative", souligne le responsable.

Et le mouvement d'idées anime une communauté scientifique variée.

Dans le groupe figurent dix-neuf enseignants-chercheurs, deux enseignants du second degré affectés dans le supérieur, ainsi que vingt-six doctorants pour l'année 2018-2019.

À cela viennent s'ajouter près de cinquante membres associés.

"Le CMMC réunit tout à la fois des historiens des temps modernes et contemporains, des spécialistes des civilisations, des mondes ibériques et italiens, des géographes", détaille Jean-Paul Pellegrinetti.

Université de Corse

Une volonté commune forge un ensemble cohérent. "Tous étudient le monde méditerranéen dans le temps long, c'est-à-dire du XVIe au XXIe siècle. Ils l'appréhendent en tant qu'espace de circulation, d'échanges et de conflits."

Tous les ans, des rencontres jalonnent cette démarche.

"Notre ouverture a l'international nous permet d'accueillir des doctorants, des enseignants-chercheurs, des professeurs invités."

Des projets sont développés avec des universités en Italie, Espagne, Hongrie, Finlande, Tunisie, Maroc ou encore aux États-Unis, en Chine, au Canada, en Russie ou au Japon.

Les universitaires aussi multiplient les liens entre les continents et affermissent les relations internationales.

Depuis le CMMC, on regarde aussi du côté de Corte.

"Nous avons participé à différentes manifestations scientifiques avec l'université de Corse. Le laboratoire Lisa et le CMMC sont tous deux membres de la Maison des sciences de l'Homme du Sud-Est, à Nice", commente Jean-Paul Pellegrinetti.

À ses yeux, le processus ne constitue qu'une première phase.

"En tant que Corse et directeur du CMMC, je souhaite rapprocher davantage nos deux laboratoires sur des thèmes de recherche communs.

D'autant que nous partageons, pour partie, des préoccupations comparables s'agissant de la Méditerranée." À brève échéance, une première initiative va dans le sens de ce souhait.

"En mars 2019, le CMMC a prévu d'organiser à Corte, avec le laboratoire Lisa et l'association des chercheurs en études corses, une journée d'étude consacrée à Mai 68 dans l'île. Cette réflexion sera suivie d'un colloque international, « guerre et politique », un axe que je dirige au sein du centre", poursuit-il.

Avec ses équipes, il a fait le choix, dans les prochaines années, de "(Re) penser la Méditerranée" puis de mettre en regard, "la Méditerranée, l'Europe et le Monde". Le programme est de nature à favoriser les connexions.

"Des liens autour de ces questions se sont d'ores et déjà formés avec différents centres de recherche nationaux et internationaux. J'espère que l'université de Corse pourra y participer", conclut-il.

Par Véronique Emmanuelli - Source de l'article Corse Matin

L’UE fournit 100 millions d’euros supplémentaires pour assurer l’éducation de tous les enfants au Liban

Lebanon

À la veille de la Journée mondiale de l’enfance, l’Union européenne et le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur ont annoncé un nouveau programme massif de soutien au secteur éducatif au Liban. 
L’Union européenne fournit 100 millions d’euros supplémentaires pour une éducation de qualité pour tous les enfants du Liban.

Cette nouvelle enveloppe financière de 100 millions d’euros provenant du Fonds régional d’affectation spéciale de l’UE s’ajoute aux 228 millions d’euros que l’Union européenne a déjà alloués à l’éducation au Liban depuis 2012 et aux importantes contributions des États membres.

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Le commissaire Hahn au Forum UE-Majalat 2018 – renforcer la coopération entre l’UE et les organisations de la société civile du sud de la Méditerranée

Commissioner Hahn at the EU-Majalat Forum 2018 - enhancing cooperation between the EU and civil society organisations from the Southern Mediterranean

Johannes Hahn, commissaire chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement, a participé ce 21 novembre à Bruxelles au Forum de la société civile UE-Majalat 2018, un forum réunissant des représentants de l’UE et environ 150 participants d’ONG, de syndicats, d’associations professionnelles et de groupes de réflexion des pays du voisinage sud.

Le Forum, organisé par le programme régional « Majalat » financé par l’UE, vise à renforcer encore le dialogue entre l’UE et la société civile du sud de la Méditerranée tout en relevant les défis régionaux les plus urgents.

