Med-EcoSuRe organise une série de webinaires pour lancer le laboratoire vivant « BeX.LIVE »

Med-EcoSuRe organises a series of webinars to launch the BeX.LIVE Living Lab

Afin de mettre en œuvre les activités du projet au cours de la période de crise liée à la COVID-19, l’équipe Med-EcoSuRe organise une série de webinaires associant d’autres projets IEV CTF Med, afin de lancer le laboratoire vivant virtuel transfrontalier BeX.Live (University Buildings as a Living Experience, Les bâtiments universitaires comme expérience de vie).

Ces webinaires ont pour but de stimuler le partage des connaissances et la participation des parties prenantes, tout en abordant divers sujets et défis liés aux bâtiments publics dans la région méditerranéenne.

Ceux-ci se dérouleront du 23 juin au 21 juillet 2020. Chaque webinaire comportera quatre volets principaux : le premier volet présentera une vue d’ensemble du projet Med-EcoSuRe ; le deuxième se concentrera sur un projet IEV CTF Med spécifique ; le troisième sera consacré à l’intervention d’une partie prenante clé ; et le dernier volet sera dédié aux questions et aux discussions.

Le calendrier des prochains webinaires est disponible ici.

Le projet Med-EcoSuRe propose une approche innovante pour définir et diffuser des méthodes de rénovation énergétique rentables dans les bâtiments universitaires, avec la perspective à long terme d’étendre les résultats à l’ensemble du secteur des bâtiments publics. Un laboratoire vivant transfrontalier méditerranéen - réunissant des chercheurs, des gestionnaires de bâtiments, des entreprises, des organismes publics et des étudiants - sera créé pour concevoir des solutions en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables, ainsi que des programmes de modernisation qui seront mis en œuvre dans neuf bâtiments universitaires. L’objectif final du projet est de faire des responsables universitaires des acteurs actifs contribuant à la co-création et à l’expérimentation d’idées émergentes, de scénarios de rupture et de concepts innovants.

Pour en savoir plus
IEV CTF MED - Site Internet

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L’ONUDI et la fondation ZDHC utilisent des webinaires pour soutenir la résilience des PME de l'industrie marocaine et tunisienne du textile et de l'habillement

UNIDO and ZDHC Foundation use webinars to support the resilience of SMEs in Moroccan and Tunisian textile and garment industry

À la suite de l’épidémie de COVID-19, les petites et moyennes entreprises (PME) de la chaîne de valeur textile ont été particulièrement touchées par la récession économique mondiale. 

Aider les PME à devenir plus résilientes, compétitives et respectueuses de l’environnement est au cœur du programme régional SwitchMed financé par l’UE. Dans ce contexte, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), en collaboration avec la Fondation ZDHC, a organisé des webinaires pour les PME marocaines et tunisiennes de l’industrie du textile et de l’habillement afin de les sensibiliser à la gestion des produits chimiques et des eaux usées.

Entre le 15 juin et le 17 juillet 2020, les webinaires réuniront virtuellement 77 professionnels de l’industrie issus de 17 PME pour présenter les meilleures pratiques visant à éliminer progressivement les produits chimiques dangereux de la chaîne de valeur du textile, de l’habillement et du cuir.

Les webinaires font partie de stages de formation organisés dans le cadre du projet MED TEST III, un projet SwitchMed dirigé par l’ONUDI qui se concentre sur la transformation de la chaîne de valeur du textile au Maroc et en Tunisie pour qu’elle devienne plus circulaire et environnementale. Une deuxième série de webinaires sera lancée en septembre de cette année, en collaboration avec l’Académie des fondations ZDHC.

L’initiative SwitchMed est financée par l’Union européenne et mise en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), la Division de l’économie du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le Plan d’action pour la Méditerranée du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE/PAM) et son Centre d’activités régionales pour la consommation et la production durables (SCP/RAC). L’initiative a été lancée en 2013 pour accélérer le passage à des modes de consommation et de production durables dans le sud de la Méditerranée, notamment à travers la promotion d’approches d’économie circulaire. Le Programme vise à réaliser des économies productives, circulaires et partagées en Méditerranée en modifiant le mode de consommation et production des biens et services afin que le développement humain soit dissocié de la dégradation de l’environnement.

Pour en savoir plus
SwitchMed – site internet et page Facebook

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Développement urbain durable : les États membres de l’Union pour la Méditerranée adoptent une initiative à l’échelle régionale

Sustainable urban development: Union for the Mediterranean Member States endorse region-wide initiative

Le 18 juin, de hauts fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères des États membres de l’Union pour la Méditerranée (UpM) ont tenu une réunion virtuelle. 

Ils ont approuvé une nouvelle initiative régionale visant à soutenir des projets de développement urbain durable dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée et ont discuté des préparatifs du 25e anniversaire du Processus de Barcelone.

L’initiative IFPU-IRE (Initiative pour le financement de projets urbains – Initiative pour la résilience économique) soutient des projets de développement urbain durable dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée en accordant à leurs promoteurs une subvention pour l’assistance technique relative à la préparation des projets afin de garantir l’accès ultérieur à des financements internationaux. Reconnaissant l’ampleur des nouveaux défis à relever, l’initiative vise à accélérer la mise en œuvre de ces projets urbains en leur permettant de répondre aux critères fixés par la Banque européenne d’investissement et d’autres institutions financières européennes pour prétendre à des financements.

La Banque européenne d’investissement est le principal promoteur, en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), l’UpM et l’Union européenne.

Pour en savoir plus
L’Union pour la Méditerranée (UpM) - Site internet

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Fès: L'UEMF s'allie avec l'AFD pour créer un Agritech

Fès: L


C'est officiel. L’Agence Française de Développement (AFD) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) s'allient pour la création d'un pôle régional d'innovation et d’entreprenariat au service de l'agriculture de la région Fès-Meknès. 

Le baptême de ce nouveau pôle a été célébré ce jeudi lors de la cérémonie de signature d'une convention entre l'AFD et l'UEMF, en présence notamment de Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, François-Xavier Tilliette, Consul Général de France à Fès, Mihoub Mezouaghi, directeur de l'AFD au Maroc, Mustapha Bousmina, président de L'UEMF, et Fathallah Sijilmassi, ancien SG de l'UPM.

Par cet accord, les deux partenaires financent pour la conception et la mise en place d’un pôle AgriTech dans la région Fès-Meknès. Il s’agit d’un projet inédit au Maroc qui consiste en la structuration d’un pôle régional d’innovation et d’entreprenariat dans le secteur de l’agriculture et de l’agro-industrie. A cet effet, l’AFD met à disposition de l’UEMF une subvention d’un montant de 1,5 million d’euros destinée à la conception et à l’implantation de ce projet au sein de son Éco-campus. En tant qu’institution d'enseignement supérieur et de recherche scientifique et technique à but non lucratif et d’utilité publique, l’Université Euromed de Fès joue un rôle moteur dans le développement régional. Son éco-campus, conçu aux meilleurs standards internationaux, comporte plusieurs plateformes technologiques de haut niveau englobant l’ingénierie digitale et l’intelligence artificielle, l’impression 3D, la technologie 4.0, les nanotechnologies, les énergies renouvelables, la biotechnologie, le biomédical et les matériaux. Ce nouveau projet vient compléter ces plateformes, dont certaines sont uniques en Afrique, par une Agritech permettant de faire le lien entre le monde du digital et le secteur de l’agriculture et de l’agro-industrie.

