Il est difficile de démarrer une activité commerciale au Liban. Les prix des terrains sont élevés et il est compliqué de trouver des financements.
Pire encore, de nombreuses zones industrielles du pays ne disposent pas d’un accès approprié à l’électricité, aux moyens de communication et aux transports.
La Banque européenne d’investissement cherche à résoudre ce problème en soutenant un plan du gouvernement qui vise la construction de trois zones industrielles modernes au Liban, dont certaines seront situées non loin de la frontière syrienne, dans une région qui subit de plein fouet les effets de la crise des réfugiés. Ce plan a été conçu dans l’espoir que plus d’une centaine de petites entreprises viennent s’installer dans ces zones car le prix des terrains y sera raisonnable et la qualité des infrastructures élevée.
En mai, la BEI a signé un prêt de 52 millions d’euros à l’appui de la construction de ces zones industrielles au titre de l’Initiative Résilience économique, un programme qu’elle a créé en 2016 pour apporter des solutions aux problèmes économiques et sociaux liés à la crise des réfugiés. Ces zones accueilleront des entreprises agroalimentaires, de réparation de véhicules et de construction, ainsi que des entreprises innovantes. Le prêt de la BEI servira à financer, dans ces zones, les réseaux d’adduction d’eau, les installations de traitement des eaux usées, les routes, les installations électriques ainsi que d’autres infrastructures de base.
La Banque a accru ses financements au titre de l’initiative Résilience économique de 6 milliards d’euros pour les projets dans les Balkans occidentaux, en Afrique et au Moyen-Orient sur la période 2016-2020.
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