
Et près de 55 % envisageraient d'installer tout ou partie de leur activité dans un autre pays de l'UPM. Pour les entrepreneurs, la France apparaîtrait comme le pays le plus attractif (21 % de choix), devant l'Espagne (12 %) et l'Italie (11 %).
« Ce projet est aussi une opportunité de soutenir et sécuriser les échanges », note Gérard Mongereau, président de la CGPME 13. Les entrepreneurs réclament notamment une chambre de commerce dédiée à l'UPM, la création d'une banque d'investissement et l'harmonisation des normes comptables.
Lancée par Nicolas Sarkozy, l'UPM pourrait potentiellement englober une vingtaine de pays, et Marseille mène une campagne de lobbying pour en accueillir le siège. Confronté à la fronde des autres pays européens, qui y voient un projet parallèle à l'Union européenne, Nicolas Sarkozy a cependant dû tempérer ses ambitions. Un sommet des chefs d'Etats euroméditerranéens, prévu à Marseille mais qui aura finalement lieu à Paris, devrait préciser le contenu de l'UPM le 13 juillet.
Frédéric Legrand - Journal 20 minutes -16 mai 2008
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