L’AFD est engagée dans plus de 4.000 projets à fort impact social et environnemental dans 115 pays. Ce projet pilote permettra d’adopter une démarche structurée et innovante de la filière agro et ce en renforçant les capacités en termes de savoir technique et technologique, de formation, de recherche-innovation et de transfert des compétences tout en développant un cluster agro-industriel couplé à l’ingénierie digitale et à l’intelligence artificielle. Il sera développé dans un premier temps sous forme de « Pôle de Compétence Territorial » rassemblant des acteurs privés, publics et associatifs et créant une dynamique collective autour du développement de l’innovation et de l’entrepreneuriat Agritech en parfaite résonnance avec la politique du pays en la matière.

Source de l'article L'Economiste

Le lien mortifère entre pollution et Covid-19 : un tournant pour la région méditerranéenne



Face à un adversaire sans visage et en constante évolution, comment les politiques publiques doivent-elles réagir? Le rythme auquel la pandémie de la Covid-19 se développe laisse les décideurs politiques en proie aux doutes sur cette question. 

Il existe plus qu’un simple lien mortifère entre le virus et la pollution, tout aussi omniprésente, qui sévit dans nos villes et villages et dévaste nos habitats naturels, sur terre comme en mer. Au-delà des innombrables décès causés par les deux, des leçons claires peuvent être tirées de cette crise et servir de guide, aujourd’hui et pour l’avenir.

Les pandémies mondiales, le changement climatique et la pollution peuvent se déplacer selon des schémas établis, mais ils ne peuvent pas être contenus par des frontières nationales. Dans ce contexte, une réponse internationale commune doit être proposée et inclure tous les acteurs en jeu. Toute nation laissée pour compte devient un potentiel maillon faible pour le bien commun. C’est pourquoi nous saluons le «Green Deal» de l’Union européenne, pour sa portée et son ambition. La zone euro-méditerranéenne au sens large, avec ses propres défis en matière de santé et d’environnement, doit suivre un modèle tout aussi complet, sans jamais oublier l’asymétrie qui existe dans la répartition de ses ressources et capacités et qui nécessitera différents types d’engagement de la part de tous les acteurs concernés.

À l’image des professionnels de la santé qui mènent la lutte contre la Covid-19 et les experts en épidémiologie qui influencent les prises de décision, cette pandémie doit représenter une nouvelle norme. Les scientifiques et les recherches qu’ils mènent doivent se trouver au cœur de l’élaboration des politiques publiques.

Ces derniers ont déjà démontré le lien mortel existant entre pollution et Covid-19 et qui doit être pris en compte lorsque nous planifions notre réponse. L’exposition à long terme aux particules nocives causées par la pollution, à savoir les PM10 et les PM2,5, entraîne des conséquences néfastes sur les citoyens souffrant de maladies respiratoires courantes. Il a été prouvé que la Covid-19 déclenche spécifiquement des maladies respiratoires, ce qui place ces patients dans l’un des groupes les plus à risque. Des premières preuves basées sur 3.000 cas enregistrés dans toute l’Italie ont permis d’établir une corrélation significative entre l’exposition à long terme aux particules et la propagation des contagions et des décès dus à la Covid-19. Des preuves similaires ont été mises en avant par une étude de Harvard.

La Méditerranée ne fait pas exception et la nécessité d’une approche régionale est essentielle si nous souhaitons combiner deux des leçons émergeant de la crise actuelle: l’importance d’être uni et le recours à des solutions scientifiquement fondées. Heureusement, des progrès sont déjà en cours dans ce domaine. En effet, l’Union pour la Méditerranée (UpM) offre l’espace et le forum nécessaires pour convenir des priorités environnementales régionales les plus urgentes, puis pour agir en conséquence, avec des stratégies à long terme.

Se réchauffant 20% plus vite que la moyenne mondiale, selon le tout premier rapport scientifique sur l’impact du changement climatique dans la région, élaboré par MedECC avec le soutien de l’UpM, la région euro-méditerranéenne est malheureusement également devenue l’un des épicentres de l’épidémie de la Covid-19. Environ 94 % des émissions de particules primaires et secondaires proviennent de l’activité humaine et en particulier de nos choix en matière de chauffage, de transport, de sources d’énergie, d’industrie lourde et de production agricole. Si nous voulons créer des sociétés résilientes après la pandémie, nous devons obtenir un soutien financier important pour les investissements verts, dans la dématérialisation, numérisation et l’efficacité énergétique, en commençant par les zones les plus gravement touchées et les plus polluées, qui abritent de manière disproportionnée les communautés les moins riches.

On estime que la pollution de l’air est à l’origine d’environ 7,2 millions de décès par an, dont 1,6 million dus à la pneumonie. Mais ces chiffres reflètent également un lien cruel entre la dégradation de l’environnement et les inégalités sociales: environ 90 % des décès liés à la pollution se produisent dans des régions à revenus faibles ou moyens. Tout comme la Covid-19 nous a rappelé que notre région ne sera aussi forte que nos citoyens les plus vulnérables, nos résolutions à lutter contre la pollution doivent suivre la même tendance.

Par Grammenos Mastrojeni, secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée, et Leonardo Becchetti, professeur d’économie - Source de l'article La Presse Tunisie

Références

Becchetti, Leonardo and Conzo, Gianluigi and Conzo, Pierluigi and Salustri, Francesco, Understanding the Heterogeneity of Adverse Covid-19 Outcomes: the Role of Poor Quality of Air and Lockdown Decisions (April 10, 2020). Available at SSRN: https://ssrn.com/abstract=3572548 or http://dx.doi.org/10.2139/ssrn.3572548

Pope, C. A., Dockery, D. W., & Schwartz, J. (1995). Review of epidemiological evidence of health effects of particulate air pollution. Inhalation toxicology, 7(1), 1-18.

Xiao W.M. et al. (2020) Exposure to air pollution and Covid-19 mortality in the United States, memo

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement dynamise les entreprises privées en Égypte

European Bank for Reconstruction and Development boosts private businesses in Egypt

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) soutient l’économie égyptienne en octroyant à la Banque nationale d’Égypte (BNE) une enveloppe financière de 200 millions de dollars qui permettra de stimuler le commerce et de rétrocéder des prêts aux entreprises locales affectées par la pandémie de coronavirus.

Dans le cadre de cette facilité, la BERD accordera un prêt de 100 millions de dollars à la BNE pour l’aider à rétrocéder des prêts à court terme aux petites et moyennes entreprises privées ainsi qu’à celles confrontées à des problèmes de liquidités en raison de la baisse d’activité et de chiffre d’affaires engendrée par la crise.

En outre, dans le cadre de son programme de facilitation du commerce, la BERD augmente de 100 millions de dollars le plafond actuel de financement du commerce non engagé de la BNE, porté ainsi à 300 millions de dollars, pour répondre à la demande croissante d’opérations d’importation et d’exportation.

