Journée de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation : un événement met en valeur la coopération UE-Égypte

Higher education, research & innovation day in Egypt

La délégation de l’UE en Égypte et le ministère égyptien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont lancé hier la « Journée UE-Égypte de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation » afin de mettre en valeur la coopération existante et de promouvoir la poursuite de la coopération dans ces domaines.

L’événement a rassemblé quelque 200 parties prenantes issues d’institutions académiques, du milieu de la recherche, du monde des affaires, d’institutions financières, d’ONG et de gouvernements, ainsi que des innovateurs, des entrepreneurs et des jeunes pousses, et comprenait une exposition au cours de laquelle les États membres de l’UE ont présenté leurs programmes d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation qui permettent la coopération entre les organisations européennes et égyptiennes.

« Le rôle de premier plan joué par l’Égypte dans les initiatives UE-Méditerranée en matière de recherche, d’innovation et de diplomatie scientifique est louable et nous sommes heureux de constater également le très bon bilan de la participation égyptienne aux programmes de recherche et d’innovation de l’UE, y compris Horizon 2020 », a déclaré Sandra De Waele, chef adjoint de la délégation de l’UE en Égypte.

L’Égypte a participé avec succès à 27 nouveaux projets dans le cadre d’Horizon 2020 (H2020), qui couvraient des sujets tels que la recherche sur le cancer, l’écopêche, les nanotechnologies, la simulation virtuelle et la recherche sur l’eau, et a bénéficié de diverses initiatives soutenant la mobilité des chercheurs égyptiens.

« Le programme H2020 lancera ses nouveaux appels le 27 octobre et j’espère que les étudiants, les chercheurs et les institutions en Égypte continueront à bénéficier des nouvelles bourses disponibles», a-t-elle ajouté.

La chef adjoint de la délégation a également souligné la coopération UE-Égypte dans le domaine de l’enseignement supérieur. « Entre 2008 et 2014, environ 1 000 étudiants égyptiens ont bénéficié de bourses parrainées par l’UE. Au cours de la même période, les institutions égyptiennes ont participé à 49 projets Tempus, qui ont associé 29 universités égyptiennes. Les projets Tempus ont joué un rôle clé dans la promotion de l’internationalisation et de la modernisation des établissements égyptiens d’enseignement supérieur ».

Pour en savoir plus
Délégation de l’UE en Egypte - Site internet

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Cinemed: l'Algérie à l'honneur de la 39e édition du festival du film méditerranéen

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Photo issue du film documentaire «Dans ma tête un rond-point», de Hassen Ferhani.
Le Cinemed, festival du cinéma méditerranéen, se poursuit à Montpellier où il a ouvert ses portes le 19 octobre dernier. Au programme : une sélection d’une centaine de films et des rétrospectives consacrées à l’Espagnol Fernando Trueba ou à l’Algérien Merzak Allouache. 

Mais surtout un coup de projecteurs sur « la jeune garde » du cinéma algérien.

Ils ont grandi dans les années 1990 dans un pays ravagé par la guerre civile, où presque toutes les salles de cinéma avaient disparu. Ils s’appellent Karim Moussaoui, Narimane Mari, Sofia Djama ou Hassen Ferhani.



: rencontre avec la jeune garde du cinéma algérien - 17h - Joffre 1, avec 9 personnalités du cinéma algérien  

Depuis 2010, toute une génération de cinéastes algériens a émergé. Cette jeune garde parvient à tourner malgré le manque de moyens, comme l’explique Christophe Leparc, le délégué général du festival Cinemed, consacré au film méditerranéen, dont la 39e édition se déroule en ce moment à Montpellier, dans le sud de la France.

« C'est difficile parce qu'il n'y a pas les moyens financiers mais par contre, ils ont d'abord une grande faculté à se regrouper pour travailler ensemble - l'un produit, l'autre réalise, par exemple - et aussi à utiliser le système D, c'est-à-dire que s'il n'y a pas d'argent en Algérie, on va essayer d'intéresser les pays qui peuvent nous financer », explique-t-il.

Des pays comme la Suède, l’Allemagne, la France ou l’Italie complètent les aides de l’Etat algérien et permettent à cette génération de produire ces films formidables, documentaires ou fictions.

Même si tout est encore trop précaire pour parler d’une renaissance de l’industrie cinématographique algérienne, les jeunes réalisateurs doués sont présents, et le regard qu’ils portent sur leur pays aussi attentif que talentueux.

De l'Arctique au sud de la Méditerranée : des récits de la coopération transfrontalière à la Semaine européenne des villes et des régions

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Voulez-vous en savoir plus sur ce que les programmes IEV CTF réalisent aux frontières extérieures de l'UE ? Le 11 octobre 2017, un atelier est organisé à Bruxelles dans le cadre de la Semaine européenne des villes et régions. 

Il s’intitule «Fournir des opportunités aux frontières extérieures de l'UE : les régions et les villes dans le cadre de l'instrument européen de voisinage pour la coopération transfrontalière ».

Cet atelier se penchera sur l'implication des régions et des villes durant la période 2007-2013 en matière de réduction des disparités dans les régions défavorisées des deux côtés des frontières et abordera les problèmes liés à l'emploi, à la croissance économique, ainsi qu'à l'inclusion sociale.

Les perspectives d'avenir pour la période 2014-2020 et au-delà seront également débattues. Des représentants du programme expliqueront comment les régions et les villes font partie intégrante du cadre et de l’impact des programmes IEV CTF aussi bien dans les États membres de l’UE que dans les pays partenaires.

Les représentants de villes et régions impliquées dans des projets IEV CTF mettront en valeur leur expérience et l'impact des interventions financées.

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L’UE approuve le versement d’un prêt de 200 millions d’euros à la Tunisie

EU-Tunisia flags

La Commission européenne a approuvé aujourd'hui le versement à la Tunisie d'un prêt de 200 millions d'euros. Ce versement marque le lancement du deuxième programme d'assistance macrofinancière (AMF-II) à la Tunisie. Au total, ce sont 500 millions d'euros qui seront versés en trois tranches en 2017 et 2018.

Pierre Moscovici, commissaire pour les affaires économiques et financières, la fiscalité et les douanes, a déclaré à cette occasion: «L'aide versée aujourd'hui à la Tunisie témoigne de notre ferme détermination à soutenir la reprise économique de l'un de nos plus proches voisins. Plus que jamais consciente de l'urgence, la Tunisie a réaffirmé son engagement en faveur d'un véritable partenariat. L'UE soutient résolument la Tunisie dans ses efforts pour assurer la prospérité de tous ses citoyens.»

Le deuxième programme d'assistance macrofinancière a été proposé à la suite des attentats terroristes de 2015, qui ont contribué à interrompre le redressement économique de la Tunisie.

Les deuxième et troisième tranches de l'AMF-II (150 millions d'EUR chacune) seront subordonnées au respect d'un certain nombre de conditions quant aux politiques à mener en matière d'assainissement budgétaire et d'amélioration des dispositifs d'aide sociale et du climat des affaires dans le pays.

