STIM MED, le Salon du transport International Multimodal de la Méditerranée.


Classe Export en partenariat avec Le journal L’Antenne, donne rendez-vous aux chargeurs et transporteurs du Bassin Méditerranéen les 12 et 13 juin à Marseille (Parc Chanot). Ce sera la première édition de STIM MED, le Salon du transport International Multimodal de la Méditerranée.
L’occasion de s’informer sur :
- Les dernières réglementations en vigueur : Ecotaxe, OEA, ADR2013, obligations d’emballage et d’étiquetage des marchandises dangereuses, …
- Le bon usage des Incoterm 2010®
- Les conditions d’une Supply Chain performante
- Les contrats d’assurance, les procédures (PPS, PDD, PDV), les documents déclaratifs douaniers, les documents de transport.
STIM MED s’appuie par ailleurs sur une série de conférences thématiques, qui donneront les compléments d’informations pratiques et interactifs nécessaires aux professionnels du secteur.
A noter que le salon STIM MED sera couplé au Forum International PACA organisé par Classe Export.
Infos et inscription sur le site du STIMMED
Source de l'information Classe Export

Faire progresser la qualité de la recherche euro-méditerranéenne dans les aliments, l'eau et les énergies renouvelables: votre vote est nécessaire



Afin de relever les défis sociétaux d'aliments abordables de qualité, de la rareté des ressources et des énergies renouvelables dans la région méditerranéenne, le projet de Science, Politique, Recherche et Plateforme d'innovation en Méditerranée (MEDSPRING), financé par l'UE dans le cadre du septième programme-cadre de l'UE (7ePC), 
invite les citoyens actifs, les chercheurs, les entrepreneurs, les décideurs, les membres de la société civile et tous ceux qui ont un intérêt dans l'alimentation, l'eau et l'énergie dans la région méditerranéenne, à partager leurs points de vue sur ces sujets dans une consultation ouverte en ligne.
L'objectif de la consultation est de canaliser l'attention et les ressources de la manière la plus appropriée, en tenant compte des besoins réels et des priorités exprimées collectivement par les trois groupes. Plus précisément, il vise à recevoir des commentaires et des observations de la société civile afin de mieux évaluer et d'orienter les actions à prendre.
Toutes les opinions et points de vue seront pris au sérieux et les suggestions et commentaires recueillis feront partie des recommandations et des intrants pour les actions des gestionnaires de recherche et des décideurs ainsi que de la Commission européenne, en contribuant à cadrer et à orienter le programme de recherche euro-méditerranéen.
Le projet MedSpring vise à renforcer le dialogue euro-méditerranéen et la coopération sur la recherche et l'innovation. Coordonné par le CIHEAM (Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes) - IAMB(Institut agronomique Méditerranéen de Bari), il vise à promouvoir la qualité de la zone de recherche euro-méditerranéenne.
AgoraMedSpring est une composante importante du projet MedSpring. Son objectif, en ligne avec les objectifs du projet, est de favoriser le dialogue ouvert sur ​​la recherche et l'innovation sur certains des défis sociétaux de la région méditerranéenne: l'eau, l'alimentation et l'énergie.
AgoraMedSpring collecte, partage et génère des histoires en temps voulu, des articles et le contenu des médias sur la recherche et l'innovation en matière de gestion de la rareté de l'eau, la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables et plus largement sur ​​la viabilité socio-économique et la coopération sur le développement de l'innovation dans la région méditerranéenne. 
En savoir plus
Annonce et informations sur la consultation ouverte
Enregistrez-vous et participez ici
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MedSpring page internet
Site Internet – 7e PC

Partenariat - Le Maroc et la France intensifient leur coopération scientifique


«La coopération maroco-française est un nouveau modèle de la coopération Nord-Sud». La déclaration émane du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Lahcen Daoudi, lors d’une journée dédiée à la coopération scientifique franco-marocaine, avec à l’ordre du jour la discussion du bilan et des perspectives de ce partenariat.