L’Égypte est un membre fondateur de la BERD. Depuis le début de ses opérations en Égypte en 2012, la Banque a investi plus de 6 milliards d’euros dans 115 projets dans ce pays. 

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Femmes qui travaillent, économie qui prospère : le Sommet EconoWin se fait l’écho d’une nouvelle génération de femmes originaires de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord et d’Europe

When women work, economies win: the EconoWin Summit echoes the voices of a new female generation from the MENA region and Europe

À travers une série de cinq épisodes en ligne, des jeunes femmes originaires d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Europe ont débattu avec des entreprises de renommée mondiale sur la pleine intégration économique des femmes au marché du travail et leurs ambitions concernant leur futur emploi. 

Le Sommet EconoWin a été organisé par l’agence allemande de coopération au développement (GIZ) à la demande du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et avec le soutien de l’Union pour la Méditerranée (UpM), de Siemens et de 40 autres entreprises partenaires. 

L’événement a été inauguré par Maria Flachsbarth, secrétaire d’État parlementaire auprès du ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, et Thorsten Schaefer-Guembel, directeur général de la GIZ. Tous deux ont souligné que 80 % des métiers qui existeront d’ici 2030 ne sont pas encore inventés.

Alors que les entreprises pourraient être amenées à revoir leurs stratégies, une nouvelle génération est en train d’émerger. Au cours de l’événement, plusieurs intervenantes ont mentionné que les jeunes de la génération Z sont préoccupés par leur avenir, en particulier les filles et les jeunes femmes.

Durant les débats, les entreprises sûres de leurs politiques avancées en matière de ressources humaines ont dû soumettre leur approche à un examen objectif : offrent-elles des perspectives réalistes et prometteuses aux jeunes femmes ? Quatre groupes de talents féminins de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord se sont penchées sur la question avant de présenter leurs solutions ainsi que des argumentaires rapides et efficaces sur la façon d’améliorer leur accès à diverses entreprises en tant que futur vivier de talents féminins.

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Semaine méditerranéenne du Climat 2020 : L’UpM déclare le financement du climat une priorité pour la région du Sud et de l’Est de la Méditerranée


La semaine méditerranéenne du Climat 2020, organisée par l’UpM, a permis de discuter de l’évolution des flux financiers internationaux publics et privés pour le climat et de la manière d’optimiser leur mobilisation.
Selon les prévisions actuelles, la demande énergétique par habitant des pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée devrait augmenter de 60 % d’ici 2040.
Ces pays ont attiré chaque année 9 % des engagements du financement public international pour le climat. En considérant que ces pays représentent 4,1 % de la population mondiale, cela démontre que la région attire un flux important d’investissements.


13 juillet 2020. La limite déterminée par l’accord de Paris, d’une augmentation maximum de 1,5 degré de la température moyenne, est déjà dépassée dans la région méditerranéenne, selon le tout premier rapport scientifique sur l’impact du changement climatique et environnemental en Méditerranée. Cette interface scientifico-politique est soutenue par l’UpM, conjointement avec le Programme des Nations unies pour l’environnement. Face à la situation sans précédent survenue à la suite de la crise du COVID-19, les États membres de l’UpM, des experts scientifiques, des représentants de la société civile et d’autres acteurs concernés par le climat se sont réunis lors de la Semaine méditerranéenne du Climat de l’UpM 2020 pour discuter des principales questions liées à ce domaine. 

Cette réunion a été l’occasion pour l’UpM de présenter son plan d’action pour le climat sur la période 2021-2025. Ses travaux portent principalement sur le renforcement du lien entre la science, la société et les politiques, y compris le rôle de la jeunesse, la participation active des régions aux contributions nationales (CND) déterminées par l’accord de Paris et qui seront soumises cette année et la mobilisation du financement climatique.

Dans l’engagement mondial de lutte contre le changement climatique, le manque actuel de données concernant le financement privé international du climat est un obstacle important. Il limite la capacité des gouvernements à prendre des décisions éclairées dans leurs tentatives d’intensification des projets climatiques. Une session complète consacrée au financement climatique s’est concentrée sur la présentation du rapport préliminaire de l’UpM « Les flux de financement climatique dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée ». Ce rapport démontre notamment que les engagements internationaux en matière de financement climatique ont représenté 695 milliards de dollars en 2018, soit 9 % des flux mondiaux. Les banques multilatérales de développement ont représenté 64 % des flux. Les principaux pays bénéficiaires en 2018 sont le Maroc, la Turquie et l’Égypte, correspondant à 43 milliards de dollars, tandis que l’Algérie et le Monténégro ont reçu respectivement 56 millions et 36 millions de dollars. En matière de secteurs, la production d’énergie renouvelable (parc éolien, panneau solaire, etc.) a représenté 15 % du total des engagements, principalement financés par l’Allemagne et la BERD, tandis que l’eau et l’assainissement ont reçu 971 millions de dollars, financés principalement par l’Allemagne et les institutions de l’UE.

Jihad Alsawair, Directeur de l’unité économie verte au Ministère jordanien de l’environnement, a déclaré : « La science reste la base de l’action climatique et ce rapport scientifique, soutenu par l’UpM, sur l’impact du changement climatique en Méditerranée nous appelle tous à agir rapidement, car notre région se réchauffe en moyenne 20 % plus vite que le reste du globe ».

Elina Bardram, Chef d’unité à la DG CLIMA de la Commission européenne, a déclaré : « La coopération régionale reste un outil essentiel pour trouver les bonnes réponses aux défis climatiques et environnementaux communs, c’est là que l’UpM joue un rôle clé ».

Le Secrétaire Général Adjoint de l’UpM, Grammenos Mastrojeni, a conclu que : « La Méditerranée a sa propre identité climatique et ses propres défis. Aujourd’hui, elle se réchauffe plus vite que la moyenne mondiale et nous ne pouvons pas manquer une telle occasion historique de construire une stratégie méditerranéenne forte. La stratégie de financement climatique de l’UpM contribue à mettre en lumière les marges de progression des flux financiers internationaux publics et privés pour le climat et la manière d’optimiser leur mobilisation ».

Aujourd’hui, il est crucial de supprimer progressivement les investissements dans la chaîne d’approvisionnement en combustibles fossiles, qui ont largement dépassé le financement de la production d’énergies renouvelables dans la région. Les efforts développés dans le cadre de la Stratégie méditerranéenne de financement du climat de l’UpM ont déjà commencé à être mis en œuvre. Dans ce contexte, le projet Clima-Med, une initiative menée par l’UE et approuvée par l’UpM, soutient la transition de huit pays du Sud de la Méditerranée vers un développement durable, à faible émission de carbone et résistant au climat. Cette stratégie vise également à développer des solutions innovantes comme celles proposées par R20 – Regions of Climate Action et par le Fonds d’équipement des Nations unies. Tous ces acteurs contribueront à combler certaines des lacunes identifiées, notamment à l’échelle locale.

