L’Union africaine a choisi Tunis comme siège du “Digital Africain Excellence Center”


La deuxième session du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur la communication et les TIC “CTS-CCITC”, organisée à Addis Abeba (Ethiopie), du 20 au 24 novembre 2017, à laquelle a participé le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Anouar Maarouf, a retenu la Tunisie pour le futur "Centre stratégique africain dans le domaine du numérique".

Ce centre continental aura pour principales missions la formation de haut niveau au profit des cadres dirigeants des gouvernements africains et des grands groupes privés, la formation de cadres de middle management, la mise en place d’un observatoire et d’une veille des marchés du numérique, explique un communiqué du département tunisien des TIC rendu public vendredi 24 courant.

Il sera également chargé de la dissémination des bonnes pratiques, d’un conseil personnalisé au profit des acteurs dans le domaine du numérique, la promotion de la Tunisie comme un hub technologique.

Par ailleurs, la Tunisie a été élue vice-présidente du bureau du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur la communication et les TIC pour un mandat de 2 ans.

La deuxième session ministérielle du CTS-CCITC, qui réunit des ministres en charge des TIC et des Postes et des ministres en charge des Communications et de l’Information des pays membres de l’UA, a été précédée de la réunion des experts (20-22 novembre), regroupant les représentants des ministères, du secteur privé, de la société civile et des Organisations internationales et régionales intervenant dans les secteurs des TIC et des Postes.

Le CTS-CCITC se réunit, tous les deux ans en session ordinaire, au niveau des ministres en charge des communications et de l’information des pays membres de l’UA, des représentants des institutions spécialisées de l’UA et des organisations internationales ainsi que des partenaires africains et internationaux opérant dans le domaine des TIC.

Source de l'article Webmanagercenter

Mounir Mahjoubi : « le Maghreb est la porte d’entrée du numérique sur le continent africain »


La rédaction d’Ecomnews Med a rencontré le secrétaire d’état français chargé du numérique Mounir Mahjoubi, en marge de sa participation à la 39e édition du DigiWorld Summit à Montpellier en France, une conférence internationale dédiée au numérique. 

Une occasion de revenir avec lui sur l’importance stratégique que représente ce secteur dans l’économie des pays du pourtour méditerranéen, notamment au Maghreb.

« Dynamisme et innovation »

Le ministre considère que les pays maghrébins sont aujourd’hui « la porte d’entrée du numérique sur le continent.» Ils sont aujourd’hui les principaux concurrents de l’Afrique du sud sur le continent. 
Sur le terrain, les propos de Mr Mahjoubi prennent tout leur sens car dans le seul cas de figure de la Tunisie, le secteur en question est un véritable gisement de croissance pour son économie. Il contribue à hauteur de 7,5% du PIB et affiche une croissance à deux chiffres (+14%). Il représente 31% des exportations industrielles, compte 1 200 entreprises et emploie 9% de la population active.


« Créer ensemble les capacités pour un développement commun en Méditerranée »

Par ailleurs, le ministre a mis l’accent sur un paramètre essentiel dans le processus de développement du secteur du numérique dans le bassin méditerranéen. Il s’agit de la coopération. Selon notre interlocuteur, c’est à ce niveau là qu’il conviendrait de placer le curseur. Au lieu de s’attarder sur la question de la concurrence, il serait plus intéressant de « créer ensemble les capacités pour un développement commun. » 

A ce sujet, Mr Mahjoubinous a fait savoir qu’après avoir rencontré les ambassadeurs, il prévoit de se réunir bientôt avec les ministres chargés du numérique des pays du Maghreb.

Par Kheireddine Batache - Source de l'article Ecomnewsmed

Les maires des villes CES-MED témoigneront de leur expérience lors de la COP23 à Bonn

EU Neighbours South

Le 13 novembre, les maires des villes sud-méditerranéennes qui collaborent avec le projet CES-MED participeront à la session de la COP23 intitulée « Convention globales des maires pour le climat et l’énergie (CGdM) : villes et autorités locales pour l’action sur le climat ».

La session est organisée par la Commission européenne, le comité des régions, les secrétariats de la convention globale des maires et les secrétariats de la convention régionale des maires. Tout au long de la journée, cet événement réunira des leaders locaux et régionaux, des représentants de gouvernements, la communauté d’affaires et financière du monde entier afin d’échanger les bonnes pratiques et les possibilités de promouvoir la transition vers des économies à faible taux d’émission et résilientes face aux changements climatiques.

M. Miguel Arias Cañete, Commissaire européen à l’énergie et au climat au sein de la Commission européenne et M. Karl-Heinz Lambertz, Président du Comité européen des régions, s’adresseront aux participants lors de la cérémonie d’ouverture.

