Frédéric Mitterrand, qui doit prendre lundi la direction de la Villa Médicis, a déclaré se rendre à Rome "avec enthousiasme", avec l'idée d'"élargir le collège des pensionnaires" et de développer les expositions notamment autour des artistes méditerranéens.
"Ce sont des réflexions, pas des décisions", a tenu à souligner l'écrivain et producteur à plusieurs reprises au cours d'un entretien à l'AFP.
"Il y a une option forte" prise dans le sens d'une politique culturelle euro-méditerranéenne par le président de la République, relève-t-il: "La Villa Médicis doit être au coeur de cette démarche".
Frédéric Mitterrand, qui a été nommé début juin par le président Nicolas Sarkozy à la tête de cette prestigieuse institution, "souhaite engager une réflexion" notamment sur "l'élargissement du collège des pensionnaires à l'espace francophone, européen et méditerranéen".
L'Académie de France à Rome, créée sous Louis XIV, accueille des artistes pensionnaires afin qu'ils se perfectionnent dans leur discipline (photographie, peinture, musique, etc...). Pour pouvoir postuler, il faut notamment être français ou francophone. De facto, la plupart des pensionnaires sont français, déclare M. Mitterrand.
Les statuts prévoient la possibilité d'avoir jusqu'à 25 pensionnaires. "Dans la réalité, ils ne sont que 17. L'objectif pourrait être de monter à 20 ou 22", a considéré le réalisateur.
Celui qui est aussi cinéaste pense également que "la mode doit être honorée" par la Villa Médicis et faire partie des disciplines retenues. Il s'interroge aussi sur la durée des stages des pensionnaires qui peuvent aller actuellement de six mois à deux ans. A ses yeux, "six mois, c'est trop court".
L'autre mission de la Villa Médicis est, depuis André Malraux, d'organiser des manifestations culturelles et artistiques.
Là encore, Frédéric Mitterrand compte élargir le champ de ces manifestations. Il voudrait "développer un second espace" pour des "expositions ponctuelles" qui feraient "un état de la photographie aujourd'hui", montreraient l'apport culturel des Italiens à d'autres pays.
Il souhaite aussi des expositions ponctuelles faisant un "tour de la Méditerranée" pour montrer "l'état de l'art contemporain dans chacun de ces pays".
Le cinéaste voudrait "ouvrir la Villa Médicis plus largement" afin qu'elle accueille davantage de visiteurs.
"Je ne change pas les équilibres entre les différentes missions" de l'Académie de France à Rome, indique-t-il. Mais "je veux faire de la Villa Médicis un symbole vivant du rayonnement de la culture française, un instrument de la politique culturelle définie par le président de la République dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée, de la francophonie et de l'Union européenne ainsi qu'un lieu raffermi de l'amitié franco-italienne", a-t-il dit.
Le neveu de l'ancien président François Mitterrand tient à faire connaître davantage les activités de la Villa Médicis. En ces temps de "difficultés économiques et de restrictions", il est bon, à ses yeux, que les Français comprennent que l'Académie de France à Rome a "toute sa raison d'être".
"Je tiens à ce que la télévision fasse son entrée à la Villa Médicis", pour donner un maximum d'écho au travail qui y est fait, souligne l'ancien animateur et réalisateur de télévision. Il souhaite également lancer un journal internet qui présente les travaux des pensionnaires et les diverses manifestations de la Villa.
AFP - le 29 août 2008
Le cinéaste voudrait "ouvrir la Villa Médicis plus largement" afin qu'elle accueille davantage de visiteurs.
"Je ne change pas les équilibres entre les différentes missions" de l'Académie de France à Rome, indique-t-il. Mais "je veux faire de la Villa Médicis un symbole vivant du rayonnement de la culture française, un instrument de la politique culturelle définie par le président de la République dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée, de la francophonie et de l'Union européenne ainsi qu'un lieu raffermi de l'amitié franco-italienne", a-t-il dit.
Le neveu de l'ancien président François Mitterrand tient à faire connaître davantage les activités de la Villa Médicis. En ces temps de "difficultés économiques et de restrictions", il est bon, à ses yeux, que les Français comprennent que l'Académie de France à Rome a "toute sa raison d'être".
"Je tiens à ce que la télévision fasse son entrée à la Villa Médicis", pour donner un maximum d'écho au travail qui y est fait, souligne l'ancien animateur et réalisateur de télévision. Il souhaite également lancer un journal internet qui présente les travaux des pensionnaires et les diverses manifestations de la Villa.
AFP - le 29 août 2008
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