La stratégie d'aide à la Tunisie poursuivie par l'UE comprend aussi des programmes d'appui budgétaire au titre de l'instrument européen de voisinage (IEV), dont la Tunisie est l'un des principaux bénéficiaires parmi les pays du voisinage méridional, ainsi que des prêts importants octroyés par la Banque européenne d'investissement.

L'assistance macrofinancière est un instrument de réponse exceptionnelle aux crises, que l'UE met à la disposition de ses pays partenaires voisins. Cet instrument est complémentaire de l'aide apportée par le Fonds monétaire international. L'UE finance les prêts accordés au titre de l'assistance macrofinancière par des emprunts sur les marchés des capitaux. Les fonds ainsi obtenus sont ensuite prêtés aux pays bénéficiaires à des conditions financières semblables à celles dont l'UE a elle-même bénéficié.

Ces deux opérations d'AMF complètent les subventions accordées par l'UE à la Tunisie au titre de la politique européenne de voisinage et de son instrument financier, l'IEV. L'aide accordée par l'UE à la Tunisie depuis la révolution de 2011 représente à ce jour plus d'un milliard d'euros.

Pour en savoir plus
Plus d’informations sur les précédentes opérations d’AMF
Informations détaillées sur l’AMF pour la Tunisie

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Coopération à l'ère du numérique L’EuroMed de Fès s’allie avec l’IDATE

 Coopération à l'ère du numérique    - Dernière Heure - Le Matin
Une opportunité pour les étudiants et les enseignants-chercheurs marocains de mener des projets
de recherche et des études sur un secteur d’une grande importance pour le développement de leur pays. Ph : DR

Une convention de coopération a été signée, samedi, entre l’Université Euro-méditerranéenne de Fès (UEMF) et l’Institut français IDATE (Digi-World), portant sur la mise en place d’études et de projets pluridisciplinaires sur le numérique.

La convention, paraphée par le président de l’Université UEMF, Mostapha Bousmina, d’une part, et le directeur général de l’IDATE Digi-World, Jacques Moulin, de l’autre, tend à promouvoir l’économie numérique, à l’échelon africain, et relancer la recherche et le multiculturalisme, grâce à l’implication des étudiants talentueux de l'UEMF et l’expertise des membres de l’Institut français, reconnu comme référence internationale dans le domaine du numérique.

Il s’agit de stimuler les coopérations dans le domaine des études et analyses techno-économiques en relation avec le développement du numérique au Maroc, sur tout le continent africain (infrastructures, usages, marchés, modèle économiques, benchmark, observatoires, stratégies, politiques publiques...), ou tout autre zone géographique (Europe, Moyen-Orient,...). 

Cet accord concernera le partenariat scientifique (formation, stage, réalisation d’études, méthodologie) et éditorial avec la mise en place d’analyses, d’études de cas et des données sur l’évolution et les enjeux du «numérique en Afrique». 
IDATE propose un «accueil des étudiants» de l’Université EuroMed en cycle Master 1 et 2, au sein de ses équipes, dans le cadre de missions d’études et de conseil.

L'Institut pourra solliciter les équipes de l’Université EuroMed (professeurs, étudiants) pour prendre part à des projets d’études et de conseil portant sur le Maroc, ou d’autres pays du continent africain.

Cette initiative s’inscrit aussi dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérale entre les régions marocaine Fès-Meknès et française Occitanie-Pyrénées-Méditerranée. 

Pour le directeur général de l’IDATE, cette convention représente «une opportunité pour les étudiants et les enseignants-chercheurs marocains de mener des projets de recherche et des études sur un secteur d’une grande importance pour le développement de leur pays». 

La cérémonie de signature de la convention s’est déroulée notamment en présence du président de la région Fès-Meknès, M‘hand Laenser, des élus et des membres de la région française Occitanie-Pyrénées-Méditerranée. 

Créée en novembre 2012 et labélisée par l’Union pour la Méditerranée (UpM), l’UEMF est une université à caractère régional, dont la mission est la promotion d’échanges, de dialogue interculturel et de partenariats académiques et culturels dans la région euro-méditerranéenne, ainsi que la formation et la recherche de haut niveau.

Une importante délégation de la région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée, conduite par la présidente de cette région française, Carole Delga, effectue du 18 au 23 octobre une visite de travail dans le royaume.

Cette mission économique, composée de chefs d’entreprises régionales, d’universitaires et d’acteurs institutionnels, connait la participation de plus de 50 entreprises françaises. Elle vise à développer des relations durables avec le Maroc à travers la mise en place de partenariats stratégiques avec les régions de Casablanca-Settat, de l’Oriental et de Fès-Meknès. 

Source de l'article Le Matin

La Tunisie, premier pays arabe et africain associé au programme Horizon 2020

SCIENTIFIC RESEARCH

"La Tunisie est le premier pays arabe et africain qui a un statut de membre associé au programme Horizon2020", a déclaré, vendredi à l’agence TAP, Olfa Zeribi Ben Slimane, directrice générale de l’unité de gestion du programme européen " recherche et innovation "H2020.

Ce statut, a-t-elle ajouté, offre la possibilité d’élever et de faire monter en compétence le système national de la recherche scientifique et de l’innovation.

S’exprimant lors d’une journée d’information organisée à la cité des sciences de Tunis, sur le thème " Marie Sklodowska-Curie Actions Walking Campaign for ITN -Rise actions ", Olfa Zeribi Ben Slimane a insisté sur l’importance de telle journée d’information pour les chercheurs et les industriels tunisiens.

Les objectifs assignés portent notamment sur l’orientation des choix stratégiques en vue d’intégrer le système de la recherche et de l’innovation nationale dans l’espace européen et de définir les priorités nationales en la matière, a-t-elle précisé.

Présentant le réseau des points de contacts nationaux, Mahmoud Gargouri, coordinateur, a affirmé que les actions du programme H2020 sont présentées par des points de contacts, qui ont pour mission d’apporter une assistance à la communauté tunisienne notamment les chercheurs, les industriels, les administrateurs et les techniciens. Ces points de contact veillent également à consolider la participation tunisienne aux appels à projet et à réaliser des campagnes de sensibilisation afin d’atteindre les objectifs du programme H2020 .

Le nombre des points de contact chargés en Tunisie s’élève à 16, a précisé M.Gargouri, soulignant qu’ils s’occupent également de la médiation entre la commission européenne chargée du programme H2020 et le point focal institutionnel.

A noter qu’un point focal institutionnel joue le rôle d’un représentant institutionnel (ministère ou université) afin d’intégrer le programme auprès de son institution.

