L’UE et la Tunisie font le bilan de la coopération tuniso-européenne en matière de recherche et d’innovation

UE Tunisie

Le Ministère tunisien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, la Direction Générale Recherche et Innovation de la Commission européenne (DG RTD) et la Délégation de l’UE en Tunisie ont co-organisé les Journées Tuniso-européennes de la Science et de l’Innovation (TESI) les 9 et 10 Septembre à Tunis afin d’effectuer un bilan de la coopération tuniso-européenne en matière de recherche et d’innovation et d’en explorer les développements futurs.

L’événement était structuré en sessions couvrant tous les aspects de cette coopération, de la conception des politiques aux projets et actions de terrain, en passant par la stratégie et la programmation des activités. 
Tout au long de cet événement, des pavillons présentant les projets en cours des différentes parties prenantes seront accessibles à tous les participants.

TESI proposera de partager avec toute la communauté R&I tunisienne les performances et les actions d’appui au développement réalisé dans le cadre de la coopération tuniso-européenne et de lui présenter les opportunités à venir.

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Table ronde nationale financée par l’UE en Jordanie : mesures concrètes et recommandations pour accroître la participation économique des femmes






EU-funded national roundtable in Jordan: concrete steps and recommendations towards increasing women’s economic participation

La table ronde nationale sur le thème « La réalité de la participation économique des femmes, défis et solutions » (The Reality of Women’s Economic Participation, Challenges and Solutions) a eu lieu le 29 août au Parlement jordanien à Amman. 

Elle a été organisée dans le cadre du projet intitulé « Renforcement de l’accès à la protection, à la participation et aux services pour les femmes réfugiées, les personnes déplacées dans leur propre pays et les femmes dans les communautés d’accueil au Liban, en Jordanie et en Irak » et financé par le Fonds régional d’affectation spéciale de l’UE en réponse à la crise syrienne, le Fonds européen « Madad ».

La table ronde a réuni des parlementaires et des sénateurs, des représentants des ministères concernés, des universitaires et des organisations de la société civile pour discuter des politiques et des actions positives visant à améliorer la participation économique des femmes. En outre, les participants se sont penchés sur les législations discriminatoires qui font obstacle à l’entrée et au maintien des femmes sur le marché du travail, et ont discuté des défis qui empêchent les femmes de participer à la vie publique et économique. De plus, des solutions et des moyens ont été proposés pour améliorer l’environnement de travail et fournir des services de soutien en faveur des femmes.

Les participants ont discuté et convenu de mesures concrètes et de recommandations visant à accroître la participation économique des femmes et à promouvoir un milieu de travail favorable et exempt de harcèlement pour les femmes.

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HOMERe essaime dans toute la Méditerranée

Les représentants des différents HOMERe de Méditerranée. Photo HOMERe

L'association HOMERe pré-sélectionne des étudiants de la rive sud de la Méditerranée et les propose à des entreprises qui les formeront pendant six mois en France, dans leur siège social, avant de leur proposer un emploi de cadre dans leur filiale basée dans le pays d'origine du stagiaire. 
Une aide européenne d'un million d'euros sur 18 mois permet à HOMERe de financer en partie l'organisation de 250 stages internationaux entre la France, le Maroc, la Tunisie et l’Égypte.
 
Pour réussir son pari, HOMERe France a déjà essaimé dans quatre pays, avec la création entre le printemps 2018 et aujourd'hui (9 octobre 2019) d'HOMERe Maroc, d'HOMERe Tunisie, d'HOMERe Égypte via l'AIFE (association des ingénieurs francophones d’Égypte) et d'HOMERe Italie. Avant la fin de l'année 2019, l'Algérie et l'Espagne devraient également voir éclore une association HOMERe. Puis suivront la Jordanie, le Liban, la Grèce et la Palestine.
 
« Ces structures nationales sont très importantes et doivent être représentatives de leur pays » insiste le président d'HOMERe France, Léo Vincent. « Elles disposent d'une forte autonomie. Seuls des locaux peuvent prendre en compte les réalités de terrain, que ce soit au niveau juridique, politique ou économique. La notion de stage reste très différente entre la France, l'Italie et l’Égypte. De plus, les associations doivent travailler avec les ministères ».

Convaincre les entreprises

HOMERe réunit 34 membres, essentiellement des réseaux académiques et des confédérations d'entreprises. Les différents HOMERe sont le plus souvent créés par des universités, mais Léo Vincent, voit dans les entreprises une composante essentielle. « Ce n'est pas toujours facile, mais la réussite d'HOMERe suppose qu'universitaires et chefs d'entreprises se parlent, travaillent ensemble ».
 