Les participants ont débattu de la gouvernance et de l’État de droit, des migrations et de la mobilité, du développement économique et du dialogue social, de la sécurité et de la lutte contre la violence.

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Communiqué de presse – Commission européenne
Communiqué de presse – Euromed Droits

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La Banque européenne pour la reconstruction et le développement relie les ménages au réseau d’égouts dans le nord de la Jordanie

Jordan

L’Office jordanien de l’eau (Water Authority of Jordan – WAJ) prévoit d’améliorer le système d’épuration afin que les eaux usées soient suffisamment propres pour être réutilisées à des fins agricoles. 

Cette initiative est particulièrement importante dans un pays comme la Jordanie, qui figure en tête de liste des pays les plus secs du monde.

La BERD, le Mécanisme mondial de financement concessionnel (GCFF) et l’Union européenne (UE), par le biais de son Fonds régional d’affectation spéciale en réponse à la crise syrienne, le Fonds Madad, contribuent à un investissement parallèle du WAJ.

Celui-ci financera le système d’assainissement de 15 villages de la partie occidentale de la municipalité d’Irbid pour finalement relier tous les bâtiments à la station d’épuration de Wadi Arab.

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Élisabeth et Jean-Louis GUIGOU : « C’est ensemble qu’Européens et Africains devront relever les défis communs ! »

Élisabeth GUIGOU, présidente de la Fondation euroméditerranéenne 
Anna Lindh, ancienne ministre. © Capture video AP.P de 
www.lopinion.fr


L’accord de Cotonou, qui régit depuis l’an 2000 les relations entre l’Union européenne et 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (dits pays ACP) arrive à échéance en 2020. La négociation du prochain accord, qui s’étendra lui aussi sur de nombreuses années, a commencé

Une occasion unique de poser les fondements d’une alliance forte entre l’Europe et l’Afrique.

Actuellement, dans le débat entre Européens et Africains à propos du prochain accord post-Cotonou, ceux qui voudraient en profiter pour approfondir la relation entre l’Union européenne et l’Union africaine (UE et UA) jusqu’à élaborer une « alliance », semblent avoir pris l’ascendant. 
Ils sont portés par les déclarations en ce sens du président Jean-Claude Juncker(1) et la volonté de la direction générale de la Coopération internationale et du Développement de la Commission européenne (DEVCO), qui souhaite construire du « nouveau », car l’accord de Cotonou se référait à un découpage géographique périmé et à une vision obsolète, marquée notamment par la lourdeur bureaucratique et la non-participation du secteur privé.

Aujourd’hui, un changement radical de paradigme s’impose. Pour réussir cette renégociation entre les deux continents, il faut considérer les intérêts de chacun et les intérêts communs.

L’UE, de son côté, a pour priorité la recherche de nouveaux relais de croissance et la sécurisation de ses frontières face à une immigration non maîtrisée. Elle doit aussi veiller à desserrer l’étau du G2 Chine/États-Unis et, en même temps, respecter les engagements du multilatéralisme, comme les accords de Paris de la COP 21 et les objectifs du millenium pour 2030.

Du côté africain, la création d’emplois constitue une priorité absolue, car la population va doubler en une génération, et le déficit actuel d’emplois créés, qui se compte chaque année en millions, pourrait encore s’aggraver, avec les conséquences dramatiques que l’on entrevoit aisément.

L’Afrique doit donc s’industrialiser à partir de ses matières premières et ainsi sortir de l’économie de rente. « Il est temps que les richesses de l’Afrique profitent à l’Afrique », comme l’affirme le roi du Maroc, et aussi privilégier l’investissement et prôner la rupture en matière de gouvernance, et pour cela se libérer des « aides » qui génèrent trop souvent de la corruption.
L’AME, projet d’une région intégrée

Afrique-Méditerranée-Europe

Mais, c’est ensemble qu’Européens et Africains devront relever les défis communs : le réchauffement climatique, le terrorisme, la sécurité, l’emploi des jeunes et l’immigration… Dès lors, pourquoi ne pas tenter de créer un axe intégré, la grande région Verticale de l’AME (Afrique-Méditerranée-Europe), afin de valoriser notre proximité, notre complémentarité et notre solidarité ?