Cette journée d'information a été organisée à l’initiative de l’unité de gestion par objectif du programme européen " recherche et innovation " Horizon 20 20 " et la direction générale de la recherche scientifique relevant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Source de l'article Huffpostmaghreb

"Les tombeaux de la dignité", cette initiative lancée par l'artiste Sadika Keskes à la mémoire des migrants disparus en Méditerranée

Tombeau blanc en mémoire des enfants disparus dans la Méditerranée

Sur la plage de Raoued à Gammarth, des tombeaux de verres flottent depuis quelques jours en guise de mémorial. L'artiste galeriste Sadika Keskes les a appelés les "Tombeaux de la Dignité", une façon pour elle de "se souvenir de tous ceux qui ont perdu la vie en Méditerranée et qui resteront peut-être pour toujours sans nom ni souvenir"

L'artiste a souhaité rendre hommage aux milliers de migrants hommes, femmes et enfants qui ont péri dans la Méditerranée.

Un petit tombeau en verre blanc qu'on peut distinguer des autres a été créé en souvenir de tous les enfants morts avant d'atteindre l'autre côté de la rive méditerranéenne.

Sa performance intitulée "PoPo-art contemporain en Tunisie" (un Possible Potentiel) s'est tenue dimanche 1er octobre 2017 à Gammarth en présence de l'ambassadeur de France en Tunisie Olivier Poivre d'Arvor, est l'une des plus importantes expositions d'art contemporain organisée avec l'appui du gouvernement tunisien.



"C'est incroyable que cela se produise dans une mer qui a longtemps été un trait d'union entre les continents, alors qu'elle est maintenant réduite à une simple zone frontalière", a-t-elle déclaré à l'agence d'information catholique italienne SIR (Servizio Informazione Religiosa).

"L'art doit être présenté sur l'espace public, car l'art doit parler aux gens. Ils peuvent ainsi pouvoir s'y identifier. C'est pourquoi nous avons choisi la plage. Au cours des dernières années, de nombreuses familles en Tunisie ont été témoin du départ de leurs enfants sans jamais avoir de leurs nouvelles, tandis que quelque part sur les côtes tunisiennes ou libyennes, des cadavres de jeunes noyés emportés par les courants, sont repêchés. Ils sont enterrés, sans identité, sous de fines couches de sable" a-t-elle déclaré à SIR


Pour ne pas oublier tous ces morts et dans le but d'attirer l'attention de la société tunisienne et de l'Europe sur cette tragédie, Sadika Keskes a décidé d'organiser une véritable procession de son atelier jusqu'à la plage, où les tombeaux de verre étaient ancrés. Au moment de leur départ, un poète tunisien a lu un poème dédié à Lampedusa et ses habitants qui, après la révolution, ont accueilli des milliers de jeunes migrants tunisiens.

Les tombeaux de verre resteront sur la plage de Gammarth pendant quelques jours, afin qu'ils puissent être vus par les passants, locaux et touristes, pour ensuite prendre la direction de l'île italienne Lampedusa où Sadika Keskes envisage de se rendre par bateau dans quelques semaines afin, dit-elle, de "sensibiliser les gens" sur ces disparus de la mer.

"Mon rêve est d'exposer mes tombeaux à travers les différentes côtes de la Méditerranée. Ce sera un moyen pour moi de rendre à la Méditerranée sa vocation de lien entre les continents" a-t-elle déclaré à l'agence d'information italienne

Selon Reuters, les trafiquants d'êtres humains utilisent de plus en plus la Tunisie comme point de départ pour l'immigration clandestine vers l'Europe, après que les garde-côtes libyens, aidés par des groupes armés, avaient renforcé les contrôles.

Selon l'ONU, plus de 5.000 personnes ont trouvé la mort l'année dernière en tentant de traverser la Méditerranée pour gagner l'Europe, pour la plupart depuis la Libye.

Par Taieb Khouni - Source de l'article Huffpostmaghreb

Le Japon apporte sa contribution au programme d’incitation du parc industriel agroalimentaire de Jericho mis en œuvre par l’UE

EU Neighbours South

Le gouvernement japonais a fourni plus de 464 000 euros pour soutenir deux entreprises opérant dans le parc industriel agroalimentaire de Jericho (Jericho Agro Industrial Park – JAIP) : Hawamdeh et Rihana. 

Ces entreprises sont les troisième et quatrième bénéficiaires du programme PRIDE (Partnership for Regional Investment, Development & Employment – partenariat pour l’investissement, le développement et l’emploi au niveau régional) de l’Autorité palestinienne destiné à inciter les entreprises à s’établir dans le JAIP. La contribution japonaise est allouée par l’intermédiaire du mécanisme palestino-européen de gestion de l’aide socio-économique (PEGASE).

« Soutenir l’industrie palestinienne, la compétitivité des PME et la création d’emplois figure parmi les priorités clés de l’UE en Palestine », a déclaré le représentant de l’UE, Ralph Tarraf. « Nous sommes heureux de travailler main dans la main avec le Japon pour soutenir les efforts déployés par l’Autorité palestinienne pour développer le parc industriel agroalimentaire de Jéricho. Ce parc industriel ouvre des débouchés économiques aux entreprises palestiniennes et crée de nouveaux emplois pour les jeunes palestiniens, en particulier dans la vallée du Jourdain », a-t-il ajouté.

Hawamdeh fournit sur le marché local de l’eau potable en bouteille de 1,5 et 0,5 litre, produite conformément aux normes de qualité internationales. L’entreprise cherche également à exporter sa production. Grâce à des systèmes modernes et sophistiqués, l’eau est extraite des sources de Jericho et des environs. L’eau minérale naturelle de Jericho est connue pour ses propriétés bénéfiques et de haute qualité.

Rihana fabrique des produits surgelés de haute qualité en conformité avec les normes internationales. L’entreprise s’adresse aux marchés locaux et régionaux. La matière première, des fruits et légumes frais, est directement fournie par les agriculteurs palestiniens de la vallée du Jourdain. L’usine de Rihana a déjà commencé à produire des frites. Rihanna prévoit également de produire des quartiers de pommes de terre, des légumes surgelés et des fruits congelés et secs.

La majeure partie de l’aide de l’Union européenne à l’Autorité palestinienne est allouée par l’intermédiaire de PEGASE, le mécanisme financier lancé en 2008 pour soutenir le plan de réforme et de développement de l’Autorité palestinienne (2008-2010) et les plans nationaux palestiniens ultérieurs. En plus d’aider l’Autorité palestinienne à couvrir une part importante de ses coûts de fonctionnement, les fonds européens soutiennent des programmes majeurs de réforme et de développement dans des ministères palestiniens clés afin de préparer l’Autorité à la création d’un État. Depuis février 2008, environ 2 milliards d’euros ont été décaissés dans le cadre des programmes de soutien financier direct PEGASE. En outre, l’UE a fourni une assistance au peuple palestinien par le biais de l’UNRWA et d’un large éventail de projets de coopération.

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La demande énergétique en Méditerranée nécessite 25 milliards d’euros d’investissements sur 30 ans


En 2040, il est prévu que les sources d’énergie sans émission de carbone en méditerranée représentent 60 % de la puissance installée.