Source de l'article Ufmsecretariat

Des experts du secrétariat de l’Union pour la Méditerranée renforcent les compétences financières des jeunes professionnels

Experts from the Union for the Mediterranean Secretariat promote financial literacy among young professionals

Le deuxième webinaire organisé par la division « Développement des entreprises et emploi » de l’UpM a eu lieu le 17 juin. Dans le cadre de l’engagement du secrétariat de l’UpM à contribuer à la relance après la pandémie, le webinaire s’adressait à un public plus jeune et s’appuyait sur une expertise interne dans plusieurs domaines.

Après le premier webinaire intitulé « Opportunités économiques et compétences à l’horizon post-pandémique : raisons d’espérer », qui s’est tenu le 20 mai 2020, le deuxième webinaire a mis l’accent sur l’accès au financement en présentant aux participants un aperçu du paysage du financement. En accordant une attention particulière aux start-ups et aux jeunes entrepreneurs, la session a permis aux participants d’acquérir un ensemble d’outils fondamentaux en matière de financement afin d’améliorer leurs connaissances financières et leur capacité à naviguer dans la matrice complexe des financements.

Après un exposé sur les conséquences socio-économiques de la pandémie de COVID-19 dans la région de l’UpM, M. Mohammed Elrazzaz, de la division « Développement des entreprises et emploi » de l’UpM, a présenté le paysage du financement et les différentes catégories de financement (dette, fonds propres, mezzanine). Il a ensuite passé en revue les différents instruments de financement et leur compatibilité avec les différentes étapes du cycle de vie d’une entreprise ou d’un projet.

D’autres webinaires s’adressant aux jeunes professionnels et entrepreneurs, aux nouveaux diplômés et aux étudiants universitaires sont prévus dans les mois à venir.

Pour en savoir plus
L’Union pour la Méditerranée (UpM) - Site internet

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Webinaire d’information pour présenter le programme Erasmus+ Virtual Exchange

Information webinar to introduce Erasmus+ Virtual Exchange

Un webinaire s’est tenu aujourd’hui mardi 16 juin durant la semaine UNIMED pour présenter le programme Erasmus+ Virtual Exchange aux professeurs d’université et aux responsables de relations internationales.

Durant cet événement intitulé « Intégrer Erasmus+ Virtual Exchange dans vos cours : exemples et opportunités », une équipe d’experts du programme a expliqué comment intégrer les opportunités offertes par les initiatives proposées dans les offres éducatives des universités et a fourni des exemples de mises en place réussies du programme dans des universités en Europe et au Sud de la Méditerranée.

Erasmus+ Virtual Exchange fait partie du programme Erasmus+. Le projet Erasmus+ Virtual Exchange propose aux jeunes de rejoindre une communauté en ligne sécurisée pour participer à des discussions modérées, renforçant ainsi la sensibilisation interculturelle et l'acquisition de compétences clés au 21e siècle. Le programme encourage et promeut le dialogue interculturel, l'employabilité et la citoyenneté, en renforçant la dimension jeunesse de la politique européenne de voisinage.

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Economie solidaire: Nadia Fettah pour un modèle de développement « durable »

Economie solidaire: Nadia Fettah pour un modèle de développement « durable »

L’importance de l’innovation pour la promotion d’une économie sociale et solidaire, a été soulignée par la ministre du tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, lors d’un séminaire virtuel sur la promotion de l’Economie sociale et solidaire, organisé par l’Union pour la Méditerranée (UpM). 

Intervenant à cette occasion, la ministre a souligné l’importance d’inventer un nouveau modèle de développement de nature à contribuer à des transformations sociales et à favoriser la transition vers un modèle « durable » et « inclusif ».

Selon Nadia Fettah Alaoui, « la crise sanitaire liée au coronavirus (Covid-19) renforce davantage l’idée qu’il est important d’inventer un nouveau modèle économique qui soit accompagné d’une série d’innovations, qui permettront de contribuer à des transformations sociales dans l’objectif de favoriser la transition vers un modèle de développement durable inclusif ».

Un communiqué lundi du ministère précise que la responsable a, de même, fait noter que dans l’objectif d’augmenter la résilience des acteurs de l’économie sociale et solidaire, un plan de relance a été élaboré par le ministère axé sur le soutien à la commercialisation et la vente des produits et services via des plateformes électroniques et l’accès à la couverture sociale des entités de l’économie sociale et solidaire.

Et de mettre en avant que parmi les axes de ce plan de relance, figurent l’élaboration d’une stratégie nationale pour l’économie sociale et solidaire et la mise en place de la loi cadre sur cette filière en vue de structurer le secteur.

Elle a de même rappelé qu’ils’agit d’un secteur émergent de par sa contribution à la création de valeur ajoutée nationale (3% du PIB en 2019), et auquel le Royaume accorde un intérêt grandissant.

A cet effet, a dit la ministre, le gouvernement, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, a accordé, au cours de cette période de pandémie, toute la priorité à la santé et la sécurité des citoyens dans le cadre de la gestion de cette pandémie, saluant l’effort de solidarité et de mobilisation des acteurs économiques en faveur des populations vulnérables.

Source de l'article Hespress

L'Espagne va aider les Palestiniens à construire l'usine de dessalement de Gaza

Le projet d'usine de dessalement à Gaza existe depuis juin 2011 (photo : UpM)


Lors d'un entretien virtuel entre Nasser Kamel, secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM), Mazen Ghunaim, ministre de l'Eau palestinien, et Ángeles Moreno Bau, secrétaire d'Etat espagnole à la Coopération internationale, cette dernière a révélé que son pays allait apporter 1 M€ de financement pour la construction de l'usine de dessalement pour la bande de Gaza.


Située près de Deir Al-Balah, cette infrastructure comprend trois projets intégrés : la construction d'une usine de dessalement de l'eau de mer par osmose inverse (SWRO) de 55 millions de m3, un système de transport Nord-Sud doté d'un système de réduction de l'eau non génératrice de revenus, ainsi qu'une centrale solaire combinée à deux éoliennes.

L'ensemble va permettre de répondre à la pénurie d'eau dans cette région en fournissant, durablement, de l'eau potable à deux millions de Palestiniens. Dans la bande de Gaza, "plus de 95% de l'eau n'est pas potable en raison du pompage excessif d'un aquifère côtier pollué", précise l'UpM dans un communiqué publié vendredi 26 juin 2020.

"Ce projet phare a été le premier à être soutenu par l'Union pour la Méditerranée. Le soutien de l'Espagne nous rapproche pour en faire une réalité sur le terrain, améliorer les conditions de vie dans la bande de Gaza et lever les obstacles au développement économique et à la création d'emplois tout en contribuant à la régénération et à la durabilité de l'aquifère côtier ", souligne Nasser Kamel.

Le projet a vu le jour en juin 2011 et a été approuvé en juillet 2011 à Bruxelles durant la 11e conférence de la Femip (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), bras financier de la BEI dans les pays méditerranéens.
Suite à une conférence des donateurs à Bruxelles en mars 2018, la somme de 456 M€ (80% de son coût) a été dégagé pour financer cette usine de dessalement.

Le contrat de démarrage des travaux de constructions devrait être attribué d'ici à la fin de 2020.

