L’Union pour la Méditerranée avance envers et contre tout

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Après de laborieuses années de création, l’Union pour la Méditerranée (UPM) a fêté sans euphorie ses dix ans d’existence à Barcelone.

Depuis l’adoption d’une feuille de route, début 2017, l’institution s’est redynamisée autour de projets concrets, dont l’emblématique usine de dessalement de l’eau de mer pour Gaza.

« Notre région n’est pas dans sa meilleure forme », soupire Ayman Safadi. Amer constat du ministre jordanien des affaires étrangères, lors de la conférence ministérielle qui réunissait le 8 octobre à Barcelone 13 ministres des affaires étrangères et des représentants des 43 pays membres de l’Union pour la Méditerranée (UPM). « La situation est bien pire aujourd’hui qu’il y a dix ans quand l’UPM a été créée », estime le ministre jordanien. Actuel coprésident de l’UPM aux côtés de la haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères, Federica Mogherini, il évoque « la véritable tragédie » qui se déroule en Syrie depuis sept ans, la crise libyenne ainsi que « l’absence dangereuse d’horizon politique pour le conflit israélo-palestinien ». « Dans la sous-région, au Moyen-Orient on perd espoir, et les radicaux s’emparent du désespoir », poursuit-il.

L’UPM n’est pas à l’abri des tempêtes qui dévastent le monde méditerranéen. Pour les 10 ans de l’institution qui siège à Barcelone, la seule perspective d’une déclaration commune des 43 pays a semblé mission impossible. C’est donc la coprésidence qui, dans ses conclusions, s’est exprimée au nom des ministres. Ceux-ci réaffirment « leur ferme volonté politique de promouvoir la coopération régionale » et reconnaissent l’UPM « comme une plateforme opérationnelle unique permettant d’intensifier les efforts conjoints pour relever les défis et créer des opportunités dans la région euro-méditerranéenne ».
Pays du Nord et du Sud à égalité

Il n’empêche. Ayman Safadi en est le premier convaincu : « Sans l’UPM la situation serait encore pire. » L’UPM est en l’occurrence l’unique espace de dialogue et de coopération entre tous les États du pourtour méditerranéen. Celui où pays du Nord et du Sud parlent à égalité, où se côtoient experts et dirigeants politiques marocains et algériens, turcs et égyptiens, palestiniens et israéliens, etc. « Plus la discussion est difficile, plus elle est nécessaire. Sans l’UPM, ces acteurs ne se parleraient pas », abonde Federica Mogherini. Abdalrahim Alfarra, ambassadeur palestinien auprès de l’UE, est le premier à s’en féliciter : « L’UPM est un lieu où la Palestine et Israël ont le même siège, le même poids, le même pouvoir. »

Après des années à se chercher et s’organiser, l’UPM en rade s’est enfin dotée d’une feuille de route, en janvier 2017, qui a remis l’institution sur les rails. Dans la foulée, une conférence ministérielle sur l’eau était organisée. « Cela nous a donné un mandat que nous attendions depuis l’échec de la conférence sur l’eau de 2010. » Le secrétaire général adjoint, Miguel Garcia-Herraiz, ne cache pas son soulagement face aux « vraies avancées depuis près de deux ans ».

L’UPM a pu depuis lors œuvrer en facilitateur pour mener à bien des projets. Ainsi le chantier d’usine de dessalement de l’eau de mer pour Gaza, qui fut « longtemps une chimère » selon Miguel ­Garcia-Herraiz, a pris tournure. La conférence des donateurs, en mars, a permis de couvrir 80 % des 562 millions d’euros requis pour sa construction, dont le démarrage est attendu dans les mois à venir, à côté d’une petite unité de production déjà en service. « Israël s’est engagé à faciliter le chantier pour le passage des équipements et les besoins en électricité », précise Abdalrahim Alfarra.
Une université à Fès

Les impasses politiques mises entre parenthèses, l’UPM peut continuer d’avancer de manière pragmatique. Sa nouvelle université EuroMed a ouvert ses portes à Fès avec un financement public et privé marocain de 64 millions d’euros, un apport européen de 13 millions d’euros et un prêt de la Banque européenne d’investissement de 70 millions d’euros. Le projet Génération entrepreneur, dans le cadre de l’initiative méditerranéenne pour l’emploi, a profité à près de 80 000 étudiants de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Or réduire le chômage des jeunes, qui atteint des sommets dans cette zone, non seulement redonnerait espoir, mais aussi « pourrait augmenter le PIB de la région de plus de 20 milliards d’euros en 2018 s’il était divisé par deux », fait valoir le nouveau secrétaire général de l’UPM, l’Égyptien Nasser Kamel. Pierre Duquesne, délégué interministériel à la Méditerranée, est reparti rasséréné de Barcelone, avec le sentiment d’un « nouvel engagement pour l’UPM ».

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Dix ans d’existence

2008. Création de l’UPM à Paris.

Son siège est à Barcelone. Elle est coprésidée par l’Union européenne et un pays du Sud, actuellement la Jordanie. Son secrétaire général est égyptien.

43 pays membres. Les 28 États de l’UE et 15 pays méditerranéens : Monaco, Albanie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Turquie, Liban, Syrie (suspendue depuis 2011), Jordanie, Israël, Palestine, Égypte, Tunisie, Algérie, Maroc et Mauritanie. La Libye a un statut d’observateur.