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L’objectif escompté est d’initier à une nouvelle étape de coopération plus réfléchie et plus intense, basée sur de nouvelles pistes de collaboration. Lahcen Daoudi exprime sa satisfaction : «C’est une innovation des rapports Nord-Sud», a-t-il dit avant d’ajouter que «cette journée franco-marocaine restera gravée dans les annales de la recherche scientifique du Maroc.
Car, nous inaugurons une nouvelle phase de notre coopération avec la France. D’ailleurs, toutes les institutions de recherche françaises ainsi que les nôtres sont aujourd’hui présentes afin d’asseoir les jalons d’une nouvelle coopération». En tout cas, le ministre ambitionne un niveau de coopération win-win où la recherche scientifique se hisse en tête de liste. Dans ce sens, les idées du ministre ne manquent pas. Ainsi, il avance la nécessité de redimensionner la relation franco-marocaine dans d’autres pays en proposant à la partie française «d’aller ensemble pour conquérir les autres pays».

Lahcen Daoudi, depuis sa nomination à la tête de ce département, a fait de la coopération bilatérale un facteur clé pour la mise à niveau de la recherche scientifique et la formation. Le responsable gouvernemental mise beaucoup sur ce créneau pour atteindre son objectif de faire du Maroc un pôle scientifique en Afrique. Pour ce qui est de la coopération scientifique franco-marocaine, elle reste toute particulière au vu de la volonté commune manifestée par les chefs du département de l’Enseignement supérieur des deux pays.
En atteste la feuille de route qui trace les principes fondamentaux de la coopération maroco-française (2013-2015) en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Notons que cette feuille de route a été arrêtée le 12 décembre 2012 à l’occasion de la visite de Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur au Maroc.
En tout cas, Bertrand Commelin, conseiller de coopération et d’action culturelle auprès de l’ambassade de France à Rabat, voit en l’organisation de cette journée franco-marocaine la première concrétisation de cette feuille de route et «un résultat tangible de cette reprise intense des relations entre le Maroc et la France», a-t-il souligné en appelant à revoir ladite coopération. «Aujourd’hui, compte tenu de la feuille de route, il faut que nous acceptions de revisiter entièrement notre coopération, c’est-à-dire adapter nos moyens et finalités aux vôtres», pour reprendre son expression. Le diplomate préfère ainsi «une coopération moins institutionnelle».

Il est plutôt pour une «coopération avec plus d’acteurs et qui fait confiance au terrain». Une idée réconfortée par le privilège qui marque les relations franco-marocaines, en l’occurrence le degré de maturité. D’après lui, «les deux systèmes de recherche se connaissent et sont en confiance. C’est l’une des pistes que nous pourrons encourager.»
  
Lahcen Daoudi fait appel à tous les partenaires
La journée franco-marocaine de la coopération scientifique a été marquée par la participation de l’ensemble des partenaires historiques (franco-marocains) de cette coopération. Sa particularité est qu’elle a été élargie à l’ensemble des acteurs opérant sur le terrain. Une idée du ministre. Celui-ci a estimé judicieux que cette rencontre ne doive pas se limiter aux seuls experts du ministère, travaillant au niveau central, mais doit englober également les acteurs du terrain. L’idée est de parvenir à un partage plus fructueux. D’ailleurs, diverses sessions thématiques ont été programmées tout au long de la journée afin de partager les expériences autour des piliers de cette coopération.

Par Soumaya Bencherki – Source de l’article le Matin

Voyage constitutionnel numérique en terres maghrébines et françaises !