Par Fréderic Debussy -Source de l'article Econostruminfo

Covid en Méditerranée : accélérateur de ruptures



Il est encore trop tôt pour savoir si la crise du Covid-19 va changer le monde, mais nous pouvons être certains qu’elle va accélérer les changements déjà à l’oeuvre. 

Elle joue en effet le rôle de catalyseur qui, parce qu’elle met en évidence les différences entre les sociétés et entre les États, parce qu’elle souligne les dysfonctionnements et parce qu’elle aggrave les déséquilibres et les tensions, provoque des points d’inflexion et des ruptures.

La Méditerranée qui concentre la plupart des défis de la mondialisation est, comme souvent, un excellent laboratoire de cette accélération de l’Histoire. Par sa situation particulière, la Méditerranée fait se côtoyer des espaces civilisationnels très divers sur lesquels l’impact de la pandémie, comme sa perception et ses conséquences, restent très différents. Pour actualiser le numéro d’été 2019 de la RDN consacré à la Méditerranée stratégique (1), l’équipe de recherche de la FMES analyse l’impact de la crise du Covid à ce stade autour de ce bassin pour en évaluer les conséquences stratégiques pour la sécurité de la France et de l’Europe.

État des lieux : un seul virus, des réponses différentes

Même si les mesures de lutte contre ce virus sont plus ou moins identiques dans tous les pays (confinement collectif et distanciation sociale), la réalité de leur application diffère notablement. L’analyse des réponses à une crise commune donne une image fidèle des sociétés et de leurs différences. Les conséquences prévisibles de cette crise, qu’elles soient sociales ou économiques, accentueront les divergences et les inégalités déjà à l’oeuvre dans cette région de frictions entre deux mondes. La perception par les populations de ces différences est également un point clé qui influera sur les représentations à venir, facteurs déterminants dans les frustrations et tensions qui en découlent.

L’Europe : transparence, hétérogénéité et fragilité des États latins

La première caractéristique du continent européen a été, conformément à sa culture, d’appliquer une transparence totale vis-à-vis de sa situation sanitaire souvent critique, ce qui l’a placé en fragilité dans la compétition mondiale du narratif qui s’est instaurée à propos de la pandémie.

Si tous les États ont mis en place des quarantaines d’ampleur variable pour tenter d’éviter la propagation du virus, ces mesures se sont révélées insuffisantes dans les pays méditerranéens. L’état de préparation imparfait des systèmes de santé s’est révélé un facteur aggravant. Le bilan de la gestion de la pandémie, contrasté, est donc plutôt négatif, surtout dans les pays latins où l’impact économique risque d’être considérable. Les mesures de confinement plus ou moins strictes se répercutent fortement sur la vie économique et ont imposé des mesures de dépenses publiques inédites. C’est notamment le cas de la France, de l’Italie et de l’Espagne qui ont fortement confiné alors que leur endettement public dépassait les 100 %.

La gestion du Coronavirus a ainsi renforcé le clivage déjà patent lors de la crise de la zone euro de 2010, en mettant en évidence les différences culturelles, politiques et économiques des pays du nord et du sud de l’Europe (2).

Si les mesures prises par l’Union européenne ont été jugées insuffisantes, fragilisant une image déjà écornée par la gestion de la crise migratoire de 2015 et le Brexit, elles sont pourtant en cohérence avec le fonctionnement de l’Europe de la santé qui relève de la compétence interne des États-membres. Malgré tout, l’Union européenne a pris une série de mesures de soutien financier dès la mi-mars (au plan de relance de 750 milliards d’euros baptisé Next Generation EU, “s’ajoutera […] un budget européen à long terme révisé de 1 100 milliards d’euros” selon la présidente de la commission Ursula von der Leyen), complétées par un paquet de mesures financières décidées par l’Eurogroupe du 9 avril 2020 à hauteur de 540 milliards d’euros (3) ; elle a annoncé investir plus de 138 millions d’euros dans la recherche sur le Covid-19, ciblant les projets de vaccins, de traitement et de diagnostics à travers le programme « Horizon 2020 ». Il est donc difficile de nier le rôle important de l’UE dans son secteur fétiche, l’aide économique.

Ainsi, malgré l’imperfection et le manque d’unité des réponses des pays de la rive nord, ceux-ci ont pu s’appuyer sur des systèmes sanitaires leur garantissant la disponibilité de compétences et de moyens opérationnels pour apporter une première
série de mesures conservatoires destinées à rendre supportable l’afflux de malades dans leur système de santé. Le pire, à savoir l’effondrement des systèmes hospitaliers, a pu être évité et, même si l’urgence reste de rigueur, l’UE peut se concentrer sur la recherche de solutions thérapeutiques (vaccins, traitement…) et la gestion de la crise économique et sociale de l’après Covid qui sera importante, surtout pour les pays sud-européens les plus touchés.

Cette situation est bien différente sur les deux autres rives de la Méditerranée.

L’autoritarisme et la relance de l’économie l’emportent sur la protection sanitaire au sud et à l’est

Du Maghreb au Levant, à l’exception d’Israël qui applique le même type de politique sanitaire que les pays d’Europe et dans une moindre mesure de la Turquie qui s’en rapproche, les données sur le Covid-19 sont lacunaires ou dissimulées.

Les situations de crise économique, sociale ou sécuritaire expliquent en grande partie ce manque d’informations fiables. Les gouvernements autoritaires (ou fragile comme en Tunisie) savent qu’ils seront en effet plus jugés sur l’absence
de troubles que sur le nombre de décès. Il est néanmoins possible de dégager les grandes lignes des politiques de gestion de cette crise dont le principal ressort est d’éviter l’effondrement total des systèmes en place par le maintien, autant que faire se peut, de l’activité économique.

Le premier paramètre commun aux pays de la rive sud concerne une moindre vulnérabilité à la pandémie qui est antithétique à la rive nord : une population moins fragile parce que plus jeune malgré une organisation sanitaire moins performante.

Le deuxième point à souligner reste le mimétisme des réactions. Les gouvernements ont tous pris des mesures de confinement plus ou moins strictes (à titre d’illustration, en Égypte les restaurants ou les cafés peuvent rester ouverts, en Turquie seul le week-end est confiné et de nombreux pays tolèrent leur secteur informel). Ces mesures autorisent, il faut le noter, un contrôle social accru (le Hirak algérien a ainsi été suspendu) et renforce l’effet de chape de plomb recherché par nombre de dirigeants.

L’organisation sociale plus traditionnelle, centrée autour de la cellule familiale, est propice à l’entraide et au soutien communautaire indispensables à la gestion de cette crise à la fois sanitaire et économique. Elle est certainement un amortisseur de tensions.

Finalement, il est probable que la crise économique qui commence aura un impact supérieur à la crise sanitaire dans les pays de la rive sud. La faiblesse de l’activité économique locale s’ajoute à la récession mondiale, à la baisse du tourisme et à l’effondrement du prix du pétrole pour créer une situation particulièrement difficile à gérer pour des gouvernements soumis à des tensions sociales et politiques pérennes, tout particulièrement en Algérie, très dépendante des revenus pétroliers et gaziers.