Janvier 2017, nouveau départ. La feuille de route a relancé l’activité de l’institution.

54 projets labellisés pour une valeur de 5,6 milliards d’euros dans les domaines de l’économie bleue (ressources en eau), des infrastructures, de l’emploi des jeunes, de l’égalité des sexes, etc.

Deux projets phares ont avancé : l’université EuroMed de Fès et le projet d’usine de dessalement de l’eau de mer pour Gaza.

Par Marie Verdier - Source de l'article La Croix

#EUGreenDay au Liban : la protection des espaces verts parmi les grandes priorités de l’UE

#EUGreenDay in Lebanon: protecting green spaces among EU key priorities

L’Union européenne a organisé la #EUGreenDay le 26 septembre 2018 à l’hippodrome de Beyrouth, réunissant des familles libanaises et européennes pour les sensibiliser à la nécessité de protéger les espaces verts, notamment dans les zones urbaines comme Beyrouth. 

L’événement a été l’occasion pour tout le monde d’entrer en contact avec la nature et de prendre part à un échange interculturel amusant.

L’événement #EUGreenDay était destiné aux enfants et aux familles et était ouvert au public. Un certain nombre d’activités étaient prévues pour toute la famille, y compris des jeux en plein air et de kermesse, des ateliers artistiques amusants, des ateliers « verts » et plus encore. Une randonnée à vélo a également été organisée avec Beirut by Bike du front de mer de Beyrouth à l’hippodrome. De plus, des spécialités locales et européennes ont été proposées par Souk El Akel, l’un des plus grands festivals de cuisine de rue du Liban.

Le respect de l’environnement et la protection des espaces verts sont des priorités essentielles pour l’Union européenne. 

Pour en savoir plus
Délégation de l’UE au Liban - Site internet

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MEDREG financé par l’UE forme ses membres pour définir des tarifs efficaces, justes et durables

EU-funded MEDREG training

Du 18 au 21 septembre 2018, 19 experts en régulation d’Albanie, d’Algérie, d’Égypte, de France, d’Italie, du Liban, de Jordanie, du Maroc et de Turquie se sont rendus à Milan pour apprendre à fixer les tarifs énergétiques, dans le cadre des activités de formation et de soutien menées par MEDREG à destination de ses membres.

La formation, organisée par MEDREG pour ses membres, combinait des exercices pratiques avec des conférences approfondies données par des experts en régulation issus des instituts d’énergie, des universités, des sociétés de conseil, de la Commission européenne et des autorités réglementaires.
Cette formation sur mesure au sein des locaux de MEDREG a défini les objectifs théoriques que la réglementation devrait poursuivre dans la conception des tarifs du gaz et de l’électricité et a initié les participants à plusieurs questions concernant la tarification sur les marchés libéralisés et traditionnels. Les participants ont exploré les principes fondamentaux de la conception des tarifs du gaz et de l’électricité et leur relation avec le fonctionnement global des marchés de l’énergie. Ils ont également discuté des différents coûts qui se reflètent dans les tarifs d’accès et les tarifs intégraux pour l’électricité et le gaz, ainsi que de la structure et de la conception différentes pour chaque type de tarif. Enfin, le sujet sensible des subventions aux consommateurs et de leur impact sur les tarifs a été examiné.

La formation de 3 jours s’est achevée par une visite du gestionnaire de réseau de transport de gaz italien SNAM basé à Milan.

MEDREG, qui bénéficie du soutien financier de l’Union européenne, regroupe 25 régulateurs de 21 pays, couvrant l’Union européenne (UE), les Balkans et l’Afrique du Nord. Les régulateurs méditerranéens coopèrent pour promouvoir une harmonisation accrue des marchés énergétiques régionaux et des législations, en vue d’une intégration progressive du marché dans le bassin euro-méditerranéen. Grâce à une coopération et à un échange d’informations permanents entre les membres, MEDREG entend promouvoir les droits des consommateurs, l’efficacité énergétique, l’investissement dans les infrastructures et le développement, sur la base de systèmes énergétiques sûrs, sécurisés, rentables et respectueux de l’environnement.

Pour en savoir plus
Site internet de MEDREG

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Projet connexe
MEDREG est l’association des régulateurs méditerranéens de l’énergie. Elle regroupe actuellement 25 régulateurs de l’énergie des pays méditerranéens et européens ainsi que des pays des Balkans.…

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) aide les jeunes Égyptiens

​The Elsewedy Technical Academy

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) encourage l’inclusion des jeunes et l’égalité des sexes en Égypte.

L’Elsewedy Technical Academy – STA aide les jeunes à acquérir les compétences nécessaires pour réussir sur le marché du travail actuel. L’académie forme actuellement 200 étudiants, mais avec le soutien de l’ambassade de Suisse en Égypte, elle pourra former 500 étudiants par an !

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Média et migration. Comment éviter les manipulations ?


Les 47e Assises de l'Union de la presse francophone, tenues en Arménie du 9 au 12 octobre, s'articulaient autour du traitement médiatique des questions liées à la migration. Journalistes et experts ont émis plusieurs recommandations pour déconstruire les discours négatifs sur les migrants.