Destination "Nawaat DB constit", une base de données conçue par le journal électronique tunisien Nawaat qui intègre toutes les constitutions algériennes, marocaines, tunisiennes et françaises depuis 1857 pour le Maghreb et 1789 pour la France. Une version desktop est téléchargeable depuis début mai.
Nawaat ConstitutionA l’heure où l’Algérie s’apprête à modifier sa Constitution, un voyage à l’intérieur des versions précédentes s’avère une expérience éclairante. Grâce à "Nawaat DB constit", développé par le Tunisien Riadh Guerfali, Docteur en Droit public et blogueur renommé connu sous le pseudonyme d’Astrubal, l’internaute algérien peut remonter le temps… jusqu’en 1963, à la rencontre de la première Constitution de l’Algérie indépendante, et de celles de 1976, 1989, et 1996. Il poursuivra l’aventure à travers les Constitutions des voisins maghrébins depuis 1857 pour la Tunisie et 1908 pour le Maroc, fera une escale en France où tout a commencé par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et finira son périple en comparant les Constitutions de la France et du Maghreb. Tout cela sans frais de billet, ni visa, ni attente interminable à la douane.
La base rassemble 4.496 articles constitutionnels, préambules compris, ainsi que toute la jurisprudence du Conseil constitutionnel français, soit 902 décisions dont la dernière date du 1er janvier 2013. Les outils de recherche étendent par ailleurs le champ des explorations possibles. Les textes intégrés aux bases de données sont en effet accessibles selon de multiples critères cumulables au choix : référence du texte, numéro de l’article, mot du texte, mots clés, etc. "La base des Constitutions comprend les mêmes textes, mis à jour, que ceux que nous avons réunis il y a une quinzaine d’années sur le site Legisnet. Le projet Legisnet devient partie intégrante de la plateforme Nawaat", indique l’initiateur du projet dans un article paru sur le site du blog collectif Nawaat.org lancé en 2004 dont il est le co-administrateur. Ce même article nous apprend qu’un site web, baptisé Nawaat Legisnet, est en construction mais qu’une version desktop développée sous le nom de “Nawaat DBConstit” est disponible pour WindowsMac et Linux.
Un logiciel unique en son genre
Une fois téléchargée et décompressée, l’application, “Nawaat DBConstit.app” ou “.exe” selon la version, l’utilisateur est accueilli par un extrait de la D.D.H.C : "Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution (article 16)". L’entrée aux données du logiciel stockées sous forme d’articles ou de décisions peut se faire par pays, via la barre de menu, ou par mots-clés, via les moteurs de recherche proposés. A l’issue d’une recherche, chaque article est affiché avec son contexte relatif à la structure du document, c’est-à-dire avec les intitulés des titres et sous-titres de la subdivision à laquelle il appartient.
Par exemple, la recherche du mot-clé "presse" dans les "Constitutions du Maghreb" propose "40 articles trouvés" classés par ordre chronologique, commençant par l’article 19 de la Constitution algérienne du 10 septembre 1963 : "La République garantit la liberté de presse et des autres moyens d'information, la liberté d'association, la liberté de parole et d'intervention publique ainsi que la liberté de réunion", terminant par l’article 8 de la Constitution tunisienne du 1er janvier 1959, consolidée le 13 janvier 2011 : "Les libertés d'opinion, d'expression, de presse, de publication, de réunion et d'association sont garanties et exercées dans les conditions définies par la loi.", en passant par l’article 28 de la Constitution marocaine du 1er juillet 2011 : "La liberté de la presse est garantie et ne peut être limitée par aucune forme de censure préalable".
"Quand une Constitution est consultée, elle est assemblée et formatée à la volée avant d’être affichée. Cela suppose des contraintes qui ont nécessité un effort important d’homogénéisation de la forme des données stockées", explique Astrubal dans son article de présentation de "Nawaat DBconstit". "Bien que les formes et les structures originales des documents aient été scrupuleusement respectées, certains “aménagements” signalés entre crochets “[ ]” furent nécessaires. Par exemple, nous avons dû ajouter des intitulés éponymes à certains préambules qui n’en avaient pas. De même, certains préambules particulièrement longs ont été subdivisés avec une numérotation entre cochets", détaille le développeur qui précise qu’en cas de changement du contenu de la base de données, l’interface du logiciel est automatiquement mise à jour.
Projet pharaonique d'opendata
Outre une entrée par pays, le menu offre une "démo recherche" qui contient des requêtes pré-rédigées telles que "La liberté d’expression dans les constitutions françaises et maghrébines", "Les rapports de la religion à l’Etat dans les constitutions françaises et maghrébines" ou encore "Les femmes et l’égalité des droits". Une rubrique "aide" très détaillée affiche la description du contenu de "NawaatDBconstit", son fonctionnement, une aide en ligne, et comment faire si logiciel est lent ou ne fonctionne pas.
Ce pharaonique projet d’opendata de droit constitutionnel continue avec le lancement annoncé dans les prochains mois du site internet Legisnet sur les bases de l’ancienne version, comme l’explique Riadh Guerfali dans un entretien accordé à Maghreb Emergent : "Le site Legisnet a été créé en 1997 avec un sous domaine, puis dès 1998 avec sa propre DNS "legisnet.com". Il contenait, entre autres, la base Marianne où furent regroupées les Constitutions françaises et la base Massinissa pour celles du Maghreb. Au départ, il s'agissait de mettre en ligne les documents sur lesquels j'avais moi-même travaillé dans le cadre de mes de recherches universitaires. Depuis quelques mois, j'ai décidé qu'il était temps de remettre en ligne au moins le volet constitutionnel. Cela s'est traduit par le développement de Nawaat DBConstit qui sera suivie prochainement de la mise sur pied du site Web de Legisnet, toujours dans le même style minimaliste d'autrefois". En attendant, n’hésitez pas à prendre vos billets pour "NawaatDBconstit" !
Par Nejma Rondeleux -  Source de l'information Maghrebemergent

