MEDSTAT IV organisera un atelier sur les statistiques du commerce international de marchandises afin d’échanger des expériences entre les pays du voisinage du Sud

La Commission de statistique de l’ONU a discuté et adopté de nouveaux concepts et définitions pour les statistiques du commerce international de marchandises (International Merchandise Trade Statistics – IMTS) en février 2010. 

Résultat de recherche d'images pour "MEDSTAT IV – Coopération statistique euro-méditerranéenne"De nouvelles directives ont été élaborées et diffusées pour adapter la production statistique aux nouvelles normes, et les pays ont commencé à les appliquer. Si certaines des recommandations sont simples, d’autres peuvent poser des problèmes aux statisticiens. Le projet MEDSTAT IV, financé par l’UE, organisera un atelier à Bruxelles du 28 au 30 mars afin de partager l’expérience des pays partenaires du voisinage du Sud dans ce domaine.

Des représentants des instituts de statistique et d’autres institutions participant à la compilation des statistiques du commerce extérieur des pays de la PEV-Sud se réuniront et travailleront autour de présentations techniques réalisées par un représentant du Département de statistique de l’ONU, chargé de l’harmonisation internationale des pratiques dans ce domaine, et par un représentant de l’« Office des Changes » au Maroc, un pays où le respect des nouvelles normes est déjà très répandu.

Pour en savoir plus
Site Internet de MEDSTAT IV 

Feature projects

Médias et jeunesse dans le sud de la Méditerranée : « je t’aime, moi non plus ? »

Youth and Media Forum

Quelque 80 jeunes originaires d’Algérie, d’Égypte, de Jordanie, du Liban, de Libye, du Maroc, de Palestine, de Syrie et de Tunisie se sont réunis cette semaine à Beyrouth pour discuter de leurs relations avec les médias, de leurs habitudes médiatiques et surtout de leurs attentes : quels médias pour quel(s) genre(s) de société(s) ?

Le forum était organisé par l’UE en partenariat avec CFI médias et la Fondation Samir Kassir.

De nombreux thèmes sont abordés pendant ce forum : rôle des médias pour aider les jeunes à trouver un emploi, éducation aux médias, interpellation des autorités par les jeunes à travers les médias, attentes des jeunes par rapport aux médias, etc.

Deux grands débats ont abordé ces sujets :
Médias traditionnels et jeunesse : le désamour
Les médias, une passerelle pour l’emploi des jeunes ?

12 ateliers et 9 présentations de projets ou d’initiatives ont eu lieu durant le forum.

Pour en savoir plus

EU Neighbours - Jeunesse

Monde Arabe / Le festival arabe de la radio et de la télévision organisé par l’ASBU


La 18ème édition du festival arabe de la radio et de la Télévision se tiendra à Hammamet, en Tunisie, du 25 au 28 avril 2017.

Elle est organisée par L’Union de Radiodiffusion des Etats Arabes (Arab States Broadcasting Union, ou ASBU), en collaboration avec les établissements tunisiens de radio et de télévision et en partenariat avec la prestigieuse ARABSAT, le leader de la transmission par satellite dans la région arabe.

Le festival prenant de l’ampleur, il est devenu annuel il y a deux ans. Ses objectifs sont de contribuer au développement de la radio et de la production télévisuelle et d’améliorer ses contenus, afin de mieux répondre aux attentes des membres des sociétés présentes. Il a également pour but d’encourager la créativité des jeunes talents.

Au programme deux concours : un concours sur les programmes de télévision et un autre, sur ceux de la radio, des séminaires ainsi que des ateliers sur les questions de production de radio et de télévision auront également lieu.

L’Arab States Broadcasting Union (ASBU) est une des plus anciennes institutions panarabes. C’est une organisation professionnelle, créée en Février 1969 à Khartoum, dont l’objectif principal est de « renforcer les liens et la coopération entre les organismes de radiodiffusion des Etats arabes pour une meilleure production et le développement de contenus ».

L’ASBU est un partenaire important du CMCA. Il est co-organisateur du PriMed aux côtés du CMCA, de France Télévisions, de la Rai et de 2M.

Cliquez ici pour plus d’informations.

Source de l'article Méditerranée Audiovisuelle

L'AVITEM lance son nouveau cycle de séminaires sur le développement territorial et urbain en Méditerranée en partenariat avec l'AFD et la GIZ

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En partenariat avec l'AFD et la GIZ, l’AVITEM inaugure cette année un nouveau cycle des Hautes Etudes sur le développement urbain et territorial en Méditerranée. 

Consacrée au thème "Transitions métropolitaines : du projet à l'action", cette action de formation invite les auditeurs à réfléchir, à échanger et à débattre sur les enjeux, perspectives et stratégies des métropoles méditerranéennes.

En 2017, l’Agence des Villes et Territoires Méditerranéens durables, l’Agence Française de Développement et l’Agence de coopération allemande pour le développement - GIZ, programme Comun – se sont associées, pour construire un cycle de formation enrichi, en immersion dans trois métropoles : Aix-Marseille-Provence, Tunis et Hambourg. La diversité des savoir-faire de projets et de pédagogie de chacun des partenaires, conjuguée à un ancrage renforcé dans les pays du sud, ainsi que l’opportunité de développer un large réseau professionnel, sont les bases de cette coopération.

Conçus en lien avec les responsables métropolitains et régionaux, des universitaires et des acteurs locaux et adaptés aux spécificités du territoire, les séminaires d’Aix-Marseille-Provence, d’Hambourg et de Tunis seront l’occasion de comprendre les mutations profondes de ces territoires. C’est un programme complet qui attend la vingtaine d’auditeurs retenus : les projets de métropole, de leur vision à leur mise en place, les problématiques liées aux différentes échelles et aux caractéristiques propres à chaque territoire concerné, les grands projets de transformation urbaine, la mobilité, les questions énergétiques et environnementales, la métropole connectée, etc.