La migration est une caractéristique de l'humanité. Depuis toujours, les populations se déplacent d'un pays à l'autre, d'un continent à l'autre, fuyant les guerres, les persécutions ou tout simplement en quête de travail. Plus que jamais la migration est d'actualité. Les chaînes de télévisions, la presse écrite font quasiment leurs choux gras des malheureux Subsahariens perdus dans le désert ou en dérive dans la Méditerranée, des réfugiés syriens fuyant les bombes dans leur pays. 
Entre l'information et la manipulation, il n'y a qu'un pas que beaucoup de journalistes n'hésitent pas à franchir pour faire le buzz. On parle plus du côté négatif de la migration que de ses effets positifs. Le traitement des questions liées à la migration a été le thème des 47e Asssises de l'Union de la presse francophone qui se sont tenues du 9 au 12 octobre à Tsaghkadzor, près d'Erevan en Arménie. «Il est nécessaire de déconstruire les discours négatifs que l'on entend sur la migration. Il faut donner aux journalistes les outils pour mieux appréhender ce sujet si sensible. Il s'agit aussi d'exercer un travail déontologique et de donner des informations justes», résume Jean Kouchner, vice-président de l'Union internationale de la presse francophone lors de la clôture des travaux des assises.

Durant 4 jours, journalistes et experts des questions de la migration ont débattu pour savoir comment produire une information juste et de qualité. Et surtout comment faire entendre la voix de ceux qui quittent leur pays, dans la douleur, pour essayer de reconstruire un avenir meilleur ailleurs ? Avant d'arriver à destination, ce sont des milliers de kilomètres de souffrance et des passeurs qui imposent leur loi. 
Comment donner une image plus positive de la migration? Colette Braeckman, grand reporter et spécialiste de l'actualité africaine en Belgique, propose d'embaucher des journalistes issus de l'immigration «Ces derniers auront plus de sensibilité face aux questions liées à la migration et pourront déconstruire les clichés», dit-elle. Il faut aussi encourager la création de médias communautaires. Nasser Kettane, PDG de Beur-FM (France), estime que les radios communautaires sont «les porte-voix» des sans-voix et des opprimés. Emilien Urbach, journaliste-reporter à l'Humanité (France) est plus virulent. 
Il parle d'une crise de l'accueil: «Si on ne faisait pas vivre les migrants dans des camps insalubres, ils feraient moins peur. Cette situation sert l'extrême-droite». D'où la responsabilité pour les journalistes d'informer tout en préservant la dignité des personnes. Le traitement médiatique de la migration a donc suscité de longs débats. «Ces réflexions seront rendues publiques grâce à un partenariat qui a été conclu entre l'UPF et l'Unesco. Un guide sera édité et mis à la disposition des journalistes», promet Khadija Ridouane, directrice exécutive de l'Union internationale de la presse francophone.

Source de l'article Lesecoma

Forum Italia Africa Business Week 2018 : Développer une coopération triangulaire

« Le dialogue public-privé représente un élément incontournable pour le renforcement des politiques économiques nationales», c’est ce qu’a indiqué la présidente de L'Union méditerranéenne des confédérations d’entreprises (BUSINESSMED) et de la Confédération générale des entreprises Algériennes (CGEA) Mme Saida Neghza.

« Le dialogue public-privé représente un élément incontournable pour le renforcement des politiques économiques nationales», c’est ce qu’a indiqué la présidente de L'Union méditerranéenne des confédérations d’entreprises (BUSINESSMED) et de la Confédération générale des entreprises Algériennes (CGEA) Mme Saida Neghza. 

Intervenant, à l’occasion de l’ouverture des travaux du forum Italie-Afrique Business-week, organisé, jeudi dernier, à Rome sous le thème : « Rôle de BUSINESSMED dans la création d’opportunités de partenariat entre les différentes communautés d’affaires africaines et italiennes », elle a souligné que « les espaces de dialogue contribuent à une croissance inclusive. 
Il ne peut y avoir de solutions durables aux problèmes nationaux et régionaux que s’il existe de semblables plateformes où interagissent différents groupes sociaux », elle a ajouté que « si les avantages du dialogue public privé font consensus, il est plus difficile de l’organiser avec efficacité́. Une direction forte est une pré-condition ». À ce titre, la président du CGEA estime que le dialogue public privé doit être intégré́ au dialogue social plus large puisque les initiatives de DPP se distinguent des efforts en matière de dialogue social, dans lesquels les travailleurs et les organisations de la société́ civile sont représentés. 
« Mais s’ils diffèrent par leur nature et leur portée, ils doivent être articulés », a-t-elle précisé. Mettant, l’accent sur l’économie des pays africain, elle a indiqué qu’il est l’un des principaux points d’observation de l‘évolution de l’actualité du continent. Estimée à 3,6 % pour 2017, la croissance de la production réelle des économies africaines devrait s’accélérer à 4,1 % en 2018 et 2019. 
Dans le cadre géopolitique actuel, a fait savoir Mme Neghza a souligné que « la Méditerranée constitue une interface stratégique entre l'Europe et l'Afrique ». Elle a ajouté qu’ « aujourd'hui, les deux continents comptent 1,7 milliard d'habitants. D'ici à 2050, nous serons 2,5 milliards, soit un quart de la population mondiale ». Selon, elle garantir l’alimentation, l’accès à l’énergie, la protection des ressources et les emplois de cette population sont des défis gigantesques, mais aussi des opportunités. 
La président n’a pas manqué à affiché davantage sa pleine confiance quant à l’avenir radieux de l’économie des pays de la Méditerranée, indiquant que « nous croyons fortement que les organisations professionnelles ont un rôle fondamental à jouer. Ils sont capables de mobiliser et d'unifier l'opinion publique et peuvent également agir auprès de leurs autorités publiques en vue de développer une coopération triangulaire (Afrique-Méditerranée-Europe) et des nouveaux modèles de partenariat public-privé. 
Il y a lieu de noter que BUSINESSMED, principal représentant régional du secteur privé qui promeut les intérêts de 22 pays représentés par 20 confédérations d’employeurs de la région Euro méditerranéenne et d’un réseau de plus de 800.000 entreprises publiques et privées. 
Depuis sa création en 2002, BUSINESSMED est devenue une plateforme privilégiée de coopération multilatérale au profit des confédérations membres et des entreprises affiliées, vecteur de la promotion de l’investissement direct étranger à l’international, levier pour la promotion du dialogue et de l’intégration socio-économique inter-méditerranéenne.