Poésie : Une nouvelle édition du festival des Voix de la Méditerranée de Lodève riche et variée


Festival Des Voix de la MéditerranéeLe Festival des Voix de la Méditerranée tiendra sa 16e édition du 16 au 21 juillet dans la ville héraultaise de Lodève. Sous la direction de Franck Loyat, directeur du Festival, ce nouveau millésime présentera une programmation riche, variée autour de la poésie et de Michel Butor. 
Près de 150 artistes seront également  conviés dont une cinquantaine de poètes du bassin méditerranéen.

L'histoire de Lodève fait sens avec une poésie de la diversité propre à la Méditerranée. Par la multiplicité des origines qui composent la cité, le festival prend possession d'une trentaine de lieux comme chaque année et fait résonner les mots dans les ruelles, sur les places et au cœur de tous les endroits pittoresques de la ville.

Alors que la poésie donne parfois à penser qu'elle est seulement accessible auprès d'un lectorat averti et exigeant,  le Festival des Voix de la Méditerranée a fait ce pari un peu fou de proposer une poésie accessible à tous, tout en cherchant " à appréhender la poésie comme matière vivante " selon les mots des organisateurs avec une programmation pluridisciplinaire que sont la musique, la danse, ou encore le théâtre.

Après avoir beaucoup travaillé en 2012, pour repenser le festival et réfléchir à nouveau la place de la culture dans la politique du territoire, nous avons voulu mettre en avant une poésie plurielle et vivante. L'édition 2012 a été succès " selon Franck Loyat, qui poursuit " il est important de comprendre que la poésie infuse et se diffuse dans d'autres disciplines artistiques."

Il faut noter également la tenue d'une trentaine de rendez-vous de lecture dans plusieurs lieux de la ville du matin au soir avec notamment des lectures de Jean-Marc Bourg des textes du poète français, Pierre Reverdy.

À l'occasion du festival, l'anthologie des Voix de la Méditerranée est éditée par les éditions de la Passé du Vent. Elle comprend des textes de chaque auteur invité au Festival, accompagnés d'une notice bibliographique propre à chacun. L'anthologie est déjà disponible.

Le festival des Voix de la Méditerranée 
Du 16 au 21 juillet 2013 à Lodève - Hérault
www.lesvoixdelamediterranee.com
Par Nicolas Vidal -  Source de l'article bscnews

Forum d'affaires algéro-catalan : Une délégation d'opérateurs économiques le 2 juin à Alger


L'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref), a annoncé, hier, qu'un nouveau forum d'affaire algéro-catalan est prévu début juin prochain à Alger, dans le prolongement de celui qui s'est tenu en mars à Barcelone.