Les forums constituent un outil indispensable pour faire se rencontrer entreprises et futurs stagiaires au cours d'entretiens de recrutement. « Il faut convaincre les décideurs économiques de l'intérêt des stages rémunérés. Certains pays ne connaissent que les stages gratuits, généralement sur de courtes périodes » précise Léo Vincent. Le Maroc organisera son premier rendez-vous fin 2019. La Tunisie suivra dans la foulée.
 
HOMERe met en avant deux impératifs. Tout d'abord, le stage, rémunéré au moins à hauteur de 800 € par mois, doit se dérouler sur au moins six mois. Deuxièmement, l'embauche se fait dans le cadre d'un retour au pays une fois le stage terminé. « C'est pourquoi nous ciblons prioritairement les entreprises disposant d'un siège en France, en Espagne ou en Italie, et d'une filiale sur la rive sud de la Méditerranée » explique Léo Vincent.
 
Jusqu'à présent, plus de 90% des stages HOMERe concernait le secteur des technologies de l'information. Mais la demande commence aujourd'hui à s'étendre aux métiers du tourisme, des transports maritimes, de la pêche, de l'administration.

Source de l'article Econostruminfo

Forum des MAE de l’Union pour la Méditerranée à Barcelone : M. Boukadoum s’entretient avec plusieurs responsables


Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s'est entretenu, jeudi dernier à Barcelone, avec le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UPM), Nasser Kamel.

L’entretien a eu lieu en marge de la participation du chef de la diplomatie au 4e Forum des ministères des Affaires étrangères des pays membres de l'UPM.
L'entretien a porté sur le "rôle de l'Algérie dans l'espace méditerranéen ainsi que sur les perspectives de coopération entre l'Algérie et le secrétariat général de l'UPM. 
Le ministre s'est aussi entretenu avec le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abou El-Gheït sur "la situation qui prévaut actuellement dans le monde arabe". Le chef de la diplomatie algérienne a invité, à cette occasion, M. Abou El-Gheït, à effectuer une visite en Algérie.
Le ministre s'est également entretenu avec son homologue tunisien, Khemaies Jhinaoui, évoquant, outre les questions bilatérales, la situation en Libye. Ils ont insisté sur "le rôle central et incontournable des Libyens eux-mêmes, avec le soutien des pays voisins, dans le processus de règlement de la crise qui prévaut dans ce pays frère".
M. Boukadoum s'est également entretenu avec son homologue espagnol, Josep Borrell Fontelles, à propos des relations bilatérales ainsi que sur les voies et moyens à même de permettre le renforcement de la coopération entre les deux pays. Il a fait part des dernières mesures prises par le gouvernement en vue d'améliorer le climat des affaires. Les deux ministres ont également abordé la coopération euro-méditerranéenne dans ses divers domaines, ainsi que la situation qui prévaut dans l'espace méditerranéen, notamment les crises en Syrie, en Libye et dans la région du Sahel. 
M. Boukadoum s'est par ailleurs entretenu avec son homologue portugais, Augusto Santos Silva, ce qui a permis de "passer en revue les questions inhérentes à la coopération bilatérale" et "d'échanger sur les questions internationales d'intérêt commun, notamment sur la situation en Libye".
Le ministre s'est entretenu avec ses homologues slovène et albanais, respectivement, Miro Cerar et Gent Cakaj. 
L'entretien avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères slovène a porté sur "les relations bilatérales", ainsi que sur "les voies et moyens à même de permettre le renforcement de la coopération et la diversification des échanges entre les deux pays". Il a permis également aux deux ministres "d'échanger sur plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment la crise libyenne, la situation au Sahel et l'immigration clandestine". 
L'entretien du ministre avec son homologue albanais a permis aux deux parties de "passer en revue les questions inhérentes à la coopération bilatérale". Les deux ministres ont convenu, à l'occasion, "d'œuvrer, de concert, pour les développer et les promouvoir davantage". La rencontre a permis également aux deux ministres d'échanger sur "le partenariat euro-méditerranéen, ainsi que sur la présidence albanaise prochaine de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe".

Source de l'article El Moudjahid

Palerme, 15-17 mai 2019 : La société civile mobilisée pour un co-développement durable en Méditerranée lors du dernier forum thématique préparatoire au Sommet des deux rives.