Enfin, dans une région travaillée par un antioccidentalisme chronique, l’impact psychologique lié à la fermeture des frontières avec le Nord pourrait, en supprimant la soupape que représente l’accès à la diaspora, à l’économie et aux soins en Europe, renforcer le ressentiment latent vis-à-vis des anciennes puissances coloniales.

Du niveau de tensions créées par ces frustrations dépendra la porosité des populations du sud et de l’est de la Méditerranée aux discours fédérateurs antioccidentaux ou islamistes, à moins que l’Europe ne mesure l’ampleur des enjeux et fasse du renforcement des liens avec sa rive sud une priorité.

Un défi sécuritaire renforcé

Le Covid-19, autant par les réactions qu’il suscite que par ses impacts sanitaires, est un facteur de déstabilisation sécuritaire majeur, dans une zone qui était déjà avant la crise l’une des régions les plus crisogènes du monde.
Le premier impact sécuritaire est lié aux conséquences de la pandémie dans les sociétés des pays de la rive sud, déjà fragilisés par un mal-être lié aux difficultés économiques, aux blocages politiques et la déstabilisation sociétale accélérée par l’accès à Internet. Le durcissement sécuritaire abrité derrière la gestion de l’épidémie, la crise économique engendrée par le Covid et le blocage des frontières de la rive nord vont renforcer les tensions internes qui seront, comme c’est l’usage, canalisées vers un ressentiment antieuropéen et antifrançais.

Il existe un impact d’une autre nature, lié aux mesures de protections mises en oeuvre par les forces armées engagées sur ce théâtre qui ont abouti au rapatriement ponctuel de moyens militaires, à commencer par les navires de guerre (même si la France a maintenu une présence permanente en Méditerranée orientale). Cette rétractation opérationnelle qui est à relier à la difficulté qu’ont nos sociétés à accepter des pertes considérées comme injustifiées au regard des enjeux, est partagée par la Russie qui semble avoir elle aussi réduit l’activité de ses forces déployées en Méditerranée et en Syrie. De son côté la Chine, moins présente en Méditerranée, ne semble pas procéder à de tels retraits opérationnels, comme en témoigne l’activité militaire qu’elle déploie en mer de Chine ou à proximité de sa base de Djibouti.

L’activité militaire globale se réduit donc en Méditerranée, avec un effet positif à Idlib où les combats ont cessé, même si à l’inverse les combats ont repris en Libye autour de Tripoli. La réduction de voilure des forces armées occidentales entraîne d’autres conséquences négatives lorsqu’elles participent aux opérations de stabilisation (Sahel) ou de préservation du droit international (immigration, souveraineté).

La pandémie favorise donc les entités les plus résilientes, celles qui ont le moins à perdre et qui sont en mesure de profiter du retrait, au moins temporaire, des puissances qui souhaitent se préserver en attendant la diminution de la létalité du virus. Le vide sécuritaire créé permet indubitablement aux acteurs qui considèrent que le rapport coût/efficacité est favorable de tenter leur chance. La Turquie ou le régime syrien pourraient ainsi profiter de l’effet d’opportunité pour prendre un gage en forme de fait accompli (forage en ZEE chypriote pour Erdogan, réduction de la poche d’Idlib pour Bachar). Les groupes terroristes et les organisations mafieuses peuvent de leur côté développer plus librement leurs actions et trafics (déstabilisation, armements, drogues, migrants).

Nous entrons donc dans une période où les puissances traditionnelles se replient, les sociétés sont sous tension et où les perturbateurs, qui ont moins à perdre, ont les coudées franches. Il est important que cette phase soit la plus brève possible.

Des conséquences géopolitiques durables

Ainsi, force est de constater le repli ponctuel des États européens, tétanisés par la gestion de la pandémie. Il ne s’agit pas seulement des navires civils et militaires qui sont rentrés à leur port d’attache, mais également du rapatriement massif d’expatriés et de la réduction des coopérations. Claquemurées, les autorités bruxelloises ont indiqué leur volonté d’accroître l’aide aux pays africains, mais sont restées prudentes vis-à-vis des pays de la rive sud, du Maroc à l’Égypte.

Ce repli laisse le champ libre aux acteurs globaux avides d’influence et adeptes de propagande, à commencer par la Chine qui apparaît, pour l’instant du moins, comme le principal bénéficiaire de cette crise alors même qu’elle en est à l’origine. Usant d’un soft power décomplexé et d’une diplomatie résolument agressive (4), les autorités chinoises ont marqué des points sur l’ensemble du pourtour méditerranéen (Italie, Grèce, Turquie, Égypte, Tunisie, Algérie) en livrant des lots d’équipements sanitaires, même si certains semblent de piètre qualité, en affirmant leur soutien sans faille aux régimes en place et en dénigrant ouvertement la posture des pays européens (5). Mais c’est dans un second temps que la Chine entend rafler la mise, lorsque ces pays affaiblis, menacés par un endettement excessif, seront à la recherche de liquidités et d’investissements pour relancer leur économie atone, sans devoir procéder aux pénibles réformes imposées par les traditionnels bailleurs de fonds institutionnels. Néanmoins, la partie n’est pas gagnée pour Pékin car l’attitude chinoise suscite également critiques et frustrations au cœur même des régimes qu’elle entend aider. Les débats très vifs qui ont opposé en Iran, pays de plus en plus dépendant de la Chine, la municipalité de Téhéran et le ministère de la Santé au ministère des Affaires étrangères en sont le meilleur exemple (6). Il n’est pas interdit de penser que des voix critiques à l’encontre de l’opportunisme chinois se fassent entendre en Europe comme en Afrique du Nord. En outre, rien ne dit que l’empire du milieu ne connaîtra pas quelques déboires internes pouvant limiter ses ambitions (7).

Tout comme la Chine, la Russie a profité de la pandémie pour apporter elle aussi une assistance sanitaire surmédiatisée à plusieurs pays méditerranéens (notamment l’Italie). Elle a laissé ouverte ses lignes aériennes, permettant ainsi de rapatrier de nombreux Européens, tout en tenant fermement ses positions. Le message subliminal est limpide : vous pouvez compter sur Moscou. Second message implicite, qui a perdu de sa vigueur après que la Russie a été touchée plus fortement : c’est grâce à son régime autoritaire que le Kremlin est parvenu à endiguer la pandémie tout en dégageant des ressources permettant de vous assister. Ces messages visent aussi bien à rassurer les régimes autocratiques qu’à diviser les pays européens. Reste à voir si le Kremlin sera en mesure de poursuivre sur le long terme l’effort consenti compte tenu des difficultés auxquelles il fait face en Russie (8).

Troisième bénéficiaire de cette crise, la Turquie qui profite – au moment où ses lignes sont écrites – du retrait des marines occidentales pour maintenir une présence navale autour de Chypre, afin d’appuyer ses revendications énergétiques offshore à l’intérieur de la zone économique exclusive chypriote, face à la mer Égée afin d’impressionner la Grèce et l’Union européenne menacées de vagues migratoires en provenance de Turquie, et à proximité du littoral libyen pour soutenir un point d’appui avancé lui permettant de diffuser l’idéologie des Frères musulmans en direction du Maghreb et du Sahel (9).

