Étude sur l’impact des attitudes du public à l’égard des migrations sur l’environnement politique dans la région euro-méditerranéenne

Premier Chapitre: Europe

Dans le cadre du programme EUROMED Migration IV, le CIDPM, en collaboration avec l’Observatoire des attitudes publiques à l’égard des migrations (OPAM - EUI), développe une étude en trois chapitres intitulée « Impact des attitudes du public à l’égard des migrations sur l’environnement politique dans la région euro-méditerranéenne » (Impact of Public Attitudes to migration on the political environment in the Euro-Mediterranean region).

Il s’agit du premier des trois chapitres du rapport intitulé « Impact des attitudes du public à l’égard des migrations sur l’environnement politique dans la région euro-méditerranéenne ».

Pour en savoir plus

Également disponible en

Le FEMISE, soutenu par l’UE : l’entrepreneuriat social est la clé de la croissance dans la région MENA

FEMISE

Le FEMISE, la Société scientifique royale (Royal Scientific Society – RSS) de Jordanie et le Centre de recherche sociale et économique (CASE) de Pologne ont organisé conjointement à Amman un atelier sur l’entrepreneuriat social dans la région MENA, sous le patronage de la Princesse Sumaya Bint El Hassan.

L’atelier a été organisé pour offrir un espace de débat entre les différents acteurs concernés : institutions d’appui, organisations internationales, secteur privé, chercheurs et entrepreneurs sociaux.

Plus spécifiquement, l’atelier a abordé la manière dont l’entrepreneuriat social peut présenter une solution à la crise des réfugiés dans la région, avec un accent particulier sur la Jordanie et le Liban.

Pour en savoir plus

Également disponible en

"La Saison Bleue 2019" affiche ses couleurs: 190 événements, lancement d'"Amwej" et Forum de la Mer à Bizerte


Plus de 1,5 millions de visiteurs sont attendus durant près de 90 jours meublés par 150 événements labellisés "La Saison Bleue: Tunisie les rendez-vous de la Mer" dont le coup d'envoi officiel sera donné le 19 juin avec au programme par la suite d'une série de manifestations variées qui se poursuivront jusqu'au mois de septembre avec en clôture le Forum de la Mer à Bizerte". 

La date précise n'est pas encore fixée : entre le 20 et le 21, deux événements de taille se tiendront en même temps en l'occurrence Les Dunes électroniques à Nefta, en plein coeur du Désert et le forum de la Mer à Bizerte, la ville des vagues.

Avec la participation de plus de 100 associations et organisations non gouvernementales dans 50 villes, ce deuxième rendez-vous placé sous le slogan "Protège ta mer!" et symbolisé cette année par l'éponge bleue de l'archipel tunisien des Iles de Kerkennah, offrira au grand public un programme de manifestations célébrant les richesses de la Mer sous toutes ses formes: spectacles, cinéma, festivals, expositions, concerts, conférences, patrimoine maritime, culture vivante, tourisme côtier...autant d'activités qui feront vivre de Tabarka à Zarzis les 1400 kilomètres des côtes tunisiennes. L'objectif étant de sensibiliser décideurs, citoyens et touristes à une exploitation vertueuse d'un littoral qui souffre "comme un peu partout dans le monde d'un véritable terrorisme climatique avec plus de masse que de poissons" a rapporté Olivier Poivre d'Arvor (ambassadeur de France en Tunisie), en sa qualité de président du Musée national de la marine de France, membre du comité d'organisation, lors de la conférence de presse tenue lundi matin aux Berges du Lac, pour annoncer les couleurs de la deuxième édition de la "Saison Bleue", lancée le 19 juin 2018 aux Ports Puniques sur le site emblématique de la grande histoire maritime de Carthage.

Lancement "Amwej": un premier appel à projets tunisiens pour une économie bleue durable 

Visant à fédérer plus de synergies et d'énergies autour des enjeux maritimes qui se posent aujourd'hui, "La Saison Bleue", annonce une nouveauté, celle de récompenser également des initiatives innovantes et des porteurs de projets originaux émanant des villes côtières à savoir des associations ou startups à travers "Amwej" (Vagues), le premier appel à projets tunisiens pour une économie bleue durable.
Dans ce sens, Rym Ben Zina Bourguiba co-fondatrice d'Images et Actions, membre du comité d'organisation a fait savoir que le dernier délai initialement prévu pour le 13 juin a été prolongé jusqu'au 30 du mois.
Dans ce sens, Olivier Poivre d'Arvor a précisé que des bailleurs de fonds notamment de la Banque Mondiale (BM), de la BEI (Banque Européenne d'Investissement), de l'Agence Française de Développement (AFD), du Bureau de la coopération allemande au développement (GIZ), de l'Agence de coopération internationale du Japon (JICA), seront présents, en mi-septembre avant l'annonce du lauréat, pour voir de plus près comment les porteurs de projets présentent et pitchent pour convaincre de leur idées. En effet, a-t-il ajouté, le Forum de la Mer doit un être dans la durée un engagement et un Forum de projets fédérateurs pour faire vivre la mer". C'est d'ailleurs dans cet esprit, a-t-il mentionné, que le Forum de la Mer de Bizerte, qui ambitionne de devenir un rendez-vous incontournable pour discuter des enjeux maritimes à l'échelle euro-méditerranéenne à l'exemple de Marseille ou Barcelone, sera désormais présidé par Pascal Lamy, ancien directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
De son côté, Mehdi Ben Haj, président de l'association tunisienne de l'ingénierie côtière, portuaire et maritime (Atim) a mentionné que des efforts sont entrepris pour faire de Bizerte, ville du sud de la Méditerranée, un lieu de réflexion autour des enjeux maritimes et du forum non seulement une occasion d'exposer les différentes recherches scientifiques mais aussi une manifestation pour lancer des actions tangibles pour préserver la richesse maritime.