La ville de Palerme a accueilli, du 15 au 17 mai 2019, la 2ème Conférence Mondiale sur la Revitalisation de la Diète Méditerranéenne, dont le but était notamment de rappeler les priorités de la région euro-méditerranéenne en matière d’agriculture et de pêche durable ainsi que de sécurité alimentaire, et de réaffirmer le rôle primordial que la diète méditerranéenne peut et doit jouer pour emmener l’ensemble des Etats méditerranéens dans cette voie

La conférence était également dédiée au renforcement du dialogue entre les deux rives de la Méditerranée pour accélérer la réalisation des objectifs de l’Agenda 2030 dans la région, et à l’identification de stratégies, projets et actions mis en œuvre dans cette perspective. Ont été abordées des thématiques aussi diverses que les systèmes alimentaires durables, l’environnement, la formation des jeunes aux métiers agricoles, la création d’opportunités de développement durable en zone rurale, les enjeux liés à la raréfaction des ressources en eau et à la dégradation des territoires ou encore changement climatique.

En plus des multiples tables rondes d’experts proposées tout au long des trois jours de la rencontre (pas moins de 18 sessions et 4 événement parallèles), la conférence a accueilli l’un des temps forts de l’agenda du Sommet des deux rives de la Méditerranée, l’après-midi du 16 mai : le cinquième et dernier forum thématique préparatoire, sur l’économie bleue, l’économie verte et l’économie circulaire. Les délégations des pays constituant le « dialogue 5+5 » y ont présenté des projets et des propositions de partenariats pour un développement durable de la région méditerranéenne.

L’IPEMED, représenté à cette occasion par sa cheffe de projets Morgane Hervé-Gangloff, défend lui-même l’idée que la diète méditerranéenne peut être le fondement de systèmes alimentaires territorialisés et durables en Méditerranée. Un projet en ce sens a été déposé auprès du Comité de sélection du Sommet des deux rives. Pour en savoir davantage sur cette réflexion développée par Jean-Louis Rastoin, expert associé et membre du conseil scientifique de l’IPEMED : https://www.econostrum.info/La-diete-mediterraneenne-fondement-de-systemes-alimentaires-territorialises-durables_a19893.html

Source de l'article IPEMED

Le cinéma pour sensibiliser aux droits de l’enfant : une initiative soutenue par l’Union européenne au Maroc

ARMCDH

Qu’est-ce que le cinéma et les droits de l’homme ont en commun ? Leur caractère universel, et le fait que les membres de l’Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’homme (ARMCDH) sont désireux de fusionner ces deux thèmes afin de susciter la curiosité des enfants. 

L’Union européenne soutient ce projet salutaire et nécessaire au Maroc afin de faire émerger une génération de jeunes conscients de leurs droits et de leur citoyenneté.

Regardez la vidéo ci-dessous au sujet de ce merveilleux projet.

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ClimaMed, financé par l’UE, proposera une série d’ateliers sur les plans d’action en faveur d’un accès à une énergie durable et du climat dans la région du Maghreb

#ClimaMed ClimaMed, financé par l’UE, continue d’organiser une série d’ateliers sur les plans d’action en faveur d’un accès à une énergie durable et du climat (PAADC) dans la région du Maghreb, afin de permettre aux parties prenantes et aux partenaires de planifier et de développer un accès durable à l’énergie et des actions pour le climat.

L’équipe d’experts se rendra en Tunisie et au Maroc, où des représentants de plus de 20 municipalités, dans chacun des pays, participeront aux formations au début du mois de septembre.


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Tunisie : séminaire Majalat financé par l’UE pour discuter des défis et des priorités de la société civile dans la région Euromed


Majalat logoLe deuxième séminaire politique Majalat du voisinage méridional, financé par l’UE, s'est tenu les 3 et 4 septembre à Tunis. Au programme : les défis et les perspectives de la société civile dans la région Euromed ainsi que les priorités et les recommandations pour le dialogue avec l’UE en 2019

« Majalat » est une initiative régionale soutenue et financée par la Commission européenne. Cette initiative unique menée par des organisations de la société civile du nord et du sud de la Méditerranée vise à établir un échange continu entre l’UE et la société civile de dix pays du sud de la Méditerranée, dans le sillage des dialogues structurés qui ont eu lieu précédemment avec l’UE. 
Chaque année, dans le cadre d’un cycle annuel d’activités, les organisations de la société civile se réuniront pour discuter et échanger sur cinq thèmes fondamentaux pour les relations entre l’UE et les pays de la région (gouvernance et État de droit, sécurité et lutte contre la violence, migrations, dialogue économique et social, justice sociale et climatique). 
Les résultats de ces discussions s’appuient sur la situation sur le terrain et donnent lieu à des dialogues (politiques) structurés avec l’Union européenne.

