Concours de court-métrage d'Euromed Audiovisuel: Visionnez et votez!



MADE in MED, le concours de court-métrage d'Euromed Audiovisuel, a dévoilé les noms des 13 finalistes sélectionnés : vous pouvez voter pour votre film préféré jusqu'au 28 mai.
 
Parmi 150 courts-métrages envoyés pour le concours, le jury a sélectionné 13 courts-métrages qui sont en lice pour le prix du public, qui consiste en une aide à la visibilité du court métrage sur le site internet d’Euromed Audiovisuel et une aide à la participation à des festivals de films partenaires.
 
 « J’ai été très sensible à la grande variété des styles et surtout à la place de plus en plus importante qu’occupe le cinéma d’animation», a expliqué le membre du jury Mahmoud ben Mahmoud. « De très beaux témoignages de réfugiés et d’enfants marquent également cette session. Les jeunes cinéastes du sud de la méditerranée m’ont paru très attentifs aux questions de liberté et surtout à la place de l’individu dans les sociétés arabes. »
 
Jusqu’au 28 mai, choisissez votre film favori parmi les 13 candidats concourant pour le prix du public !
 
Le vainqueur sera annoncé le 2 juin sur le site internet d’Euromed Audiovisuel.
 
Le programme Euromed Audiovisuel III vise à contribuer au développement et au renforcement de la capacité du secteur cinématographique dans la région Sud de l’IEVP (Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Palestine, Tunisie) et à promouvoir la compréhension mutuelle, le dialogue interculturel et la diversité culturelle, conformément à la « Stratégie pour le développement de la coopération audiovisuelle euro-méditerranéenne», qui a été approuvée par les ministres de la culture de la région euro-méditerranéenne à Athènes en mai 2008. 
 
Pour en savoir plus
Euromed Audiovisuel III – Fiche et actualités
Euromed Audiovisuel III – Base de données juridique
Euromed Audiovisuel – Page internet

Euromed Audiovisuel lance une formation pour script editors et scénaristes



Le Programme Euromed Audiovisuel financé par l’UE, en partenariat avec l’Institut Français de Tunis, annonce le lancement de deux nouvelles formations destinées aux scripts editors et scénaristes. La date limite pour l’envoi des candidatures est le 31 mai.
 
La première formation est intitulée “SOCRATES : techniques de story editing”. Cette formation a pour but d'aider les professionnels dans l'industrie du cinéma, qui veulent ou ont besoin de travailler avec des scripts et d'améliorer leurs techniques d'édition de script, en particulier en ce qui concerne le potentiel de développement du scénario.
 
La seconde est “SOCRATES, parcours guidé pour l'écriture de votre scénario”. Cette formation est ouverte aux scénaristes, auteurs et réalisateurs ayant un scénario en développement (scénario complet ou traitement). La formation SOCRATES offre l'occasion de développer un scénario avec le concours de script editors professionnels. L’objectif de la formation est de développer les scénarii jusqu’à un stade de développement suffisant pour entrer en production.
 
Les deux formations seront mises en place de manière parallèle. Le Programme sélectionnera six story editors et 12 scénaristes. Chaque story editor suivra et corrigera deux scénarios sous la supervision deux tuteurs expérimentés : Isabelle Fauvel et Faouzi Bensaidi.
 
Les formations auront lieu entre septembre et décembre 2014 et seront structurées en deux phases : un premier atelier est prévu du 8 au 10 septembre 2014. Une période de suivi personnalisée est prévue de septembre à décembre 2014.
 
Les formations sont ouvertes aux professionnels originaires de et établis en Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie et Tunisie. 
 
Le programme Euromed Audiovisuel III vise à contribuer au développement et au renforcement de la capacité du secteur cinématographique dans la région Sud de l’IEVP (Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Palestine, Tunisie) et à promouvoir la compréhension mutuelle, le dialogue interculturel et la diversité culturelle, conformément à la « Stratégie pour le développement de la coopération audiovisuelle euro-méditerranéenne», qui a été approuvée par les ministres de la culture de la région euro-méditerranéenne à Athènes en mai 2008. 
 