L'éponge bleue: label de la Saison... matière première pour Yves Klein (1928-1962)

Organisé également par le ministère de l'Europe et des affaires étrangères et soutenu notamment par les ministères des affaires culturelles, du Transport, des affaires locales et de l'environnement, de l'Union Européenne (UE) et de l'Union pour la Méditerranée (UPM), l'événement s'arrêtera tout particulièrement à Zarzis, Gabes, Sfax, ainsi qu'aux Iles Kerkennah en y organisant des événements mettant en valeur l'importance stratégique du Littoral face à l'appel de détresse de la planète dont 71 pour cent sont bleues, selon les chiffres avancés par Mehdi Ben Haj, président de l'Atim.

Certes, a précisé Olivier Poivre d'Arvor, "l'alerte est grande mais les réponses sont possibles" et la "Saison bleue qui a démarré en Tunisie, en est une pour créer des synergies au delà des structures autoritaires. "La Saison bleue" est aussi une occasion pour évoquer la Mer non pas d'une manière culpabilisante a-t-il affirmé mais en tant que richesse maritime et source de vie.
Ainsi, la saison bleue mettra en valeur la Mer dans plusieurs villes pour en faire de véritables "quais d'art et de culture". Plusieurs festivals sont associés à la programmation dont Tabarka Sky Lantern'festival, Manarat, Enviro-Fest, le salon international de la bande dessinée de Tazarka, le collectif Dream City, le festival international de musique symphonique d'El Jem etc....

Consciente des enjeux économiques de la mer, la Saison Bleu n'est pas un label mais un signe de reconnaissance pour les 50 villes se situant sur les 1400 kilomètres des côtes tunisiennes a fait savoir Olivier Poivre d’Arvor, en précisant que cette manifestation se veut une célébration festive de la richesse maritime.

Et c'est pourquoi l'événement est labélisé éponge bleue, cette éponge vendue aux enchères à l'étranger à 300.000 dollars, et à quatre dinars en Tunisie. C’est pour dire aussi la valeur économique accordée à la mer par la Saison Bleue qui, durant toute la période de juin à septembre, servira de work-progress avant le Forum de la Mer à Bizerte. Une période où c'est l'éponge bleue qui sera à l'honneur....une éponge dont les lettres de noblesse lui ont été rendus par l'artiste français Yves Klein (1928-1962) en l'imprégnant avec la couleur bleue et en l'utilisant comme matière première pour peindre ses œuvres, dans le style du body painting, a rappelé Olivier Poivre d'Arvor en parlant avec passion d'un avant-gardiste et célèbre aventurier monochrome qui achetait ses éponges naturelles pêchées à Zarzis chez un marchand à Sfax.

Source de l'article TAP info

La pollution de l’air tue 6 000 personnes en Méditerranée chaque année (UPM)

Résultat de recherche d'images pour "La pollution de l’air tue 6 000 personnes en Méditerranée chaque année (UPM)"

Chaque année, environ 6 mille personnes décèdent en Méditerranée des conséquences de la pollution de l’air causée par les navires traversant cette mer. 

La Méditerranée compte sur ses rives des villes figurant parmi les plus polluées dans le monde, selon un communiqué de l’Union pour la Méditerranée (UPM).

Quelque 7 millions de décès sont également, recensés dans le monde en raison de la pollution de l’air en plein air, à l’intérieur des maisons et des bâtiments, dont un million de cas dans les régions européennes et ouest de la région.

A cet égard, la journée mondiale de l’environnement célébrée mercredi 5 juin 2019 est dédiée à la pollution de l’air, laquelle constitue un des principaux dangers écologiques dans le monde.

Pour l’UPM, la Méditerranée recèle des potentialités importantes en matière de développement durable et ami de l’environnement. Des décideurs de la région appuient la transition vers une économie verte, d’après la même source.

Un dialogue entre les deux rives sur la pollution est encouragé par l’Union européenne, en vue de mettre en œuvre la déclaration de l’UPM, sur l’environnement et le changement climatique adoptée à Athènes en 2014. Les pays concernés œuvrent à adopter une nouvelle vision partagée et globale pour une économie durable.

Ainsi, une nouvelle déclaration est en cours de préparation en vue d’adapter les situations environnementales les plus délicates au développement économique conformément au plan de travail 2030, les objectifs de développement durable et les différentes accords internationaux.

La Journée mondiale de l’environnement est célébrée depuis 1974, pour encourager la prise de conscience et l’action en matière de protection de l’environnement dans toutes les régions du monde.

Source de l'article Webmanagercenter

Le Liban célèbre 4 décennies de coopération avec l'UE

UE Liban

Pour célébrer la Journée de l'Europe, la délégation de l'UE a publié une animation sur les 40 ans de coopération étroite entre l'UE et le Liban.

Pour en savoir plus

Également disponible en

Le projet « Emploi des jeunes en Méditerranée » financé par l’UE renforce les capacités des acteurs économiques tunisiens

YEM

L’Observatoire national de l’emploi et des qualifications (ONEQ) de Tunisie, avec l’appui de l’UNESCO dans le cadre du projetEmploi des jeunes en Méditerranée (YEM), financé par l’Union européenne, a organisé à Tunis les 17 et 18 avril 2019 le deuxième séminaire de renforcement de capacités sur la conception de scénarios prospectifs.

La mise en place de ces exercices avec les principaux secteurs économiques tunisiens vise à compléter avec une analyse prospective qualitative le modèle de prévision des compétences élaboré dans le cadre du précédent projet financé par l’Union européenne NET-MED Jeunesse. 

L’utilisation combinée de ces outils vise à renforcer le système de formation professionnelle tunisien à travers une prévision de la demande d’emploi du marché du travail. 