Cette rencontre verra la participation d'une délégation d'opérateurs économiques catalans conduite par les ministres de l'entreprise et de l'emploi et du territoire et de la durabilité du gouvernement catalan.
Plusieurs protocoles d'accords et de partenariats seront signés lors des travaux de ce forum qui se tiendra sous le haut patronage des ministres des deux pays.
En marge des travaux, des rencontres d'affaires sont prévues portant essentiellement sur les secteurs du BTP, des matériaux de construction, de l'industrie agroalimentaire, machinisme agricole, équipements industriel électronique et électrique, précise la même source.
Plus de 80 entreprises algériennes des secteurs public et privé avaient participé au précédent forum, destiné à explorer les opportunités de partenariat avec leurs homologues espagnoles.
La rencontre était axée sur le climat des affaires en Algérie et les opportunités d'investissement en Algérie, les moyens d'intensifier les échanges commerciaux entre les deux pays, ainsi que des témoignages d'entreprises catalanes présentes en Algérie.
L'objectif de cette rencontre était l'échange d'expériences dans la création des zones industrielles, avait indiqué la Directrice générale de l'Aniref, Mme Hassiba Mokraoui.
L'Aniref veut tirer profit du "savoir-faire espagnol dans la création de polygones industriels" (parcs industriels de nouvelle génération), un segment dans lequel l'organisme algérien a des contacts avec plusieurs établissements espagnols pour d'éventuels projets communs.
Source de l’article Medafco

L’Union pour la Méditerranée lance un projet de formation pour promouvoir la compétitivité et la création d’emplois dans l’industrie logistique méditerranéenne


Le secrétariat de l’Union pour la Méditerranée (UpM) organise une conférence pour le lancement du projet « Training Actvities under the Programme on the Development of a Network of Euro-Mediterranean Logistics Platforms (LOGISMEDTA) » (Activités de formation au titre du programme de développement d’un réseau de plateformes logistiques euro-méditerranéennes) le 17 juin 2013 à Barcelone. 

Ce projet, soutenu par la Banque européenne d’investissement (BEI) et approuvé par les 43 pays membres de l’UpM, a pour but d'améliorer à la fois l'offre de formation mais aussi les compétences des exploitants et des gestionnaires de plateformes logistiques en vue de générer deprécieuses ressources humaines qualifiées opérant sur les plateformes.
 
Les différentes activités de formation seront mises en place au cours de la période 2013-2018 en Égypte, au Maroc et en Tunisie dans un premier temps.
 
Afin d’obtenir les résultats escomptés, un certain nombre d’actions ont été mises en place au niveau régional, à savoir plusieurs séminaires et activités d’assistance technique et de formation. Ces actions incluent le développement d’associations logistiques nationales, des activités de sensibilisation en groupes ainsi que des plans de sensibilisation destinés aux administrations ; la promotion de l’accréditation de l’Association européenne de logistique (ELA) parmi 300 experts en logistique ; le lancement d’un programme de « formation des formateurs » qui s’adresse à 15 membres de chaque plateforme logistique ; le développement d’un premier pool de travailleurs qualifiés, y compris 200 et 400 bénéficiaires par plateforme ; et la création d’un groupe de formation chargé de développer  des programmes de formation continue, s’adressant de 200 à 400 travailleurs par plateforme.
 
LOGISMED-TA sera ensuite mis en œuvre dans dix pays partenaires méditerranéens (actions au niveau national) et au sein de cinq plateformes logistiques (actions au niveau des plateformes) et permettra ainsi d’améliorer progressivement les performances du secteur logistique à travers toute la région grâce au principe de géométrie variable. Le projet sera lancé dans un premier temps dans les pays où l’on observe un besoin urgent de formation dans ce domaine. À cet égard, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie seront les premiers pays concernés, étant donné  l’avancement de leurs études de faisabilité des plateformes de logistique.
 
LOGISMED-TA fait partie du Programme de développement d’un réseau de plateformes logistiques euro-méditerranéennes (LOGISMED). LOGISMED est une initiative lancée par la BEI au titre du Plan d’action régional de transport 2007-2013 du Programme Euromed Transport. L’objectif de LOGISMED est de créer un réseau euro-méditerranéen de plateformes logistiques qui se fondent sur des critères communs de qualité et instaurant un environnement favorable aux investissements privés. Les autorités publiques seront, pour leur part, chargées d’assurer les activités de soutien et de coordination. Avec l’amélioration et l'harmonisation des secteurs du transport et de la logistique, LOGISMED et LOGISMED-TA contribueront à l'accélération du développement économique et de la création d'emplois dans les pays du Sud de la Méditerranée. 
 