Jean-Louis GUIGOU, président de l’IPEMED (Institut de prospective économique du monde méditerranéen) © AM/AP.P
Ce concept de l’AME, porté depuis des années par l’IPEMED (2), s’est trouvé conforté par l’ambition du président Emmanuel Macron, déclarant que « nous devons arrimer, ensemble, enfin, les continents européen et africain à travers la Méditerranée (…) pour créer un axe intégré entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe » (Conférence des ambassadeurs, 29 juillet 2017).

Selon les travaux de l’IPEMED, cette AME pourrait s’articuler autour de quatre instruments qui ont fait leurs preuves entre la Chine et les pays du bloc asiatique, mais aussi entre les deux Amériques.

Le premier, concomitant à une déclaration politique fondatrice, serait la création d’un instrument politique de concertation permanente entre l’UE et l’UA, et les chefs d’État des deux continents.

Deuxième instrument : une fondation, qui pourrait être dénommée « la Verticale AME », serait créée pour constituer le creuset de la réflexion et le garant, dans la durée, de la volonté de faire progresser l’intégration.

Par ailleurs, le troisième instrument devrait être constitué par un véhicule financier international assurant la mobilité des capitaux et la sécurisation des investissements.

Enfin, un traité économique devrait favoriser le redéploiement de l’appareil de production du nord vers le sud mais aussi du Sud vers le nord, la coproduction et la promotion du partenariat intra-régional au détriment des investissements hors zone comme le suggère aussi le programme d’Investissement extérieur (PIE) de la Commission européenne.

Engager de tels changements présuppose une double révolution culturelle : passer, en Europe, de l’esprit de conquête à l’esprit de partage ; et en Afrique, de la résignation à la responsabilisation.

Le défi à relever est donc immense. Mais c’est à ce prix que l’Afrique ne deviendra pas un enfer pour elle-même et pour ses voisins, et que l’Europe ne sera pas effacée des radars de l’Histoire.

Par Élisabeth GUIGOU, présidente de la Fondation euroméditerranéenne Anna Lindh, ancienne ministre et Jean-Louis GUIGOU, président de l’IPEMED (Institut de prospective économique du monde méditerranéen) - Source de l'article Africa Presse Paris
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1 - Discours de Jean-Claude Juncker sur l’état de l’Union, le 12 septembre 2018 : « A new Africa Europe Alliance for sustainable investment and jobs ».

2 - « La Verticale pour une grande région Afrique-Méditerranée-Europe (AME) ». Rapport de l’Ipemed, 106 pages, novembre 2017.


CyberSud: Formation judiciaire initiale sur la cybercriminalité et la preuve numérique en Tunisie

CyberSouth: Introductory judicial course on cybercrime and electronic evidence in Tunisia

Dans le cadre du projet CyberSud, le Conseil de l’Europe, en partenariat avec l’Institut Supérieur de la Magistrature, a organisé une formation judiciaire initiale sur la cybercriminalité et la preuve numérique du 12 au 14 novembre 2018 à Tunis, en Tunisie.

La formation a été délivrée à 26 magistrats (juges et procureurs) avec le support technique du Ministère de l’Intérieur tunisien.

L’objectif du projet CyberSud est de soutenir la Tunisie dans la création d’une une équipe de magistrats formateurs qui seront des magistrats référents au niveau local et régional, et par la suite, ils seront amenés à délivrer des formations nationales en matière de cybercriminalité et preuve numérique.

L’ouverture de l’activité a été adressée par le directeur général de l’ l’Institut Supérieur de la Magistrature et par le chef du bureau du Conseil de l’Europe en Tunisie. Les deux responsables ont souligné l'engagement de la Tunisie et les démarches déjà entreprises pour devenir partie à part entière à la Convention de Budapest cette année. La formation de trois jours a touché des aspects législatifs de la cybercriminalité et de la preuve numérique en offrant aux participants des informations sur la façon de traiter les infractions sur la cybercriminalité, sur les instruments disponibles pour les enquêtes et poursuites en matière de cybercriminalité et les canaux et instruments de coopération internationale dans ce domaine.

CyberSud est un projet conjoint de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe. Il contribue à la prévention et au contrôle de la cybercriminalité et d’autres infractions impliquant la preuve électronique dans la région du Voisinage Sud, en conformité aux normes internationales de protection des droits de l’homme et au respect de l’État de droit ainsi qu’aux bonnes pratiques.