Source de l'article ElMoudjahid

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) lance des consultations publiques

©EU

La BERD lance des consultations publiques sur l’ébauche de sa prochaine stratégie pour le secteur de l’énergie (SSE), qui guidera ses opérations dans ce domaine au cours des cinq prochaines années. 

La SSE de la BERD couvre les activités de la Banque dans deux domaines : la production, le transport, la distribution, le stockage et la fourniture d’électricité ; l’extraction, le traitement, le transport, la distribution, le stockage et la fourniture d’hydrocarbures.

Les parties prenantes telles que les organisations de la société civile et les représentants de l’industrie et du monde des affaires seront invités à rencontrer des représentants de la BERD dans six pays d’opération et à Londres, où la Banque a son siège. Le projet de stratégie peut être consulté à l’adresse suivante : www.ebrd.com.

Le calendrier des consultations sera le suivant :
  • 3 octobre 2018 : Istanbul, Turquie
  • 9 octobre 2018 : Varsovie, Pologne
  • 11 octobre 2018 : Almaty, Kazakhstan
  • 16 octobre 2018 : Londres, Royaume-Uni
  • 19 octobre 2018 : Belgrade, Serbie
  • 25 octobre 2018 : Kiev, Ukraine
  • 30 octobre 2018 : Casablanca, Maroc
À l’issue de ces consultations, la BERD élaborera un projet final de stratégie, qui sera examiné par le Conseil d’administration d’ici la fin 2018 et entrera en vigueur après son approbation.

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Semaine de la diplomatie climatique : lancement de la nouvelle initiative régionale CLIMA MED

Opening conference of the Climate Diplomacy Week

Le lancement de l’initiative régionale « CLIMA MED », financée par l’UE, a été annoncé lors de la conférence inaugurale de la Semaine de la diplomatie climatique qui s’est tenue le 25 septembre au Caire, en Égypte.

Le programme, d’une durée de quatre ans, alloue 7 millions d’euros pour aider les pays du sud de la Méditerranée à parvenir à un développement durable, à faible intensité de carbone et résistant au changement climatique.

« Le changement climatique est un nouveau défi pour nous tous. Nous devons modifier et adapter la manière dont nous produisons et consommons nos ressources pour les rendre plus durables et plus résistantes », a déclaré le chef de la délégation de l’UE en Égypte, l’ambassadeur Surkoš, dans ses remarques liminaires. « Nous sommes témoins du changement climatique et de la perte de biodiversité tous les jours. La désertification, l’augmentation des catastrophes naturelles, l’élévation du niveau de la mer affectent chacun d’entre nous et surtout les personnes les plus vulnérables », a-t-il ajouté.

Il a indiqué que l’UE et ses États membres sont les principaux bailleurs de fonds mondiaux pour le financement de la lutte contre le changement climatique et ont fourni, avec la Banque européenne d’investissement, un total de 20,2 milliards d’euros en 2016 pour soutenir l’action climatique dans les pays partenaires.
La Semaine de la diplomatie climatique est une initiative mondiale lancée par l’UE visant à sensibiliser l’opinion aux questions liées au changement climatique. La délégation de l’UE en Égypte célèbre la « Semaine de la diplomatie climatique » du 24 au 30 septembre.

Pour en savoir plus
Délégation de l’Union européenne en Egypte - Site internet

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Alliance des agences méditerranéennes (AMAN) : l'APS présidera l’Alliance en 2019

Alliance des agences méditerranéennes (AMAN) : l'APS présidera l’Alliance en 2019

Cap Sounion (Athènes) - l'Assemblée générale de l'Alliance des agences de presse de la méditerranée (AMAN) a confié à l'Agence de presse algérienne (APS), mercredi à Athènes, l'organisation de la 28ème Assemblée générale de cette association.

L'APS, rappelle-t-on, a accueilli à deux reprises cette association internationale à but non lucratif réunissant 18 agences (19 agences après l'approbation de la candidature de la Bosnie ce Mercredi). Il s'agit de la 12ème Assemblée générale qui a eu lieu en octobre 2003 et la 18ème édition organisée également à Alger au cours du mois de juin 2009. La 27eme Assemblée générale, qui a clôturé ses travaux aujourd'hui, a été marquée notamment par les enjeux de l'accroissement de l'intrusion de plus en plus dommageable des "fake news" et le rôle des médias, principalement des agences de presse pour y faire face, à la fois en enrichissant l'offre d'informations en continu, en multimédias et en vidéos, et en assurant une présence accrue sur la toile.