Les prochaines étapes, dans le cadre de YEM, incluent la réalisation, par l’ONEQ, d’une analyse sectorielle prospective et approfondie de deux secteurs pilotes, ainsi qu’un deuxième exercice tunisien de projection des compétences, en coordination avec tous les acteurs de la plateforme nationale.

Pour en savoir plus

Également disponible en

La coopération européenne dans le domaine de la science et de la technologie a organisé la première journée de sensibilisation pour les pays voisins proches



COST logo
L’Association COST a organisé la première journée de sensibilisation pour les pays voisins proches (Near Neighbour Countries–NNC) dans ses locaux.

Des représentants nationaux, principalement des points de contact nationaux des capitales nationales, ainsi que des représentants des ambassades d’Algérie, d’Arménie, d’Azerbaïdjan, du Bélarus, d’Égypte, de Géorgie, de Jordanie, du Kosovo, du Liban, de Libye, du Maroc, de Palestine, de Russie, de Syrie, de Tunisie et d’Ukraine y ont assisté

Au cours de la journée de sensibilisation, les participants ont pris connaissance des travaux de la COST, de l’importance et de l’impact du travail en réseau, ainsi que de la manière dont les actions de la COST favorisent et diffusent l’excellence. Ils ont également pris connaissance des possibilités offertes par les outils de mise en réseau de la COST, des règles d’accès aux actions de l’Association, ainsi que du soutien financier potentiel.

Au début de cette année, la COST a renforcé les capacités des NNC de la région sud-méditerranéenne lors de trois événements différents organisés par l’UE en Tunisie, au Maroc et en Algérie. En outre, la COST a organisé trois journées d’information en Jordanie, en Moldavie et en Géorgie.

Pour en savoir plus

Également disponible en

« L’évaluation statistique est au cœur des Objectifs de développement durable »


Les statistiques représentent un outil crucial pour évaluer les objectifs de développement durable (ODD). Notamment à propos d’égalité des genres, explique Fatiha Hassouni de l’Union pour la Méditerranée.

Fatiha Hassouni est cheffe du secteur égalité homme-femme de l’Union pour la Méditerranée (UMP). Depuis septembre 2014, elle est chargée de développer un programme régional de l’égalité homme femme.

Quelle place tiennent les statistiques dans l’élaboration des politiques publiques ?

Quand on élabore une politique publique, la première étape est de définir des cibles. Par exemple, pour les politiques en faveur de l’emploi, on va définir qu’une mesure doit atteindre deux millions de chômeurs longue durée entre 30 et 50 ans.

Pour atteindre ces cibles, il faut avoir des systèmes de collecte de l’information (enquêtes d’opinion, relevé d’information auprès de professionnels, etc.) qui permettent d’évaluer l’impact réel des politiques. Le problème, c’est que la statistique publique n’existe pas de manière systématique. Les experts politiques et de la statistique doivent travailler de pair. Malheureusement, de manière générale, cela ne se fait pas.

Quels sont les enjeux en matière de statistiques sur la question de l’égalité homme femme ? 

Il est plus difficile d’avoir des statistiques sur les femmes. Par exemple, le secteur agricole emploie beaucoup de femmes dans les pays du Sud. Mais il s’agit d’emploi informel, qui ne respecte pas forcément le droit du travail. Donc il y a beaucoup de violation de droit dans ce secteur. Mais ce constat n’est pas basé sur des études sectorielles. Tout le monde connait cette réalité, mais elle n’est pas appuyée par des statistiques officielles, ce qui entraine une absence de prise en compte de cet enjeu dans les politiques publiques agricoles.

Les politiques publiques partent du principe que leur effet sera le même sur l’ensemble de la population, qu’elles sont « neutres ». Résultat, rien n’est fait pour prendre en compte les besoins de femmes au sein de ces mêmes politiques. Mais ce n’est pas vrai, l’impact sur les femmes et les hommes n’est jamais le même. C’est pour ça que la collecte d’informations et les statistiques sont fondamentales, car cela permet aux décideurs politiques de réorienter leur action si elle s’avère discriminante. Cela s’applique d’ailleurs à toutes les catégories de personnes vulnérables. Les statistiques sont nécessaires pour être certain que la politique publique n’est pas discriminatoire.

Pour réaliser les Objectifs de Développement Durable, a-t-on des statistiques suffisantes ?

Les Objectifs de Développement Durable (ODD) doivent être la référence internationale de toute politique publique. Notre travail au niveau régional à l’Union pour la Méditerranée (UPM) doit contribuer à cet engagement international. Nous sommes une instance régionale qui regroupe 43 pays, dont les 28 États membres de l’UE. Dans une déclaration ministérielle signée au Caire en 2017, nous avons défini 4 objectifs principaux en matière d’égalité homme-femme dans le cadre des ODD: améliorer la participation économique de femmes via l’entrepreneuriat et l’accès à l’emploi ; renforcer l’accès aux postes à décision dans le domaine politique et économique, combattre toute forme de violences faites aux femmes, et enfin lutter contre les stéréotypes et les normes. Cette réunion ministérielle est un point de départ qui va permettre d’avoir une vision d’ensemble de l’état de l’égalité homme-femme dans la région de la Méditerranée, et permettra de mesurer les progrès accomplis par rapport aux objectif internationaux.

Quel est l’état des lieux aujourd’hui ?

Il y a un déficit de statistiques publiques. La collecte statistique est un exercice, coûteux, chronophage et complexe. Cela pose problème partout, même en Europe, même si certains pays font mieux que d’autres.

Pour avancer sur le sujet, l’une des recommandations que nous faisons est de développer un mécanisme de suivi avec des indicateurs pour faire évaluer les engagements pris dans le cadre des ODD. On est en train de voir quels sont les besoins et comment on peut développer ce qu’il manque, notamment avec le programme MedStat, qui est un programme de coopération financé par l’Union européenne pour les pays du Sud et de l’Est sur la question des statistiques. Il permet d’accompagner les pays dans le développement de leurs outils statistiques. C’est un programme important, car les statistiques sont clés pour la réussite des ODD.