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La Méditerranée à l’avant-poste du réchauffement climatique


Le bassin méditerranéen se réchauffe 20% plus rapidement que la moyenne mondiale, selon le rapport présenté le 10 octobre à Barcelone par le réseau Medecc[1], le Giec de la Méditerranée. Un article de notre partenaire le Journal de l’environnement.

En première ligne du réchauffement climatique, la température de la région s’est déjà réchauffée de 1,5 ° C depuis le début de l’ère préindustrielle (1880-1899), contre 1,1°C en moyenne dans le monde, selon le rapport du réseau Medecc, composé de 80 scientifiques méditerranéens. Résultat: le mercure grimpera de +2,2°C dans la région d’ici à 2040, voire de +3,8°C d’ici à 2100. Sur la base du scénario modéré RCP 4.5 du Giec RAPPELER RCP4.5.

On savait déjà que les épisodes de canicules allaient être plus fréquents et/ou plus sévères dans la région, en particulier dans les zones urbaines. Inutile d’attendre: la fréquence et l’intensité des sécheresses ont déjà augmenté depuis 1950, soulignent les scientifiques.

Côté précipitations, la tendance est clairement à la baisse, même si les situations seront différentes selon les régions. Une régression de 10% à 15% est à attendre dans le sud de la France, le nord-ouest de l’Espagne et les Balkans.

Autre effet aggravé: le niveau de la mer monte de plus en plus vite. Cette hausse, qui s’élevait à 0,7 millimètres par an entre 1945 et 2000, est passée à 1,1 mm entre 1970 et 2006 et à environ 3 mm depuis.

Eau potable et irrigation sous tension

Derrière ces chiffres globaux, de nombreuses activités seront touchées. A commencer par l’approvisionnement en eau potable, soumis à la baisse des précipitations, la hausse du mercure, une fréquence plus élevée des inondations et la croissance démographique. La disponibilité en eau douce sera réduite de 2 à 15% d’ici à la fin du siècle, dans l’hypothèse d’un réchauffement de 2°C. Soit l’une des plus fortes baisses au niveau mondial, rappel le Medecc. «La population considérée comme pauvre en eau, avec moins de 1.000 mètres cubes par habitant et par an, devrait s’élever à 250 millions de personnes dans les 20 prochaines années, contre 180 millions en 2013», estiment les auteurs de l’étude.

Menaces sur la sécurité alimentaire

L’irrigation représentant entre 50 et 90% de la demande totale en eau du bassin, les agriculteurs seront aussi parmi les premières victimes des pénuries attendues. Une situation aggravée par la baisse prévue du rendement des cultures en raison du réchauffement. Celle-ci sera de 40% pour la production de légumes en Egypte et de 14% pour la production de tubercules en Europe du Sud. «La sécurité alimentaire est également menacée par les par les parasites et les mycotoxines qui se développent sur les plantes et dans les espaces de stockage», ajoutent les scientifiques. Côté pêcheurs, les impacts seront aussi massifs. Alors que 90% des stocks de poissons sont déjà surexploités en Méditerranée, le poids corporel maximal du poisson pourrait baisser de moitié d’ici à 2050.

Dépendance accrue aux importations

L’évolution des pratiques alimentaires devrait encore aggraver la situation. La population méditerranéenne consomme en effet davantage de viande et les élevages de bétails sont désormais de type extensif, avec une forte dépendance des céréales fourragères. La dépendance des pays du Maghreb aux produits alimentaires importés, estimée à environ 50% de tous les produits alimentaires, devrait s’intensifier.

«Nous sommes une des régions du monde les plus touchées par le changement climatique», a résumé de façon réaliste Nasser Kamel, secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, qui regroupe les pays du bassin méditerranéen.

Par Stéphanie Senet - Source de l'article Euractiv

JMC 2019: Les "Master Class" débutent aujourd'hui

JMC

Entre l’Institut supérieur de Musique (ISM) et la cité de la culture trois master-classes auront lieu pendant les journées musicales de Carthage. Trois références assureront ses ateliers : Justin Adams, Shinigami San et Zied Zouari. 

