La Libye rejette l'admission d'Etats africains riverains de la Méditerranée au sein de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et se refuse à la conclusion de "tout accord" qui ignore le fait de l'indivisibilité du continent, "avec comme seul instrument politique : l'Union africaine", rapporte sa représentation diplomatique à Dakar, dans un communiqué.
"La Libye rejette l'inclusion de parties du continent dans un quelconque union, à l'instar de ce qui a été fait avec l'admission d'Etats africains riverains de la Méditerranée au sein de l'Union pour la Méditerranée et n'accepte de traiter avec cette organisation que sur la base de ce qui a été décidé par l'Union africaine au sujet de la coopération avec l'Union européenne et les autres Etats du monde", souligne le texte dont copie a été transmise à l'APS.
Il s'agit par cette position "d'apprécier le continent africain en tant que bloc indivisible, de s'opposer à toute proposition faisant fi de cette réalité et à la conclusion de tout accord qui ignore que notre continent est un tout à savoir un seul espace, qui refuse toute partition et tout émiettement, avec comme un seul instrument politique : l'Union africaine".
Cette position "est d'autant plus fondée que l'idée initiale du président" français Nicolas Sarkozy, initiateur de l'Union pour la Méditerranée, "consistait à mettre en place une union limitée uniquement aux Etats africains et Européens bordant la Méditerranée dans la perspective de renforcer leur coopération, ce qui avait emporté l'agrément de la Libye et son soutien", rapporte encore le texte.
"La Libye rejette l'inclusion de parties du continent dans un quelconque union, à l'instar de ce qui a été fait avec l'admission d'Etats africains riverains de la Méditerranée au sein de l'Union pour la Méditerranée et n'accepte de traiter avec cette organisation que sur la base de ce qui a été décidé par l'Union africaine au sujet de la coopération avec l'Union européenne et les autres Etats du monde", souligne le texte dont copie a été transmise à l'APS.
Il s'agit par cette position "d'apprécier le continent africain en tant que bloc indivisible, de s'opposer à toute proposition faisant fi de cette réalité et à la conclusion de tout accord qui ignore que notre continent est un tout à savoir un seul espace, qui refuse toute partition et tout émiettement, avec comme un seul instrument politique : l'Union africaine".
Cette position "est d'autant plus fondée que l'idée initiale du président" français Nicolas Sarkozy, initiateur de l'Union pour la Méditerranée, "consistait à mettre en place une union limitée uniquement aux Etats africains et Européens bordant la Méditerranée dans la perspective de renforcer leur coopération, ce qui avait emporté l'agrément de la Libye et son soutien", rapporte encore le texte.
"Finalement, les Européens, sur l'initiative de l'Allemagne, ont rejeté cette idée sous le prétexte que sa concrétisation pourrait engendrer la division des Etats de l'Union européenne et son émiettement. Sur cette base, il a été décidé d'admettre l'ensemble des pays de l'Union européenne dans l'Union pour la Méditerranée en plus des Etats nord-africains", poursuit le texte.
"Alors, si les Européens se soucient de leur unité pourquoi pas nous ? Et pourquoi adhérer à un projet qui pourrait engendrer la balkanisation de notre continent ? Pourquoi l'accepter ?", se demande le texte qui soutient que l'édification des Etats-Unis d'Afrique "demeure le seul moyen approprié pour réaliser les aspirations des peuples africains au progrès et au plein épanouissement".
Agence de Presse Sénégalaise (Dakar) le 12 Août 2008
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