La statistique, c’est avant tout un engagement politique ! C’est un investissement nécessaire, mais couteux, qu’il est difficile de défendre dans le budget de l’État. Personne ne va dire que sa priorité politique c’est les statistiques ! Au-delà de la question budgétaire, il y a aussi un enjeu sur le temps. Car collecter l’information prend du temps.

Par Cécile Barbière - Source de l'article Euractiv

Le Sommet des deux rives, un dialogue entre pays de la Méditerranée sans chefs d’Etat

Résultat de recherche d'images pour "Le Sommet des deux rives, un dialogue entre pays de la Méditerranée sans chefs d’Etat"

La rencontre, qui se déroule à Marseille dimanche et lundi, ne sera pas la grande relance politique du dialogue des pays de la Méditerranée, voulue par Emmanuel Macron.

La Méditerranée est une mer dangereuse. Politiquement aussi. Pas sûr qu’Emmanuel Macron, qui veut « renouer le fil d’une politique méditerranéenne », y parvienne avec son Sommet des deux rives qui s’ouvre ce dimanche 23 juin dans la soirée à Marseille pour se refermer dès lundi midi. Initialement prévue pour permettre un dialogue des chefs d’Etat, cette réunion se fera entre ministres.

Le président français avait pourtant bien monté son plan. Il allait porter le coup de grâce à l’Union pour la Méditerranée (UpM) de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui vivote depuis 2008, en lançant une initiative politique resserrée à la Méditerranée occidentale. Pendant un an, des initiatives allaient s’élaborer et il allait réunir triomphalement les chefs d’Etat des dix pays concernés. Son choix d’un dialogue de format 5 + 5 (cinq pays de la rive nord : Espagne, France, Italie, Malte et Portugal et autant de la rive sud : Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) lui permettrait à coup sûr de réussir ce que M. Sarkozy avait raté à cause du périmètre trop large des 43 pays de l’UpM. L’histoire en a toutefois décidé autrement.

Emmanuel Macron a bien fait l’annonce à Tunis dès février 2018 de ce rendez-vous pour relancer un dialogue au point mort depuis dix ans, et pas manqué de le rappeler dans son discours aux ambassadeurs d’août 2018. Son ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a encore insisté à Malte en janvier dernier, lors d’un des rendez-vous d’étape, soulignant alors être là dans un « processus visant à réunir, à l’invitation du président de la République, le 24 juin prochain à Marseille, des représentants des sociétés civiles et les chefs d’Etat et de gouvernement de Méditerranée occidentale pour le “Sommet des deux rives, Forum de la Méditerranée” ».

Le seul chef d’Etat présent sera Emmanuel Macron

Puis, l’Elysée s’est rendu à l’évidence que monter ce sommet sans avoir un invité crédible en provenance d’Algérie posait problème. Or, qui inviter dans l’état actuel du pays ? Comme Paris se refusait à reculer la date de l’événement, la mention de « chefs d’Etat », voire de « chefs de gouvernement », a simplement été effacée du site des affaires étrangères comme elle semble avoir disparu des mémoires dans l’entourage d’Emmanuel Macron.


Même l’ambassadeur Pierre Duquesne, en charge du projet et qui l’évoquait encore le 22 mai, paraît frappé d’amnésie et habille désormais le fiasco institutionnel du rendez-vous de Marseille en « grand rendez-vous de la société civile ». On penserait presque avoir rêvé si Patricia Ricard, présidente de l’institut océanographique Paul Ricard, chef de file de la délégation des représentants de la société civile française, ne reconnaissait, elle, que le Sommet devait bien réunir des chefs d’Etat qui auraient dû répondre depuis Marseille à l’appel lancé à Tunis par les cent représentants de la société civile (dix par pays) pour une relance du dialogue méditerranéen.

Le seul chef d’Etat présent sera M. Macron qui fait un aller-retour lundi. Le Sommet réunira des ministres des affaires étrangères, voire des secrétaires d’Etat, et la grande relance de la politique des pays de la Méditerranée se réduira pour l’heure à la validation d’une quinzaine de projets nord-sud.

« On a compris que le choix des projets avait été fait sans nous »

Si, pour Patricia Ricard, ce processus reste « une réussite » et si elle se félicite que la France ait « inventé un formidable modèle » en mettant la société civile en avant, ce bilan ne fait pas l’unanimité. Les dix délégations, une par pays, se sont rencontrées dans cinq villes des rives nord et sud pour faire émerger des projets communs à plusieurs pays et lancer à Tunis leur « appel des 100 » les 11 et 12 juin.

« En arrivant à Tunis, la réunion finale, on a compris que le choix des projets avait été fait sans nous. Alors comme les délégations commençaient à s’énerver, on nous a réunis une demi-journée en ressortant des projets qu’on savait déjà éliminés pour les rediscuter. Ensuite, on a pu poser des questions, ce qui a calmé un peu la tension », raconte une membre de la délégation française qui souhaite garder l’anonymat.

Cette opacité du processus a laissé libre court à des guéguerres entre délégations, certains faisant même remonter que le Maroc aurait pris la main et proposé à lui seul plus d’un tiers des projets… En face, la délégation algérienne pâtit d’avoir été désignée avant le 22 février et la fin du règne de Bouteflika. Ce qui lui vaut d’être qualifiée d’« apparatchiks » pour les uns, de « représentants Sonatrach » pour d’autres (du nom de l’entreprise publique d’hydrocarbures).