La région méditerranéenne devra faire face à une augmentation de la demande énergétique de 98 % d’ici à 2040. Selon des informations recueilles par l’Union pour la Méditerranée, le défi à relever sera d’attirer les investissements énergétiques afin de renforcer la transition vers une économie durable et résiliente.

L’Algérie est parmi les pays ayant pris conscience de cet enjeu en décidant de réviser la loi sur les hydrocarbures afin d’attirer davantage d’investissements dans le secteur sans négliger les énergies renouvelables.

Collectivement, les 43 États membres de l’UpM ont approuvé jusqu’à présent trois projets spécifiques sur la production d’énergies renouvelables et la formation professionnelle, pour lesquels l’investissement prévu dans la région s’élève à 1 milliard d’euros.

Le premier Forum d’affaires organisé par l’UpM pour stimuler la coopération et le dialogue entre les pays méditerranéens sur le secteur énergétique s’est tenu au Caire le 18 octobre pour se diriger progressivement vers un nouveau modèle énergétique en Méditerranée.

C’est devenu une nécessité avec l’accroissement de la population de la région méditerranéenne avec plus de 500 millions de personnes. La région méditerranéenne est également l’une des zones à risque en termes de changement climatique devant affronter des enjeux tels que l’augmentation des températures des mers et la pénurie d’eau. C’est pour ces raisons que les pays du Sud de la Méditerranée, y compris l’Algérie, devront faire face à une augmentation de la demande énergétique de 98 % d’ici à 2040.

A cette date, il est prévu que les sources d’énergie sans émission de carbone représentent 60 % de la puissance installée. De plus, la production d’énergies renouvelables augmentera à un taux de 365 % au cours des trois prochaines années.

Pour encourager les investissements dans le secteur de l’énergie et construire une économie durable et résiliente dans les pays méditerranéens, les besoins d’investissements sont estimés à environ 25 milliards d’euros sur les 30 prochaines années.

Pour que ces pays de l’UPM n’initient pas des politiques en solo, l’organisation s’engage à améliorer la coopération et le dialogue dans la région à travers notamment le Forum d’affaires sur le secteur énergétique organisé au Caire. Plus de 150 hauts fonctionnaires gouvernementaux, représentant de grandes sociétés privées et équipes de startups travaillant dans le domaine des énergies renouvelables ainsi que des institutions financières internationales et des banques de développement ont discuté de nouvelles opportunités commerciales et de coopération.

D’autres réunions des 43 ministres de l’Énergie de l’UpM ont déjà eu lieu pour développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, y compris le marché du gaz ainsi que l’intégration progressive du marché de l’électricité.

Dans ce domaine, l’Algérie a déjà initié quelques pas mais la question du prix n’a pas permis d’aller plus loin. On sait également que des Français sont en train d’explorer la possibilité de créer un consortium avec l’Algérie dans le cadre des énergies renouvelables.

Source de l'article Maghrebemergent

L’UE lance le concours mondial de blogs Faces2Hearts

Faces2Hearts

L’UE a lancé un concours mondial de blogs – Faces2Hearts – qui permettra à quatre jeunes d’effectuer un voyage de cinq mois sur trois continents.

Les lauréats découvriront des projets financés par l’Union européenne (UE) qui améliorent la vie des citoyens. Ils devront également présenter les histoires souvent inédites des personnes fascinantes qu’ils rencontrent et écrire au sujet d’histoires ayant apporté un changement positif et de l’espoir.

Les candidats doivent être âgés de 21 à 31 ans et être disponibles pour voyager pendant le premier semestre de 2018.

Un lauréat sera sélectionné dans chacune des 4 régions du monde (Afrique, Asie-Pacifique, Europe et Amérique latine). Chaque lauréat voyagera et rencontrera des personnes fascinantes dans sa propre région, à l’exception du blogueur européen qui voyagera en Afrique de l’Est et du Sud.

Pour participer au concours, les candidats doivent réfléchir à une histoire humaine qui les a touchée et réaliser une courte vidéo en anglais – d’une durée maximale de 60 secondes – expliquant l’histoire et les raisons pour lesquelles ils estiment être la bonne personne pour cette aventure.

Les candidats doivent ensuite télécharger leur vidéo sur YouTube, Vimeo ou DailyMotion et remplir le formulaire d’inscription sur le site Web de Faces2Hearts – en ajoutant le lien vers la vidéo.

La date limite pour les candidatures est fixée au 31 octobre 2017.

Ce concours est parrainé par EuropeAid, le département Coopération internationale et développement de l’UE. Sa mission principale est d’éradiquer la pauvreté et de parvenir à un développement durable dans le monde entier.

Pour en savoir plus
Faces2Hearts - Site internet

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L’Allemagne et l’UpM s’unissent pour la lutte contre le chômage et la promotion des échanges commerciaux en Méditerranée

UfM

Le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée (UpM) ont signé hier une déclaration conjointe visant à favoriser l’intégration régionale et la création de nombreuses opportunités d’emploi, en particulier pour les jeunes, ainsi qu’à stimuler les échanges commerciaux dans la région et au-delà. Pour atteindre ces objectifs, le BMZ apportera son soutien au Secrétariat général de l’UpM par un projet consultatif s’élevant à 2 millions d’euros pour la période 2017-2019.

« L’Union pour la Méditerranée est une organisation orientée vers l’action qui œuvre pour la promotion et la mise en place d’un agenda positif dans la région. Cet accord conclu avec le BMZ représente une contribution concrète et significative aux activités de l’UpM ainsi qu’à l’ensemble des efforts régionaux entrepris pour le développement humain, la stabilité et l’intégration en Méditerranée », a affirmé, pour sa part, Sudqi Al-Omoush, Secrétaire général adjoint en charge du Développement des entreprises de l’UpM.

Pour en savoir plus

L’Union pour la Méditerranée (UpM) - Site internet

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Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders - L’intégration euro-méditerranéenne sous les feux des projecteurs à Essaouira

Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders - Nation - Le Matin

La troisième édition du Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders a eu lieu, du 20 au 22 octobre à Essaouira, avec la participation d’un parterre de personnalités d’avenir en provenance de l’espace euro-méditerranéen et de quelque 300 jeunes issus des quatre coins du Royaume.

Initié par l’ambassade de France au Maroc, en partenariat avec l’ONG «Marocains pluriels» et l’Association «Essaouira-Mogador», et avec le concours de la Fondation «Sekkat», ce rassemblement exceptionnel a bénéficié à la fois du soutien de la Fondation «Anna Lindh» et de André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi Mohammed VI.

Le programme pensé et concocté pour cette troisième édition a été particulièrement marqué par les deux nouveautés que sont les ateliers et la remise d’un prix à une initiative innovante dans le domaine de l’éducation au Maroc. La série d’ateliers proposée avait pour vocation notamment de permettre aux jeunes leaders de s’initier aux «techniques du débat», à la tenue d’une «conférence TEDx», au «développement de leur communication sur les réseaux sociaux», ainsi qu’au «slam» et au «jeu d’acteur».