Pour en savoir plus
CyberSouth – Page web

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Le projet contribue à la prévention et au contrôle de la cybercriminalité et d’autres infractions impliquant la preuve électronique, en conformité aux normes internationales de protection des droits…

L'Union européenne et l'Algérie renforcent leur partenariat énergétique

EU-Algeria flags

Le Commissaire européen à l'Action pour le Climat et l'Energie, M. Miguel Arias Cañete, était en visite en Algérie mardi 20 Novembre pour des rencontres de haut niveau en vue de relancer le partenariat énergétique entre l'Union européenne et l'Algérie. 
Il a rencontrer notamment M. Mustapha Guitouni, Ministre de l'Energie algérien.

Le dialogue énergétique UE-Algérie couvre les domaines du gaz naturel, des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.

Pour l'UE, l'objectif est d'améliorer le cadre législatif et réglementaire du gaz et de le rendre plus attractif pour les investisseurs. La diversification est aussi un élément important pour garantir la sécurité de l'approvisionnement en gaz dans l'Union européenne.

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La Méditerranée se prépare à l’agenda de l’UpM après 2020

2nd UfM Working Group on Environment and Climate change on 12 November in Barcelona

L’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et le Plan d’action pour la Méditerranée de l’ONU (UNeMAP) ont participé au 2ème groupe de travail de l’UpM sur l’environnement et le changement climatique le 12 novembre à Barcelone.

Le groupe de travail a pour objectif d’examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration ministérielle de l’UpM de 2014 sur l’environnement et le changement climatique, et de formuler des suggestions pour la suite à y donner.

En tant que coprésidents du groupe d’examen et de suivi H2020 (RM H2020), l’AEE et l’UNeMAP ont contribué à l’examen des progrès réalisés en faisant le point sur la mise en place d’un mécanisme d’examen régulier et en produisant le deuxième rapport Horizon 2020 fondé sur des indicateurs, qui s’appuie sur les contributions fournies par les pays à la réunion du comité directeur ENI SEIS II South/groupe RM 2020, tenue à Vienne les 6 et 7 novembre derniers sur le développement de la situation et les progrès accomplis jusqu’ici.

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Le mécanisme de soutien SEIS Sud II cherche à contribuer à la réduction de la pollution marine en Méditerranée en développant un Système de Partage d’Informations sur l’Environnement (SEIS) qui…

Criminalité organisée : "La Méditerranée est un vecteur mondial"

Photo d'illustration.

Le constat de Robert Gelli est sans appel. Pour le procureur général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, "la Méditerranée est le vecteur d'une criminalité de dimension mondiale". 

Son histoire qui fait d'elle le berceau des mafias, de même que sa géographie, tout concourt à faire de ce bassin le premier pôle d'échanges et d'activités occultes.

"Tout passe par là et ces activités sont en constante progression". Trafic de stupéfiants, d'êtres humains, blanchiment des masses financières tirées de ces activités... c'est aussi sur les rives de cette mer d'échanges que sont réinvesties les masses d'argent amassées par les organisations criminelles. "La Méditerranée attire les investissements occultes dans les secteurs des loisirs, du divertissement, de l'immobilier mais aussi dans l'économie réelle. Les groupes criminels sont aussi de plus en plus prégnants dans les marchés publics", poursuit le magistrat.

Réseaux judiciaires contre réseaux criminels

Pour tenter d'organiser une réponse à ce fléau, Robert Gelli est parti du principe que si les acteurs judiciaires se connaissent mieux, les procédures n'en seront que plus efficaces face aux criminels qui jouent du cloisonnement des juridictions nationales.

Son idée d'une Union des procureurs généraux de la Méditerranée (UPGM) vient de se concrétiser à Aix-en-Provence où, pendant deux jours, étaient réunis les plus hauts magistrats d'une quinzaine de pays du pourtour méditerranéen. Une initiative inédite. "Nous sommes habitués à fonctionner de façon bilatérale mais pas sous cette forme. Il s'agit de se connaître et échanger de façon pragmatique nos informations, faciliter la transmission", détaille Robert Gelli qui cite l'exemple de la saisie record d'une cargaison de 400 kg de cocaïne il y a quelques mois à Marseille. Le bateau arrivait d'Algésiras et se dirigeait vers les ports italiens. "Grâce aux relations entre la France, l'Italie et l'Espagne, les éléments ont été réunis en un temps record et des enquêtes se sont engagées simultanément." Il s'agit donc de reproduire cette coopération à une échelle plus large : "Nous devons nous placer à la hauteur de ces organisations et mettre nos forces en commun."