Le projet CES-MED est une initiative régionale financée par l’UE mise sur pied pour fournir une formation et une assistance technique aux autorités locales et nationales dans la région sud-méditerranéenne, en vue de les aider à répondre plus activement aux défis en matière de politique durable.

CES-MED garantit que les actions proposées sont conformes aux objectifs de la Convention des Maires : atteindre et dépasser l’objectif européen en termes de réduction des émissions de CO2 de 20 % grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique et au recours plus systématique aux énergies renouvelables.

Pour en savoir plus
CES-MED - Site internet

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Projet connexe
Soutient les efforts des autorités locales des pays partenaires de l'IEVP-Sud pour répondre plus activement aux défis de la politique durable.Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc,…

Étude EMNES : flux commerciaux et impact des accords de commerce et d’investissement UE-MED sur les pays euro-méditerranéens

EU Neighbours South

Le Réseau euro-méditerranéen pour les études économiques (EMNES) a publié une nouvelle étude sur le commerce et les investissements en Méditerranée.

La région du sud de la Méditerranée est étroitement liée à l’UE sur le plan économique. Les deux régions ont cherché à renforcer cette relation par le biais d’accords commerciaux préférentiels. Avec quatre pays, à savoir l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie, cette étude donne un aperçu de la situation actuelle et de l’évolution des échanges commerciaux avec l’UE. Les quatre rapports nationaux évaluent le processus de libéralisation du commerce et son impact sur les échanges commerciaux avec l’UE et le reste du monde. Récemment, les efforts de libéralisation ont été canalisés dans le cadre des accords de libre-échange complet et approfondi (ALECA), qui mettent l’accent sur les obstacles non tarifaires et les obstacles à l’investissement. L’étude souligne que si les rapports d’analyse d’impact prédisent que la région du sud de la Méditerranée tirera des gains économiques importants des accords de libre-échange, les négociations ont récemment ralenti. Les ALECA présentent peut-être un grand potentiel, mais il convient d’établir avec soin l’ordre et le rythme appropriés, et de s’assurer que la société dans son ensemble en profite.

L’EMNES est un réseau d’instituts de recherche et de groupes de réflexion partenaires et associés opérant dans la région méditerranéenne. Il vise à présenter une vision renouvelée du développement socio-économique dans la région méditerranéenne centrée essentiellement sur la création d’emplois, l’inclusion sociale et le développement durable, la production de livres, d’études et d’articles scientifiques et politiques.

Pour en savoir plus
EMNES - Site internet

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Dix ans après, Strasbourg-Méditerranée continue de croire aux utopies

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Strasbourg-Méditerranée du 25 novembre au 9 décembre, c’est 15 jours de rencontres, de tables-rondes, de concerts, de spectacles ou encore de séances cinématographiques. 

Pour sa 10e année, le festival gravitera autour des utopies. Retour sur la programmation avec Myriam Chopin, présidente de Strasbourg-Méditerranée et Salah Oudahar, le directeur artistique.

Strasbourg-Méditerranée soulève et questionne la société française avec plus de 90 manifestations sur 37 lieux de diffusion, du samedi 25 novembre au 9 décembre. Myriam Chopin et Salah Oudahar, respectivement présidente et directeur artistiques du festival, détaillent comment ils ont construit le festival autour du thème des « utopies ». 

Pour Salah Oudahar, « la seule utopie digne de ce nom : faire reculer l’intolérance, la xénophobie ou encore l’indifférence à l’autre » :

« Nous voulons inscrire cette édition autour des frontières, de la thématique de l’hospitalité, sous le signe des libertés de circulation des hommes et des idées. Nous voulons élargir les frontières sous le signe de l’héritage partagé. L’utopie est un état d’esprit. Cela signifie avoir un esprit de résistance au renoncement, au fatalisme, être en quête d’émancipation. C’est aussi un combat pour l’égalité, la liberté, la paix, pour une société ouverte, plus juste, plus humaine. Les sujets récurrents porteront sur la crise des migrants. »

Résultat de recherche d'images pour "festival Strasbourg-Méditerranée 2017"Myriam Chopin ajoute :
« Nous voulons montrer la variété de l’histoire de la Méditerranée, ses mémoires qui s’expriment à travers différentes formes artistiques. C’est à travers ces formes artistiques que l’on sait comment lutter contre les discriminations, les restrictions. C’est un moyen de dialoguer ensemble. »

Entre débat sur la Syrie, la Turquie et la Grèce, la programmation culturelle pluridisciplinaire cherche à rapprocher ces pays en crise. Salah Oudahar se remémore le festival de 2015 avec émotion :

« Il y a deux ans, le festival se déroulait tout juste pendant les attentats de Paris. Cette année, ces questions de crainte de l’autre, de la crise migratoire, de la fermeture de certaines frontières sont posées. Rapprocher certains pays qui sont aujourd’hui en crise, c’est un pari osé mais cela représente bien l’engagement de ce festival. Aujourd’hui cet engagement est partagé par la Ville de Strasbourg. »

Six à sept films seront projetés et sept expositions sont présentées dans le cadre du festival à Strasbourg. Plus de 90 événements se déroulent du 25 novembre au 9 décembre 2017 essentiellement à Strasbourg et dans l’Eurométropole, avec une évasion à Bischwiller. 