La délégation libyenne, elle, souffre d’un autre mal : elle s’est vu refuser les visas pour participer aux rendez-vous d’étape. Une telle absence aurait pu permettre de discuter de la question de la circulation autour de cette mer commune, si le sujet avait été dans la liste…

« Ce qui devait être un aboutissement devient un départ »

Cinq thèmes (énergies ; jeunesse-éducation-mobilité ; économie-compétitivité ; culture-medias-tourisme ; environnement-développement durable) donnent, en effet, un cadre au débat et tous les projets doivent s’y intégrer. Même si certains estiment qu’en 2019 la Méditerranée présente d’autres facettes. Ainsi, le chef de l’Etat qui avait souhaité associer des intellectuels à ce débat a dû se passer de Benjamin Stora, président du Musée de l’histoire de l’immigration et farouche partisan d’un dialogue nord-sud, qui l’avait même interpellé sur ce point durant la grande nuit des intellectuels du 18 mars. L’historien a claqué la porte au forum préparatoire de Montpellier, estimant que « parler de la Méditerranée sans évoquer les migrations est une aberration ».

En dépit de ces aléas, 272 projets sont finalement arrivés entre les mains des « cent », une centaine étant retenus et retravaillés pour avoir un peu d’ampleur et couvrir à la fois des pays du nord et du sud. Pour Karim Amellal, un des membres de la délégation française « un bout de chemin a été fait qu’il faut prolonger encore dans les temps à venir ». Constat que partage Benjamin Stora pour qui « ce qui devait être un aboutissement politique devient un départ ».

Un secrétariat devrait d’ailleurs se mettre en place pour suivre ces projets et certains veulent croire que les prochains rendez-vous bénéficieront d’un portage politique plus marqué. En attendant, le Sommet de Marseille n’aura pas été vraiment différent de ce que fait l’UpM depuis 2008 : labelliser des projets et les mettre en lien avec des financeurs. Sous Nicolas Sarkozy hier, sous Emmanuel Macron aujourd’hui, il manque donc la véritable impulsion politique, qui toujours se heurte au terrain quand il s’agit de politique méditerranéenne.

Par Maryline Baumard - Source de l'article Le Monde

La BERD vise des investissements records de plus de 10 milliards d’euros en 2019

BERD

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) vise des investissements records de plus de 10 milliards d’euros en 2019, alors que les actionnaires se réunissent cette semaine à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, pour l’Assemblée annuelle de la Banque. 

Le Conseil des gouverneurs de la Banque sera invité à approuver le programme de travail de la BERD en vue de préparer la stratégie de la Banque pour les cinq années à venir, qui sera officiellement ratifiée l’année prochaine.

L’un des principaux objectifs de la prochaine stratégie sera de réaffirmer l’engagement de la BERD envers ses pays d’opérations actuels, notamment la meilleure façon de passer à une économie à faible émission de carbone, de construire des infrastructures durables, de gérer des villes durables et intelligentes, de favoriser les compétences qui répondent aux besoins des entreprises du secteur privé et de tirer parti des nouvelles technologies avec tout leur potentiel transformateur.

Des investissements records en Égypte, un soutien à la diversification de l’approvisionnement énergétique en Jordanie et un mécanisme de financement vert au Liban ne sont que trois exemples du travail fructueux réalisé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement dans la région du sud et de l’est de la Méditerranée (SEMED) en 2018. En seulement sept ans, la BERD a investi plus de 9,5 milliards d’euros dans près de 220 projets dans les six économies de la région. Dans un premier temps, toute expansion se concentrerait sur la région sud et est de la Méditerranée, où la Banque investit depuis 2012. Sous réserve de l’approbation des actionnaires, la Libye, l’Algérie et la Syrie pourraient devenir membres de la BERD et des pays bénéficiaires, lorsque les conditions le permettront.

Pour en savoir plus

Également disponible en

Le Forum des entreprises de l’Union pour la Méditerranée s’attaque à l’accès au marché et au commerce électronique

UpM

L’Union pour la Méditerranée (UpM) organisera un Forum des entreprises au Caire (Égypte), le 18 juin 2019, sous les auspices du ministère égyptien du Commerce et de l’industrie et avec la participation de ministres, d’autres hauts représentants gouvernementaux, du secteur privé, de la société civile et des organisations internationales.

Le Forum des entreprises de l’UpM 2019 se concentrera sur deux questions commerciales d’une importance capitale pour l’intégration et le développement économiques de la région méditerranéenne, à savoir l’accès au marché et le commerce électronique.

Ces deux thèmes s’adressent à trois publics cibles : les milieux d’affaires ; les gouvernements et les organismes de réglementation ; ainsi que la coopération internationale et le rôle de la gouvernance régionale et mondiale. Tout cela devrait permettre un échange entre les entreprises, les gouvernements et la communauté internationale, respectivement.

Pour en savoir plus

Également disponible en

Les « Young Mediterranean Voices » appellent à investir dans une génération méditerranéenne

Les « Young Mediterranean Voices » appellent à investir dans une génération méditerranéenne

Des délégués des « Young Mediterranean Voices » (Jeunes voix de la Méditerranée) des pays du Dialogue 5+5, dont la Libye, l’Espagne, le Maroc, l’Algérie, l’Italie, la France, Malte, la Tunisie et le Portugal, ainsi que des jeunes animateurs de dialogue d’Allemagne, d’Égypte, de Pologne et de Roumanie, ont participé au Forum de Malte sur la jeunesse, l’éducation et la mobilité en vue du Sommet des deux rives.

Organisé les 24 et 25 avril par le ministère maltais des Affaires étrangères et la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue sous le thème « Investir dans une génération méditerranéenne », le Forum de Malte a réuni 150 représentants de la société civile, dont de jeunes leaders, des éducateurs et des experts interculturels.

L’ouverture du Forum a été co-présidée par d’anciens membres des « Young Mediterranean Voices » et diffusée à de jeunes leaders dans des lieux reculés à travers la Méditerranée dans le cadre du programme « Erasmus+ Virtual Exchange » de la Commission (DG Éducation et Culture).