Ce rôle traditionnel des agences doit être renforcé et facilité par les nouvelles technologies numériques qui contribuent à détecter quasi-automatiquement les fausses nouvelles sous des formes qui se démultiplient, et en temps court. La question des migrations s'est également invitée aux débats des agences méditerranéennes qui constituent des intermédiaires entre les deux rives de la méditerranée. Le commissaire chargé des migrations de l'Union Européenne (UE), M. Dimitris Avramopoulos, a tenu à assister à cette Assemblée générale (venant de Bruxelles) dans son pays d'origine pour prononcer un discours à l'occasion.

Il a développé le point de vue "européocentriste" sur ce phénomène des flux migratoires qui ont "surpris" l'UE en 2014, en admettant, toutefois, que "la crise est derrière nous". Il a révélé que "seuls" 80.000 migrants ont rejoint les cotes européennes cette année, en baisse constante d'année en année. Reste, selon lui, que cet afflux pose d'autres problématiques aux sociétés européennes comme la montée de l'extrême droite dans plusieurs pays européens. Il s'agit, pour lui, d'ouvrir un dialogue avec les pays du Sud et traiter ces problèmes sous tous ses aspects, y compris l'intégration des migrants en Europe, la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme.

Cette 27eme Assemblée générale de l'AMAN a, par ailleurs, décerné des prix aux journalistes et photographes qui ont concouru, dont la journaliste du bureau d'Oran de l'APS, Lamia Brahimi, pour son reportage intitulé "Prolifération des rats aux Îles Habibas : une dératisation à risque". Le Directeur général de l'APS, suivant les procédures internes de l'Alliance a été élu vice-président en attendant la prochaine Assemblée générale qui se déroulera en 2019 à Alger, durant laquelle la présidence passera à l'APS. De même que l'AMAN prévoit de participer à une conférence à Barcelone (Espagne) qui sera consacrée à la problématique des migrations.

L'UE, a adopté une politique plus affirmée pour lutter contre ces flux migratoires, en tentant de circonscrire ces mouvements au plus proche des pays d'origine. Tandis que des pays du Sud appellent à traiter la question à la source, invitant les pays européens à coopérer d'avantage pour lutter contre les causes de ces migrations, qu'elles soient d'ordre économique ou sécuritaire.

Source de l'article APS

Chahed : la Tunisie est prête pour l'accord «Ciel ouvert»

Chahed : la  Tunisie est prête pour l'accord «Ciel ouvert»

Le chef de Gouvernement a annoncé vendredi au cours de la conférence de presse conjointe avec le président de la Commission européenne que la Tunisie est désormais prête à appliquer l’accord « Ciel ouvert » de libéralisation du trafic aérien et «attend que la partie européenne prenne les mesures adéquates pour l’activer compte tenu de la dynamique qu’elle peut insuffler à la vie économique».

Il s’est félicité du soutien continu que l’Union européenne apporte à la Tunisie, en tant que partenaire stratégique essentiel appelant à concrétiser les accords conclus entre les deux parties.Il a également relevé l’apport financier et technique européen et celui des institutions donatrices pour soutenir l’expérience tunisienne.

De son côté, M.Juncker a précisé que «la Tunisie ne sera pas une plateforme pour les réfugiés, ni une terre sur laquelle on dressera des campements pour les y loger».

Source de l'article Leaders

Palestine : l’UE finance un atelier sur la gestion de l’information destiné aux policiers

Palestine: EU funds workshop for police officers on information management

Au sein de la Police civile palestinienne (PCP), le Département de la sécurité intérieure est responsable du contrôle, du renforcement de la responsabilisation et des enquêtes sur les questions disciplinaires. 

Ainsi, la sécurité intérieure devient un élément essentiel de l’élimination des mauvaises pratiques et de l’inconduite. Le concept a fait l’objet d’une discussion approfondie lors d’un atelier spécialisé de deux jours organisé à l’attention de 30 agents de police travaillant pour le Département de la sécurité intérieure de la PCP.

Trois conseillers de police de l’EUPOL COPPS ayant une vaste expérience dans ce domaine d’expertise ont appuyé l’événement. Les conseillers étaient assistés d’un expert suédois en visite qui a présenté un exposé détaillé sur l’acquisition d’informations et de données à partir d’appareils de téléphonie mobile et leur analyse, afin de les utiliser comme preuves à l’appui.

L’objectif de la formation, qui s’est achevée hier à Ramallah, était de renforcer les capacités des participants en matière de gestion de l’information, l’accent étant mis sur le travail avec différentes sources d’information et ses avantages analytiques, la gestion des dossiers, ainsi que les techniques spécialisées d’enquête et d’entretien dans les affaires complexes des enquêtes internes.

La formation, qui a été financée et organisée par l’EUPOL COPPS, sera suivie de deux autres ateliers. Le service de formation de la PCP a contribué à la coordination de l’événement selon son calendrier annuel de formation.

EUPOL COPPS est la mission de police de l’UE pour les territoires palestiniens. L’objectif de la Mission est de contribuer à la mise en place de dispositifs de police durables et efficaces et de conseiller ses homologues palestiniens sur les aspects liés à la justice pénale et à l’état de droit sous contrôle palestinien.

Pour en savoir plus
EUPOL COPPS - Site internet

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L'UE derrière le premier forum de la mer de Bizerte

Patrice Bergamini, Ambassadeur de l'UE en Tunisie

Patrice Bergamini, le chef de la délégation de l'Union européenne à Tunis, a annoncé que le forum de la mer de Bizerte, première édition des rencontres euro-méditerranéennes de l'économie bleue durable, se déroulera les 20 et 21 octobre 2018.