Le festival Strasbourg Méditerranée réunit plusieurs cultures autour d’intérêts communs (doc remis)

Coup de projecteur sur la Turquie en perdition autocratique

Myriam Chopin est fière d’accueillir Zülfü Livaneli, auteur, chanteur et homme politique turc qui fête ses 50 ans de carrière :


« C’est un auteur engagé qui s’est exprimé notamment sur la répression et la situation en Turquie. Directement cela donne le ton de l’engagement citoyen qu’a le festival. »

Le concert d’ouverture accueille les voix de Grèce et de Turquie d’Angélique Ionatos et de Katerina Fotinaki, puis le violoncelliste Erman Imayhan et le pianiste Henning Schmiedt. Salah Oudahar explique :

« Nous voulons faire dialoguer la Grèce et la Turquie, leurs Histoires. Un coup de projecteur sera donné à cette relation particulière entre les deux pays, son actualité tourmentée notamment en Méditerranée. »

Toujours dans les mêmes latitudes, le concert de clôture samedi 9 décembre reçoit le groupe turco-greco-français Pera et le groupe Tinariwen, né de la rébellion du peuple touareg des années 80. Les artistes proposent un mélange de musique arabe traditionnelle et de country. Pour Salah Oudahar, c’est un appel au voyage :

« Nous allons là en profondeur dans l’Afrique, en portant un regard sur les minorités. Tourag, berbère, en recherche de reconnaissance. »

Zebda revival en guest star

Notons également le grand retour du Grand Ensemble de la Méditerranée avec Aman Aman !, un concert mêlant danse et chansons populaires de Grèce, de Turquie, des Balkans, du Moyen-Orient, du Maghreb ou de l’Europe du Sud, dimanche 26 novembre à 17h30 à la cité de la Musique et de la danse.

Un autre concert important c’est celui mené par les frères Mouss & Hakim de Zebda qui partageront la scène avec Idir, Gari Grèu (Massilia Sound System) et Karimouche. Le concert se nomme Motivés! Est ce qu’on y croit encore ?, mardi 28 novembre à 20h30 à L’Illiade.

Concert avec les frères de Zebda Mouss & Hakim entre autre autour des utopies et leur combat. (doc remis)

Sept expositions proposent une relecture des conflits passés ou contemporains et un questionnement sur l’accueil des réfugiés et des immigrés. Myriam Chopin conseille particulièrement Frontières à la médiathèque Olympe de Gouges :

« Pour cette exposition, le festival est en partenariat avec le Musée national de l’histoire de l’immigration. L’importance de la question des frontières est un problème d’actualité. Faut-il oui ou non les ouvrir ? C’est la question. »

En plein dans l’utopie.


Par Cécile Mootz - Source de l'article Rue89

Biodiversité : Menace sur les plantes méditerranéennes insulaires


Selon l’actualisation d’une étude du Groupe de spécialistes des plantes des îles méditerranéennes, relevant du Centre de coopération pour la Méditerranée de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le changement climatique représente «une réelle menace pour les plantes méditerranéennes insulaires».

Après plus d’une décennie, le Groupe de spécialistes des plantes des îles méditerranéennes, relevant du Centre de coopération pour la Méditerranée de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), vient d’actualiser son étude menée en 2005 sur les plantes méditerranéennes insulaires. Selon le communiqué diffusé par le Centre de coopération pour la Méditerranée, basé à Malaga, cette mise à jour est initiée pour évaluer les changements qui se sont éventuellement produits dans l’état de conservation de 50 espèces de plantes et pour voir quelles mesures ont été prises pour améliorer leur état de conservation. 
Il découle de cette étude que «le changement climatique, qui était une menace encore un peu théorique en 2005, devient de plus en plus évidente et l’atténuation de ses effets sur des espèces très localisées représente un défi important». «Près de la moitié des plantes (22) ont changé de niveau de menace par rapport à l’évaluation faite en 2005. 21 espèces de plantes ont un niveau de menace inférieur et une seule en a un plus haut», précise la même source.