Les membres des « Young Mediterranean Voices » ont été invités à faire avancer les résultats du Forum de Malte lors des réunions pré-sommet à Montpellier les 2 et 3 mai et à Tunis le 11 juin, avant le Sommet principal du 24 juin à Marseille, pour promouvoir l’appel à « Investir dans une génération méditerranéenne ».

« Young Mediterranean Voices » est le programme phare en matière de débat et de dialogue qui relie la société civile, le secteur de l’éducation et les décideurs politiques du sud de la Méditerranée et de l’Europe. Le programme offre une plateforme pionnière pour ouvrir des portes aux jeunes influenceurs afin qu’ils puissent façonner les politiques et les récits des médias. Il s’appuie sur l’expérience positive de « Young Arab Voices » lancée en 2011 par la Fondation Anna Lindh et le British Council, et bénéficie du soutien de l’Union européenne.

Pour en savoir plus
Young Mediterranean Voices – Site Internet et page Facebook
Fondation Anna Lindh – site internet

Également disponible en

La littérature méditerranéenne à l'honneur à Ajaccio en juin

Khaled Al Khamissi, directeur général de la Bibliothèque publique du Grand Caire et auteur de deux romans traduits dont "Taxi"
Khaled Al Khamissi, directeur général de la Bibliothèque publique du
Grand Caire et auteur de deux romans traduits dont "Taxi"
Treize auteurs de sept pays méditerranéens dont le Syrien Omar Youssef Souleimane ou le Franco-égyptien Robert Solé sont attendus du 13 au 16 juin à Ajaccio pour la 11e édition des Rencontres littéraires méditerranéennes.

Pour ces rencontres baptisées "Racines de ciel", organisées au Palais Fesch d'Ajaccio et dans les médiathèques de la ville, une question fera le lien entre les différents auteurs: Y a-t-il encore une Méditerranée heureuse?

"L'objectif est que la Corse soit une fois de plus une île-capitale en Méditerranée et le propos de ces rencontres est de considérer le livre comme un outil de paix", a déclaré à l'AFP Mychèle Leca qui organise l'événement où la Syrie et l'Albanie sont pour la première fois représentées. Dès le 13 juin, une rencontre aura lieu à Porticcio avec l'écrivain et poète syrien Omar Youssef Souleimane et l'auteure albanaise Ornela Vorspi sur la thématique "Enfant en temps de guerre".

Parmi les auteurs d'Albanie, d'Algérie, d'Espagne, de France, du Maroc, de Syrie et d'Egypte, pays-phare de cette 11e édition, le journaliste et écrivain égyptien naturalisé français Robert Solé donnera une conférence le 14 juin sur "Bonaparte à la conquête de l'Egypte".

Seront ensuite présentées "Des histoires égyptiennes", écrites par Khaled Al Khamissi, directeur général de la Bibliothèque publique du Grand Caire et auteur de deux romans traduits dont "Taxi".

Le 15 juin, place à la bande dessinée avec une collaboration entre la Cité internationale de la BD d'Angoulême et le festival ajaccien sur le thème de "la transmission par le dessin", en présence de l'Albanaise Joan Popli.

Des débats auront également lieu sur les thèmes "Ecrire en Méditerranée :bonheurs et déchirements", "Le livre est-il une arme?" ou encore "Femmes libres d'ici et de là-bas" en partenariat avec le Parlement des écrivaines francophones.

Y participeront l'écrivaine albanaise Ornela Vorspi, l'Algérienne Maïssa Bey, l'Espagnol Bouziane Ahmed Khodja, la Marocaine Lamia Berrada-Berca ou la journaliste et écrivaine française Marion Touboul, spécialiste de l'Egypte et du Moyen-Orient. Régis Debray parlera de son livre "Un été avec Paul Valéry".

Le 16 juin, les rencontres mettront la Corse à l'honneur avec l'écrivain et poète Ghjacumu Fusina et le romancier Jérôme Ferrari, lauréat du prix Goncourt en 2012 et du prix littéraire du Monde en septembre dernier.

Source de l'article La Dépêche

FEMISE et Public Policy Center / Université Internationale de Rabat (UIR) ont signé un nouveau partenariat


Acteurs Méditerranéens engagés, connus et reconnus dans la réalisation d’études économiques et sociales, FEMISE et Public Policy Center / Université Internationale de Rabat (UIR), ont annoncé leur collaboration dans le cadre d’un Partenariat inscrit dans la durée.

C'est officiel, FEMISE et Public Policy Center / Université Internationale de Rabat (UIR) ont signé le 27 mai un nouveau partenariat en présence d'Abdelaziz BENJOUAD, Vice-Président à la Recherche et au Développement, UIR, Abdellatif BENCHERIFA, Conseiller auprès du Président en charge du Public Policy Center, et Patricia AUGIER, Présidente du Comité Scientifique de l’Institut de la Méditerranée, Co-coordinatrice et Présidente du Comité Scientifique du FEMISE.

Acteurs Méditerranéens engagés, connus et reconnus, d’une part, dans la réalisation d’études économiques et sociales se rapportant notamment aux perspectives de développement et d’autre part, à la formation de décideurs nationaux, africains et internationaux dans des filières académiques d’excellence et, conscients de la nécessité de mutualiser les moyens d’agir pour renforcer la qualité de leurs productions, pour mieux encadrer des chercheurs et pour enrichir l’agenda de questions à traiter, les deux parties ont décidé de collaborer dans le cadre d’un Partenariat inscrit dans la durée.

Celui-ci se focalisera sur les thématiques que sont : 

l’intégration commerciale ; le développement des échanges avec l’Afrique subsaharienne ; les enjeux géopolitiques et géostratégiques du développement en Afrique subsaharienne ; le développement du secteur Privé ; les politiques climatiques, environnementales et énergétiques ; la recherche et l’innovation ; l’économie numérique ; les défis et les opportunités d’agir des territoires ; l’inclusivité, l’entreprenariat social et l’investissement à impact social ; l’autonomisation des femmes et des jeunes ; les questions du développement humain durable et le changement social au Maroc et dans la rive Sud de la Méditerranée de manière générale.