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Assia Elkadhi remporte le concours "Une mer de mots" 2018

 'A Sea of Words 2018'

Parmi 250 histoires originales des jeunes de 33 pays, The Last Exile a été sélectionnée comme le meilleur récit de l'édition 2018 du concours littéraire Euro-Méditerranéen « Une mer de mots ».

Ce récit raconte à la première personne l'histoire fascinante d'une fille à travers les souvenirs et la mémoire de sa mère décédée, que l'auteur assimile à la patrie. La souffrance de la vie, le passage du temps et de l'incertitude de l'exil sont réunis dans cette histoire de l'écrivaine tunisienne Assia Elkadhi (27 ans), qui a reçu le prix à Barcelone lors d'un événement organisé par l'IEMed.

Ils ont également annoncé les 2ème et 3ème prix. Les trois histoires peuvent être lues (en anglais) dans les liens suivants: 
La cérémonie de remise des prix a réuni les 15 jeunes (de l'Albanie, l'Algérie, l'Egypte, la France, l'Allemagne, la Grèce, la Jordanie, la Lituanie, le Liban, le Maroc, la Pologne, la Roumanie, la Syrie et la Suède) lauréats de cette édition.
L'édition de cette année était articulée sous le thème "Mémoire et identité: repenser le patrimoine culturel" dans le cadre de l'Année européenne du patrimoine culturel.
Convoquée chaque année depuis 2008 par l'IEMed et la Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, la « Une mer de mots » concours est destiné aux personnes âgées de 18 à 30 ans des 43 pays de la région euro-méditerranéenne. Les histoires gagnantes sont publiées dans des anthologies.

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Rencontre Macron-Merkel à Marseille : le Président français veut faire de la Méditerranée : "une chance et non une crainte"

Marseille vient d’accueillir une rencontre entre Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, à quelques mois des élections européennes, dans un contexte de montée des nationalismes et des populismes. 

Un sommet dans la cité phocéenne qui a fait dire à la chancelière d’un État fédéral : « C’est bien de montrer que la France ne se limite pas à Paris ». 

Alors qu’Emmanuel Macron tweete : « C’est à Marseille que nous échangeons pour faire de la Méditerranée une chance et non une crainte, une route de nécessité ».

C’est à Marseille que nous nous rencontrons aujourd’hui avec la Chancelière Angela Merkel. C’est à Marseille que nous échangeons pour parler d’Europe, pour faire de la Méditerranée une chance et non une crainte.

Emmanuel Macron est revenu sur les migrations, un sujet que : « Marseille connaît ô combien comme toute la Méditerranée ». 
Il indique également que d’autres « grands dossiers » sont à l’ordre du jour de cette rencontre au rang desquels le Brexit, la défense commune, le numérique... Angela Merkel affirme pour sa part : « Sur le développement de l’Union bancaire, le renforcement de la zone Euro, les questions migratoires l’Allemagne et la France ont une approche commune ». 
Avant d’exprimer sa confiance : « de voir une Europe indépendante capable de résoudre ses problèmes ».
Espérons que les propos publics ne représentent qu’une infime partie de l’iceberg sinon les populismes ont de beaux jours devant eux.

Par Anna CHAIRMANN - Source de l'article Destimed

Nasser Kamel, Secrétaire Général de l'UpM: La Tunisie s’impose avec force en tant que “pont” entre les deux rives de la Méditerranée


Interview exclusive du nouveau secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Nasser Kamel

Migration clandestine, terrorisme, chômage, changements climatiques... Des problématiques qui pèsent lourd sur l’espace euro-méditerranéen depuis ces dernières années.

Pour remédier à cette situation, les espoirs reposent plus que jamais sur la nécessité de renforcer les relations entre les deux rives de la méditerranée pour faire face à ces défis et enjeux communs. L’Union pour la Méditerranée (UpM) a fait d’ailleurs de ces défis son cheval de bataille. Consciente de ces enjeux, l’UpM cherche depuis près de 10 ans à pousser les relations entre les deux rives vers une union plus solide autour de projets communs. Mais n’est-ce pas une utopie? 

Pour faire le point sur les relations euro-méditerranéennes et définir de plus près le rôle de la Tunisie dans la région, le nouveau secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Nasser Kamel, a accordé une interview exclusive au HuffPost Tunisie. 

Quel rôle pour la Tunisie dans l’intégration de la région euro-méditerranéenne ?

Placée au coeur de la Méditerranée, la Tunisie est un pays phare dans la région. Il remplit pleinement son rôle au sein de l’UpM vu ses atouts majeurs à savoir son historique, son emplacement, sa politique et son économie.


En effet, sa position géographique assez stratégique fait de la Tunisie un médiateur entre le Moyen-Orient et l’Europe. À mi-chemin entre ces deux mondes, le pays s’avère être un parfait facilitateur de dialogue et de coopération dans la région. Il constitue, selon lui, un trait d’union entre les deux rives. 

De plus, le pays ne cesse de manifester sa volonté politique en s’appuyant sur des stratégies prometteuses pour une meilleure synergie entre les pays méditerranéens. La Tunisie est, d’ailleurs, le premier pays à avoir évoqué la question de libre échange et entamé des relations avancées avec l’UE. Depuis l’aube des années 90, le pays oeuvre pour une vision plus élargie entre les pays de la Méditerranée, a-t-il rappelé. 