Les participants avaient également rendez-vous avec des tables rondes thématiques portant sur des sujets d’actualité, dont «L’ère de la post-vérité» ou les «Fake news», qui a réuni de grandes signatures du journalisme tant nationales que françaises, «L’économie du futur» avec la présence du secrétaire d’État chargé de l’Investissement, Othmane El-Ferdaous. Ce dernier a saisi cette occasion pour annoncer la création d’une Agence nationale du développement du digital qui aura notamment pour mission le développement de projets «e-gouvernement», la transformation digitale des secteurs de l’économie nationale, particulièrement l’industrie 4.0, la formation et la recherche et développement.

Les autres débats ont été centrés sur «Le dialogue interreligieux» qui a rassemblé l’islamologue Rachid Benzine, le théologien libanais Ziad Fahed et le rabbin Delphine Horvilleur, ainsi que sur la question de la «Condition des femmes aujourd’hui» dans la mesure où l’été 2017 avait apporté son nouveau lot d’incidents au cours desquels des femmes marocaines s’étaient retrouvées victimes de harcèlement, de violence et de discrimination.

S’exprimant lors s’un dîner de gala organisé à l’occasion de cette rencontre, André Azoualy a souligné que ce forum a permis de vivre des moments de très grande intensité et «de donner un sacré coup de vieux à tous ceux qui doutent, qui régressent, qui sont dans la culture du déni, qui insultent la modernité, qui nous privent de liberté et qui veulent nous installer dans un temps et dans un espace qui sont ceux de la confrontation, de la fracture et de l’archaïsme le plus absolu». Le président fondateur de l’Association «Essaouira-Mogador» a également fait observer que la Cité des Alizés était fière de se mettre à l’heure de la Méditerranée, cet espace «de la responsabilité, de la dignité, de la liberté et de la jeunesse». À ce titre, il a appelé ces jeunes à «préserver ce que chacun d’entre nous chérit, à savoir son identité, ses racines, son universalité, sa diversité et sa capacité à ne rien céder de son identité, tout en étant profondément enraciné dans une culture qui est celle de la modernité universelle».

À son tour, l’ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault, a fait remarquer que ce forum, qui se tient dans une ville hautement symbolique, une cité phare de l’échange culturel et un symbole de diversité et de tolérance, offre une occasion idoine pour les jeunes leaders de plancher sur l’intégration euro-méditerranéenne et de scruter les ingrédients à même de construire un espace que nous voulons un ensemble de paix, de prospérité et d’apaisement de toutes les tensions. Dans le même ordre d’idées, la présidente de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, Élisabeth Guigou, a fait part de sa grande émotion que cette jeunesse se montre résolument déterminée et manifeste son désir ardent d’apprendre, d’écouter et surtout de faire prévaloir les valeurs positives rejetant le refus de l’autre.

Par Mokhtar Grioute - Source de l'article Le Matin

Relance des investissements pour l'énergie et le climat dans la région méditerranéenne

Le Forum, organisé quelques jours avant la Journée mondiale de l'énergie visait à proposer des solutions tangibles pour une coopération régionale améliorée dans les domaines de l'énergie et de l'action pour le climat et à impliquer le secteur privé de manière plus active dans la transition énergétique euro-méditerranéenne.
Les États membres de l'UpM cherchent à stimuler le développement durable régional en garantissant l'accès, pour tous les consommateurs et toutes les industries, à une offre énergétique sûre, durable, abordable et fiable, ainsi qu'à des services énergétiques modernes.
Le Caire, le 19 octobre 2017.Le Forum des entreprises pour l'énergie et le climat, organisé par l'UpM hier au Caire sous l'égide du ministère égyptien de l'Électricité et des Énergies renouvelables et de l'Autorité égyptienne pour les Énergies nouvelles et renouvelables avait pour thème : la création d'opportunités pour les énergies renouvelables en région euro-méditerranéenne, en tant que facteur essentiel du développement socio-économique. Le Forum a été inauguré par le ministre égyptien de l'Électricité et des Énergies renouvelables, M. Mohamed Shaker El-Markabi, le secrétaire d'État portugais à l'Énergie, M. Jorge Seguro Sanches, et le Secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée, M. Fathallah Sijilmassi.
Le Forum, tenu à l'ocasion de la Journée mondiale de l'énergie, a réuni plus de 150 hauts fonctionnaires, des représentants de grandes sociétés privées et de start-ups évoluant dans le domaine des énergies renouvelables, ainsi que des institutions financières internationales et des banques de développement venant des différents États membres de l'UpM. Les participants ont convenu de la nécessité de promouvoir, au travers de la fédération des associations d'entreprises liées à l'énergie, la coopération dans la région euro-méditerranéenne, afin d'encourager les initiatives du secteur privé dans le secteur de l'énergie. Ils ont également appelé à la mise en oeuvre d'une plateforme de dialogue afin d'explorer le potentiel des partenariats public-privé de la région, en tant qu'outil essentiel pour stimuler les investissements dans le secteur des énergies renouvelables. En outre, il a été suggéré d'intégrer les réseaux d'entreprises internationaux travaillant sur la transition énergétique, tels que l'Alliance Mondiale pour les Technologies Propres (World Alliance for Efficient Solutions), afin de reproduire et de développer de nouvelles solutions innovantes tant au niveau de la technologie que des modèles d'entreprises.
Le Forum a également été l'occasion de présenter plusieurs exemples d'investissements réussis, tels que le projet labellisé par l'UpM Tafila Wind Farm, qui couvrira 3 % de la demande en électricité en Jordanie, et qui constitue un modèle de bonne pratique pour les partenariats public-privé. Parmi les autres projets labellisés par l'UpM, citons le « Cadre des énergies renouvelables privées dans la région SEMed (SPREF) », promu par la BERD et qui vise à stimuler le développement des marchés privés des énergies renouvelables en Égypte, en Jordanie, au Maroc et en Tunisie. Le SPREF captera le financement et mobilisera davantage d'investissements de tiers, pour un montant pouvant s'élever à 834 millions d'euros, afin d'éviter le rejet de 780 000 tonnes de CO2 par an.
. M Mohamed Shaker El-Markabi, Ministre égyptien de l'Électricité et des Énergies renouvelables, a expliqué aux participants les plans pour « moderniser et renforcer les réseaux de transmission et distribution dans le secteur de l'énergie, ainsi que pour développer une stratégie à long-terme pour permettre aux énergies renouvelables d'atteindre 42% du mix énergétique en 2035, en profitant du potentiel égyptien en matière d'énergie éolienne et solaire. » Il a souligné l'importance du rôle joué par le secteur privé et par la coopération Euro-Méditerranéenne dans les domaines des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique.
« Le Portugal encourage le développement d'un partenariat stratégique entre nos amis et voisins de la région euro-méditerranéenne, contribuant à l'intégration des marchés énergétiques et développant ainsi un authentique pont énergétique entre tous » a déclaré, pour sa part, M. Jorge Seguro Sanches, secrétaire d'État portugais à l'Énergie. Avant d'ajouter : « Ne disposant pas de ressources fossiles, le Portugal a appliqué un programme ambitieux dans le secteur de l'énergie afin de promouvoir les énergies renouvelables. Le succès de ce programme mené par le Portugal ces dernières années a été démontré lors des quatre journées de mai 2016 sur la consommation d'énergie renouvelable. La promotion des énergies renouvelables est une action dont nous sommes fiers et que nous avons l'intention de continuer à renforcer ».

