Il y a dix ans, le 13 juillet 2008, les chefs d’État et de gouvernement euro-méditerranéens ont lancé l’Union pour la Méditerranée (UpM) à Paris, en s’appuyant sur le processus de Barcelone et en réunissant 43 pays dans un partenariat fondé sur la copropriété de tous les participants en vue de relever les défis communs auxquels la région euro-méditerranéenne est confrontée, tels que le développement économique et social, la dégradation de l’environnement, y compris le changement climatique, l’énergie, les migrations, le terrorisme et l’extrémisme, ainsi que la promotion du dialogue entre les cultures.
Le 3ème Forum régional de l’UpM, qui se tiendra le 8 octobre à Barcelone, réunira les ministres des Affaires étrangères des États membres de l’UpM pour faire le bilan de ces dix dernières années et discuter des perspectives d’avenir de l’organisation.
« Au cours de ces dix années, l’Union pour la Méditerranée a connu des périodes agitées et a réussi à consolider sa capacité institutionnelle et à montrer qu’elle est capable de contribuer au paysage de la coopération et de l’intégration régionale », a déclaré le Secrétaire général désigné de l’UpM, Nasser Kamel. « Nous disposons d’une base solide sur laquelle capitaliser, à mesure que nous élargissons le spectre de nos activités, que nous créons de nouvelles synergies et partenariats et que nous consolidons notre rôle de plateforme de dialogue régional. Avec le soutien continu de la coprésidence et des États membres, de nouveaux jalons sont à portée de main », a-t-il ajouté.
À ce jour, l’UpM compte plus de 50 projets de coopération à l’échelle régionale, allant d’initiatives de développement durable et de projets d’infrastructures urbaines à des programmes favorisant le renforcement des capacités multisectorielles, l’égalité entre les sexes, l’esprit d’entreprise ou la création d’emplois.
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