Les Parties s’engagent à déployer leurs efforts de coopération selon les axes suivants : 

- Organisation d’ateliers, de conférences ;
- Réalisation de publications communes ;
- Elaboration et mise en œuvre de projets de coopération/collaboration ;
- Elaboration et mise en œuvre de campagne d’informations.

 
Article réalisé en partenariat avec FEMISE

Par Philippine Gentit - Source de l'article Ecomnewsmed

Le projet SouthMed WiA, financé par l’UE, a organisé une série de formations destinées aux jeunes femmes

 SouthMed WiA #Theatre_Day_Productions

Le projet SouthMed WiA, financé par l’UE, a organisé une série de formations sur les techniques audiovisuelles pour la photographie, le documentaire et la création cinématographique.

Les formateurs, Alex Ivanov et Leo van Emden, ont appris aux jeunes femmes sélectionnées les techniques de la photographie, de l’éclairage, du son, de la traduction et du montage.

Le projet SouthMedWiA, financé par l’UE, est conçu pour promouvoir et soutenir l'égalité des sexes dans le secteur audiovisuel contribuant au développement durable et à la diversité culturelle dans sept pays du sud de la Méditerranée: l'Algérie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine, la Tunisie.

Pour en savoir plus
SouthMed Wia – Site internet

Également disponible en

Investir dans une génération méditerranéenne : l’Union pour la Méditerranée participe au Forum de Malte sur la jeunesse, l’éducation et la mobilité

Investing in a Mediterranean Generation: The Union for the Mediterranean participates in the Malta Forum on Youth, Education and Mobility

Le Forum de Malte sur la jeunesse, l’éducation et la mobilité, intitulé « Investir dans une génération méditerranéenne », a réuni plus de 160 participants pour souligner l’importance des initiatives menées par la société civile et les jeunes dans le domaine de l’éducation et de la mobilité.

À l’issue de discussions sur quatre domaines clés, à savoir l’éducation, les échanges virtuels, les écoles culturellement intelligentes co-concevant l’avenir et le potentiel des médias, les participants ont soumis 21 projets. Deux projets labellisés UpM, Méditerranée nouvelle chance (MedNC) et Haute opportunité en Méditerranée pour le recrutement de cadres d’excellence (HOMERe) ont été retenus par le Forum.

Une délégation de l’UpM a participé activement à ce deuxième forum préparatoire du Sommet des deux rives, qui se tiendra à Marseille le 24 juin, reflétant l’engagement institutionnel de l’UpM à promouvoir le dialogue régional et son ambition de rationaliser la coopération régionale euro-méditerranéenne.

Pour en savoir plus
L’Union pour la Méditerranée (UpM) - Site internet

Également disponible en

Le Festival européen en Algérie célèbre le vivre-ensemble

European Festival in Algeria to celebrate togetherness

La Délégation de l'Union européenne en Algérie, en coopération avec les services culturels des Etats membres, ont organisé la 20ème édition du Festival européen du 10 au 27 mai 2019 à Alger, Oran, Bejaia et Tizi Ouzou.

Cette manifestation, placée cette année sous le thème de la "Célébration du vivre ensemble", s'est voulu une opportunité d'échange et de promotion du dialogue culturel entre l'Algérie et l'UE, ainsi qu'une expression de la pluralité et de la diversité culturelle européenne.

Pour ce 20e anniversaire, le Festival a proposé un programme de spectacles artistiques et culturels riche avec des représentations musicales diversifiées (jazz, classique, fado, folk…), de la danse et des projections de films.

Pour en savoir plus

Également disponible en

Emnes souligne le rôle vital de la formation à l'entrepreunariat dans le développement des start-up en Jordanie, au Maroc et en Egypte

L'apport des incubateurs et des accélérateurs est primordial pour réduire la culture d'aversion pour le risque entrepreunarial (photo : F.Dubessy)

L'Euro-Mediterranean network for economic studies (EMNES) publie deux documents de travail pour mieux comprendre le succès des start-up au Maroc, en Jordanie et en Égypte. Ces enquêtes mettent l'accent sur les opportunités et les challenges des entrepreneurs innovants.

À travers deux études*, l'Euro-Mediterranean network for economic studies (EMNES) s' intéresse au processus d'émergence des start-up au Maroc, en Jordanie et en Égypte, très différent des pays du Nord de la Méditerranée. Les économistes analysent notamment les motivations de leurs créateurs à détecter des opportunités innovantes. Une thématique retenue car "la plupart des études disponibles concernant le Sud de la Méditerranée se concentrent sur le niveau macro et ignorent généralement les composants micro de l'entrepreneuriat", précisent ses auteurs. 

Le premier document de travail s'appuie sur une enquête menée auprès de soixante-douze entrepreneurs innovants lançant leur activité, en Jordanie et au Maroc. Le second fait appel aux témoignages de 156 entreprises égyptiennes récentes. 

Au Maroc 80% des sociétés concernées sont basées dans les régions de Casablanca (capitale économique) et de Rabat (capitale administrative) alors que seules 67% des jordaniennes s'installent à Amman et 32% à Irbid, la seconde ville du pays. 

En Égypte, pour plus du tiers des jeunes entreprises, les principaux problèmes restent le financement du démarrage et l'inadéquation des compétences. Les débuts de l'activité s'effectuent avec des ressources personnelles très limitées, principalement apportées par l'épargne des créateurs ainsi que le soutien de la famille et des amis.

