A l’origine, il y a dix ans, ils sont une dizaine d’ami(e)s plus ou moins fraichement arrivé(e)s sur Orléans à qui il vint l’envie de faire bouger la vie culturelle orléanaise en y apportant un peu de soleil de la méditerranée. Pourquoi la Méditerranée ?
Tout simplement parce que cette “Mare nostrum” a été le cadre de ce qui constitue l’essence même de notre civilisation, un espace protégé d’échanges aussi bien commerciaux, culturels, religieux, si ce n’est militaires. Cet espace, aujourd’hui morcelé politiquement, reste toujours une opportunité formidable d’échanges au service d’un enrichissement mutuel tant par la proximité géographique que par l’histoire partagée. Diwan se veut servir la culture méditerranéenne, toutes les cultures méditerranéennes.
Et en dix ans d’activités, les occasions furent nombreuses d’organiser rencontres et événements autour de cette vision culturelle, car Diwan suscite autant qu’il accompagne des initiatives dans ce vaste espace culturel et dans toutes les formes artistiques.
Cinéma, danse, chanson, musique, peinture, Diwan organise ou participe à de multiples manifestations dans cet esprit d’échange culturel, à l’exemple du prochain Festiv’asso de l’Aselqo la Source, le 26 mai prochain, durant lequel Diwan proposera, après une animation culinaire autour des saveurs des biscuits de la Méditerranée l’an passé, un passionnant voyage culturel des fables qui se racontent autour du bassin méditerranéen depuis l’antiquité (à lire la très documentée page sur le sujet sur le site de Diwan).
Diwan, un mot au destin multiple. A l’origine, le mot désigne un lieu de pouvoir en arabe, un peu comme notre cabinet, mais il finit par désigner un lieu d’attente, un lieu où l’on discute, que l’on retrouve dans le mot français divan. Mais c’est aussi là que l’on négocie son entrée pour donner un tout autre sens avec le mot douane… autre forme d’échange…
C’est aussi tous les ans, le festival du cinéma de la Méditerranée avec beaucoup de films inédits projetés à Orléans notamment dans les Aselqo ou au cinéma des Carmes, souvent avec des rencontres avec les réalisateurs, avec cette année le très touchant « Zayneb n’aime pas la neige », documentaire retraçant de l’intérieur l’émigration d’une enfant tunisienne au Canada, avec le film italien “Léa” sur la condition de la femme dans les milieux mafieux.
Ajoutons au crédit de Diwan, parce que l’on ne peut pas tout citer ici, les rencontres littéraires comme en mars 2017, avec la venue de trois auteurs marocains contemporains, ou de Fouad Laouri en 2016, ainsi que la participation chaque année aux Voix d’Orléans ainsi qu’au prochain Parlement des écrivainessuggéré par l’auteure tunisienne Fawzia Zouari qui se déroulera pour sa première session à Orléans du 26 au 28 septembre prochain.
Et comme Diwan sait aussi faire la fête, l’association a su fêter il y a quelques semaines ses dix ans d’activité en invitant bon nombre d’artistes ayant collaboré avec Diwan, mêlant chanson française, chant gnaoua du Maroc, romance italienne, et musique arabo-andalouse…
Source de l'article MagCentre
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