Echanges d’expériences, visites sur le terrain, conférences-débats et études de cas constituent les composantes du programme. Les auditeurs sont appelés à penser les défis métropolitains au regard de leurs projets et de leur profession. Des outils pédagogiques innovants permettront d’affiner des travaux individuels et collectifs, qui pourront donner lieu à une publication internationale.

Cette initiative franco-allemande s’adresse à des décideurs et à des techniciens occupant une fonction/responsabilité de haut niveau et confrontés aux enjeux des processus métropolitains au Maroc, en Algérie, en Tunisie ou au Liban.

Pour plus d’informations sur les inscriptions, veuillez contacter :

Pour plus d’informations sur le cycle : 

Source de l'article Avitem

Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan: 24 films en compétition

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Douze longs-métrages et autant de documentaires seront en compétition dans le cadre de la 23ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, prévue du 25 mars au 1er avril prochain dans la ville de la Colombe blanche, indique un communiqué des organisateurs.

Dans la catégorie long métrage, douze films appartenant à 15 pays de la Méditerranée seront ainsi en lice pour le grand prix Tamouda d’Or du Festival, ainsi que pour les prix spécial jury Mohamed Reggab, de première œuvre Azzedine Meddour, des meilleures interprétations féminine et masculine et du jury critique Mustapha Messnaoui, précise la même source. Il s'agit de "Paris la blanche" de Lidia Terki (France), "La puerta abierta" de Marina Seresesky (Espagne), "Tramontane de Vatche Boulghourjian" (Liban), "Demain dès l’Aube" de Lotfi Achour (Tunisie- France), "Indivisibili" d’Edoardo De Angelis (Italie), "A Good Wife" de Karanovi? (Serbie/Bosnia/Croatia), "Amerika Square" de Yannis Sakaridis (Grèce), "Godless" de Ralitza Petrova (Bulgarie / Danemark / France), "Park" de Sofia Exarchou (Grèce/Pologne), "My Father’s Wings" de Kivanc Sezer (Turquie), "Mawlana" d’Ahmed Majdi Ali (Egypte) et "Headbang Lullaby" de Hicham Lasri (Maroc). Présidé par le réalisateur égyptien Yousry Nasrallah, le jury de la compétition long métrage sera composé de l’actrice espagnole Cristina Plazas, du réalisateur grec Panos Karkanevatos, de la journaliste et critique italienne Cristiana Paterno, du critique français Francis Bordat, de l’actrice ivoirienne Kadhy Touré et de la journaliste marocaine Fatima Loukili.

Quant au jury critique Mustapha Messnaoui, il sera présidé par l’universitaire et critique marocain Hammadi Guerroum qui sera entouré par les critiques Rabha Achit (Algérie), Oussama Abdelfettah (Egypte) et Houda Ibrahim (Liban).

Dans la catégorie documentaire, les douze films en compétition sont: "Islam pour mémoire" de Bénédicte Pagnot (France), "Delta Park" de Karine Devilliers et Mario Brenta (Belgique/Italie), "Hizam" de Hamid Benam (Algérie /France), "Histoire de Sanae" de Rogena Bassaly (Egypte), "Un dia vi 10 000 elefantes" d’Alex Guimera et Juan Pajares (Espagne), "La terre abandonnée" de Gilles Laurent (Belgique), "Bouchra : rêves en mouvement" de Khalid El Hasnaoui (Maroc), "Asphalt" d’Ali Hammoud (Liban), "Tout était un beau rêve– LE «Frenchie»" de Vukowar de Branko Istvancic (Croatie), "Weldek Rajel" de Ben Youssef Heifel (Tunisie), "Mayal Ya Ghazal" de Jocelyne Abi Gebrayel (Liban) et "Kazarken – En creusant" de Güldem Durmaz (Belgique/France).

Ces documentaires seront départagés par un jury présidé par le cinéaste français Thomas Bauer et composé de la critique italienne Patrizia Pistagnezi, de la réalisatrice espagnole Fatima Luzardo, de la chercheuse belge Annick Ghijzelings et de l’écrivain marocain Mohamed Chouika.

Les prix de cette catégorie sont: le prix Tamouda d’Or, le prix spécial du jury et le prix première œuvre.

Source de l’article Medias 24

Soutien international aux investissements verts en Égypte

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La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), l’Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) vont lancer leur nouvelle Facilité de financement de l’économie verte (Green Economy Financing Facility – GEFF) pour l’Égypte lors d’une conférence au Caire, le 21 mars.

Des conférenciers de haut niveau y participeront, dont le ministre égyptien de l’Investissement et de la coopération internationale, Sahar Nasr, et Reinhold Brender, chef adjoint de la délégation de l’UE en Égypte.

Dans le cadre du programme GEFF, des prêts financés par des subventions de l’UE sont fournis par des banques pour des projets d’efficacité énergétique et des investissements à petite échelle dans l’énergie renouvelable réalisés par des entreprises privées en Égypte. Des programmes similaires pour la mise en œuvre de programmes de financement climatique via le secteur bancaire ont déjà été menés avec succès dans de nombreux autres pays d’opérations de la BERD.

La conférence au Caire comprendra deux tables rondes : l’une sur le rôle des institutions financières et des bailleurs de fonds favorisant la croissance des entreprises via l’économie verte, et l’autre sur les institutions publiques et les entreprises.

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EUROMED Invest organise une rencontre d'affaires sur les solutions vertes dans la région Méditerranéenne

EUROMED Invest

Le projet européen EUROMED Invest organisera une rencontre d'affaires sur les solutions vertes dans la région Méditerranéenne du 1er au 3 avril 2017 au Caire, Egypte. 

L’évènement abordera les opportunités dans le secteur du traitement des eaux usées, des technologies favorisant les économies d'énergie et l'efficacité énergétique ainsi que les énergies renouvelables. 