Le premier Master class le 15 octobre à l’institut supérieur de Musique de Tunis: “la composition collective” (medinea) by Zied Zouari, Islem Jemai & Hamdi Jamoussi. La séance de présentation aura lieu de 11h à 13h et le Workshop de 14h à 16h

Les quatre sessions de création interculturelle 2020 de medinea sont ouvertes à une douzaine de jeunes musicien·nes du bassin méditerranéen qui orientent leurs carrières pour devenir artistes professionnel·les et qui ont une pratique soutenue de l’improvisation musicale, voire de la composition. chaque session est destinée à accueillir une grande diversité d’esthétiques musicales et d’expressions méditerranéennes et est pensée pour tous styles de musique mobilisant des éléments d’improvisations (jazz, musiques traditionnelles, musiques anciennes, etc.). Fabrizio Cassol, compositeur et jazzman, guide ces sessions et propose d’y expérimenter des techniques de composition collective, en ensemble, avec l’objectif d’aboutir à la création d’une production musicale commune et révélatrice des singularités individuelles.

Cette formation offre une expérience interculturelle unique de la vie d’un ensemble en création, en répétitions et en tournée. Zied Zouari, grand violoniste tunisien, et coach de la dernière session de création interculturelle au centre culturel international de Hammamet en 2019, propose un master classe sur le thème de la composition collective, préparant ainsi les participants aux auditions pour les sessions à venir, co-organisées par l’orchestre des jeunes de la Méditerranée. il sera accompagné par deux autres musiciens, le chanteur Islem Jemai et le percussionniste Hamdi Jammoussi, anciens participants de ces sessions, qui pourront témoigner de leur expérience.


Le 15 octobre à la Cité de la Culture: synthèse modulaire & bases de la synthèse sonore sur la plateforme VCV by Shinigami San (11h-15h)

Avec l’expansion grandissante de la musique électronique, la compréhension des mécanismes de la création sonore sont d’une importance capitale pour l’évolution d’un musicien électronique. L’objectif de cette masterclass est la mise à plat de différents aspects de la création sonore dans un environnement modulaire indépendamment des styles et des orientations musicales propres à chaque musicien et créateur sonore.

Le 16 octobre ”carrière d’artiste” by Justin Adams à l’ismt (10h-12h)

Au cours de ce master class, Justin Adams partagera son parcours musical et professionnel, il propose un échange autour de sa vision du monde et les différentes expériences qui ont forgé sa personnalité artistique en côtoyant un large éventail de grands musiciens. Il parlera de rythmes, des liens culturels, des fusions musicales et du rôle extrêmement important que joue la musique dans la vie humaine. Justin Adams: guitariste, producteur et compositeur. actuellement créateur de merveilles avec la légende vivante Robert Plant, avec qui il signe quatre albums. il était auparavant guitariste avec le maître de la basse Jah Wobble. Il travaille également avec Tinariwen dont il produit les premier et troisième albums. il collabore avec Brian Eno, Sinead O’Connor, lo’Jo et des musiciens de traditions musicales africaine, arabe et celtique.

Source de l'article Huffpostmaghreb

Manifeste de l’UE « Culture pour le futur » : une vision de la créativité, de l’innovation et du dialogue pour un développement inclusif

EU Culture for the Future manifesto

400 experts et professionnels des secteurs culturels et créatifs des pays partenaires de l’UE et des États membres de l’UE, des organisations de la société civile, des plates-formes et d’autres services de la Commission européenne se sont réunis à Bruxelles les 16 et 17 juin 2019 lors du colloque international « Culture pour le futur » pour examiner dans quelle mesure les secteurs culturels et créatifs contribuent au développement durable et à l’inclusion. 

Ce colloque a été organisé par la direction générale de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne afin de promouvoir la culture, la créativité, l’innovation et le dialogue en tant que moteurs essentiels du développement inclusif et de la paix. Les participants ont insisté sur la dimension culturelle du développement et de la coopération internationale en tant que dimension stratégique des politiques de l’Union européenne et de ses États membres, ainsi que sur la nécessité de promouvoir les investissements du secteur privé et des institutions financières.

Au cours de la dernière décennie, la Commission européenne a soutenu activement les secteurs de la culture et de la création dans les pays partenaires. Elle entend exploiter davantage le potentiel de la culture au service du développement durable, de la création d’emplois et de la cohésion sociale. Dix ans après le prestigieux colloque « Culture et créativité : vecteurs de développement », qui s’est tenu en 2009, cette conférence de deux jours a constitué une occasion unique pour examiner et envisager le soutien que l’UE apportera à l’avenir à la dimension culturelle du développement et de la coopération internationale.

Un manifeste « Culture pour le futur » a été élaboré afin de souligner le rôle de la culture dans le développement. Le manifeste comprend dix recommandations pour l’avenir de la culture afin de renforcer l’engagement des artistes, du secteur privé, de la société civile, des institutions financières, des gouvernements, des organisations internationales et des bailleurs de fonds, y compris les institutions et les États membres de l’UE.

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