Lors de la présentation, mardi 5 février 2019 à Paris, des évaluations risques pays et sectoriels 2019, la Coface (1,4 mrd€ de chiffre d'affaires et 4 100 salariés) a alerté sur "un risque de crédit accru pour les entreprises européennes".
La Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur souligne notamment que "la multiplication des embuches, comme la montée du risque politique, la forte volatilité des cours des matières premières, les contraintes d'offre, a commencé à ralentir la croissance mondiale en fin d'année 2018, au point d'assombrir les perspectives de 2019". Le nombre de défaillances d'entreprises pourrait augmenter dans vingt pays sur vingt-six analysés.
L'assureur crédit s'inquiète notamment des incertitudes politiques en Europe. Son indicateur de risque social se trouve à son plus haut niveau depuis 2010. "Pour la première fois depuis la crise des souveraines en 2011-2012, les entreprises devront cette année faire face à deux écueils en même temps : le ralentissement cyclique et les risques politiques", prévient Julien Marcilly, économiste en chef de Coface.
L'assureur crédit s'inquiète notamment des incertitudes politiques en Europe. Son indicateur de risque social se trouve à son plus haut niveau depuis 2010. "Pour la première fois depuis la crise des souveraines en 2011-2012, les entreprises devront cette année faire face à deux écueils en même temps : le ralentissement cyclique et les risques politiques", prévient Julien Marcilly, économiste en chef de Coface.
Le Liban, seul pays à voir sa note de risque d'impayés dégradée
Ses craintes pourraient se matérialiser "à l'occasion de scrutins électoraux, les élections en Grèce mais aussi d'éventuels votes anticipés en Italie, en Espagne et en Allemagne." La Coface évoque "le mécontentement social qui se généralise et la montée des partis non-européens" qui pourraient avoir comme conséquence un Parlement européen très fragmenté à l'issue du vote en mai 2019. "Cinq années consécutives de croissance positive et une réduction du taux de chômage d’un tiers en zone euro n’auront, en effet, pas été suffisantes pour empêcher la montée de partis anti-européens dans un bon nombre de pays", indique l'institution.
Parallèlement, les évaluations de risques pays évoluent peu en cette année 2019 avec seulement dix changements sur 161 Etats auscultés. Sur ces dix modifications, neuf voient leur note progresser vers plus de confiance, et un seul, le Liban, se trouve "pénalisé par des difficultés économiques persistantes" commente l'assureur-crédit. Il montre du doigt ses "difficultés à former un nouveau gouvernement (qui) mettent en lumière les vulnérabilités du système politique" ainsi que la "forte exposition souveraine des banques" qui devrait augmenter et entraîner une hausse de leurs risques financiers. Le Liban - dont le premier ministre Saad Hariri vient tout juste de former son gouvernement après huit mois de tractations et qui doit encore réussir son examen de passage devant le Parlement - passe de C (risque élevé d'impayés aux entreprises) à D (risque très élevé) sur une échelle à huit degrés s'arrêtant à E (comme extrême).
A noter l'amélioration de l'évaluation du Monténégro, désormais à B (risque assez élevé) contre C auparavant. La Coface loue sa "consolidation budgétaire sérieuse", sa "stabilité institutionnelle et politique" et la bonne santé de sa principale activité, le tourisme.
Voir le baromètre Coface 2019
Parallèlement, les évaluations de risques pays évoluent peu en cette année 2019 avec seulement dix changements sur 161 Etats auscultés. Sur ces dix modifications, neuf voient leur note progresser vers plus de confiance, et un seul, le Liban, se trouve "pénalisé par des difficultés économiques persistantes" commente l'assureur-crédit. Il montre du doigt ses "difficultés à former un nouveau gouvernement (qui) mettent en lumière les vulnérabilités du système politique" ainsi que la "forte exposition souveraine des banques" qui devrait augmenter et entraîner une hausse de leurs risques financiers. Le Liban - dont le premier ministre Saad Hariri vient tout juste de former son gouvernement après huit mois de tractations et qui doit encore réussir son examen de passage devant le Parlement - passe de C (risque élevé d'impayés aux entreprises) à D (risque très élevé) sur une échelle à huit degrés s'arrêtant à E (comme extrême).
A noter l'amélioration de l'évaluation du Monténégro, désormais à B (risque assez élevé) contre C auparavant. La Coface loue sa "consolidation budgétaire sérieuse", sa "stabilité institutionnelle et politique" et la bonne santé de sa principale activité, le tourisme.
Voir le baromètre Coface 2019
COFACE_BAROMETRE_CRC19_FR.pdf (3.69 Mo)
Voir la carte des évaluations pays
MAP FR with comments.pdf (1.62 Mo)
Source de l'article Econostruminfo
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