Pour en savoir plus
Page du projet LOGISMED-TA
Union pour la Méditerranée  Transports et développement urbain
Union pour la Méditerranée – Site Internet

Le Maroc ne profite guère des déboires économiques de la Tunisie


Les difficultés actuelles de la Tunisie profiteraient-elles à ses voisins notamment au Maroc qui est traditionnellement désigné comme son principal concurrent économique au sud-ouest de la Méditerranée ? 

Marzouki - Mohamed 6Solidarité maghrébine oblige, la question reste officiellement taboue mais elle alimente nombre de conversations côté tunisien et confinent parfois à la paranoïa.
 Cela a été le cas au mois de mars dernier après la diffusion d’un sketch des Guignols de l’info de la chaîne française Canal+. Les célèbres marionnettes mettaient en scène avec leur dérision habituelle ce qui se passerait dans un club de vacances tunisien dont les « gentils organisateurs » seraient des islamistes radicaux fouettant pour l’occasion les baigneuses au bord de la piscine jugées trop dévêtues ou lapidant les couples plus ou moins légitimes qui se forment en pareilles endroits. Canal+ étant la propriété de Vivendi, groupe très actif au Maroc, de nombreux Tunisiens y ont vu une tentative de dissuader le touriste français de reprendre le chemin des plages du Cap Bon, du Sahel ou de Djerba et de lui préférer les charmes du Royaume chérifien…

Le million de touristes algériens…compte beaucoup

De même, un officiel tunisien ayant requis l’anonymat a pour sa part une explication bien particulière en ce qui concerne les récentes manœuvres diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc. « Cela fait des années que le secteur touristique marocain cherche à récupérer une partie de nos visiteurs algériens. Nos concurrents font pression sur la monarchie et ce n’est pas un hasard si, à chaque printemps, le Maroc remet à l’ordre du jour la question de l’ouverture des frontières ». Il faut dire que cette année, dans une ambiance des plus déprimées, le secteur touristique tunisien compte particulièrement sur le million de touristes algériens qui s’y rendent habituellement cela sans compter les binationaux franco-algériens qui évitent désormais l’Algérie durant la période estivale. Car, pour la Tunisie, les statistiques ne sont guère encourageantes. Pour les quatre premiers mois de l’année 2013, les entrées touristiques globales dans ce pays ont baissé de 16,4% par rapport à 2010 et de 3,7% par rapport à 2012. Dès lors, on comprend pourquoi le flux en provenance d’Algérie est aussi important pour une industrie qui peine à encaisser les différentes péripéties postrévolutionnaires.

Pas de vases communicants

Pour autant, rien ne prouve que le Maroc « profite » de la situation tunisienne car ses propres chiffres de fréquentation touristique ne sont guère enthousiasmant. Pour les trois premiers mois de l’année, la fréquentation globale a tout simplement stagné, restant au même niveau que la même période qu’en 2012. Comme le relève un cadre de l’Office marocain du tourisme, « on peut même penser qu’il y a eu un effet contagion, les touristes européens étant réticents à se rendre dans le monde arabe en raison d’une actualité qui n’est pas des plus réjouissantes ». L’inexistence d’un phénomène de type vases communicants vaut aussi pour les ventes de phosphates. Depuis les grèves de 2008 et, plus encore depuis la chute de Ben Ali, ce secteur qui représente 3% du Produit intérieur brut (PIB) tunisien et 10% des exportations, connaît d’importantes turbulences. Grèves pour motifs salariaux ou pour exiger le renvoi des directions, sit-in, blocage des trains, départ de cadres : le désordre est tel que de nombreuses unités de production sont fermées ou fonctionnent au ralenti. Selon le ministère de l’Industrie tunisienne, l’ensemble des installations fonctionneraient à moins de 20% de leurs capacités et les stocks seraient tombés à trois mois contre le double voire plus en période normale. Toujours selon le ministère de l’Industrie, la Tunisie aurait perdu la moitié de ses parts de marchés chez deux de ses principaux clients que sont le Brésil et l’Inde, des pays dont l’agriculture intensive passe notamment par l’emploi d’engrais. Bref, au total, la Tunisie aurait perdu plus d’un milliards d’euros en raison de l’atonie de sa production de phosphate. Or, et malgré toutes les rumeurs persistantes et véhiculées sur Internet et ses réseaux sociaux, il ne semble pas pour l’instant que le Maroc en ait profité, du moins pas à court terme.  Deuxième producteur mondial, le Royaume a vu ses ventes chuter de 30% pour les quatre premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2012. Certes, il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions définitives car il faudrait pour cela disposer de statistiques plus fines, notamment concernant le marché secondaire de gré à gré. Mais, en tout état de cause, il faudrait plutôt s’interroger sur l’impact économique et l’effet de contagion des crises en Tunisie, mais aussi en Libye et en Egypte, sur le Maroc voire aussi sur l’Algérie.