De leur côté, les États-Unis sont partagés entre d’une part leur volonté d’allégement de leur engagement dans la région, en réaction à leur surimplication des années 2000 et au poids croissant des enjeux asiatiques, et d’autre part l’importance de cet espace pour leurs lignes de communications stratégiques, pour continuer de peser sur le marché pétrolier mondial et pour contrer la Russie et la Chine. Il est donc probable que Donald Trump ou Joseph Biden continueront de s’impliquer, plus fortement qu’on le croit, en Méditerranée et au Moyen-Orient.

Plus grave pour le long terme, les réactions des uns et des autres soulignent la remise en cause du multilatéralisme (OMS largement démonétisée, Conseil de sécurité de l’ONU silencieux) et le manque de crédibilité de l’Union européenne. Elles exacerbent la logique de rapport de force tout comme la rivalité sino-américaine.

Mais le Covid-19 pourrait également apporter quelques bonnes nouvelles.

La relocalisation d’une partie de la chaîne de valeur à proximité de l’Europe est l’occasion d’initier un partenariat industriel renforcé avec la rive sud qui pourrait se substituer aux hydrocarbures, au tourisme et aux diasporas, domaines qui entretiennent des relations psychologiques complexes avec les pays anciens colonisateurs.

Avec un brin d’optimisme, il n’est pas interdit de penser qu’une fois les stocks de munitions épuisés, les effets induits de cette pandémie assécheront les camps rivaux en Libye, les poussant à s’entendre sur une sortie de conflit négociée. La plupart de leurs sponsors y semblent prêts. Reste à convaincre la Turquie d’un côté, les Émirats arabes unis de l’autre qui pour l’instant maintiennent leur flux d’armements.

Pour terminer ce tour d’horizon géopolitique, il est possible que cette pandémie contribue à faciliter la reprise de dialogue entre les trois acteurs régionaux les plus influents du Moyen-Orient : l’Iran, l’Arabie saoudite et Israël qui ont tous trois renforcé leur posture régionale et qui ont besoin de relancer leur économie après la triple peine de la pandémie, de l’arrêt de l’activité économique et de l’effondrement des prix pétroliers. C’est tout particulièrement vrai pour l’Iran et Israël qui ont intérêt à apaiser les tensions au Levant pour pouvoir exporter sereinement leurs hydrocarbures (offshore pour Israël) vers les pays du bassin méditerranéen, car ils savent disposer tous deux des moyens militaires leur permettant de stopper le flux d’hydrocarbures de l’autre.

Conséquences et propositions pour la France et l’Union européenne

Toutes ces évolutions imposent à la France et à l’Union européenne de ne pas sacrifier à l’urgence sanitaire et économique les enjeux géopolitiques de leur rive sud. Le boomerang reviendrait vite et violemment : terrorisme, migration, déstabilisation…

Dès lors, une question cruciale se pose : sur qui s’appuyer pour stabiliser un bassin méditerranéen très affaibli par la pandémie ?

Sur les États riverains ? Ce serait la réponse de bon sens, mais ceux-ci sont englués dans leurs rivalités contre-productives. Si rien n’est fait pour les atténuer, le Covid-19 aura fragmenté et compartimenté davantage encore l’espace méditerranéen.
Sur la Chine ? Cela aurait du sens, car contrairement aux États-Unis et à la Russie, la Chine, tout comme l’Union européenne, a un intérêt objectif à apaiser rapidement les tensions autour du bassin méditerranéen, même si c’est pour des raisons différentes. Il s’agit pour Pékin de profiter du flottement actuel pour poursuivre rapidement son expansion économique et géopolitique en direction de l’océan Atlantique. Car le projet OBOR (One Belt, One Road) de Xi Jinping s’inscrit dans une stratégie mondiale. À l’inverse, Moscou et Washington ont intérêt àmaintenir un certain niveau de tensions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient pour justifier leur rôle de protecteur, de pourvoyeur d’armes et de parrain diplomatique. Mais en jouant la carte chinoise, l’Union européenne jouerait avec un concurrent redoutable, adepte de la prédation, et offrirait un avantage tendanciel considérable à Pékin dans son bras de fer avec la Maison-Blanche, ce que Washington ferait payer très cher à Bruxelles.

Sur la Russie alors ? Après tout, l’Europe et la Russie partagent de nombreux intérêts stratégiques communs en Méditerranée, y compris ceux de freiner la Chine et l’Iran, de faire entendre raison à la Turquie et de stabiliser la Syrie et la Libye. Mais le Kremlin est aujourd’hui prisonnier de sa spirale revancharde et sent le soufre : nombreux sont ceux qui ne veulent pas d’un rapprochement avec un pouvoir autocratique accusé de véhiculer virus informatiques et fake news.
Faudrait-il alors s’appuyer finalement sur les États-Unis ? Cette option, souhaitée par ceux que la Chine et la Russie effraient, reste inaudible à l’ère de Donald Trump. Elle ne saurait être ressuscitée qu’après le résultat de l’élection présidentielle de novembre 2020, si le magnat de l’immobilier new-yorkais venait à s’éclipser et si son successeur s’ouvrait à une coopération vraiment équilibrée. C’est donc à l’automne prochain que devrait se clarifier le paysage géopolitique puisque de nombreux signaux convergent à cette échéance.

En attendant, Paris et Bruxelles gagneraient à raviver les initiatives de coopération navale entre marines européennes pour réinvestir le plus vite possible la Méditerranée centrale et orientale, afin de montrer à l’ensemble des acteurs locaux et globaux qu’il s’agit là d’une zone maritime vitale pour l’Europe. Ils doivent surtout renforcer le processus d’intégration européenne, car cette crise aura prouvé qu’au bout du compte, l’Europe ne pouvait compter que sur elle-même et qu’elle se devait de projeter l’image d’un acteur crédible et responsable.

La France et l’Union européenne doivent également s’attaquer au champ des perceptions qui empoisonne depuis des décennies les relations entre les deux rives. La bataille du narratif liée à la gestion de la pandémie et de ses conséquences en est une illustration et une opportunité. Il est indispensable de communiquer activement, préventivement et sans détour pour contrer le discours biaisé et propagandiste des régimes autocratiques qui cherchent à discréditer les États européens, France en tête, et à les utiliser comme boucs émissaires pour camoufler leurs propres lacunes et leurs propres faiblesses structurelles. Cela implique de contrer chaque fake news en démontrant son inanité et l’intérêt qu’en tirent ceux qui les propagent. Cela impose également de forger un narratif alternatif basé sur le bon sens et les intérêts croisés des rives nord, est et sud de la Méditerranée. Les universités, les think tanks tout comme les responsables politiques concernés par l’avenir du bassin méditerranéen ont un rôle à jouer dans ce domaine.

Deux États méditerranéens sont en position de faiblesse et méritent le soutien des Européens par leur positionnement stratégique : Chypre, pointe orientale de l’Union européenne en Méditerranée en butte à la Turquie ; la Tunisie, État du Maghreb le plus ouvert vers l’Europe, cible des Frères musulmans désireux d’y promouvoir un islam politique combatif.