Pour en savoir plus
Euromed Audiovisuel III – Fiche et actualités
Euromed Audiovisuel III – Base de données juridique
Euromed Audiovisuel – Page internet

Projet LH Aviation : "l'aérostructure de l'avion LH10M sera intégralement fabriquée au Maroc", selon Christophe Rémy

L'Usine Nouvelle a rencontré Christophe Rémy, président du conseil d'administration de LH Aviation et directeur associé du fonds d'investissement Magellan industries qui est un de ses actionnaires en marge du Marrakech Airshow fin avril. Il livre le détail de cette première africaine qui va voir un avion complètement assemblé au Maroc. Avec une centaine d'emplois à la clé pour fabriquer 80 appareils légers par an à Casablanca.

Christophe Rémy, président du conseil d'administration de LH Aviation et directeur associé du fonds Magellan industriesL'Usine Nouvelle : Pourquoi LH Aviation, dont vous êtes le président et un des actionnaires via le fonds A Plus Finance Magellan Industries a-t-il choisi de construire une usine d'assemblage d'avion au Maroc ?
Christophe Rémy : Dans sa stratégie de développement international, LH Aviation est sollicité par beaucoup de pays soit pour acquérir des licences de fabrication soit pour implanter des usines. Jusqu'à présent, nous avions choisi de ne pas franchir le cap de nouvelles unités de fabrication.
Avec le Maroc, la  conjonction d'un ensemble de facteurs a joué en faveur de la construction d'une usine. Le premier est que le Maroc a développé une base industrielle et aéronautique. Il dispose d'une école de formation de techniciens et de mécaniciens de bon niveau. C'est un terreau d'implantation intéressant.
Quels sont les autres éléments ?
Nous avons rencontré Mohsine-Bennani Karim, un industriel marocain qui a démarré dans le textile et s'est  développé dans l'immobilier.  Il était très intéressé par le développement technologique. Il nous a proposé de venir participer à cette histoire marocaine. Nous avons par ailleurs, reçu un excellent accueil du gouvernement marocain à travers les ministres du Transport, de l'Industrie et du Commerce. Ils ont mis à notre disposition les moyens nécessaires pour gérer cette implantation.

Cela ne suffit pas pour monter une affaire sérieuse...
M Bennani a fait quelque chose de nouveau dans ce genre de démarches dans la mesure où il est devenu lui-même investisseur de LH Aviation. Nous avons décidé d'ouvrir notre capital à ce partenaire qui a pris 10% du capital.

Quels sont les termes de cet accord ?
Nous avons créé vers la mi-mars, LH Aviation Maroc, filiale à 51% de LH Aviation et dont M Bennani possède 49%. Nous avons accéléré ce processus à l'occasion du Marrakech Airshow qui était l'occasion rêvée pour présenter officiellement ce projet.

Cela fait un moment que nos équipes travaillent à une version de l'avion qui s'appelle le LH10M, un avion adapté aux conditions climatiques des régions africaines et notamment subsahariennes.
Quels sont les chiffres de ce projet qui sera situé sur la zone Aéropole près de l'aéroport de Casablanca, en terme d'investissement, de recrutement ou de superficie ?
L'usine s'étendra sur une superficie de 5000 m². Il est d'ores et déjà prévu de pouvoir doubler cette surface. La capacité de production de la première tranche sera d'ici à 3 ou 4 ans de 80 avions par an pour un effectif d'une centaine de personnes.

Pour la deuxième tranche, nous avons une réserve foncière qui permet de doubler cette capacité. Au niveau de l'investissement, la première tranche avoisine les 15 millions d'euros totalement financés en fonds propres.
Avez-vous bénéficié d'aides financières de l'Etat marocain ?
Nous bénéficions des exonérations de taxes classiques prévues. Nous avons cependant monté tout le projet sans tenir compte des aides que l'on pourrait recevoir. C'est un projet industriel. Nous ne venons pas au Maroc pour recevoir des aides.   

LH dispose d'un site en région parisienne, s'agit-il d'une délocalisation de cette usine française au Maroc ?
Absolument pas. Nous cherchons avant tout à nous rapprocher de nos clients. Cela nous permet d'avoir un centre de maintenance sur le continent africain ou d'avoir des pilotes démonstrateurs de haut vol localement. Ils peuvent intervenir plus facilement au Maroc où il y a un plus grand nombre de jours de soleil par rapport à la France. J'ajoute que les versions militaires de l'avion sont réalisées dans notre usine de Melun. C'est là que se trouve notre bureau d'étude et toute la conception.