Au delà de ses relations historiques et géopolitiques, le pays se dote d’une économie parfaitement intégrée avec l’UE, affirme Nasser Kamel, d’autant plus que la Tunisie traite des dossiers phares qui figurent parmi les préoccupations de l’UpM dont notamment les avancées concrètes de la condition des femmes tunisiennes et la préservation de leurs acquis.

D’après le secrétaire Général de l’UpM, sa récente rencontre avec le Chef du gouvernement Youssef Chahed ainsi que cinq autres ministres sectoriels reflète l’engagement du gouvernement actuel et la détermination du pays à être au centre de la coopération euro-méditerranéenne et à jouer pleinement son rôle de leadership au cours de ce processus. “La Tunisie, c’est un pont naturel entre les deux rives de la Méditerranée” martèle-t-il.

Pour lui, la Tunisie donne l’exemple à travers ses actions pour créer des liens et des opportunités dans la région. 

Les défis et les enjeux de l’UpM

Combler le fossé entre les deux rives Nord-Sud est sans doute l’objectif phare de l’UpM. Cette dernière tend à instaurer une dynamique de concertation et de consolidation face à la nécessité d’agir collectivement en réponse aux différents problèmes communs de la région.

Sa stratégie repose, ainsi, sur deux grands axes. En effet, son premier champ d’action se focalise sur le développement économique durable, et ce à travers la mise en place de projets de coopération économique et industrielle, et des accords de libre échange.

Nasser Kamel a précisé, en fait, que ces projets de coopérations euro-méditerranéens favorisent à la fois le partenariat nord-sud et le partenariat sud-sud, et ce suivant une approche qui privilégie particulièrement la dimension du développement socio-économique de la région.

D’autre part, l’UpM se penche sur le développement humain en ciblant en particulier les dossiers relatifs à la femme et à la jeunesse, a affirmé le secrétaire général. Il a souligné a également que les questions relatives à l’emploi, au terrorisme, à l’extrémisme et à la migration clandestine sont au coeur de ses préoccupations. 

De ce fait, pour relever ces défis communs et s’attaquer à ces fléaux, Nasser Kamel estime qu’il est plus judicieux de se concentrer sur les causes et les origines de ces phénomènes. 

À ce propos, Nasser Kamel a passé en revue les projets de développement économique et social réalisés par l’UpM dans la région euro-méditerranéenne et notamment en Tunisie. Il a cité à titre d’exemple le projet d’assainissement du lac de Bizerte et le programme “Med 4 Job” qui a été mis en oeuvre pour résoudre le problème de l’emploi dans la région. “200 mille jeunes sont inscrits sur cette plateforme” a-t-il précisé en ajoutant que 3700 jeunes tunisiens ont trouvé un emploi grâce à ce projet phare. 

M. Kamel s’est réjoui d’autre part à évoquer le projet clé de l’UpM à savoir la désalinisation des eaux de Gaza en Palestine. “Ce projet permettra à plus de 2 millions d’habitants d’avoir accès à l’eau potable” insiste-t-il. 

C’est à travers ce genre d’initiatives et de projets concrets que l’UpM traduit dans les faits sa vision. “C’est la multiplication des projets phares qui définissent la plue value de l’UpM” conclut-il.

Fondée en 2008, l’Union pour la Méditerranée est une organisation intergouvernementale qui regroupe 43 pays dont les 28 États membres de l’Union européenne.
Basée sur une co-présidence paritaire entre les deux rives sud et nord de la mer Méditerranée, l’UpM a pour objectif de promouvoir le dialogue et la coopération dans la région euro-méditerranéenne. Son siège est situé à Barcelone.

Par Wafa Samoud - Source de l'article Huffpostmaghreb

L’UE soutient le Festival du Cirque en Palestine

Circus Festival in Palestine

L’UE soutient le festival du Cirque à Ramallah et Birzeit avec des spectacles provenant du monde entier.

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La Fondation européenne pour la Formation lance une étude sur la contribution des organisations de la société civiles aux politiques d’enseignement et de formation professionnels dans la région

ETF women in SEMED

La Fondation européenne pour la Formation (ETF) à lancé une étude auprès des OSC en Algérie, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie.

Disponible en anglais, français et arabe, l’étude s’adresse aux OSC œuvrant dans tous les domaines de l’enseignement et de la formation professionnels, y compris le développement des compétences et l’évaluation des besoins, l’employabilité des jeunes, l’appui aux Petites et Moyennes Entreprises (PME), l’apprentissage non-formelle et la formation des adultes, l’aide aux migrants et à d’autres groupes vulnérables.

Les informations recueillies permettrons de promouvoir le rôle important joué par les OSC dans le cycle d’élaboration des politiques d’enseignement et formation professionnels – à partir de la formulation d’une stratégie et de la conception des politiques jusqu’à la mise en œuvre, au suivi, à l’évaluation et à la révision critique.

La participation à cette étude est anonyme et nécessite environ 30 minutes. La date limite pour participer à cette étude est fixée au 18 Octobre. ETF diffusera les résultats en 2019.

La Fondation européenne pour la formation est une agence de l’Union européenne qui aide les pays en transition et en développement à exploiter le potentiel de leur capital humain par la réforme des systèmes d’éducation, de formation et du marché du travail, et ce, dans le contexte de la politique extérieure de l’UE.