Mieux comprendre le monde arabo-musulman est essentiel. C’est pourquoi il paraît indispensable de renforcer la coopération avec les services de renseignement marocains, égyptiens et libanais, c’est-à-dire ceux qui comprennent le mieux les stratégies d’infiltration de la mouvance islamiste sur l’ensemble du pourtour méditerranéen, comme le suggère le professeur Pierre Vermeren dans une interview remarquée au site Diploweb (10).

Sans paraître alarmiste ni souhaiter que de tels scénarios se produisent, il serait prudent d’anticiper les conséquences de la résurgence de manifestations massives en Algérie et en Égypte, car ces deux pays très menacés par le Covid-19, bien qu’ils s’en défendent, pourraient démontrer très bientôt leur fragilité socio-économique et politique.

C’est sans doute vis-à-vis de la Turquie que la France et l’Union européenne doivent prioritairement agir. Il leur faut informer discrètement, mais fermement, le président Erdogan des mesures de rétorsion économique, politique et diplomatique que l’Union européenne prendrait s’il franchissait les lignes rouges des intérêts européens ; Washington, Moscou et Pékin n’ont pas hésité de leur côté à lui tracer leurs propres lignes rouges, en lui démontrant dans les faits les conséquences néfastes de leur franchissement. Le but n’est pas de lui faire perdre la face, mais de lui faire comprendre que l’Union européenne n’entend pas être l’idiot utile de l’Histoire, pour paraphraser Lénine, et qu’elle sait tout aussi bien manier le bâton que la carotte quand ses intérêts vitaux sont menacés.

Sur le plan infraétatique, il convient enfin d’intensifier le dialogue multilatéral entre les régions du sud de l’Europe et leurs équivalents des rives orientales et méridionales, en vivifiant les échanges académiques et les rencontres entre think tanks. C’est pourquoi la FMES se tient prête à analyser les conséquences de cette crise avec tous ceux de ses partenaires qui le souhaiteraient.

Par l'Équipe de recherche de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques.Source de l'article FMES

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(1) Numéro spécial « La Méditerranée stratégique – Laboratoire de la mondialisation », RDN, n° 822, été 2019.

(2) Maxime Lefebvre : Thucyblog 33.

(3) Instrument SURE (Support to mitigate Unemployment Risks in an Emergency) proposé par la Commission pour financer les mesures de chômage partiel ; prêts de la Banque européenne d’investissement, garantis par les États, aux entreprises ; ligne de crédit du Mécanisme européen de stabilité, créé en 2012, pour aider les États à faire face aux dépenses liées à la crise du coronavirus ; Maxime Lefebvre : Thucyblog 33.

(4) « La Chine aurait fait pression sur l’UE pour édulcorer un rapport sur la désinformation relative au covid-19 », Reuters, 24 avril 2020.

(5) Benoît Delmas : « Maghreb : le hold-up sanitaire chinois », Le Point, 5 avril 2020.

(6) Anne-Bénédicte Hoffner : « Frappée par la pandémie, l’Iran ménage la Chine », La Croix, 7 avril 2020.

(7) Minxin Pei : « Competition the Coronavirus and the weakness of Xi Jinping », Foreign Affairs, mai-juin 2020.

(8) Emil Avdaliani : « Coronavirus is hitting Russia on more than the economy », BESA Center for Strategic Studies, Perspective Paper, n° 1534, 17 avril 2020.

(9) Irina Tsukerman : « Turkey is building a geopolitical alliance between Sunni and Shiite Islamists », BESA Center for Strategic Studies, Perspectives Paper, n° 1528, 14 avril 2020.

(10) Pierre Vermeren : « Quelle est l’histoire secrète des liaisons franco-arabes ? » – Entretien avec Pierre Verluise, Diploweb, 19 avril 2020.

Les Jeunes Voix de la Méditerranée participent à une discussion en ligne pour traiter du développement durable, de l’entrepreneuriat et de du genre

Young Mediterranean Voices to take part in online discussion to address sustainable development, entrepreneurship and gender issues

Dans le cadre du Festival AJCM (Atelier des Jeunes Citoyens et Citoyennes de la Méditerranée), les anciens membres du programme Les Jeunes Voix de la Méditerranée Samir Akacha (France) et Manal Benani (Algérie) ont été invités à une discussion en ligne le 8 Juin avec des membres du Parlement Européen et des membres du Conseil Régional pour réfléchir sur des actions devant être entreprises durant cette période de COVID-19 pour un futur plus durable pour les jeunes en Europe et dans la région du Sud de la Méditerranée. La discussion abordera les thèmes de l’entrepreneuriat, l’égalité des genres et le développement durable.

Sur une durée de trois jours, le Festival AJCM accueille des débats, des conférences et des ateliers. Animés par des jeunes d’Algérie, Tunisie, Maroc, Liban, Egypte, Arménie, Espagne, Italie, France, et Grèce, cette nouvelle édition est le fruit de propositions originales faites en réponse à des problématiques actuelles. 

Quel futur pour l'environnement après le COVID-19 en Méditerranée ? Quelle place pour les jeunes dans l'entrepreneuriat méditerranéen ? Quelle égalité des genres dans quels pays ?

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Reprise des activités du projet financé par l’UE HELIOS en Tunisie : rencontres avec des femmes, des jeunes et des organisations de l’économie bleue et circulaire

Restart of EU-funded HELIOS activities in Tunisia: meeting women, young people and Blue and Circular economy organizations

Le 30 mai, l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP), le partenaire tunisien d’HELIOS, a organisé une série de réunions pour créer des synergies et atteindre des femmes, des jeunes et des organisations de l’économie bleue et circulaire.

Ces réunions ont été une étape importante pour le redémarrage des activités de coopération du projet HELIOS en Tunisie, en réponse à la crise de la COVID-19. 

L’équipe du projet HELIOS a rencontré des organisations de l’économie bleue et circulaire (publiques et privées) principalement à Ghar El Melh, en Tunisie, afin de présenter le projet et les opportunités qu’il offre pour favoriser l’inclusion sociale des personnes sans emploi ne suivant ni études ni formation, en particulier les femmes.

HELIOS (enHancing thE sociaL Inclusion Of neetS, améliorer l’inclusion sociale des personnes sans emploi ne suivant ni études ni formation) se concentre sur l’économie bleue et circulaire, considérée comme un secteur économique présentant un fort potentiel de croissance économique parmi les personnes sans emploi qui ne suivent ni études ni formation. Le projet fournira des programmes pour des formations innovantes, ciblées et personnalisées, axées sur les besoins spécifiques du marché du travail de l’économie bleue et circulaire et les besoins des personnes sans emploi ne suivant ni études ni formation, sur la base d’une interaction directe avec des entreprises locales. 

Cela passera par la mise en place d’actions de coaching et de mentorat relatives aux compétences non techniques ainsi que la création d’outils et de méthodologies d’apprentissage en ligne reposant sur les nouvelles technologies afin de faciliter l’acquisition de compétences par les personnes sans emploi ne suivant ni études ni formation et les femmes.

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