Lorenzo Fanara, ambassadeur d'Italie, à l'inauguration des nouveaux bureaux de l'AICS. |
Pour son bureau régional, l’agence italienne pour la coopération au développement (AICS) a choisi la Tunisie, vantant la proximité entre le peuple tunisien et le peuple italien, qui partagent de fortes racines culturelles, économiques, et même culinaires.
Depuis des millénaires, l’histoire des deux pays est liée: qu’il s’agisse des rivalités entre Carthage et Rome, de l’influence de Roger II de Sicile ou de la ville sicilienne dont vient l’actuel ambassadeur d’Italie, qui aurait été construite par des Tunisiens.
Ainsi, l’Italie a vu la Tunisie comme destination privilégiée, et l’ambassadeur Lorenzo Fanara a exprimé au cours de la soirée d’inauguration sa volonté de construire des projets communs et de les réaliser en partenariat avec les Tunisiens et avec le ministère du développement et de la coopération internationale.
L’Italie a spécifié son soutien au processus démocratique et à la décentralisation, finançant la construction de 31 des 86 nouvelles mairies.
En plus de son soutien à la démocratie, l’AICS s’est fixé deux autres objectifs: le soutien aux petites et moyennes entreprises, en mettant en place des crédits à des taux inférieurs à l’inflation, et l’aide à l’éducation, via la construction d’écoles et la création de cantines pour les élèves.
Depuis les années 1980, l’AICS a été présente en Tunisie dans toutes ses régions, dans la capitale comme à Sfax, Tabarka, Tataouine ou encore Tozeur.
Au total entre 2017 et 2020, l’Italie fournira plus de 360 millions d’euros à son partenaire et voisin tunisien.
Par Julie Boulet - Source de l'article Huffpostmaghreb
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