Par Romain Cantenot - Source de l'article Corse Matin

Le Secrétaire Général de l’UpM participe à la conférence sur la jeunesse « Méditerranée du Futur » à Marseille

UfM Secretary General participates in youth conference in Marseille

Le Secrétaire Général de l’UpM, Nasser Kamel, a participé, les 12 et 13 novembre 2018, aux travaux de la Conférence Méditerranée du Futur, tenue à Marseille, et qui a eu pour thème : priorité à la jeunesse et à l’innovation.

Durant la séance d’ouverture, le SG a fait une allocution au cours de laquelle il a exprimé sa joie d’être présent à Marseille, cette capitale méditerranéenne par excellence, qui lui a offert l’occasion de réitérer l’engagement de l’UpM en faveur de la jeunesse, secteur primordial dans son action et ses activités et de réitérer son appui pour le succès du Sommet des deux Rives, lancé par le Président Emmanuel Macron et qui permet à l’UpM de réaffirmer sa place dans le projet méditerranéen.

Pour en savoir plus
L’Union pour la Méditerranée (UpM) - Site internet

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La Fondation Anna Lindh et UNIMED unissent leurs forces pour stimuler une nouvelle réflexion sur l’avenir de la Méditerranée

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L’Assemblée générale de l’Union des universités de la Méditerranée (UNIMED) et la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue interculturel (ALF) ont lancé un nouveau cadre de coopération visant à renforcer un débat académique sur l’avenir des relations en Europe et dans la Méditerranée, mené par les citoyens et fondé sur des données probantes.

L’accord de partenariat a été annoncé à l’occasion de l’Assemblée générale d’UNIMED, accueillie à l’Université Ca’ Foscari de Venise les 25 et 26 octobre 2018, qui a réuni des recteurs et présidents d’universités d’Afrique du Nord, du Proche-Orient et d’Europe, ainsi que des représentants des organisations internationales et des hauts fonctionnaires européens.

La Fondation Anna Lindh pour le dialogue interculturel favorise la connaissance, le respect mutuel et le dialogue interculturel entre les populations de la région euro-méditerranéenne, au travers d'un réseau de plus de 3.000 organisations de la société civile dans 43 pays. Son budget est co-financé par l'UE (10 millions d’euros) et les États membres de l'UE (6 millions d’euros).

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Fondation Anna Lindh – site internet

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A pour mission de promouvoir le dialogue, le respect mutuel et le dialogue interculturel entre les gens de la région euro-méditerranéenne en travaillant par le biais d’un réseau de plus de 3000…

Des journalistes, des scientifiques et des experts se rencontrent pour débattre des défis environnementaux de la région méditerranéenne

Journalists, scientists and experts meet to discuss environmental challenges in the Mediterranean

Plus de 50 journalistes de l’environnement de 20 pays du bassin méditerranéen, chercheurs, experts sur le terrain, ONG et institutions internationales se sont réunis du 13 au 14 novembre pour la 3ème réunion des journalistes spécialisés sur l’environnement d’Agences de Presse de la Méditerranée au siège de l’UpM, à Barcelone.

L’événement était organisé par l’Union pour la Méditerranée (UpM) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en collaboration avec l’Agence de presse de l’Alliance de la Méditerranée (AMAN) et EFE-verde de l’Agence EFE.

Au cours de ces deux journées, cinq sessions étaient organisées avec des scientifiques et des représentants de différentes institutions consacrées, entre autres, à la transition énergétique de la région méditerranéenne, à l’économie circulaire et à la pollution plastique. Le programme était complété par deux sessions consacrées à la présentation d’initiatives et de nouveaux outils pour l’exercice du métier de journaliste, le débat entre professionnels et l’échange de bonnes pratiques.

Cette initiative vise à établir un réseau de transmetteurs d’informations sur l’environnement et créer une plateforme comme point de rencontre permettant un échange d’opinions et de discussions propices au débat entre les professionnels du journalisme, ainsi qu’un accès direct à des sources importantes d’informations sur l’environnement concernant les aspects scientifiques, politiques et de gestion.

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Tunisie - Lancement de la première plateforme de mesure et de prévision de la qualité de l’air


L’ANPE a annoncé le lancement de sa plateforme d’information du public sur la qualité de l’air sous la forme d’un site internet permettant de mesurer et de prédire le niveau de pollution sur des cartes. 

