L’approche de partenariat de l’UE visant à protéger les migrants et les réfugiés et à soutenir leur réintégration dans leur pays d’origine donne de bons résultats.
En collaboration avec l’ONU et l’Union africaine, les migrants bloqués en Libye bénéficiant d’un soutien ont été plus nombreux au cours des deux premiers mois de 2018 par rapport à l’année 2017, tandis que la lutte contre la traite des êtres humains se poursuit.
À la veille de la présentation du rapport d’avancement sur la mise en œuvre de l’agenda européen en matière de migration, la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, s’est adressée aux membres du Parlement européen, en mettant en évidence « une petite réalisation européenne de grande importance de ces derniers mois ». Elle a déclaré que grâce à l’accord entre l’Union européenne, l’Union africaine et les Nations Unies, « au cours des deux premiers mois de cette année, nous avons réussi à sauver et à libérer plus de 16 000 personnes des camps en Libye. En deux mois, nous avons réussi à faire mieux que l’année dernière et déjà en 2017, les résultats étaient dix fois meilleurs que l’année précédente ».
Dans le rapport d’avancement, la Commission et la Haute représentante font le point sur les progrès réalisés depuis le dernier rapport de novembre 2017.
L’Union européenne et ses États membres ont un objectif très clair en matière de migration : sauver et protéger la vie des migrants et des réfugiés. Un volet important est la lutte contre la traite et le trafic des êtres humains. L’opération navale Sophia, lancée par l’UE en 2015, a jusqu’à présent permis d’appréhender plus de 137 passeurs et trafiquants présumés et de neutraliser 537 navires utilisés par des criminels.
L’UE a souligné que la migration est un défi mondial et qu’aucun pays ne peut y faire face seul. C’est pourquoi la coopération entre les partenaires est cruciale.
Pour en savoir plus
Délégation de l’UE en Libye - Site internet
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