En quoi consiste le projet ?
Il s'agit de d'assembler intégralement l'avion LH10M au Maroc. Bien sûr, à ce jour, l'avion n'est pas encore construit. L'usine n'existe pas non plus mais elle sera opérationnelle début 2015 près de Casablanca juste en face de l'usine de Bombardier.

Comment allez-vous vous implanter ?

Nous avons reservé les terrains et sommes en train de signer les contrats. Ce sera une usine greenfield ultramoderne. Nous allons y transférer le savoir-faire composite et embaucher des collaborateurs issus des centres de formation aéronautique marocains comme l'IMA notamment. Nous allons aussi développer des partenariats locaux avec des industriels de l'aéronautique, des sous-traitants avec qui nous sommes en négociation. Le LH10M sera entièrement fabriqué au Maroc avec tout ce que cela comporte les composites, l'assemblage et les formations.

Tous les éléments du LH10M ne proviennent pas du Maroc. Quelles sont les parties qui viendront de France ?
L'aérostructure sera intégralement fabriquée au Maroc. Mis à part l'ensemble des systèmes électroniques et les moteurs classiques des LH qui viendront de France, tout le reste sera fabriqué localement.    

Pour quels marchés ?
Le Maghreb, l'Afrique sub-saharienne et le pourtour méditerranéen.

Comment adapter un avion aux spécificités climatiques de ces régions ?
Un gros travail est réalisé sur les systèmes de refroidissement et les trains d'atterrissage. Un soin particulier est apporté à l'isolation thermique des cabines et des entrées d'air. Un effort significatif a aussi été réalisé au niveau de la facilité de maintenance.

Le but est de pouvoir entretenir l'avion d'une manière très simple sans avoir à l'immobiliser des heures. En outre, le LH10M est un avion capable de décoller sur de courtes distances à partir de pistes sommaires. Notre objectif est de servir uniquement les marchés locaux.
Quels sont-ils ?
Le LH10M est à la fois un avion de formation et de surveillance. Il est adapté pour surveiller les feux de forêt, les côtes, les routes, les autoroutes ou les frontières. Ce sont des marchés de surveillance professionnelle.

Par Olivier James - Source de l'article Usine Nouvelle
LH10, un avion prometteur
Le LH 10 est un avion léger biplace de 100 ch. pesant 270 kg à vide avec l’hélice placée à l’arrière dégageant ainsi le champ de vision. Son rayon d’action est de 760 miles avec une autonomie maximale de 6 heures pour une vitesse allant de 118 à 342 km/h. Sa longueur est de 5,11 m. Il peut relier deux points à 1 500 km de distance au maximum. Sa masse est de 300 kg et son coût unitaire est de 1,3 million d'euros. Il possède un moteur de type Rotax 912. 
Magellan Industries:  du capital risque pour les PME aéronautiques
Situé à Paris, Magellan Industries a été créée en mars 2010 par Christophe Rémy, ex-directeur financier du défunt projet Geci passé auparavant par Altran. Magellan Industries opère dans la capital risque dédié aux PME de l'aéronautique, notamment via le véhicule A Plus Finance. Ce dernier a investi 2 millions d'euros dans LH Aviation en octobre 2013. Dans son portefeuille se trouve aussi Yellowsat, société basée à Paris qui propose une offre low-cost en capacité satellitaire.

Tunisie, terre de tournage à Cannes - Des moments forts au pavillon tunisien sur la Croisette