« Pour la première fois en Tunisie, nous disposons d’un outil de mesure en continu et de prévision de la qualité de l’air pour tout le pays », s’est félicité Mohamed Hafedh Cherif, directeur général de l’Agence nationale pour l’environnement (ANPE). « L’objectif est maintenant de s’en servir comme outil d’aide à la prise de décision », a-t-il ajouté lors de la conférence de presse tenue vendredi au siège de l’institution.

Même si l’interface en ligne peut encore être améliorée, celle-ci permet déjà de visualiser sur une carte les niveaux de concentration des principaux polluants : dioxyde de soufre, dioxyde d’azote, ozone, monoxyde de carbone, particules fines, etc. L’animation permet également d’afficher les cartes à différents moments de la journée et de voir les prévisions pour le lendemain.

Quatre niveaux de visualisation sont disponibles : une échelle continentale, un carré de 4000 km de côté englobant les pays riverains de la Méditerranée centrale et occidentale, une échelle régionale (1800 km X 1800 km), le niveau national et le niveau local pour six grandes villes tunisiennes (Tunis, Bizerte, Sousse, Sfax, Gabès et Gafsa).

Nous avons ainsi pu visualiser les niveaux de concentration de dioxyde de soufre (SO2) sur tout le pays pour la matinée du 28 décembre. Il ressort clairement que les niveaux les plus importants se situent autour des zones de production d’hydrocarbures de Tataouine, de la zone industrielle de Gabès, au nord de Nabeul et sur le grand Tunis. Par ailleurs, une modélisation en 3D des prévisions pourra servir à alerter les populations en cas de catastrophe naturelle ou d’accident industriel.

Pour le moment cependant, il n’est pas encore prévu de procédure d’alerte en cas de pollution extrême. « Les textes législatifs n’existent pas en la matière, mais l’ANPE va faire des propositions dans ce sens », explique Dalila Ettaieb, responsable du projet. « On peut déjà imaginer une information du public sur le modèle du bulletin météo à la télévision », a abondé M. Cherif.

Il s’agit de l’aboutissement de la transposition du projet méditerranéen Gouv’Airnance en Tunisie, en particulier à Gabès. Un projet financé par l’Union européenne à hauteur de 445 000 € et mis en œuvre par Expertise France.

Par Rached Cherif - Source de l'article Le Courrier de l'Atlas

Le Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques soutient une initiative de recherche menée par les jeunes : quels défis pour le développement économique au Proche-Orient ?

FEMISE

Plus de 50 chercheurs de plus de 15 pays se sont réunis à Paris, à l’Université Sorbonne-Panthéon, pour présenter leurs travaux de recherche les plus récents sur les défis du développement économique au Proche-Orient et en Afrique du Nord.

Cette initiative de recherche menée par les jeunes et soutenue par le FEMISE (Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques) a été réalisée en collaboration avec des institutions de renom telles que l’IEDES de Paris 1, l’Université d’Oxford, Sciences Po Lille et Heriot Watt University.

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Le « Campus Tour » de la campagne #EU4YOUth en Algérie s’est achevé avec succès

EU4YOUth

Le Campus Tour en Algérie s’est terminé avec succès ce 11 novembre. L’événement phare a eu lieu dans trois universités du pays : l’Université Ammar TELDJI à Laghouat, l’Université Badji Mokhtar à Annaba et l’École nationale agronomique d’Alger.

L’initiative, organisée dans le cadre du projet #EU4YOUth, a permis aux étudiants de s’informer sur les programmes de coopération et de formation financés par l’UE. L’objectif était de leur présenter différentes opportunités et de les aider à renforcer leurs capacités.

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Méditerranée : 192 pays ont négocié le Pacte de migration qui doit être ratifié à Marrakech.


Le Pacte de la migration qui sera ratifié à Marrakech pouvait laisser entrevoir une solution multilatérale aux problèmes d'immigration. Mais les défections se multplient , et le texte risque de devenir rapidement un engagement sans suite.

Le Pacte conclu à l’ONU (non-contraignant pour les pays) sur les migrations négocié par 192 pays, et qui doit être ratifié le 11 décembre 2018 est devenu un enjeu politique national dans de nombreux pays du monde et plus particulièrement en Europe. 