Au programme de cet événement d'affaires de deux jours: une conférence sur les solutions vertes dans la région Méditerranéenne et des rencontres BtoB réunissant des partenaires de l’Union européenne et de la région Méditerranéenne.

L’objectif du projet EUROMED Invest est de stimuler les affaires et l'investissement privé dans la région euro-méditerranéenne et de contribuer à un développement économique inclusif. Les activités du projet visent à habiliter les réseaux d'affaires et d'investissement euro-méditerranéens à mettre en œuvre des stratégies ciblées en faveur du développement des PME dans des secteurs spécifiques : l'agro-alimentaire, l'eau et les énergies alternatives, le tourisme, les transports et la logistique, les industries culturelles et créatives. 

Pour en savoir plus
EUROMED Invest: site internet, facebook et twitter

Feature projects 

Médias et radicalisations : approche trans-méditerranéenne

L’Ecole Du Journalisme organise, en partenariat avec le laboratoire CERDACFF, la Faculté de Droit et Science Politique de Nice, Université Côte d’Azur, l’Union de la Presse Francophone, le Club de la presse 06, l’Association La Chose Publique et l’association Entr’Autres, une session de formation sur le thème : Médias et radicalisations : approche trans-méditerranéenne.

Pour la première fois, un symposium évoque l’approche des médias dans la région méditerranéenne sur le thème de la radicalisation. Des enseignants-chercheurs, des doctorants et des journalistes seront présents afin débattre de ce sujet. L’objectif est d’aider les journalistes à mieux comprendre les phénomènes de radicalismes et à mieux les appréhender.

Depuis quelques années, les pays de la Région méditerranéenne sont liés par une réalité commune : l’idéologisation religieuse, la violence politique et le développement des intégrismes. À l’instar de l’Algérie et de la Tunisie, la France est confrontée aux tragiques événements liés au développement de la violence islamiste. Parallèlement, dans les pays de la rive nord de la Méditerranée se sont développés des mouvements xénophobes mettant également à mal la cohésion des peuples et des sociétés ainsi que le dialogue entre les deux rives.

Cette situation est nourrie par de nombreux facteurs. Indéniablement, l’outil médiatique est au centre des problématiques de radicalisation, mais pas uniquement. Plusieurs études montrent le rôle important joué par les médias dans le processus d’embrigadement. En effet, l’évolution des outils de l’information et de la communication, le développement et la démocratisation du web rendent incontrôlable la diffusion des idéologies intégristes.

Toutefois, les médias sont des outils indispensables de lutte contre les amalgames, d’éveil à la citoyenneté et à la liberté d’expression. De ce fait, les acteurs médiatiques ainsi que les professionnels de l’information ont un rôle essentiel dans la prévention et la lutte contre les radicalismes.

Cette initiative revêt une dimension particulière compte tenu de la tragédie que nous avons vécue à Nice. Elle sera l’occasion de mettre à l’honneur des femmes journalistes méditerranéennes qui ont fait preuve de courage et de détermination dans l’exercice de leur métier.

Les travaux seront lancés par Marie Bret, journaliste à Charlie Hebdo et de Horria Saïhi, grand reporter à la télévision algérienne, lauréate du Prix international du courage décerné par Women’s Media Foundation.

Programme 

Vendredi 24 mars 08h00 - 19h00

08h00 - Accueil des participants
08h45 - Ouverture de la session de formation
09h30 -12h00 : Radicalisation : concepts et enjeux
13h45- 16h00 : Radicalisation : processus et discours
16h15 -18h15 : Politique publique de lutte contre la radicalisation

18h15- 19h00 : Projection 

Samedi 25 mars - 9h00 - 14h00

Cette journée permettra aux journalistes d’acquérir les outils nécessaires pour mieux appréhender les radicalismes. Les professionnels de l’information communiqueront les réflexes à avoir en cas de confrontation avec ce phénomène. L’objectif est de donner à chaque personne présente les automatismes nécessaires afin d’éviter des raccourcis qui pourraient porter préjudice au traitement de l’information.

08h00 - Accueil des participants
08h30 -10h30 : Les médias : discours et contre discours
10h45-12h45 : Traitement médiatique des radicalismes

Page FaceBook de l’événement « Médias et radicalisations : approche trans-méditerranéenne »
Vous pourrez suivre en direct le colloque sur l’adresse suivante : http://www.ecoledujournalisme.com

Source de l'article Mediaterranee

Séminaire à Paris du Fonds Roberto Cimetta


Le Fonds Roberto Cimetta a organisé un séminaire à Paris intitulé « Les entrepreneurs culturels indépendants au coeur de la dynamique artistique » dans le cadre du programme Creative Tracks.

Cet événement a eu lieu au Ministère de la Culture et de la Communication le 7 mars dernier et a réuni plus de soixante entrepreneurs et chercheurs de seize pays (Belgique, Burkina Faso, Chine, RD Congo, Egypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Iran, Irak, Liban, Maroc, les Pays-Bas, Syrie).

Deux questions centrales au développement des entrepreneurs culturels ont été abordées lors de cette journée de réflexion : 
  • les modèles de financements marqués par l’innovation et la technologie d’une part,
  • et la nécessité d’une coopération au travers de l’échange d’expériences, de la mobilité et de la réalisation de projets communs, d’autre part.
« C’était l'occasion d'une rencontre exceptionnelle entre les acteurs culturels les plus dynamiques et les plus influents » (Hanan Kassab Hassan), « une rencontre qui nous a permis de toucher la réalité du terrain dans différents milieux » (Rossella Tarantino)…Nous remercions tous les participants et espérons qu’ils resteront en contact et travaillerons ensemble pour « développer et dynamiser le champ culturel dans leur pays » (El Mehdi Azdem).