Pour faire connaître la production cinématographique tunisienne, mettre en valeur sa richesse, le tout dans une sorte de « boosting » de la destination Tunisie Terre de Tournage, « le ministère de la culture a consacré une enveloppe de l’ordre de 100.000 dinars sur un montant de 150.000 dinars », a déclaré à l’envoyée de l’agence TAP à Cannes, Mounira Ben Hlima, directrice des arts audiovisuel et représentante du ministère de la Culture.
Tunisie, terre de tournage à CannesLes parties prenantes dans cette opération sont le Centre national du cinéma et de l’image, le syndicat des producteurs de films et la chambre syndicale nationale des producteurs de films de longs métrages.
Le fruit de leur travail en commun a consisté en la publication d’un catalogue, le construction d’un site sur le web et l’installation du pavillon tunisien au Village international et pour la première fois d’un stand au Marché du Film, rendez-vous majeur du monde des cinématographies avec 11.500 participants, 4.000 films proposés et 1.500 projections.
S’étalant sur 100 pages, le catalogue préparé spécialement pour Cannes donne un aperçu exhaustif de toutes les productions tunisiennes 2013/2014 dans les quatre catégories et genres courts et longs métrages de fiction et de documentaire. Le « Tunisian Film Catalog » (publié en français et en anglais) comporte un annuaire des producteurs tunisiens, mais aussi des contacts institutionnels, notamment le CNCI.
Environ 1.000 exemplaires ont été ramenés vers Cannes pour être mis à la disposition de tous les visiteurs du pavillon international et au stand du Marché du film, a tenu à préciser Mounira Ben Hlima.
Dans ce sillage, un site internet bilingue anglais-français, www.tunisieterredetournage.com, a été construit par toutes les parties prenantes.
La pavillon tunisien a été un espace de rendez-vous importants pour promouvoir les futures grandes manifestations cinématographiques et, en premier lieu, les Journées Cinématographiques de Carthage 2014 – qui deviennent un rendez-vous annuel - ou les Rencontres cinématographiques de Hergla qui fêteront leur 10e session du 26 au 31 août.
Source de l'article Euromed Audiovisuel

Réunion d'urgence des pays du Maghreb sur la Libye le 1er juin à Tunis


Les ministres des Affaires étrangères des pays du Maghreb vont tenir "une réunion urgente" sur la Libye le 1er juin à Tunis, a indiqué lundi le porte-parole de la diplomatie tunisienne. 

"Il a été convenu qu'une réunion urgente des ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) se tiendrait le 1er juin à Tunis pour se pencher sur la situation en Libye", a affirmé à l'agence AFP Mokhtar Chaouachi. 

La situation politique est extrêmement confuse en Libye, où le gouvernement et le Parlement sont à couteaux tirés alors qu'un général dissident rallie de plus en plus de soutiens. Sans compter des violences meurtrières quotidiennes, notamment dans l'est du pays. 

Selon M. Chaouachi, la Tunisie a lancé "il y a quelques semaines (...) une initiative portant sur l'organisation d'un dialogue national libyco-libyen en Libye, sous les auspices de l'ONU et en coopération avec l'Union africaine et la Ligue arabe". 

Cette initiative a été lancée "avant les derniers développements mais tous les efforts tendent vers la tenue d'un tel dialogue (...), qui devrait rassembler toutes les parties libyennes pour lui assurer toutes les chances de succès", a déclaré M. Chaouachi. 

Il s'agit d’œuvrer "à une issue politique à la crise multidimensionnelle en Libye, sans ingérence", a-t-il précisé. 

Les concertations des Etats maghrébins doivent être suivies le 2 juin par une réunion, toujours à Tunis, d'envoyés spéciaux pour la Libye de plusieurs pays et organisations, comme l'ONU, la Ligue arabe, l'Union européenne et la France, selon le porte-parole des Affaires étrangères tunisiennes. 

La Tunisie a récemment mis en garde ses ressortissants contre tout voyage en Libye, sauf en cas "d'extrême nécessité", notamment après l'enlèvement à Tripoli d'un employé et d'un diplomate de l'ambassade de Tunisie en Libye le 21 mars et le 17 avril. 

Les deux hommes "sont en bonne santé aux dernières nouvelles" et leur libération est "une priorité constante", a affirmé M. Chaouachi. 


Source de l'article Atlasinfo

Méditerranée : les chantiers se multiplient pour réhabiliter les côtes

Une poignée de groupes et de PME se lancent dans la réhabilitation de sites marins dégradés.
Le marché concerne des centaines d'ouvrages rien qu'en Méditerranée.

La réhabilitation des milieux sous-marins et côtiers dégradés deviendra-t-elle un nouvel eldorado pour les PME méditerranéennes ? Aménagements portuaires, restauration des milieux pollués par les rejets, nécessité de repeupler les fonds marins... les chantiers de restauration ne manquent pas, alors que les règles de protection de l'environnement ont été rendues plus sévères. « La fragilité de l'environnement côtier pousse les autorités à émettre des avis de plus en plus critiques sur les nouveaux aménagements. Des projets sont retardés. Ils seront bientôt empêchés s'ils n'incluent pas d'opération d'ingénierie écologique », affirme Julie Person, chef de projet environnement marin au pôle de compétitivité Mer.

