Lugano, Suisse, de l’envoyé spécial de Leaders, Taoufik Habaieb. En portant le 14 janvier 2011, les grands idéaux de liberté, de démocratie et de dignité, les jeunes tunisiens ont cependant dû en déchanter rapidement face au leurre de certains politiques.
Mais aussi, du fait de l’attitude protectionniste de nombre de pays du Nord qui brisent leur rêve de franchir les frontières. Ce désenchantement de la jeunesse tunisienne, notamment vis-à-vis de l’Europe ne doit pas perdurer davantage. Des politiques actives d’accueil et de coopération gagnent à être mises en œuvre. C’est ce qu’à déclaré en substance le Premier Conseiller auprès du président de la République, chargé de la Sécurité nationale, Kamel Akrout, samedi après-midi lors du Sommet de Lugano 2018 Moyen-Orient - Méditerranée.
Il était le premier à prendre la parole dans le panel discussion consacré aux questions internationales, en présence de la secrétaire d’Etat suissesse des Affaires étrangères, Pascale Baeriswyl et du conseiller diplomatique du président Emmanuel Macron, l’ambassadeur Philippe Etienne. M. Akrout a passé en revue les différents défis intérieurs et extérieurs auxquels la Tunisie a dû faire face depuis 2011, mentionnant notamment l’effet Libye, le terrorisme, l’émigration clandestine et la fuite des compétences.
Après avoir souligné la responsabilité déterminante assumée par l’Armée et les forces de sécurité intérieures ainsi que par l’administration pour éviter la déliquescence de l’Etat, Kamel Akrout a surtout insisté sur le rôle de la jeunesse, encore plus important aujourd’hui et demain. ''L’essentiel, a-t-il souligné est de ne pas la décevoir, de lui redonner espoir et de lui permettre de s’accomplir dans la construction du nouvel Etat. Ce qui est valable pour les jeunes tunisiens, a-t-il conclu, l’est également pour ceux des jeunes dans les autres pays de la région.''
Source de l'article Leaders
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