Source de l'article Fond Roberto Cimetta

Youssef Amrani, ancien SG de l’UpM : « Le projet méditerranéen s'impose plus que jamais

Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet du roi du Maroc et
 ancien secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée
Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet du roi du Maroc et ancien secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, a livré sa vision de politique étrangère dans une analyse intitulée «Pour une vision stratégique Europe – Méditerranée – Afrique» publiée sur le site de l’Institut de prospection économique en Méditerranée dans lequel siège notamment l’ancien ministre algérien Cherif Rahmani.

De prime abord, le conseiller admet que dans un contexte où la région euro-méditerranéenne est confrontée à des défis complexes, « le projet méditerranéen s'impose plus que jamais ». Et se désole du fait que malgré les efforts consentis par la politique européenne de voisinage (PEV), la construction d'un espace de stabilité et de prospérité partagées, tant attendu par les deux rives, tarde à se concrétiser ».

Le conseiller appelle ainsi l'Europe « à peser plus dans la région Méditerranée notamment, à travers l'Union pour la Méditerranée (UpM), qui a pour vocation de favoriser la coopération régionale et la cohésion des pays euroméditerranéens ».

Il fait même du Sud de la Méditerranée, qui dispose d'énormes potentialités humaines et naturelles, un véritable moteur de croissance économique pour l'Europe ce qui impliquerait pour elle « une coopération plus solidaire, en phase avec les priorités des pays du Sud et le renforcement de ses capacités d'action dans cet espace régional, tout en confortant le rôle de l'UpM en tant qu'acteur majeur dans la future configuration de la PEV ».

Quels mobiles le conseiller avance-t-il ? Il estime que « cela est nécessaire pour réduire les inégalités économiques et sociales, amoindrir les crispations identitaires qui se développent au Nord comme au Sud, car la stabilité et la sécurité de l'Europe et son redressement économique et productif, passent par la stabilité et le développement de la Méditerranée Sud ».

Ensuite, selon Youssef Amrani , « il convient donc de créer les conditions pour formuler des nouveaux modèles de croissance et de développement, plus inclusifs et durables, bénéfiques à toute la région à travers la valorisation des ressources des pays du Sud ».

Une meilleure intégration économique, en développant les infrastructures et en promouvant les investissements serait aussi la clé pour la promotion des valeurs cultuelles et culturelles « pour prémunir les jeunes de toute forme d'extrémisme ».

En contrepartie, cet ancien secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, explique que cela implique aussi que les pays du Sud, réalisent leur propre travail en interne, en termes de gouvernance, de démocratie, d'Etat de droit et de réformes structurelles ». Il plaide également en faveur de la promotion d'une approche régionale pour la pérennité de la paix et du développement ce qui appelle à la prise en compte de toutes les dimensions stratégiques, notamment africaine.

A ce niveau d’analyse, le conseiller met l’accent sur le fait que « le Maroc l'a bien compris en faisant le choix et le pari de l'ouverture sur son continent, en optimisant sa position. En termes économiques, le Maroc met en exergue « le projet régional visant la construction du gazoduc Nigeria- Maroc, qui générera de nombreux avantages en termes d'opportunités socio-économiques ».

En plus « le Maroc s'impose comme force économique majeure sur le continent, en renforçant sa dimension économique et technique, par l'implantation d'entreprises marocaines au service d'un projet africain commun et de ses bénéficiaires », est-il ajouté.

Par Karim Sabeur - Source de l'article Maghrebemergent

Deal Algérie-UE: Réadmission des expulsés contre plus de visas aux Algériens

UE ALGRIE

Réadmission contre visas? Tels sont les termes de l'accord convenu entre l'UE et l'Algérie à Bruxelles. L'Algérie, rapporte l'Agence de presse européenne (EP), a accepté de discuter de la réadmission des Algériens expulsés de l'Union Européenne en échange des facilitations d'obtention des visas pour ses nationaux désireux d'effectuer un voyage dans l'espace européen.

"Les deux parties ont convenu d'un échange à un niveau approprié en matière de réadmission en parallèle avec un échange sur la facilitation des visas, et en tenant compte de l'existence d'accords bilatéraux avec certains Etats membres de l'UE dans ces domaines", peut-on lire dans le document d’évaluation interne de l'UE reproduit par EP.

Ce document relayé par le journal espagnol l'Expansion, expose les nouvelles priorités de partenariat convenues ce 13 mars entre l'UE et l'Algérie.
Ces derniers, précise-t-on, encore, n'ont pas commencé les négociations sur un accord de réadmission, même si la partie européenne dispose d'un mandat l'y autorisant depuis 2002.
La coopération pour la réadmission des immigrants illégaux "doit s'améliorer", insiste la partie européenne dans son document d’évaluation interne de la mise en oeuvre de l'accord d'association entré en vigueur en septembre 2015.

Dans ledit document, les européens, affirment que plus d'un demi million d'Algériens (530 000) ont obtenu des visas Shengen en 2015 alors qu l'Algérie n'a accepté de réadmettre que 24,2% des Algériens expulsés de l'UE. Soit seuls 3900 algériens des 16 065 censés être expulsés de l'UE durant la même période.

L'Algérie a fait valoir des "difficultés majeures" en matière d'identification des personnes sans papiers d'identiré et l'émission de nouveaux documents d'identité pour les expulsés.

Pour sa part, le journal l'Avanguardia note que le document approuvé à Bruxelles par le chef de la diplomatie algérienne et son homologue européenne Federica Moghrini, affirme que les deux parties "s'engagent à examiner les mesures qui pourraient être prises pour améliorer progressivement les conditions de circulation des citoyens Algériens et la réadmission de ceux qui sont en situation irrégulière selon les procédures en vigueur et dans le plein respect des droits de l'homme".

L'UE s'est engagée dans ce sillage à soutenir les efforts consentis par l'Algérie "pour une meilleure gestion des flux migratoire" notamment venant des pays sud de l'Algérie.

Sur un autre registre, l'UE a exprimé son mécontentement concernant les restrictions à la publicité et la limitation des importations et leur soumission à des licences restrictives. Bien que l'Algérie ait justifié ces mesures par "la baisse des prix du pétrole et la croissance du déficit commercial", l'UE a dit "insatisfaction totale" à ce sujet.