La société Ecocean capture les post-larves de poisson en voie de dépeuplement, qu\'elle élève en mer ou directement dans les zones qu\'elle veut repeupler. - Photo DR
La société Ecocean capture les post-larves de poisson en voie de
dépeuplement, qu'elle élève en mer ou directement dans les zones qu'elle veut repeupler. - Photo DR
Pour structurer une filière de professionnels capables de maîtriser cette ingénierie du vivant, le pôle a reçu un financement pour réaliser les premières actions. Une cinquantaine d'opérateurs ont été identifiés : PME (Ecomed, Biotope, Ecovean, Aquascop…), départements de grands groupes (Egis, Safege, Creocean…), laboratoires (Ecomers, Cefrem, Cefe…), associations. Et une dizaine de chantiers répertoriés. Le principe est toujours le même : activer le développement naturel d'espèces marines capables d'accélérer la colonisation d'un espace marin dégradé. Ce peut être un site industriel pollué, une lagune contaminée, un chantier éolien en mer, une digue ou simplement un fond marin fragile raclé par les mouillages. La Méditerranée est la première zone de plaisance française.
Marseille a pris les devants

A côté de Montpellier, les lagunes polluées reliées à la mer sont restaurées par des algues qui ont le double avantage d'assainir et d'être valorisables dans l'industrie cosmétique. Entre cette ville et Menton, les industriels ont recensé une dizaine de zones littorales où la situation doit être améliorée au regard de la réglementation européenne. Sur l'ensemble de la Méditerranée, 222 ports sont concernés.

Le port de Marseille a pris les devants. Depuis 2007, il gère déjà 3.000 hectares d'espaces naturels en Camargue et dans la plaine de la Crau. L'an passé, il a lancé un programme de gestion des infrastructures pour la restauration écologique du littoral (Girel) doté de 5 millions d'euros par l'Agence de l'eau. « L'impact de nos infrastructures portuaires (digues, dragages…) est irréversible, mais on peut améliorer la situation », reconnaît Jean-Michel Bocognano, responsable de l'environnement et du développement durable. Au programme : réimplantation d'algues (voir ci-contre), introduction de larves sauvages, immersion de récifs artificiels, création d'abris dans les ouvrages existants… « Nous aurons besoin de dix ans de recul pour mesurer les résultats », conviennent les responsables du port. Inclus dès la phase de conception des infrastructures, ce type d'aménagement devrait représenter entre 1 et 3 % du coût des chantiers à venir.
Par Paul Molga - Source de l'article LesEchos

Les chiffres clefs
   2 milliards d'euros
en 2012, le marché de la restauration de la biodiversité marines et terrestre. Ce chiffre devrait passer à 3 milliards en 2020, selon le cabinet Boston Consulting Group. 

De 150 à 200 PME françaises

sont aujourd'hui capables de répondre à ce marché.

L’UpM tient la première réunion du comité du projet de l’Initiative pour le Financement de Projets Urbains (UPFI)

L’UpM tient la première réunion du comité du projet de l’Initiative pour le Financement de Projets Urbains (UPFI)
Barcelone, le 27 Mai 2014.En parallèle de la prochaine présentation pour labellisation du premier projet de l’Initiative pour le Financement de Projets Urbains (UPFI), Imbaba Urban Upgrading Project, lors de la réunion des Hauts Fonctionnaires des 2 et 3 juin prochains, le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée tient la première réunion du comité du projet de l’Initiative pour le Financement de Projets Urbains (UPFI).
Ce comité technique et financier réunit les différents partenaires de l’initiative : l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), la Commission Européenne, la banque allemande KFW, la Caisse des Dépôts et Consgnations française (CDC) et le Secrétariat de UpM, ainsi que différents bailleurs au nouveau statut d’observateur comme la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD).
En concertation avec les bailleurs et la Commission, ce comité de projet dresse un état des lieux de l’avancement des projets pour établir le calendrier de l’Assistance Technique Préparatoire permettant à un projet d’acquérir la maturité nécessaire afin de répondre aux standards de financement des bailleurs internationaux et de pouvoir bénéficier du label UpM.
La tenue de cette réunion en coordination avec les acteurs méditerranéens du développement urbain durable confirme le rôle de catalyseur institutionnel et financier du Secrétariat de l’UpM. Ainsi, une telle stratégie s’inscrit dans le processus continu d’action du Secrétariat à agir sur les problématiques urbaines et de développement durable en Méditerranée.
Source de l'article Ufmsecretariat