C'est la première fois que la communauté internationale se met d’accord sur un texte global. Mais à la veille de sa signature, la polémique prend de l'ampleur et les défections se multiplient.
Le texte contient 23 objectifs visant à favoriser des "migrations sûres, ordonnées et régulières". Parmi ces objectifs, le pacte propose de lutter contre les causes qui poussent des personnes à quitter leur pays d’origine, d'organiser des filières de migration régulière, de renforcer la lutte contre le trafic des migrants, de sauver des vies et mettre en place une action internationale coordonnée pour retrouver les migrants disparus. Plusieurs paragraphes sont également dédiés aux personnes les plus exposées aux risques, comme les femmes, les enfants, etc. 

Les défections se multiplient depuis quelques semaines, car les opinions publiques sont majoritairement contre. Une vingtaine de pays ont déjà affirmé qu'ils ne le signeront pas. À commencer par les Etats-Unis, l'Australie, l'Autriche, la Hongrie, la Pologne, l'Italie, la Suisse, Israël etc.

Le président américain, Donald Trump, a décidé de ne pas signer ce pacte. Il le juge "incompatible" avec sa politique migratoire. 

Le chercheur marocain Bachir Hamdouch à l'occasion d'un travail mené par un Collectif de chercheurs marocains sur la migration présenté jeudi soir à Marrakech, dans le cadre du forum sur le pacte du 11 décembre prochain, a insisté sur la position géographique du royaume "enviable à certains égards, mais aussi inconfortable". Après avoir été un pays de transit, "le Maroc est devenu un pays d’immigration pour des ressortissants subsahariens et arabes", a-t-il rappelé en évoquant également les vagues de régularisation de migrants. 

La plupart des pays africains sont aujourd’hui à la fois des pays de départ, des pays de transit et des pays d’accueil comme le cas de l'Algérie ou du Maroc, qui après des années d’immigration vers l’Europe sont aujourd’hui confrontés à l’immigration sub-saharienne. 

Par la Rédaction Ecomnews Med

Rejoignez la Fondation Anna Lindh : nouveaux postes internationaux annoncés à la Fondation

Join the Anna Lindh Foundation: New international posts announced at the Foundation

La Fondation Anna Lindh lance une série d’appels au recrutement dans le but de renforcer son mouvement pour le dialogue à travers la Méditerranée et d’étendre son impact de programmation en tant qu’acteur de plus en plus mondial.

La Fondation est la première organisation internationale de ce type à travailler depuis le Sud pour construire des sociétés inclusives, empathiques et résilientes dans à une période historique de méfiance croissante et de polarisation entre les sociétés. En plus de son secrétariat international à Alexandrie, la Fondation dispose de coordinateurs et de personnel de programme basés dans plus de 40 pays, y compris dans son bureau de liaison de l’UE à Bruxelles et dans les centres d’excellence régionaux affiliés à ses partenaires stratégiques et aux réseaux de la société civile.

Dans ce contexte, la Fondation a annoncé des concours internationaux de recrutement et a besoin d’experts :
(a) Postes de cadres supérieurs internationaux chargés de diriger et de coordonner les activités de « sensibilisation des réseaux nationaux de la société civile» et les « partenariats/développement des affaires avec les institutions multilatérales » de la Fondation ;
(b) Des postes de consultants à intégrer dans l’ensemble de la Fondation en « Gestion des performances », « Suivi et évaluation axés sur les résultats » et « Planification financière stratégique » pour renforcer son impact global ;
(c) Rôles de gestion de la communication liés à son travail sur le dialogue et les échanges dirigés par les jeunes, l’expansion de « Young Mediterranean Voices » et l’échange virtuel pionnier « Erasmus+ » ;
(d) Chargés de programme et de développement pour les initiatives phares de la Fondation, le « Rapport sur les tendances interculturelles » et le « Forum méditerranéen 2020 » (« Forum MED ») ;
(e) Postes de stagiaire international dans les domaines « Politique et plaidoyer », « Médias et communication », et pour le développement du « Centre de ressources interculturelles » de la Fondation.
L’appel au recrutement est destiné à remplir de nouveaux postes à la Fondation qui visent à renforcer son siège mondial à Alexandrie, son bureau de liaison de l’UE à Bruxelles et ses centres d’excellence régionaux liés à ses programmes phares et partenariats stratégiques.

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