L'UE a demandé aux autorités algériennes un réexamen des dispositions du Code pénal et celui du Code de l'information notamment après la fermeture de deux chaînes de télévision privées en 2015 et 2016 et l'arrestation de plusieurs journalistes, dont la majorité sont accusés de "diffamation", précise-t-on encore.

Concernant les prochaines Législatives, l'UE s'est dit prête à répondre à l'invitation algérienne d'envoyer des observateurs européens pour assister au scrutin du 4 mai prochain.

Par May Sammane - Source de l'article Huffpostmaghreb

L’UE et le Liban mettent en place un groupe de travail conjoint pour le commerce et l’investissement

EU-Lebanon  Joint Working Group for trade and investment

Un groupe de travail conjoint pour le commerce et l’investissement entre l’Union européenne et le Liban a été lancé par le Chef de la délégation de l’UE au Liban, l’Ambassadrice Christina Lassen, le Secrétaire général a.i. du ministère des Affaires étrangères, l’Ambassadeur Charbel Wehbi et des représentants de la Commission européenne.

Le groupe de travail conjoint, créé à la suite des engagements des priorités de partenariat UE-Liban, traite de tous les aspects et obstacles commerciaux qui empêchent le Liban de tirer parti des possibilités offertes par les arrangements préférentiels de l’accord d’association conclu entre les deux parties.

« Ce groupe de travail conjoint pour le commerce et l’investissement cherchera toutes les façons possibles d’aider le Liban à renforcer son potentiel d’exportation commerciale, sa productivité et sa compétitivité. Ceci est très important et essentiel pour atteindre un autre objectif majeur, celui de stimuler la création d’emplois et la croissance économique au Liban », a déclaré l’Ambassadrice Lassen.

Pour en savoir plus
Délégation de l’UE au Liban – Site internet et Page Facebook
EU Neighbours – Liban

La Journée Mondiale de l'Eau: SwitchMed présente des opportunités de valorisation des eaux usées traitées dans les modèles économiques qui soutiennent les économies circulaires

SwitchMed logo

A l’occasion de la Journée Mondiale de l'Eau (22 Mars), le programme SwitchMed, financé par l’UE, animera une session sur "Les eaux usées et l'économie circulaire" lors de l'atelier "L'innovation des jeunes avec les eaux usées pour une Méditerranée durable" organisé à Marseille par le Centre for Mediterranean Integration (CMI) le 21 Et le 22 mars.

La session SwitchMed explorera le rôle des eaux usées dans l'économie circulaire et comment certains entrepreneurs verts envisagent des moyens d'intégrer cette ressource - et d'autres ressources en eau sous-utilisées - dans leurs plans d'affaires. Les interventions de deux entrepreneurs verts qui sont actuellement en incubation dans le cadre du programme SwitchMed fourniront des leçons pratiques sur les défis auxquels ils font face en utilisant les eaux usées en toute sécurité dans leurs entreprises.

Lina Al-Kurdi, de Jordanie, décrira son entreprise de "toiture verte" et comment elle tire le meilleur parti de la rareté des ressources en eau pour l'irrigation. Tandis que Abdelkrim Bessadok, de Tunisie, partagera son point de vue sur les possibilités d'utiliser des eaux usées traitées pour soutenir des cultures de pâturage de haute qualité.

L'événement sera l'occasion de présenter aux participants les matériels de formation utilisés dans les activités de renforcement des capacités de SwitchMed pour les entrepreneurs verts, qui ont déjà bénéficié à plus de 1 500 personnes en Méditerranée.

Le programme SwitchMed de consommation et de production durables vise à encourager les économies méditerranéennes à passer à des profils de consommation et de production durables et à l'économie verte, y compris à des stratégies de développement à faible émission, en présentant et en diffusant des méthodes susceptibles d'améliorer l'efficacité énergétique et des ressources. Le programme cherche également à atténuer l'impact environnemental lié au cycle de vie des produits et, s'il le juge opportun, à promouvoir les énergies renouvelables. 

Pour en savoir plus 
SwitchMed – Site internet

Feature projects

France 3 Corse ViaStella télévision de proximité en Méditerranée.

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Comment va la Méditerranée entre conflits, migrations, crise climatique mais aussi résiliences, coopérations et programmes structurants? Pour être bien informé sur ces réalités et perspectives : une seule adresse France 3 Corse ViaStella. 

Chaîne régionale de plein exercice de France Télévisions née en 2007, elle dispose d’une stratégie, d’une identité, d’une programmation plurielle, originale, inclassable encore peu connue des téléspectateurs continentaux. Son coeur de métier ? La télévision de proximité de qualité en Méditerranée. Mare Nostrum est-elle exclusivement cette zone de guerre et de crises politiques qui monopolise les écrans mainstream ? La réalité est plus complexe et plus riche et la responsabilité des médias dominants européens est engagée, concernant les images, les idées, les informations qu’ils véhiculent sur cet espace géotratégique où se joue une part de l’avenir de la planète.

Selon la Conférence Permanente des Audiovisuels Méditerranéens (COPEAM) : « les médias façonnent profondément les attitudes et les opinions publiques. Cette responsabilité est particulièrement délicate, tenant compte de la complexité du contexte social, politique et économique de la région méditerranéenne. » Les déstabilisations en cours impactent les vies des citoyens des 24 pays et îles bordant la Méditerranée. 
A l’évidence, ces territoires présentent des profils contrastés, en restant toutefois reliés par une même capacité de résilience et des valeurs communes héritées de l’histoire. Pour décrypter l’actualité de l’arc méditerranéen, France 3 Corse ViaStella offre ce qui est son coeur de métier, à savoir une vraie télévision de proximité dédiée à la Méditerranée, à l’opposé de clichés et de préjugés souvent démobilisateurs et anxyogènes. 