Euromed Invest va promouvoir les investissements privés en Méditerranée

Lancé le lundi 26 mai 2014 à Marseille, le programme européen Euromed Invest bénéficie d'un budget de 6 M€. Il aura pour mission d'aider les PME méditerranéennes à trouver des financements privés pour assurer leur développement.

Les partenaires d'Euromed Invest réunis à Marseille pour le lancement du programme (photo F.Dubessy)

"Euromed Invest mène le grand défi de redonner confiance aux Européens dans la Méditerranée et aux Méditerranéens dans l'Europe." Par ces mots, Emmanuel Noutary, délégué général d'Anima Investment Network résumait, lundi 26 mai 2014, sa nouvelle mission. 

Anima devient le coordonnateur du nouveau consortium réuni autour d'Euromed Invest dont l'objectif est de "promouvoir les affaires et les investissements privés pour un développement économique inclusif en Méditerranée." Doté d'un budget de 6 M€ sur trois ans (Commission européenne, région Provence Alpes Côte d'Azur, Ville de Marseille et Consortium Med Alliance), ce programme s'affirme comme le prolongement naturel du programme Invest in Med développé et coordonné de 2008 à 2011 par le même Anima. 

Le consortium comprend six partenaires : Eurochambres (Association des Chambres de commerce européennes), Ascame (Association des Chambres de commerce de Méditerranée), Businessmed (Union méditerranéenne des confédérations des entreprises), EMDC (Fondation euro-méditerranéenne pour le développement des micros, petites et moyennes entreprises), GACIC (Chambre de commerce germano-arabe), EABC (Euro-Arab Business Council). Soixante-dix-neuf organisations de vingt-six pays sont également affiliées au projet. 

"L'espace euroméditerranéen n'est pas un espace de voisinage comme on le dit à Bruxelles, mais de coopération" lançait Michel Vauzelle en accueillant les partenaires d'Euromed Invest. Le président de la région Provence Alpes Côte d'Azur et puissance accueillante dans sa Villa Méditerranée, prêchait devant des convertis. 

Pendant trois jours, du 26 au 28 mai 2014 à Marseille, à l'occasion du lancement d'Euromed Invest, la centaine de participants va plancher sur son contenu. Cent vingt-sept actions, quinze publications, trois plates-formes web devront voir le jour en trente-six mois.

Retrouver le rythme de croisière des investissements

Emmanuel Noutary, délégué général d'Anima Investment Network, et Louis Aloccio,
vice président de l'Ascame, signent à Marseille le 26 mai 2014 le texte fondateur
d'Euromed Invest (photo F.Dubessy)

Le programme s'adresse aux organisations publiques et privées et aux associations d'entrepreneurs en Europe, dans les pays du sud de la Méditerranée et dans les pays candidats à l'entrée dans l'Union européenne. Agences de promotion des investissements, agences de développement des PME, Chambres de commerce et d'industrie, organisations professionnelles et d'entrepreneurs, clusters, investisseurs et financeurs privés et publics, réseaux de diasporas et de femmes entrepreneurs, tous sont appelés à bénéficier d'Euromed Invest pour soutenir les micros, petites et moyennes entreprises. Et plus particulièrement celles œuvrant dans les secteurs prometteurs en termes de création d'emplois et de retombées économiques que sont l'agroalimentaire, l'eau et les énergies renouvelables, le tourisme, le transport et la logistique, les industries culturelles et créatives. 

"La Méditerranée est malmenée. Au sud comme au nord, elle n'est pas épargnée par les effets de la crise. Mais, les pays méditerranéens disposent d'une forte capacité de résilience à ces chocs. Une capacité que pourraient leur envier les pays d'Europe du Sud. Il faut accompagner les entreprises pour qu'elles se développent" insiste Louis Aloccio, vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence et vice-président de l'Ascame. 