Pour en savoir plus
Fondation européenne pour la Formation - Site internet

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Dialogue 5+5 : privilégier des initiatives communes pour développer "une économie bleue"

Dialogue 5+5 : privilégier des initiatives communes pour développer "une économie bleue"

Porter des initiatives communes auprès de l'UE et des bailleurs de fonds, dans le cadre du dialogue 5+5, permettra de développer une économie maritime durable, a estimé mercredi à Alger le directeur général de la pêche et de l'aquaculture au ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Taha Hammouche.

Le responsable a coprésidé la 4ème réunion du comité directeur de l'initiative pour le développement durable de l'économie bleue en méditerranée occidentale adoptée en novembre 2017 à Naples (Italie) et baptisée "Westmed". Le comité directeur, qui se réunit chaque trimestre, est coprésidé chaque année par un pays différent de la rive nord et un autre de la rive sud de la méditerranée. Cette année, le responsable algérien ainsi que le secrétaire général adjoint de la mer auprès du gouvernement français, Patrick Augier, coprésident le comité.

L'objectif de la réunion a consisté à tracer une feuille de route comportant les projets communs prioritaires en matière de développement des activités liées à la pêche et à l'aquaculture. L'autre objectif des discussions a porté sur l'examen et l'échange autour du projet de déclaration qui sera entériné lors d'une conférence ministérielle des pays membres du dialogue 5+5 (5 pays du nord et 5 pays du sud de la méditerranée) qui se tiendra le 4 décembre à Alger dans le cadre d'une économie maritime durable (économie bleue).

L'économie bleue est définie par l'utilisation de la ressource disponible localement pour répondre aux besoins tout en valorisant les déchets produits. Les pays membres du dialogue 5+5 travaillent à réaliser des projets communs qui ont pour but de développer l'espace méditerranéen dans le cadre d'une économie maritime durable, a expliqué M Hammouche. Pour sa part, le secrétaire général adjoint de la mer auprès du gouvernement français, Patrick Augier, a indiqué que le comité directeur vise à élaborer une stratégie sur le bassin occidental de la méditerranée dans l'objectif de "monter ensemble" des projets de développement de l'économie maritime.

Dans ce cadre, une feuille de route a été élaborée, au sein de laquelle figurent des thèmes prioritaires tels que la pêche durable, la protection de l'environnement et le développement du réseau économie bleue a expliqué M. Augier. En ce sens, le comité travaille à fédérer différents pays pour développer des projets qui intéressent directement les acteurs économiques ou les membres des pays participants. Le premier projet lancé, d'un financement de 800.000 euros, consiste en la mise en commun de moyens des membres pour réagir en cas de pollution maritime.

Selon le représentant français, deux autres projets sont en cours de développement d'ici à la fin de l'année en cours. Le premier concerne le développement du réseau économique entre des entreprises des pays du nord et ceux du sud de la méditerranée. L'autre projet "pourrait concerner la pêche durable, notamment l'aquaculture", a confié M. Augier. Pour rappel, l'initiative pour le développement durable de l'économie bleue en méditerranée occidentale fait suite à la déclaration ministérielle sur l'économie bleue approuvée par l'Union pour la Méditerranée (UPM) en novembre 2015.

Cette initiative implique cinq pays partenaires, à savoir l'Algérie, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie et le Maroc au côté de cinq Etats membres de l'Union Européenne (France, Italie, Portugal, Espagne et Malte).

Source de l'article APS

La délégation de l’UE en Égypte lance la conférence inaugurale de la « Semaine du climat »

EU Ambassador Ivan Surkoš

Ce mardi 25 septembre à 9 heures, la délégation de l’Union européenne en Égypte a lancé la conférence inaugurale de la « Semaine du climat » au Musée national de la civilisation.

L’UE promeut chaque année une semaine de la diplomatie climatique afin de mettre en lumière au niveau international les objectifs en matière de changement climatique, tout en soulignant les liens avec d’autres objectifs du développement durable tels que le financement vert, les énergies renouvelables, l’utilisation durable des sols, l’éradication de la pauvreté et les transports propres. 

En Égypte, l’UE organise plusieurs activités de sensibilisation aux questions liées au changement climatique et présente les résultats de la coopération bilatérale avec l’Égypte dans ce domaine.

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MEDSTAT IV ouvre la voie à la participation d’experts MED aux conférences internationales

IAOS

MEDSTAT IV a ouvert la voie à la participation et à la contribution des experts MED à la Conférence 2018 de l’Association internationale des statistiques officielles (AISO) et au Forum mondial des Nations Unies sur les données (UNWDF) de 2018

Du 19 au 21 septembre, l’AISO a organisé sa conférence semestrielle sur le thème « De meilleures statistiques pour une vie meilleure ». Les pays MED ont présenté plusieurs communications relatives au cours de formation « Communication à des fins statistiques » développé par MEDSTAT IV dans le cadre d’une session spécifique intitulée « Comment parler statistique aux journalistes ». La session a été présidée par Eurostat. En outre, deux journalistes et un statisticien qui ont participé au cours, en tant que formateurs et stagiaires, ont présenté des exposés.

Du 22 au 24 octobre, l’UNWDF s’est tenu à Dubaï et tous les directeurs généraux des bureaux statistiques des pays MED y ont participé. Une session spécifique a été organisée autour des présentations des pays MED sur le thème de la « confiance dans les statistiques ». Des présentations ont été faites par l’Égypte, le Maroc, la Palestine et la Tunisie.

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