« Mobiliser les investissements privés en faveur des activités liées au climat et à l'énergie est essentiel pour garantir une transition énergétique durable dans la région euro-méditerranéenne » a commenté le Secrétaire général de l'UpM, M. Sijilmassi. « Les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique sont une source importante de création d'emplois et constitue un vecteur essentiel pour l'action climatique, le développement durable et la stabilité régionale ».
Dans la lignée de la nouvelle feuille de route de l'UpM orientée vers l'action pour une coopération régionale renforcée (Barcelone, le 23 janvier 2017) et de la nouvelle Déclaration ministérielle sur l'Énergie de l'UpM (Rome, le 1er décembre 2016), ce Forum constitue une étape décisive dans les activités de la plateforme de l'UpM portant sur l'énergie renouvelable et l'efficacité énergétique, qui vise à mobiliser les investissements du secteur privé dans le secteur des énergies renouvelables. À cet égard, le Secrétariat général de l'UpM doit présenter les résultats d'une étude sur le financement de l'action climatique dans la région méditerranéenne, à l'occasion de la COP23 qui se tiendra à Bonn le 14 novembre prochain.
Le forum a été organisé en collaboration avec « l'Observatoire Méditerranéen de l'Énergie » (OME) et l'Alliance Mondiale pour les Technologies Propres (World Alliance for Efficient Solutions - WAES), avec le soutien financier du gouvernement suédois.
L'Union pour la Méditerranée : une organisation orientée vers l'action et guidée par une ambition commune
L'Union pour la Méditerranée (UpM) est l'organisation euro-méditerranéenne intergouvernementale réunissant les 28 pays de l'Union européenne et les 15 pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée. L'UpM vise à renforcer la coopération et le dialogue régionaux à travers la mise en oeuvre d'initiatives et de projets concrets ayant un impact tangible sur les citoyens de ses Etats membres, notamment les jeunes, afin de répondre aux trois objectifs stratégiques de la région : la stabilité, le développement humain et l'intégration.
Le Secrétariat général de l'Union pour la Méditerranée est la plateforme qui permet la mise en oeuvre des décisions prises par les 43 États membres, à travers une méthodologie spécifique basée sur des réseaux multipartenaires promouvant la création de synergies et l'échange de bonnes pratiques, et la mise en place d'initiatives et de projets régionaux dans des secteurs stratégiques. Aujourd'hui, plus de 45 projets régionaux ont été labellisés par les États membres pour une valeur de plus de 5 milliards d'euros, dans les domaines de la croissance inclusive, l'employabilité des jeunes, le renforcement du rôle des femmes, la promotion de la mobilité étudiante, ainsi que le développement urbain durable et l'action pour le climat.
Media Contact
Isabel Pardillos media@ufmsecretariat.org 

Source de l'article Newspress

Programme sur l’Investissement et l’Entreprenariat Féminin (PIEF)


22-24 Novembre 2017, Barcelone.- L’Union pour la Méditerranée (UpM), en coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et l’Association des Chambres de Commerce et d’Industrie de la Méditerranée (ASCAME) organise le “Programme pour l’entrepreneuriat et l’investissement féminins 2017” (PIEF), dans le cadre de la 11ème édition de MedaWeek Barcelone, un événement majeur pour les affaires et les investissements.

L’événement se déroulera du Mercredi 22 novembre au Vendredi 24 novembre 2017 a Casa Llotja de Mar, Barcelone, Espagne.

Ce workshop avec de potentiels acheteurs sera conjointement organisé par l’UfM, l’UNIDO et l’ASCAME. Cette session spéciale est dédiée aux femmes entrepreneures en Méditerranée et mettra en valeur les défis auxquels elles font face en termes d’accès aux marchés et les moyens d’identifier et capter des opportunités de marchés.

Concrètement, cette session donnera en premier lieu l’opportunité aux femmes entrepreneures de la région MENA, ainsi que celles d’Europe, de partager leurs expériences et leurs succès afin d’apprendre les unes des autres. Cette session verra aussi la participation d’acheteurs européens qui donneront des idées sur comment identifier et saisir des opportunités marchés en Europe.

Ces sessions de B2B se tiendront parallèlement aux forums de la MedaWeek, et se dérouleront sur un jour et demi (le 22 novembre toute la journée et le 23 novembre au matin).

Près de 50 femmes d’affaires du sud de la Méditerranée se rendront à cette séance afin de rencontrer leurs homologues européens respectifs. Les sessions B2B sont ouvertes à tous les participants, qui peuvent s’inscrire sur la plate-forme dédiée.

Les leaders économiques européens venant de la région euro-méditerranéenne, représentant les secteurs clés, sont attendus afin de participer à la MedaWeek qui offre l’unique opportunité de créer des échanges commerciaux fructueux.

Visites techniques PIEF  - 

Dans le cadre de ce programme, les Femmes Entrepreneures auront l’opportunité de visiter une société locale de premier plan (3 options seront offertes).

L’objectif est de favoriser la coopération transfrontalière régionale en rapprochant les entreprises des deux rives de la Méditerranée. Les visites techniques sont conçues afin de donner une expérience pratique aux femmes d’affaires et à la délégation venant d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

Les femmes entrepreneures seront accompagnées et guidées par les organisateurs et auront l’opportunité de rencontrer les dirigeantes de ces entreprises en visitant leurs locaux de production.

Plus d'informations -
Source de l'article Ufmsecretariat

Appels à propositions pour des fonds culturels lancés en Tunisie

EU Neighbours South

Le projet financé par l’UE « Tfanen – Tunisie créative » lance la 2e phase des appels à propositions pour 3 fonds culturels pour une enveloppe globale de 1 750 000 euros (environ 5 millions TND). 

Les dates limites de soumission varient selon les fonds et s’étendent sur la période allant du 3 novembre au 2 décembre.

Les trois fonds sont le "Fonds d'Engagement Culturel Local en Tunisie", le "Fonds d’Appui à la Création", et le "Fonds de Pérennisation des Festivals et de Valorisation du Patrimoine". Les trois appels à projets sont ouverts aux différents opérateurs culturels, tels que les acteurs de la société civile, les entrepreneurs culturels, les établissements du secteur public et les artistes. Les financements accordés iront de 10 000 à 100 000 euros par projet (en fonction des fonds et des lots) pour une durée des projets allant de 3 à 12 mois.