"Tout l'enjeu est de retrouver des investissements sur la Rive-Sud de la Méditerranée à hauteur de 40 mrds€ par an" souligne Emmanuel Noutary. Et de préciser qu'en 2000 ces investissements (avec Turquie et Israël) étaient inexistants avant d'atteindre les 70 mrds€ par an en 2006 et 2007 puis de connaître leur rythme de croisière de 35 à 40 mrds€ par an les années suivantes. Mais depuis les printemps arabes, ces sommes se situent à la baisse avec 27 mrds€ en 2011, 37 mrds en 2012 puis 29 mrds en 2013. Constat du délégué général d'Anima : "Il manque de 8 à 10 mrds € d'investissement 
par an ! Et ces investissements devraient venir d'Europe qui représente 40% des sommes globales allouées aux pays méditerranéens."

Pour Irène Mingasson, chef d'unité Programmes régionaux, voisinage sud, Devco, à la commission européenne, "cette région demeure parmi les moins bien intégrées du monde." Et c'est bien là que le bât blesse. "Les investissements sud/sud ne représente au 3 à 4% seulement. C'est un vrai problème qu'Euromed Invest va traiter" précise Emmanuel Noutary. Depuis 2011, l'Europe a consacré 43 M€ à des actions de soutien du secteur privé venant en complémentarité des interventions bilatérales et régionales. Bien, mais pas suffisant. "Nous avons toujours travaillé sur le bilatéral et mis de côté le multilatéral qui aurait permis un développement plus équitable des investissements" souligne notamment Mohamed Sassi, coordinateur du programme Businessmed. 

Après les échanges dans la cité phocéenne, le délégué général d'Anima se donne trois mois pour construire le plan de travail d'Euromed Invest. 

Lire aussi : 

Par Frédéric Dubessy Econostruminfo

Algérie : L’UE donne une sérieuse impulsion à la société civile


Un nouveau Centre de ressources pour les organisations de la société civile (CROSC) a été officiellement inauguré en Algérie, visant à renforcer l'action des organisations de la société civile par la mise en place d'outils d'appui et d'accompagnement destinés à tous les acteurs de la sphère associative

Le Centre de Ressources est soutenu par l'Union européenne et par la France pour les trois prochaines années.
 
Le Centre va fournir trois services principaux : l’information (pour répondre aux besoins des associations en termes d’information et de visibilité), la formation et les échanges de pratiques (pour renforcer leurs capacités de mise en œuvre), et l’appui et le conseil (pour soutenir les associations dans l’élaboration de projets et la recherche de financement).
 
Le CROSC ne cible pas seulement les associations. Il ambitionne également d’offrir des services à tous les acteurs qui gravitent autour de l’environnement associatif, à savoir les pouvoirs publics, les ONG internationales, les chercheurs et bailleurs de fonds, en leur offrant une visibilité et une cartographie des acteurs associatifs en Algérie.
 
Cette cérémonie s'est déroulée en présence de M. Marek Skolil, Ambassadeur et Chef de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, et de M. Alexis Andres, responsable pour la coopération à l'Ambassade de France. 
 
Pour en savoir plus
CROSC – page Facebook
EU Neighbourhood Info Centre – Société civile et autorités locales
EU Neighbourhood Info Centre - Algérie
Délégation de l’UE en Algérie – site internet

Liban: La Délégation de l'UE poursuit sa série de débats universitaires


Trois débats organisés par la Délégation de l'UE au Liban se déroulent cette semaine à Beyrouth sur les thèmes de la gouvernance démocratique, l'histoire de l'UE et la violence sexiste.
 
Le premier débat aura lieu mardi 20 mai à l'Université islamique et portera sur la question de la « gouvernance démocratique; efficacité et indépendance du Parlement ». Les étudiants et le public auront l'occasion de participer à une discussion sur les moyens d'accroître l'efficacité, la transparence et la responsabilisation des institutions démocratiques, ainsi que sur la participation démocratique des citoyens.
 