Soit un bouquet de magazines emblématiques notamment « Mediterranéo », « Carnets de Méditerranéo », « Isulana » et « Vents du Sud » ( certains régulièrement programmés sur la Rai italienne, la télévision publique des Baléares et tous les accès internet). En effet, concernant le Maghreb, le Proche et Moyen-Orient, les agences de presse et les télévisions naviguent à vue. Elle proposent souvent une image globale manichéenne et sans nuance. Une Méditerranée que l’on visualise comme prise en étau entre l’urgence des zones de guerre… ou la carte postale. Soit des images sur les traditionnels hauts lieux touristiques comme Venise ou Barcelone. Soit des reportages sur les opérations en Syrie, en Libye, au Yemen, et sur les flots de réfugiés plus ou moins bien gérés et acceptés par les populations européennes. 

ViaStella nous invite à rencontrer un autre vécu et une autre histoire.Comment se déroule la vie de certaines populations malmenées? Comment se comportent les économies locales dans ce contexte de tensions et d’incertitudes ? Comment ces pays gèrent-ils leurs environnements naturels et leurs ressources agricoles ? Comment réagit politiquement l’U. E. ?

Côté médias dominants on note un important déficit d’information sur la Méditerranée. Un exemple ? Qui se souvient du sommet pourtant crucial du 22 août 2016 réunissant symboliquement A. Merkel, M. Renzi et F. Hollande dans la petite île de Ventotene, dans la mer Thyrénéenne, entre Rome et Naples ? Poser la question c’est y répondre.

Malte, Israël, Espagne, Italie, Sardaigne, Catalogne, Corse, Libye, Turquie, Sicile, Slovenie, Algérie, Liban, Chypre, Croatie, Tunisie, Egypte, Palestine, Maroc, Grèce etc... : les équipes de ViaStella témoignent de toutes les réalités de ces régions et pays continentaux ou insulaires, dans leurs vérités et leurs racines profondes, sans déni, sans censure, avec rigueur et professionnalisme. Ce n’est ni stupéfiant, ni insignifiant, c’est un éclairage plus compatissant sur un quotidien complexe et paradoxal. 

La preuve en images avec le numéro de janvier 2017 de « Les Carnets de Méditerranéo » préparée et présentée par Thierry Pardi. L’invité en plateau est Henry Marty-Gauquié ancien directeur de la Banque Européenne d’Investissement, il réagit et commente les quatre reportages. 

th-pardi-via-stella-a-amatrice-italieTout d’abord un sujet sur les travailleurs espagnols de Gibraltar, inquiets des conséquences du Brexit sur leurs emplois. Ensuite direction la Turquie et le Old Bazar d’Istambul: ses nombreuses boutiques fermées, ses touristes disparus. Puis le telespectateur va à la rencontre de retraités français expatriés au Portugualet ex-fonctionnaires pour certains. Ils sont un peu euphoriques. Pourquoi ? Parce qu’ils sont gavés de cadeaux fiscaux ( des exonérations sur 10 ans) ! 

En Europe l’harmonisation fiscale tant vantée et attendue est remplacée par la real politik, à savoir une féroce concurrence fiscale. En phase le dernier reportage porte sur la spirale infernale et sans fin qui continue d’emporter les classes moyennes en Grèce, elles sont essorées par les contributions publiques.

Thierry Pardi rédacteur en Chef de Méditerranéo et du bouquet d'émissions internationales produites par France3 Corse ViaStella dédiées à la Méditerranée:« le bassin méditerranéen est un espace riche de la diversité de ses cultures et de son patrimoine. C’est aussi une zone géostratégique en perpétuelle évolution, centre de nombreux conflits. Pour saisir toute la complexité de cette zone et les enjeux de son développement, ViaStella propose magazines et documentaires avec en point d’orgue une soirée en prime-time le mardi. Nous développons sur plusieurs thématiques l’économie, le patrimoine culturel, l’environnement, la coopération inter-îles, les incidences du réchauffement climatique en Méditerranée, l’évolution géopolitique au Proche et au Moyen-Orient. ». Certains documentaires et magazines de ViaStella sont réalisés en partenariat avec IB3 Baléares et la RAI et des contacts et des liens d’amitiés sont maintenus avec la Grèce, la Croatie, la télévision espagnole TVE. 

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Concernant les évolutions négatives et positives Thierry Pardi précise: « nous avons traité et nous continuons à décrypter deux thèmatiques : la dégradation au Moyen-Orient et la situation difficile des territoires palestiniens. Ainsi que la persistance d’une crise économique préoccupante en Europe du Sud affectant l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce avec toutefois des améliorations importantes. Nous avons aussi couvert les impacts de la Cop21 et les efforts réalisés par le Proche-Orient pour solutionner des situations très compliquées dans le contexte politique des incidences de V. Poutine et de D. Trump. » Autres thèmes traités en 2016? Thierry Pardi et ses invités Roland Defendini, (expert auprès de l’UNESCO pour le patrimoine méditerranéen) et Philippe Pergola (CNRS-Archéologie) ont évoqué les attaques terroristes de ces dernières années qui ont ravagé des siècles de patrimoine et d'Histoire de la Méditerranée « ces édifices avaient survécu à des siècles de catastrophes naturelles et de spoliations, jusqu’à ce qu’un groupe sans scrupule mette la main dessus. L’organisation terroriste État Islamique, en plus d’attaquer les populations, détruit le patrimoine historique. Installé sur un large territoire en Syrie et en Irak, Daech détruit, exploite et revend tout ce qui lui tombe entre les mains. En quelques mois, des sites comme Palmyre ont été saccagés par le groupe extrémiste. »

Concernant la visibilité des programmes sur la Méditerranée Thierry Pardi : « « les rediffusions via Pluzz et You Tube nous ouvrent des fenêtres sur le national et l’international. Nous avons des retours nombreux sur les réseaux sociaux. Depuis février, FranceInfo diffuse les samedis et dimanches des modules alimentés avec des extraits de nos reportages. » Thierry Pardi participera à Beyrouth ( Liban) à la 24E Conférence annuelle de la COPEAM intitulée « Narration méditerranéenne : complexité, réponses des médias et opinion publique » (11-13 mai). Helen Boaden, ancienne Directrice de BBC Radio supervise ces sessions centrées respectivement sur « La communication à l’ère de la “post-vérité” » et « Journalisme constructif vs discours de haine ». 