C’est le cas de la «Lysimachia minoricensis» qui est maintenant considérée comme «éteinte à l’état sauvage», vu que toutes les tentatives de réintroduction de cette espèce dans son environnement naturel ont échoué et que les collections vivantes ne se trouvent maintenant que dans les jardins botaniques ou les banques de semences. «Bien que l’amélioration du niveau de menace pour près de la moitié des plantes soit en soi encourageante, elle ne reflète pas seulement une amélioration réelle de l’état de conservation de ces espèces, mais aussi dans certains cas est due à une amélioration des connaissances à propos de l’espèce. 
Dans de nombreux cas, les mesures de conservation mises en œuvre ont stabilisé ou amélioré la situation», est-il relevé dans le communiqué. Cependant, toutes ces plantes sont toujours menacées d’extinction et les efforts pour les conserver doivent continuer, précise la même source. Cette nouvelle mise à jour de l’étude vise à attirer l’attention du public et des décideurs sur la vulnérabilité de la flore insulaire et appelle à des mesures de conservation urgentes. Elle donne une description des espèces avec des illustrations et des cartes, mettant l’accent sur les menaces, les mesures de conservation existantes et supplémentaires pour l’espèce. 
Le bassin méditerranéen est l’un des endroits les plus riches du monde en termes de diversité animale et végétale. Près de 25.000 espèces de plantes à fleurs et de fougères sont originaires des pays entourant le bassin méditerranéen et 60% de ces plantes ne se trouvent qu’en Méditerranée. Il recense également près de 5.000 îles et îlots. Bien que nombre d’entre elles soient assez petites (4.000 couvrent une superficie de moins de 10 km²), il abrite aussi beaucoup d’îles plus grandes comme la Sicile (25.700 km²). Grâce à leur isolement sur les îles, certaines espèces de plantes anciennes ont réussi à survivre alors que leurs «proches» sur le continent ont disparu. 

Par Aziz Diouf - Source Lesecho

25th EUROCLIO Annual Conference & Training Course: Mediterranean Dialogues Marseille


Marseille 25th EUROCLIO Annual Conference & Training Course: Mediterranean Dialogues 21 avril 2018 15:00-26 avril 2018 17:00, Festival Marseille Eventbrite.

Mediterranean Dialogues: Teaching History beyond our Horizons

The Mediterranean Sea has often been depicted as the cradle of world civilisations. The sea is known in English and the Romance languages as the sea “between the lands”, but historically the Mediterranean Sea has gone by many names. The Romans have called it Mare Nostrum (Our Sea); in Arabic and Turkish the sea is often referred to as the White Sea (al-Bahr al-Abyad and Akdeniz, respectively); in Hebrew, it is called Yam Gadol (Great Sea), and in German Mittelmeer (Middle Sea).
Since Antiquity, the Mediterranean Basin has been the centre for the three monotheisms, flourishing civilisations, migrations, the development of cultural, scientific and economic exchanges, but also for the intersections of wars. Today, unfortunately, the Mediterranean Basin is the theatre of a humanitarian crisis that has challenged the collective leadership around the sea.
To understand the current challenges around the Mediterranean, history, heritage, and citizenship education has a key role to play. That is precisely the reason why EUROCLIO and APHG have decided to choose “Mediterranean Dialogues: Teaching History beyond our Horizons” as the theme for its 25th Annual Conference.

Visit euroclio.eu/mediterranean - dialogues for more information.

Dialogues Méditerranéens: Enseigner l’Histoire au-delà de nos Horizons

La Méditerranée a souvent été décrite comme le berceau des civilisations. En anglais et dans les langues romanes, c’est la mer « entre les terres ». En réalité historiquement, la Méditerranée a connu plusieurs noms. Les Romains l’ont appelée Mare Nostrum (Our Sea). En arabe et en turc, la mer est souvent appelée la mer blanche (al-Bahr al-Abyad et Akdeniz, respectivement); En hébreu, on l’appelle Yam Gadol (Grande mer), et Mittelmeer allemand (Middle Sea).
Depuis l’Antiquité, le bassin méditerranéen a été le centre des trois religions monothéistes, de civilisations florissantes, de migrations, du développement des échanges culturels, scientifiques et économiques, mais il a été aussi au coeur des guerres. Aujourd’hui, il est malheureusement, le théâtre d’une crise humanitaire qui met au défi le leadership collectif autour de la mer.
L’histoire, le patrimoine et l’éducation à la citoyenneté ont un rôle décisif à jouer dans la compréhension des défis actuels autour de la Méditerranée. C’est précisément la raison pour laquelle EUROCLIO et APHG ont décidé de choisir « Dialogues Méditerranéens: Enseigner l’Histoire au-delà de nos Horizons » comme thème de ce 25e Congrès annuel.

Visitez euroclio.eu/dialogues-méditerranéens pour plus d’information.