Les intervenants sont l'ancien Vice-Président Elie Ferzli, le député du Bloc du changement et de la réforme, Abbas Hachem, l’ambassadrice des Pays-Bas au Liban, Hester Somsen, la directrice de l’International Alert, Victoria Stamadianou, et Sami Atallah du Centre Libanais d'Etudes Politiques.
 
Deux autres débats suivront, l’un au Campus Haddath de l'Université Libanaise le mercredi 21 mai et l’autre à l'Université Haigazian le vendredi 23 mai. Ils porteront respectivement sur «L'histoire et la construction de l'Union européenne» et les «violences sexistes». 
 
Pour en savoir plus
Centre d’information pour le voisinage européen – page thématique – Education et formation
Délégation de l’UE au Liban – site internet et page Facebook

Le tournant de l’énergie propre au Maroc: de la volonté à la réalité

En 2009, le Maroc a adopté un plan de développement du secteur de l’énergie avant-gardiste en s’engageant à accroître la part des énergies renouvelables pour la porter à 42 % de la capacité nationale en 2020. 

Aux yeux des autorités, la mise en place d’une politique d’atténuation du changement climatique, reposant sur l’introduction de technologies de production d’énergie propre, va contribuer au développement économique du pays. 
Vivement préoccupées par la sécurité énergétique du Maroc et sa dépendance aux importations d’énergie, les autorités tablent aussi sur cette approche pour faire en sorte que le pays ne soit plus le plus grand importateur d’énergie du Moyen-Orient. Le Maroc gagne ainsi sur les deux tableaux : grâce à l’adoption de politiques respectueuses du climat, il va accroître sa sécurité énergétique et infléchir sa trajectoire de développement en réduisant son empreinte carbone sur la planète.
La Banque mondiale a appuyé cette ambition visionnaire par le biais du Projet de centrale solaire thermique à concentration de Ouarzazate I, dont le financement a été fourni à des conditions libérales par les Fonds d’investissement climatiques, au titre de leur programme de développement de l’énergie solaire concentrée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ces fonds sont venus couvrir une partie du coût de la première phase du complexe de Noor, soit l’installation de 160 mégawatts (MW) pour une puissance totale, à terme, de 500 MW. Cette centrale (baptisée « Noor I »), dont la construction a démarré le 12 juin 2013, a fait apparaître un déclin soutenu du coût de la technologie solaire, avec des montants inférieurs de 30 % environ aux premières estimations faites pour l’investissement initial. La centrale utilisera la technologie cylindro-parabolique : un collecteur formé de miroirs concaves concentre l’énergie solaire sur des tubes remplis d’un fluide caloporteur ; ce dernier crée de la vapeur qui alimente un turbogénérateur afin de produire de l’électricité.
L’assemblage du premier collecteur solaire a débuté en mars 2014 (voir photo), et l’exploitation commerciale est prévue fin 2015. Noor I repose sur un partenariat public-privé dans le cadre duquel un promoteur du secteur privé, choisi pour sa compétitivité, doit couvrir 20 % des coûts d’investissement, tout en veillant à la conception, au fonctionnement et à la maintenance de la centrale solaire dont il est le propriétaire. Les 80 % restants sont financés par le Groupe de la Banque mondiale et d’autres bailleurs de fonds, dans le cadre d’un mécanisme complexe fondé sur des opérations de financement de projets standard.
En dépit des crédits consentis, la production d’énergie de cette centrale solaire demeure plus coûteuse que le prix d’électricité distribuée par le réseau marocain, d’où la nécessité de recourir à des subventions publiques. Pour des raisons stratégiques, le gouvernement marocain subventionne actuellement Noor I et subventionnera, si nécessaire, les autres centrales qui seront par la suite construites sous l’égide du Plan solaire marocain. Outre les retombées positives sur la sécurité énergétique du Maroc et la lutte contre le changement climatique, le gouvernement entend inscrire son plan solaire dans le cadre d’une politique globale d’intégration industrielle vouée à développer le tissu industriel local et la compétitivité du pays, pour que le pays devienne le fer de lance régional des technologies et savoir-faire « verts ». Le Royaume du Maroc, déjà considéré comme un leader régional pour son action face au changement climatique, s’emploie à devenir la référence à suivre par les pays de la région en matière d’énergie solaire.
Par Fannu Missfeldt-Ringiuss -  Source de l'article Blog  Banque Mondiale