Diffusée sur la TNT en Corse, en Région Paca, sur les réseaux Adsl, sur YouTube, Canal Sat, Fransat et TNTSat : Via Stella reste une exception dans le ciel de la télévision publique française avec 97,6 de notoriété, 26263 heures diffusées en 2016 incluant 90 films, 200 documentaires et 12 magazines (dont Cunfronti, Inchiesta, Les Médicales, Insitu, Cuntrasu, Sport in Corsica, Foot è Basta, L’Appel du Bleu ). Laurent Corteel Directeur Territorial France 3 Corse Via Stella : « Bientôt 10 ans, l’âge de raison. France 3 Corse ViaStella aborde le tournant de la maturité. En affirmant son identité de chaîne régionale de plein exercice, elle se distingue comme unique en son genre à France Télévisions. Le bassin méditerranéen, la vie de la Corse, des Corses, sont au coeur de notre offre. En favorisant connaissance, culture, découverte, divertissement et information, nous entendons tisser au quotidien un lien privilégié avec tous nos téléspectateurs. Qu’ils soient ici ou ailleurs, Corses et amis de la Corse sont conviés. »

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La Corse et son processus politique d'émancipation et la paix publique reconstruite, plus la Méditerranée, plus le positionnement de ViaStella, le ton et l'atmosphère exceptionnels qui se dégagent de ses émissions… restent sans réelle promotion dans les magazines et JTs de FranceTélévisions. Non plus que dans les médias nationaux. Excepté le marronnier annuel de l’exportation des clémentines sur le 13H un cas d’école. Et exceptées les situations de crises qui remplissent les avions de journalistes qui survolent les sujets corses avec leur prisme jacobin, et sans jamais inclure l’insularité ou la logique d'un territoire dans leurs analyses. Force est de constater que la programmation globale de France Télévisions (FR2, FR3 National, FR4, FR5) reste elle-aussi d’inspiration jacobine et autocentrée sur Paris et le continent, et sans réelle ouverture sur la Méditerranée pour ses JTs , magazines , fictions. Et ce malgré l’investissement considérable que représente ViaStella pour le groupe France Televisions.

Quels sont les projets de France Télévisions pour mieux inclure ViaStella et la Corse dans le continuum de l’information des chaînes publiques, incluant le numérique? Marc Degli-Esposti le Directeur des Antennes de France 3 Corse ViaStella annonce de bonnes nouvelles : « tout d’abord deux contre-exemples concernant notre belle maison. Un module mensuel est fabriqué par les équipes de Franceinfo à partir des reportages de Méditerranéo, diffusé sur avec l’étiquette Mediterranéo. De plus la rédaction fabrique depuis peu, et toujours pour Franceinfo, des modules spécifiques d’actualité. D’autres projets de réexposition sur d’autres antennes de France TV des productions ViaStella sont en cours. Chaque chaine veillant au respect de sa propre identité et ligne éditoriale, il est difficile de leur reprocher de promouvoir leurs propres programmes. Ce sont plutôt, me semble-t-il, les journaux et magazines qui s’occupent de l’actualité des médias et qui sont assez jacobins avec peu de curiosité pour ce qui se passe ici. L’exemple type ? Le documentaire « Permis de rien » diffusé sur ViaStella en 2016, a été ensuite diffusé sur Public Sénat. Télérama et Le Monde ont fait de très beaux papiers mais sans jamais citer ViaStella…de même, il n’y a , à ma connaissance, jamais eu d’articles sur la réussite incontestable que représente ViaStella dans un média national… »

Pourquoi ViaStella « chaîne de plein exercice » ne figure-t-elle pas dans l’offre globale sur les sites chaînes et programmes, aux côtés de FranceÔ « richesse et diversité des Outremers » ? Marc Degli-Esposti précise : « France O est la chaine nationale qui couronne un réseau constitué de 9 chaines de plein exercice (un par territoire). Il n’en est pas de même pour France 3, réseau dans lequel ViaStella est à la fois l’exception, chaine de plein exercice, et la règle, en tant que station régionale. Difficile pour le groupe de communiquer clairement là-dessus. Mais la volonté de la nouvelle direction territoriale est justement de communiquer en externe et en interne sur l’existence et les réussites de la chaîne. On arrive à nos dix ans d’existence, et dix ans, en termes de télévision, c’est l’âge adulte. On assume et on dit qui on est. »

Par Liliale Vittori - Source de l'article Le Blog Mediapart

Marseille : Babel Med Music, le grand mix


Marché le jour, festival le soir, l'événement, dont c'est la 13e édition d'aujourd'hui à samedi, évolue en prônant toujours plus la diversité

Il est né en 2005 des Cafés méditerranéens déjà initiés par l'association Latinissimo, avec l'ambition d'implanter un marché international de musique dans le Sud, entre Europe et Afrique. En 13 éditions, le Babel Med Music est devenu cet événement culturel et économique reconnu par la filière internationale. 
D'année en année, il a étendu son territoire d'influence, dépassant largement les rives de la Méditerranée. Aujourd'hui, les cinq continents se retrouvent à Marseille. Le marché, qui se déroule en journée, attire jusqu'à 2 000 professionnels. Producteurs, diffuseurs, organisateurs de festivals, artistes viennent y faire affaire. 
Les retombées ne sont pas toujours immédiates, parfois jusqu'à 2 ans après le premier contact, mais des événements de ce type sont devenus incontournables. Aucune monnaie ne circule donc entre les 150 étals mais beaucoup de poignées de mains, de cartes de visite, de disques... Des speed meetings et des speed listenings ont même été imaginés pour répondre à la demande.