Un rôle primordial de la formation à l'entrepreneuriat

Emnes suggère d'explorer plus d'outils alternatifs pour financer les créations d'entreprises innovantes. 69% des fondateurs marocains et 55% des Jordaniens ont créé leur société avec des amis. Le rapport note qu'en Jordanie, 61% de ces start-up sont fondées et détenues par des partenaires et 29% n'ont qu'un seul propriétaire. Alors qu'au Maroc, l'option la plus courante est l'associé unique. "Cela pourrait s'expliquer par le montant des fonds investis, généralement plus faibles pour les start-up marocaines que pour les jordaniennes", remarque le rapport. 

Au Maroc, avec une moyenne d'âge de 27 ans, les quarante-et-un fondateurs de start-up sont plus jeunes qu'en Jordanie (29 ans de moyenne). 93% des Marocains disposent d'un diplôme universitaire et 63% d'un diplôme d'ingénieur ou un master. Tous les Jordaniens interrogés, sauf un, possèdent un baccalauréat ou plus. 

Ces deux documents de travail soulignent le rôle vital de la formation dans le domaine de l'entrepreneuriat dans les universités autant que pour le post-scolaire avec tout ce que peuvent apporter les incubateurs et les accélérateurs. Elle permet de "réduire la culture d'aversion pour le risque entrepreneurial", indiquent les auteurs. D'autant plus que "les connaissances et l'expérience cumulées augmentent le potentiel de réussite de l'entreprise et atténuent les risques d'échec". 
L'éducation à l'entrepreneuriat doit également passer par de nouveaux programmes encourageant les femmes à créer leur société. 

Auteurs : Heba M.Zaki et Nahed T.Zeini. 
Auteurs : Serena Sandri, Nooj Ashyab, Elyas Azzioui.


Par Frédéric Dubessy - Source de l'article Econostruminfo

Casa Mediterráneo consacre au Maroc la 6ème édition de son cycle “Rencontre avec des pays de la Méditerranée”

Casa Mediterráneo consacre au Maroc la 6ème édition de son cycle “Rencontre avec des pays de la Méditerranée”

Alicante-Le coup d’envoi de la 6ème édition du cycle “Rencontre avec des pays de la Méditerranée”.

Initiative de Casa Mediterráneo dédiée à la richesse et à la diversité culturelle du Royaume ainsi qu’à sa dynamique sociale et économique, a été donné lundi à Alicante (Est de l’Espagne), en présence d’une pléiade de responsables, de personnalités, d’entrepreneurs, d’artistes et d’hommes de lettres des deux pays.

Source de l'article Mapexpress

FEMISE au service de la diversité culturelle, richesse de la Méditerranée


La Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement est célébrée ce 21 mai. L’occasion de mettre en lumière les actions du FEMISE, qui a atteint le top100 des « réseaux think tank » selon le classement mondial TTCSP et qui oeuvre, à travers ses recherches et ses partenariats, à renforcer les liens entre les pays de la Méditerranée.

La mer sépare les terres mais les Hommes créent les ponts pour rapprocher les peuples. Ce 21 mai, le monde célèbre la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement. Un événement créé par l’ONU et l’UNESCO et dont l’objectif est"d’approfondir nos réflexions sur les valeurs de la diversité culturelle pour apprendre à mieux vivre ensemble"

Et si l’est une région qui a toujours su faire de ses différences une force, et de l’échange une condition du développement économique, c’est bien la Méditerranée. 

La diversité culturelle : une plus value pour la région Méditerranéenne

Passainte Atef et Obaida El Hanna, chercheuses au FEMISE, rappellent que la diversité culturelle est source d’innovation dans les sociétés, et qu’elle peut apporter des bénéfices sociaux et économiques à la région. Un principe que FEMISE a su appliquer.

"La diversité culturelle fait partie de l’ADN du FEMISE, nous cherchons à avoir une véritable diversité sur le plan de la gouvernance du FEMISE mais également dans nos études académiques ou nous établissons une véritable coopération entre chercheurs du Nord et du Sud" souligne Constantin Tsakas, Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée et Secrétaire Général de FEMISE.

Comme l’affirme Charlotte François (Université Clermont Auvergne et FEMISE) "FEMISE décloisonne les mondes en rendant accessibles des résultats de recherche pour les décideurs politiques et la société civile".

Grâce à des universitaires issus des deux rives, des recherches portant sur différentes thématiques et la mise en place de partenariats, le think tank entend renforcer les liens, notamment culturels, entre les pays de la Méditerranée. Jocelyn Ventura, économiste, ajoute que la diversité au sein du FEMISE permet "d’explorer de nouvelles thématiques" et de mettre en commun des compétences complémentaires en diversifiant les profils institutionnels.


Pour ces chercheurs qui préparent la Méditerranée de demain, il ne s'agit pas seulement d'expliquer mais également de proposer des solutions politiquement pertinentes et/ou d’utilité pour le secteur privé.
 
Des partenariats pour la coopération en région EuroMed

"FEMISE cherche aussi à développer sa diversité culturelle par ses partenariats" explique Constantin Tsakas, Comme celui signé avec Beyond Reformand Development, structure qui aspire à mettre en place des systèmes de gouvernance participative, des politiques innovantes et une société civile inclusive dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

Autre exemple avec ce partenariat signé avec MYCN, réseau de Jeunes Méditerranéens pour le Climat, "un lieu conçu pour le partage d’idées et la mise en œuvre d’actions concrètes et la capitalisation du savoir faire des jeunes du pourtour méditerranéen". L’idée de cette collaboration est de mettre en oeuvre des projets de coopération pour les jeunes dans la région EuroMed.

Agissant comme passerelle entre mondes académique, politique et opérationnel des deux rives de la Méditerranée, le FEMISE illustre bien cette affirmation de l’ONU : "Connaître et reconnaître nos différences, les respecter en ce qu’elles fondent notre propre identité, c’est donner la chance aux siècles qui s’annoncent de s’épanouir enfin hors des conflits identitaires de tous ordres".

Par Camille Dubruelh - Article réalisé en partenariat avec FEMISE , Source Ecomnewsmed