Les projets promouvant l’accès à la culture au niveau local, notamment dans les zones défavorisées, et qui seront développés et gérés en réseau par des partenaires de natures diverses (organisation de la société civile, organismes étatiques, acteurs culturels indépendants, etc.) seront valorisés. Une attention particulière sera portée aux projets bénéficiant aux jeunes et aux femmes.

"La culture est l'un des moteurs de la transition démocratique, » a déclaré l’Ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, M. Patrice Bergamini. « Elle unit et stimule; elle offre un unique espace de partage, de rencontre et de réflexion. Elle constitue en Tunisie l'une des priorités de l'action de l'Union européenne qui met à la disposition de tous les acteurs culturels tunisiens de nouvelles opportunités de financement et des activités de renforcement des capacités afin de développer l’offre culturelle de qualité sur l'ensemble du pays".

Pour en savoir plus
Tfanen - Tunisie Créative - Site internet

Également disponible en

Rencontrez Waleed et découvrez comment il envisage de devenir le ministre de la jeunesse de Jordanie dans 10 ans

Net-Med Youth

Waleed travaille en tant que coordinateur principal pour la première Coalition d’Organisations de Jeunesse en Jordanie. Cet organisme est financé par l’UE et opère en partenariat avec l’UNESCO.

L’objectif de la coalition est de créer une plateforme qui regrouperait 60 organisations de jeunes et réseaux de jeunesse, et qui permettrait une meilleure coordination entre eux. Le projet a été lancé à Amman grâce à Net-Med Jeunesse, un projet de l’UE qui soutient les réseaux de jeunes dans la région méditerranéenne.

L’histoire de Waleed est racontée dans la dernière vidéo de EU Neighbours South, en montrant comment l’UE investit dans des esprits jeunes et novateurs pour construire un avenir meilleur en Méditerranée.

Les vidéos sont publiées sur la page Facebook d’EU Neighbours South, ou peuvent être visionnées sur la chaîne YouTube du projet.

Elles font partie de la campagne #EU4YOUTH axée sur les médias sociaux (Facebook, Twitter) qui a pour but de faire connaître les initiatives financées par l’UE en faveur des jeunes dans les pays du voisinage du Sud : Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine et Tunisie. La campagne vise un million de jeunes âgés de 18 à 35 ans dans les pays du voisinage sud de l’UE.

Pour en savoir plus
NET-MED Jeunesse – Site web

Également disponible en

Related project
Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie, Tunisie

Les 40 ans du Plan Bleu : Environnement et développement en Méditerranée hier, aujourd’hui, demain


A l'occasion du 40ème anniversaire du Plan Bleu, Thierry Lavoux, Président du Plan Bleu et Jacques Theys, Président de l’Association Serge Antoine, ont le plaisir d'annoncer l’événement : "Les 40 ans du Plan Bleu : Environnement et développement en Méditerranée hier, aujourd’hui, demain", qui se tiendra à l'Académie d'Agriculture à Paris, le 8 décembre 2017. 

Cet événement sera co-organisé avec l'Association Serge Antoine et le Comité d'histoire du CGEDD (Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable), et en partenariat avec le CGAAER (Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces ruraux) et l'IPEMED, en présence de Nicolas Hulot, Ministre de la Transition écologique et Solidaire et de Gaetano Leone, Coordonnateur du Plan d’Action pour la Méditerranée.

Le Plan Bleu, créé en 1977 sous l’impulsion de Serge Antoine, dans le cadre de la Convention de Barcelone pour protéger la mer Méditerranée, est l’un des Centres d’Activités Régionales du Plan d’Action pour la Méditerranée, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. 
Depuis 40 ans, le Plan Bleu œuvre à éclairer les décisions des acteurs et décideurs méditerranéens en leur fournissant des informations, analyses et scénarios pour l’avenir sur l’environnement et le développement durable de la région.

Le 8 décembre au matin, des acteurs historiques du Plan Bleu analyseront l’évolution des questions environnementales et de développement durable en Méditerranée et du rôle joué par le Plan Bleu.

L’après-midi sera consacrée à une réflexion sur la prospective, croisant visions de pays du Nord et du Sud de la Méditerranée autour des avenirs possibles.


Source de l'article Le Plan Bleu

Bernard VALERO : "Nous créerons à Marseille un Institut des Hautes études urbaines et territoriales en Méditerranée"

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Créée en 2012, l'Agence des villes et territoires méditerranéens durables est un groupement d'intérêt public dirigé depuis octobre 2015 par l'ambassadeur Bernard Valéro. 

Depuis Marseille, il a pour mission de conduire un dispositif d'échange d'expériences, d'expertises, de formation et de coopération pour promouvoir le développement urbain et territorial entre les acteurs français et les pays de l'Union pour la Méditerranée. Bernard Valéro se confie à econostrum.info sur les actions menées récemment par l'Avitem et dévoile ses projets.

Vous revenez de Tunis pour la seconde session de votre cycle d'études urbaines et territoriales "Transitions métropolitaines : du projet à l'action", quel est l'objectif de ces séminaires ?

Bernard VALERO : Nous observons quatre mutations qui se développent de manière très rapide dans l'espace méditerranéen. La première concerne la progression de la démographie méditerranéenne. Nous sommes aujourd'hui 400 millions autour de la Méditerranée et dans quelques années, nous serons 500 millions. Deuxième constat, cette démographie se trouve de plus en plus urbanisée. Nous approchons, rapidement, d'un taux d'urbanisation qui devrait prochainement atteindre les 80%. Troisième mutation, les territoires urbains changent d'échelle et se situent de plus en plus à l'échelle métropolitaine. Donc, l'emprise de la ville devient de plus en plus grande. La quatrième à l'oeuvre s'appuie sur les trois premières qui se déroulent sur un espace méditerranéen qui est probablement l'espace le plus dégradé sur le plan environnemental de la planète. Tout ceci engendre des questions en terme d'environnement, de logement, de services publics, d'occupation de l'espace public, de transport, de gouvernance et demande des solutions.
A partir de ces constats, nous voyons bien que les problèmes du Nord se posent au Sud et vice-versa...Quand vous avez un problème de déchets dans une ville au Nord de la Méditerranée, vous êtes certain d'en trouver une autre au Sud de la Méditerranée avec le même souci. Donc, nous avons intérêt à nous rapprocher les uns des autres et surtout à travailler collectivement sur ces dossiers.

L'Avitem pourrait créer un Institut

Même si nous n'avons pas les mêmes moyens économiques pour y répondre au Nord et au Sud ?