Source de l'article Unidivers

L’UpM lance la première plate-forme pour un développement urbain durable

UfM

Afin de prendre des mesures concrètes pour mettre en œuvre l’agenda urbain de l’UpM, le Secrétariat de l’UpM a organisé la première plate-forme régionale de l’UpM sur le développement urbain durable à Bruxelles le 9 novembre 2017.

Réunissant des représentants gouvernementaux de haut niveau des 43 États membres de l’UpM ainsi que des partenaires institutionnels et financiers clés, la plate-forme a donné une bonne occasion de débattre de solutions innovantes et durables, de promouvoir une meilleure connaissance et de meilleures pratiques sur les priorités communes de développement urbain et d’identifier de nouveaux projets qui seraient reproduits dans la région.

La plate-forme régionale de l’UpM sur le développement urbain durable sera suivie le 10 novembre 2017 par la réunion de lancement du comité de projet de l’UpM-IFI, qui réunira les principaux partenaires financiers pour un échange de vues sur le financement des projets et initiatives prioritaires dans la région.

Plus tôt cette année au Caire, lors de la deuxième Conférence ministérielle de l’UpM sur le développement urbain durable, les ministres en charge du logement, des affaires municipales et du développement urbain des 43 États membres de l’UpM ont adopté un agenda urbain global et opérationnel de l’UpM pour la région euro-méditerranéenne. L’agenda urbain de l’UpM constitue une feuille de route axée sur l’action pour l’avenir. 
Il vise à relever les défis multiformes de la région, tant au niveau local que régional, par le biais d’une approche intégrée et globale, ainsi qu’à garantir la durabilité et la résilience urbaines avec un plus grand impact socio-économique sur le terrain, améliorant ainsi la qualité de vie des populations de la région méditerranéenne.

Pour en savoir plus
L’Union pour la Méditerranée (UpM) - Site internet

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Le CIDPM et ONU-HABITAT signent un protocole d’accord

EU Neighbours South
Le Centre international pour le développement des politiques migratoires (CIDPM) et ONU-Habitat ont signé un protocole d’accord, le 7 novembre, dans le cadre de l’ouverture de la Conférence de haut niveau du projet Migration Ville à Ville en Méditerranée, qui s’est tenu à Beyrouth (Liban) les 7 et 8 novembre.

ONU-Habitat est l’un des deux partenaires du projet MC2CM, dont le CIDPM est le chef de file. Les deux partenaires sont convenus de renforcer la coopération et de consolider leur partenariat dans le but de contribuer à une meilleure migration, en particulier aux niveaux municipal, local, national et régional, ainsi qu’au niveau mondial.

Le directeur général du CIDPM, Michael Spindelegger, qui a signé le protocole d’accord, a fait référence à la coopération et au partenariat au sein du projet MC2CM. Il a déclaré que dans une démarche visionnaire, et conscient de l’impact potentiel que la migration urbaine croissante aurait sur le paysage de la migration, le CIDPM et ONU-Habitat formaient l’équipe parfaite pour mettre le rôle des villes au cœur de la thématique des migrations. Cette équipe a ensuite été rejointe par l’UCLG, en tant que partenaire approprié, ce qui a permis de former un partenariat fructueux entre les trois organisations.

Pour en savoir plus
Centre International pour le Développement des Politiques Migratoires (CIDPM) – Site internet

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Le président d’Aix Marseille Université veut créer une « université méditerranéenne »

À l’occasion de l’événement « Méditerranée du futur », Yvon Berland, président d’Aix Marseille Université (AMU), a annoncé vouloir créer une « université méditerranéenne pour partager la connaissance, la recherche… En allant jusqu’à des diplômes communs ».

"Nous voulons créer une grande université méditerranéenne pour partager la connaissance, la recherche.. en allant jusqu'à des diplômes communs !" Selon le President @univamu Yvon Berland 
L’événement « Méditerranée du futur », pour sa première édition, se tient toute la journée à la Villa Méditerranée. Il a pour thème « Un engagement commun pour les accords sur le climat ». 

Organisé par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et présidé par Renaud Muselier et la navigatrice Maud Fontenoy, également vice-présidente à la région PACA en charge du développement durable, de l’énergie et de la mer, il reçoit notamment le Prince Albert de Monaco, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères ou encore Corinne Lepage, ancienne ministre de l’environnement, pour échanger sur les défis politiques et environnementaux qui attendent cette zone stratégique dans le monde.

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 débute à la ville Méditerranée pour réfléchir ensemble à l'avenir de cette mer centrale dans les enjeux politiques et environnementaux avec @RenaudMuselier@_AViTeM @JY_LeDrian
Par Agathe - Source de l'article Made in Marseille

Repenser collectivement la Méditerranée

La Région promet de s'engager de manière concrète sur l'ensemble des problèmes environnementaux.  Photo la marseillaise

Acte 1 de la «Méditerranée du futur», dans les locaux de la Villa qui lui ont été dédiés. Repenser cet espace, son histoire, mais aussi lutter contre la souffrance qui lui est aujourd’hui inhérente a rassemblé des acteurs venus de toutes ses rives.

