Depuis L’Iliade, les poètes et écrivains chantent la Méditerranée dans toutes ses langues. On a besoin de ces voix plurielles, de leur écume, tant on ne saurait réduire ce bassin mythique à une seule définition, à un bloc culturel homogène. Avec des textes de Dominique Fernandez, Serge Joncour, Gilles Lapouge, Jean-Baptiste Del Amo...
Depuis L'Iliade, ils ont chanté dans toutes ses langues ses villes et ses ports, ses îles et ses villages, renforçant l'idée que la Méditerranée demeurait au coeur mythique de l'Occident. Des contributions que Le Magazine littéraire a sollicitées auprès d'une quinzaine d'écrivains et de celles retrouvées dans une manière de « Bibliothèque idéale méditerranéenne », il émane quelque chose comme une passion amoureuse faite de récits de vie très personnels, de parfums d'enfance, de souvenirs de vacances, de réminiscences de lectures. Un élément les domine tous : la lumière. Une certaine qualité de lumière. Les écrivains et les poètes seront toujours à la peine pour l'évoquer face à un Matisse, à un Marquet, ou à un Nicolas de Staël. C'est pourtant bien elle qui fait le lien, non parce qu'elle est unique et monochrome, mais justement parce qu'elle demeure identifiable entre toutes à travers ses nuances, d'Halicarnasse à Tanger.
Dossier coordonné par Pierre Assouline dans mensuel 580 - Daté juin 2017
Source de l'article Magazine Littéraire
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