Bernard VALERO : Bien entendu ! Mais, cette relation n'est pas totalement inégalitaire. Ce n'est pas le Nord qui arrive et dit au Sud "voilà comment il faut faire". D'où ces trois séminaires* organisés en 2017 et regroupant vingt-cinq auditeurs, haut-fonctionnaires territoriaux pour la plupart mais aussi des élus, qui viennent principalement du Maroc, d'Algérie et de Tunisie mais aussi du Liban, et pour la première fois du Burkina Faso. Nous avons, depuis quelques années, développé ce cycle annuel d'études urbaines et territoriales avec l'Agence française de développement (AFD), le grand opérateur français en matière d'aide au développement, et, pour la première fois nous rejoint la coopération allemande, avec la GIZ.

Comment expliquer que les Allemands s'intéressent tant à la Méditerranée ?

Bernard VALERO : Je crois qu'ils ont fini par comprendre, peut être les premiers avant d'autres dans le reste de l'Europe, que les questions méditerranéennes ne concernent pas simplement les Français, les Espagnols, les Italiens, les Grecs. L'espace méditerranéen se situe vraiment au sud de l'Europe et pas seulement au Sud de la France, de l'Espagne, de l'Italie et de la Grèce. Leur arrivée s'avère une bonne chose. Ceci créé de l'action collective au niveau de l'Union européenne sur un espace crucial pour l'Europe et permet ensuite aux Français de travailler concrètement avec l'Allemagne. Il demeure important que cette action conjointe menée avec les Allemands s'effectue au départ de Marseille. Et pour ne rien vous cacher, je mentionne cette ville car notre objectif stratégique reste que ce cycle débouche, avec le temps, sur un Institut des Hautes études urbaines et territoriales en Méditerranée qui s'implanterait à Marseille...

"Au delà des problèmes diplomatiques, vient l'action"

Pourquoi Marseille et quelle forme prendrait-il ?

Bernard VALERO : Nous avons ici un certain nombre d'acteurs, l'Avitem parmi eux, qui s'impliquent à la fois sur les questions d'urbanisme, de territoire. L'Institut peut permettre de renforcer, de cristalliser, un pôle de référence et d'expertise sur ces questions en Méditerranée. Pour la forme, ceci reste à voir. Il s'agit d'une démarche itérative. Il faut avancer progressivement. L'Avitem est partie toute seule dans ce domaine là voici quatre ou cinq ans, maintenant nous bénéficions du soutien de l'AFD et de la GIZ. Il va falloir, bien évidement aller plus loin. Et ce dans plusieurs directions : d'abord l'intensification du rythme des séminaires, ensuite inclure davantage de pays riverains de la Méditerranée - il ne faut pas oublier que deux pays,la Syrie et la Libye, seront à l'avenir, je l'espère le plus vite possible, à reconstruire - et enfin tenir compte du lien entre la Méditerranée et l'Afrique subsaharienne. C'est d'ailleurs la raison de l'arrivée cette année de deux auditeurs en provenance du Burkina Faso dans nos cycles. Au-delà des problèmes diplomatiques importants qui se posent en Méditerranée, vient l'action pouvant être menée de manière très concrète, parfois modeste, pour essayer d'agir directement sur la
vie quotidienne des personnes. Nous avons la prétention à l'Avitem, nous ne sommes pas les seuls il en existe beaucoup d'autres ici sur le territoire, d'apporter une petite contribution à cette dynamique. Nous allons plaider cela auprès de nos différentes autorités : le ministère de l'Environnement, des Affaires étrangères, le Commissariat général à l'Egalité des territoires mais également le ministère de l'Agriculture.

"L'Avitem doit se transformer, évoluer"

Quid de l'Avitem aujourd'hui ?

Bernard VALERO : Nous allons entrer dans une échéance importante. Fin novembre, nous rendons à la Région la responsabilité de la gestion de la Villa Méditerranée. Avec comme préoccupation que ce décrochage se fasse de la manière la plus harmonieuse possible et en particulier pour l'équipe de la Villa Méditerranée. Et c'est le cas. Personne ne reste sur le tapis. Autre point, le rebond de l'Avitem. Notre agence est un outil de notre politique méditerranéenne dans la boîte à outil de la Région et de ses territoires, et dans la boîte à outil de l'Etat. Il faut s'arranger pour régler au mieux un certain nombre de questions matérielles. Et d'autre part en profiter pour donner un coup d'accélérateur pour permettre à l'Avitem de remplir son rôle initial, celui qui avait présidé à sa création : l'engagement dans les projets de coopération dans le cadre de projets européens ou dans ce cycle de séminaires. Petit à petit, l'Avitem doit se transformer, évoluer, vers cet Institut des hautes études urbaines et territoriales en Méditerranée que je citais précédemment. Nous devons véritablement devenir un pôle d'expertise de ce domaine. Ceci va demander de développer un certain nombre de partenariats notamment avec l'Union pour la Méditerranée.

"Vers la reconnaissance de la spécificité de la ville méditerranéenne"

Quels sont vos autres projets ?

Bernard VALERO : En mai dernier au Caire, les ministres de la Ville de l'Euroméditerranée réunis dans le cadre de l'UpM ont demandé au secrétaire général de l'UpM de constituer une plate-forme sur la ville méditerranéenne durable. Elle est en train d'être mise en place à Barcelone et les autorités françaises ont demandé à l'UpM de mettre l'Avitem à bord de cette plate-forme pour participer aux travaux.
Les enjeux demeurent importants sur la reconnaissance de la spécificité de la ville méditerranéenne. Marseille n'est pas Los Angeles, Istanbul n'est pas Helsinki, Alger n'est pas Ottawa. Ces caractéristiques différentes soulèvent des questions et nous trouvons intéressant de travailler sur les réponses et les solutions. Nous voulons aussi faire en sorte que l'Avitem mette en place à Marseille un pôle de rencontres de tous les acteurs de l'urbain qu'ils soient dans le cadre de la recherche, universitaires, ou de l'action très concrète sur le terrain comme les aménageurs, les entreprises... de manière, et c'est notre seconde ambition, à disposer d'un espace que nous appellerions la Fabrique de la ville méditerranéenne. Une fois réglée, d'ici à la fin de l'année, la question de la Villa Méditerranée, nous pourrons nous concentrer sur ces objectifs.

Quels sont les changements au niveau de l'effectif et du budget pour l'Avitem suite à la perte de la gestion de la Villa Méditerranée ?

Bernard VALERO : Nous oscillons autour de quinze salariés et au niveau budget, nous sommes pour l'instant toujours sur la même assiette budgétaire avec le tour de table des membres fondateurs du GIP et des fonds européens. Ceci tourne autour du million d'euros dont plus des deux-tiers apportés par les fonds européens. Mais tout ceci reste très mouvant. * "Transitions métropolitaines : du projet à l'action" : Marseille du 24 au 29 avril 2017, Tunis du 11 au 15 septembre 2017 et Hambourg du 30 novembre au 9 décembre 2017.

Propos recueillis par Frédéric Dubessy - Source de l'article AVITEM