Un auditorium bondé. Dès l’ouverture mardi à 9h30, à l’arrivée d’Albert II de Monaco, les invités se sont pressés vers les seuls sièges libres pour assister aux différentes prises de paroles et tables rondes du premier acte de « Méditerranée du futur », un événement international que Renaud Muselier, président de la région Paca a souhaité organiser à Marseille, en présence de Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères. Avec pour thème des premières rencontres, « un engagement commun pour les accords sur le climat ». Avec cette conviction que « la protection de notre patrimoine naturel commun est un ciment fédérateur. Nous avons autour de ce bassin, la capacité d’apporter une contribution exemplaire à la mise en œuvre des accords sur le climat ».

Mais de la coupe aux lèvres, il y a un long chemin à parcourir. Et si les premiers pas ont été franchis lors de la COP21, certes un grand événement, mais qui a aussi ses limites.

Cet espace commun, vu des autres rives

Pas une surprise si Maud Fontenoy, navigatrice et vice-présidente de la région en charge du développement durable, de l’énergie et de la mer, introduisait les travaux de cette assemblée. en rappelant que ces questions environnementales nécessitent sans doute « une conscience, mais plus que cela une réelle volonté d’action, car les plus pauvres de l’espace méditerranéen sont les premiers touchés ». Mais la solidarité n’est pas que celle du cœur, elle passe aussi par des financements exceptionnels.

Ihab Fahmy, secrétaire adjoint de l’Union pour la Méditerranée, l’un des invités de la première table ronde, rappelait que « tous les états méditerranéens sont engagés pour le climat. Et à répondre à des défis complexes et multi-sectoriels. Des défis qui exigent une démarche locale mais aussi collective ». Les 43 pays membres de l’Union pour la Méditerranée se sont engagés pour concrétiser 50 projets, grâce à un processus de dialogue régional.

Des exemples qui se multiplient

C’est l’un des enseignements principaux de cette journée de débats. Rien ne peut plus se faire seul si l’on veut vraiment avancer vers les objectifs ratifiés par plus de 180 pays à travers le monde.

César Abi Khalil, ministre libanais de l’Energie et de l’eau poursuit que son pays s’est engagé à mettre en place un plan d’action national, riche de 42 initiatives. « Dans l’objectif de combler les 12% de nos besoins par les énergies renouvelables. Cela se traduit par un recours accru à l’éolien et au solaire, la construction d’une centrale hydroélectrique, et encore par le développement de bâtiments verts ».

De tels exemples et de telles réalisations sont aujourd’hui clairement visibles dans les pays du Maghreb. La Tunisie en est un autre exemple, qui s’est engagée « dans une stratégie de développement à grande échelle des énergies renouvelables, à l’horizon 2030 avec plus de 30% qui leur seront consacrées ».

Mais les plus beaux projets ne peuvent éclore que si les financements suivent, soulignait encore Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement. qui assure que « 50% de ses projets sont consacrés à la lutte contre le réchauffement climatique. Ce qui représente plus d’un milliard d’euros de financement en Méditerranée. Dans le but d’atteindre 5 milliards d’euros. Nous y sommes presque. Et nous sommes convaincus que tous les instruments financiers doivent être orientés vers cette lutte ». Mais l’horizon est encore sombre à l’heure où les Etats-Unis cherchent à sortir de ces accords.

Par Gérard Lanux - Source de l'article La Marseillaise

Europe-Pays arabes : deux mondes irréconciliables ?

Saad Hariri, son épouse, Lara, et leur fils aîné, Houssam (à g.), ont été reçus, le 18 novembre à l’Élysée, par le couple présidentiel. Le Premier ministre libanais a salué « l’attachement de la France au Liban et à sa stabilité ».

Le pourtour méditerranéen est un espace fondamentalement politique, au cœur des actualités. Des actualités qui peu à peu l'affaiblissent.

« Aujourd'hui, la Méditerranée est devenue une mer morte », constate Peter Harling, l'un des contributeurs de ces Méditerranées politiques (PUF) dirigées par Henry Laurens et Matthieu Rey. Les périls du terrorisme et des migrants ont sonné le glas d'un éventuel dialogue entre les deux rives, privilégiant le sécuritaire : coopération entre les services secrets, vente d'armes et alliances militaires.