La Tunisie disparait des radars européens

En revanche, il faut tout de même relever que c’est sur le plan des relations internationales et multilatérales que la Tunisie est train de perdre pied. Alors que le Maroc fait l’objet de constantes attentions de la part de l’Union européenne (UE) et cela au nom du Partenariat privilégié qui unit les deux parties, la Tunisie, elle, semble avoir disparu des radars européens. Certes, la Commission de Bruxelles affirme que l’UE va accompagner la transition politique dans ce pays mais de nombreux officiels tunisiens déplorent l’absence d’initiatives majeures voire de visites emblématiques à Tunis, un peu comme si la présence des islamistes au pouvoir continuait d’effaroucher les Européens. « Il n’y a que le FMI pour s’intéresser à nous… » ironise ainsi un haut-fonctionnaire qui, comme nombre de ses compatriotes, n’a guère apprécié le report de la visite de François Hollande au mois de juillet prochain. « On verra bien s’il vient et s’il sera accompagné par une délégation aussi importante que celle qui s’est rendue au Maroc » conclut ce responsable.
Par  Lyes Si Zoubir – Source de l’article Maghrebemergent

Agriculture méditerranéenne : faire face aux changements globaux


Quelles priorités de recherche et quelles perspectives de partenariat entre la France, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie en matière d’adaptation de l’agriculture méditerranéenne aux changements globaux ?

Tel était l’objet de la conférence et des tables-rondes auxquelles Michel Eddi, PDG du Cirad, et François Houllier, PDG de l’Inra, ont participé en présence des présidents et directeurs des institutions agronomiques des trois pays du Maghreb. Cela se passait à Meknès, au Maroc, du 24 au 26 avril 2013.
Six conclusions majeures sont ressorties des discussions.

  • Cinq thématiques de recherche apparaissent comme prioritaires pour la région : risques sur les ressources en particulier eaux et sols ; production agricole et sécurité alimentaire ; maladies émergentes des plantes et des animaux ; urbanisation et comportements alimentaires.
  • Il est nécessaire de lutter contre la fragmentation des dispositifs de recherche et de travailler au développement de programmes de recherche collaboratifs qui soient à la hauteur des enjeux, au regard de l’ampleur des défis auxquels est confrontée l’agriculture de la région et de la menace supplémentaire que constitue le changement climatique.
  • Développer les liens avec les secteurs économiques et professionnels agricoles et agroalimentaires est primordial, dès la construction des programmes de recherche et tout au long du déroulement des travaux de recherche.
  • Construire des plateformes régionales de recherche et penser le développement des partenariats en termes de co-localisation revêtent un intérêt majeur dans le domaine de la recherche comme dans celui des partenariats économiques.
  • Préparer le renouvellement des forces de recherche est une nécessité. Il s’agit donc de travailler à la formation des jeunes chercheurs dans un sens qui soit cohérent avec la construction des programmes de recherche.
  • La science constitue un langage commun et le développement de la coopération dans le domaine de la recherche scientifique est un facteur majeur de développement de la coopération entre les pays de la région.
Source de l’article Cirad