Riad Berjani a assuré qu’il fallait continuer à stimuler le développement durable dans les pays du sud de la Méditerranée.
Plus de 95% des échanges commerciaux euro-méditerranéens sont orientés vers l’Europe alors que le commerce entre les pays du sud de la Méditerranée se limite à 5 %, a fait savoir le représentant du ministère tunisien de l’industrie et des PME, Riad Berjani lors de son intervention ce jeudi au séminaire du Businessmed (Union méditerranéenne des confédérations d’entreprises).
« Il ne faut pas ignorer que cette situation n’a pas changé depuis une vingtaine d’années », a déclaré le ministre qui estime que le développement économique, l’innovation, le commerce et l’investissement ainsi qu’ un secteur privé très dynamique, demeurent les vrais moteurs de croissance économique, de stabilité et de création d’emplois dans la région.
D’après lui, les PME tunisiennes et ceux du sud de la Méditerranée, en général, sont confrontées à des problèmes majeurs. Il a cité, en premier lieu, la difficulté d’accéder aux ressources de financement lors de la création ou de l’extension des sociétés.
« Avant de catalyser le développement du secteur privé, il faut améliorer l’accès aux services essentiels et multiplier les opportunités économiques », a-t-il signalé.
Par ailleurs, il a révélé que « les pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) ont été des signataires actifs des traités d’investissements bilatéraux, représentant près de 27% de la totalité des traités conclus dans le monde. Les signataires les plus actifs sont l’Egypte, le Maroc, la Tunisie, la Jordanie, l’Algérie, et le Liban ».
D’autre part, il a appelé les pays de la région à être plus actifs dans la réalisation des objectifs communs. « Nous devons travailler avec la classe politique pour adopter et renforcer tous les mécanismes qui mèneront à un espace dynamique afin de créer des emplois et créer des opportunités nouvelles pour tous. Et nous devons mettre en place des réformes de réduction de la charge administrative pour les entreprises, et suivre un régime clair et ouvert, pour les investisseurs nationaux et étrangers», a-t-il dit.
Il a assuré qu’il fallait continuer à stimuler le développement durable dans les pays du sud de la Méditerranée, améliorer les services offerts aux PME conformément aux normes de qualités, et enfin autonomisé les partie prenantes du secteur privé.
Par Lynda Abou - Source de l'article Maghrebemergent
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