Les printemps arabes n'auront duré qu'un printemps et, si l'ouvrage s'accorde à souligner les influences positives transmises jadis d'une rive à l'autre – modernité arabe, réformes et nationalisme à l'européenne –, il dessine aussi l'histoire d'une mainmise de type impérial de la rive nord, l'Europe, sur les rives sud. Celles-ci ne sont que la périphérie d'un centre européen, réduites au rôle de gardes-barrières, de voisins et non de partenaires, comme l'ont démontré la mise en place en 2004 de la Politique européenne de voisinage ou l'échec de l'Union pour la Méditerranée, initiée par Nicolas Sarkozy en 2008.
Vestiges mal digérés

S'interrogeant sur l'origine de la Méditerranée comme espace géopolitique, Laurens date cette invention de 1832, lorsque l'adjectif « méditerranéen » devient un substantif, avec l'ouvrage de Michel Chevalier, Système de la Méditerranée(Fayard). L'heure est alors à la réunion entre les deux rives : des scientifiques relèvent la similarité des écosystèmes sur les rivages de cette mer ; on rêve d'un chemin de fer qui en ferait le tour ; la France lorgne sur l'Algérie et l'Égypte, la Grèce, soutenue par l'Europe, secoue le joug ottoman ; on redécouvre l'Antiquité méditerranéenne comme un miroir de l'origine.

Mais c'est aussi le début d'une Méditerranée des empires, français, anglais, puis européen, dont les vestiges mal digérés freinent encore tout vrai dialogue. « La clé pour le rouvrir, écrit Harling, c'est d'accepter que le monde arabe connaît son propre processus révolutionnaire, semblable à celui qui a agité l'Europe à partir de la fin du XVIIIe siècle. »

« Méditerranées politiques », dirigé par Henry Laurens et Matthieu Rey (Puf, 112 pages, 9,50 euros)

Par François-Guillaume Lorrain - Source de l'article Le Point

L’UE lance son nouveau plan d’investissement extérieur au Caire

EU Neighbours South

À la suite de l’adoption de son ambitieux plan d’investissement extérieur (PIE), l’UE mobilisera une contribution de 4,1 milliards d’euros qui permettra de lever jusqu’à 44 milliards d’euros d’investissements auprès des secteurs public et privé entre 2017 et 2020.

L’événement du Caire est le premier d’une série d’événements de sensibilisation destinés aux secteurs privé et public de la région. Il visait à réunir les autorités nationales, les milieux d’affaires, le secteur privé, les institutions financières internationales (IFI) partenaires et d’autres parties prenantes afin de discuter des possibilités d’investissement dans divers secteurs et de donner une occasion d’établir un réseau avec les principales parties prenantes des secteurs privé et public.

Les experts et les participants ont discuté des défis et du potentiel de certains des secteurs spécifiques à couvrir initialement dans le cadre du PIE. Il s’agit des secteurs de l’énergie et de la connectivité durables, des PME, de l’agriculture, des villes durables et de la numérisation.

L’ambassadeur Ivan Surkoš, chef de la délégation de l’UE en Égypte, a déclaré ce qui suit au sujet du PIE : « Cette initiative est un autre signe de la ferme volonté de l’UE d’encourager et de stimuler la croissance économique par le biais d’investissements privés et publics dans nos pays partenaires, en Afrique et dans la région du voisinage. Notre approche de partenariat vise à promouvoir l’entrepreneuriat, les échanges commerciaux et les nouvelles possibilités d’investissement. Il s’agit d’éliminer les obstacles à la croissance, de promouvoir une croissance inclusive et la création d’emplois, et d’approfondir l’intégration économique. »

Pour en savoir plus
Délégation de l’Union européenne en Egypte - Site internet

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THE NEXT SOCIETY soutient la participation de 7 start-ups MENA à BigBooster

THE NEXT SOCIETY

Originaires de plusieurs pays MENA, les start-ups THE NEXT SOCIETY seront soutenues dans leur participation au Lyon Booster Camp (14-16 novembre 2017) pour promouvoir leurs solutions lors du concours de pitch et tenter de faire partie des 20 gagnants qui auront l’opportunité d’aller à Boston (Etats-Unis).

Le Lyon Booster Camp est un évènement unique qui rassemble des experts de l’industrie, des primo-adoptants (early adopters) et des représentants de la communauté d’investisseurs en capital-risque. Il offre une expérience d'apprentissage intensive pour les start-ups en démarrage dans les secteurs Bio & Health, Informative Tech et Global Impact.

Les start-ups THE NEXT SOCIETY qui seront présentées à Lyon sont :

BlinkApp (Egypte) fournit une application intégrée pour la détection automatique d’accidents et la notification aux services de secours.

Carpolo (Liban) est une plateforme de covoiturage intelligente avec un système de points de récompense et des outils d'analyse pour promouvoir le covoiturage ;

Slighter (Liban) a développé un briquet intelligent sans produits chimiques et connecté à votre appareil mobile qui vous aidera à réduire et arrêter de fumer.