Un collectif de marchés

"L'ambition n'est pas aujourd'hui de devenir plus gros", insiste l'équipe directrice (Sami Sadak, Bernard Aubert, Florence Chastanier), qui privilégie depuis le début "l'esprit de convivialité", mais de consolider l'éthique de départ, fondée sur l'indépendance et la diversité du spectacle vivant.

"Face à l'arrivée de gros financiers dans le secteur culturel qui entraîne le rachat de bon nombre de festivals et de lieux de concerts, quel est l'avenir du spectacle vivant ? Comment contrebalancer cette situation de monopole ? s'interroge Bernard Aubert. Nous savons que l'un des enjeux pour les années futures est de savoir si les particularismes, les sons d'ailleurs, les petites et moyennes entreprises, seront capables de résister à cet ordre nouveau".

La réponse se trouve peut-être dans ce rapprochement entre quatre marchés "sudistes" : le Babel Med Music (Marseille), Visa For Music (Maroc), Atlantic Music Expo (Cap-Vert) et Indian Ocean Music Market (La Réunion). On doit la récente création de ce collectif à la Sacem : "Ce réseau est destiné à faire émerger de nouveaux auteurs et à les accompagner vers la professionnalisation, il a également pour objectif de favoriser la circulation des artistes entre les quatre marchés", précise Lilian Goldstein, responsable du pôle musiques actuelles et jazz, action culturelle, de la Sacem. Aussi, il s'agit d'être "attentif à la défense de la francophonie et sa diversité ; l'actualité internationale qui fait apparaître la tendance des festivals à s'unir, nous amène à la nécessité de la mise en route d'une fédération des marchés pour faire face au marché anglo-saxon." Une dimension que partage Brahim El Mazned de Visa For Music : "Nous sommes tous liés par la défense de la diversité et par la dimension humaine".

Chacun de ces quatre événements voit donc dans ce collectif une façon de défendre "une vision de la créativité" de leurs territoires, selon Florence Chastanier du Babel, tout "en apprenant des uns et des autres", complète Élodie Da Silva d'Atlantic Music Expo. Ainsi, cette année, Lura (Cap-Vert), Pachibaba (France-La Réunion), Fatima Tachtoukt (Maroc) et Mars Street Band par DJ Djel (Marseille) bénéficient de cette "scène Sacem" nomade entre les quatre marchés. Ce collectif se réunit pendant le Babel pour penser à son avenir : "Il est important de mieux se structurer : direction artistique et stratégie de communication communes, échange de données... les pistes sont nombreuses", confie Jérôme Galabert, de l'Indian Ocean Music Market, le marché de La Réunion initié en 2011 sous l'oeil bienveillant du Babel.

Car l'une des forces de l'événement marseillais, c'est d'avoir essaimé : depuis deux ans, il se décline en Babel Minots. Et même cette année, en Babel jazz. Désormais, on parle de "World music & jazz forum". La diversité, comme acte de résistance.

Par Annabelle Kempff - Source de l'article La Provence

Dans le cadre de Creative Tracks, le Fonds Roberto Cimetta lance un appel à candidatures du 7 mars au 7 avril 2017 pour des bourses de voyage. 

Cet appel s’adresse à des entrepreneurs culturels individuels vivant ou travaillant dans la grande Europe et dans la région ANMO[1] . La priorité sera donnée aux entrepreneurs culturels vivant et travaillant dans la région ANMO ou les diasporas arabes et moyen-orientales. 

Le fonds dédié Creative Tracks/FRC [2] est ouvert à toutes les demandes de bourses qui respectent les critères d’éligibilité du FRC. Il n’y aura qu’un appel en mars et les voyages financés doivent intervenir avant le 17 décembre 2017.

Les critères d’éligibilité du FRC s’appliquent à ce fonds.

1) Le voyage doit contribuer directement ou indirectement au développement culturel local dans la région Europe-ANMO. Le candidat doit pouvoir développer à son retour des initiatives locales et contribuer au dynamisme culturel de son propre pays ou région. Il doit s’engager à transmettre ses acquis et faire profiter de son travail en réseau à d’autres acteurs culturels et artistiques de son entourage. 

2) La date de voyage est éligible à partir de l’ouverture de l’appel soit le 7 mars 2017 mais le candidat prend le risque d’acheter son billet sans connaître le résultat de sa demande.

3) Profil des candidats
- Nationalité : la nationalité n’est pas un critère d’éligibilité. 
- Age : aucune limite d’âge. 
- Profession : entrepreneur culturel.
- Moyens financiers : candidats dans l’impossibilité de trouver le financement nécessaire à son déplacement. 

4) La candidature doit être déposée par un individu et non par une structure. Le Fonds ne dépassera pas un maximum de 3 bourses par projet entrepreneurial. Un ancien boursier FRC ne peut re-candidater que deux fois. Les candidats doivent choisir le moyen de transport le moins cher et la demande de bourse ne concerne qu’un billet international aller/retour et les coûts de visa (les frais de transports locaux et d’hébergement ne sont pas remboursés).

Les résultats seront annoncés le 7 juin 2017 (Date limite de réception des candidatures : 07/04/2017).

Pour soumettre votre candidature, remplissez le questionnaire sur le site du Fonds Roberto Cimetta www.cimettafund.org. Le bureau du Fonds vous enverra le lien vers le formulaire de candidature qu’il faudra remplir en ligne. 

[1] La grande Europe inclut les pays voisins des Balkans. La zone géographique Afrique du Nord et le Moyen-Orient comprend la Turquie et l’Iran.
[2] Financé par l’Union européenne et le Ministère de la Culture et de la Communication.

Source de l'article Fondation Roberto Cimetta