Eco-Dôme (Maroc) travaille à créer des habitats inventifs et innovants grâce à des matériaux traditionnels.

Lagare.ma (Maroc) facilite la recherche, la comparaison et la réservation de billets d'autobus pour des voyages partout au Maroc.

EduNation (Palestine) aide les étudiants à tirer parti de leurs moments d’apprentissage en leur fournissant un accès instantané à la connaissance chaque fois que leur curiosité et leurs besoins d'apprentissage sont élevés.

NEXT GEN CORP (Tunisie) crée des solutions innovantes aux problèmes de santé, par exemple la création d'applications et d'outils médicaux pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou du diabète.

THE NEXT SOCIETY est une communauté ouverte d’acteurs de changement engagés dans l’innovation et le développement économique. Elle rassemble des entrepreneurs, des investisseurs, des entreprises, des ONG, des hubs de recherche et de développement économique d’Europe et des pays méditerranéens.

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L’accord tuniso-italien sur la migration a bien tourné

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” L’accord conclu depuis 2012 entre la Tunisie et l’Italie sur la migration a bien tourné au cours de ces dernières semaines “, s’est félicité samedi le premier ministre italien, Paolo Gentiloni.

” Cet accord n’a pas donné ses fruits pendant l’été dernier, mais aujourd’hui il fonctionne bien “, a-t-il ajouté lors d’un point de presse à l’issue de son entretien au palais du gouvernement à la Kasbah avec son homologue tunisien, Youssef Chahed.

” Dotées de visions communes, la Tunisie et l’Italie œuvrent ensemble à lutter efficacement contre le terrorisme et la migration irrégulière “, a-t-il souligné.

” La stabilité et la sécurité dans la région méditerranéenne et plus particulièrement en Libye est une préoccupation commune des deux pays “, a-t-il tenu à préciser, mettant l’accent sur toute l’importance qu’attachent l’Italie et l’Union Européenne à la Tunisie post-révolution qui, selon lui, possède un grand potentiel économique.

A ce propos, Gentiloni a souligné l’importance du projet de liaison électrique entre la Tunisie et l’Italie, qui, a-t-il dit, ” figure au cœur des priorités de l’Union Européenne “.

La visite du président du conseil des ministres d’Italie a pour objectif de relancer l’accord signé le 16 mai 2012 entre la Tunisie et l’Italie pour établir un partenariat stratégique entre les deux pays et instaurer des mécanismes de négociation périodique pour promouvoir le partenariat bilatéral dans tous les domaines et approfondir les négociations autour des questions régionales et internationales d’intérêt commun, a de son côté expliqué le chef du gouvernement, Youssef Chahed.

Cette visite, a-t-il ajouté, se veut également une occasion pour assurer le suivi des résultats de la visite d’Etat effectuée, les 8 et 9 février 2017, par le Président de la République, Béji Caïd Essebsi en Italie et plus particulièrement l’état d’avancement de la mise en œuvre des accords signés au cours de cette visite, a-t-il dit.

Au cours de ces dernières années, s’est félicité Chahed, les relations tuniso-italiennes ont connu une importante dynamique qui s’est manifestée notamment par le soutien au processus démocratique en Tunisie, la multiplication des visites des hauts responsables et la coordination des efforts pour confronter les défis sécuritaires communs et lutter contre la migration irrégulière.

Dans le même contexte, Youssef Chahed a souligné l’engagement commun à renforcer la coopération économique bilatérale pour aider la Tunisie à confronter les défis économiques et inciter les investissements italiens en Tunisie notamment à la lumière des avantages inscrits dans le nouveau code d’investissement.

Il s’agit, en outre, d’inciter les Italiens à choisir la destination Tunisie surtout que toutes les mesures sécuritaires nécessaires ont été prises pour bien accueillir les touristes et garantir le bon déroulement de leurs séjours en Tunisie, a ajouté Chahed.

Le Chef du gouvernement a également dit avoir convenu avec son homologue italien de renforcer la coopération tuniso-italienne dans le domaine de la jeunesse et de l’enseignement, notamment à travers le programme Erasmus de la méditerranée qui, a-t-il expliqué, ” est un nouveau mécanisme de coopération visant à renforcer le dialogue entre les cultures et les jeunes “.

Le chef du gouvernement a saisi l’occasion pour saluer le soutien de l’Italie à l’économie Tunisie, à travers son engagement à reconvertir une autre partie des dettes tunisiennes en projets de développement et son accord initial pour financer un projet de développement intégré dans la région de Kébili pour un montant de 55 millions de dinars.

Source de l'article Directinfo