Le consortium Transgreen a officiellement été présenté au Caire la semaine dernière dans le cadre d’une réunion des ministres de l’énergie des 43 pays membres de l’Union pour la Méditerranée. Ce consortium qui devrait associer à terme onze entreprises européennes construira un réseau sous-marin de transport de l’électricité d’origine photovoltaïque produite en Afrique vers l’Europe.
Le projet de création du consortium français Transgreen a officiellement été présenté dans le cadre de la réunion des ministres de l’énergie de l’Union pour la Méditerranée qui s’est déroulée la semaine dernière au Caire.
Le projet de création du consortium français Transgreen a officiellement été présenté dans le cadre de la réunion des ministres de l’énergie de l’Union pour la Méditerranée qui s’est déroulée la semaine dernière au Caire.
Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du Plan Solaire pour la Méditerranée (PSM) dont les fondements ont été posés fin 2008 consiste à développer une infrastructure de transport de l’électricité entre l’Afrique et l’Europe. La filiale d’EDF Réseau transport d’électricité, le fabricant de câbles électriques Nexans et l’industriel allemand Siemens sont les premiers membres de ce consortium qui intéresse aussi huit autres entreprises européennes : EDF, Areva, Prysmian, Veolia, Atos Origin, la Caisse des Dépôts, TERNA, et Abengoa.
Du courant continu sous la Méditerranée
Concrètement, il s’agira de relier les deux rives de la Méditerranée grâce à des câbles sous-marins . Actuellement, l’Afrique et l’Europe sont reliées via le détroit de Gibraltar par une double ligne de courant alternatif de 1.400 mégawatts. Le PSM prévoit la mise en place en Afrique d’ici à 2020 d’une capacité de production d’électricité photovoltaïque de 20 gigawatts. 5 GW seraient exportés vers l’Europe ce qui nécessite la construction d’une infrastructure appropriée fonctionnant en courant continu. "Les investissements sur les projets d’énergie solaire dans la zone de l’Union pour la Méditerranée ne pourront éclore et se développer que s’ils s’accompagnent de nouvelles infrastructures de transport et d’interconnexion reliant les sites de production entre eux et vers l’Europe", a expliqué Transgreen, dans un communiqué.
Exploiter le potentiel solaire de l’Afrique
La réalisation de cette infrastructure est présentée comme complémentaire au projet allemand Désertec qui regroupe 17 entreprises et dont l’objectif est de créer au Maghreb et au Moyen-Orient un réseau de centrales électriques photovoltaïques et de fermes éoliennes capables d’assurer d’ici à 2050 15% des approvisionnements en électricité de l’Europe. Le montant de l’investissement nécessaire à la réalisation de Désertec a été estimé à 400 Md€. Actuellement, la part des énergies renouvelables dans les pays du pourtour méditerranéen reste très faible et entre pour seulement 4% dans le bilan énergétique de la région qui bénéficie pourtant de conditions d’ensoleillement exceptionnelles.
Par Pierre Magnetto - Developpementdurablelejournal.fr - le 3 juin 2010
Du courant continu sous la Méditerranée
Concrètement, il s’agira de relier les deux rives de la Méditerranée grâce à des câbles sous-marins . Actuellement, l’Afrique et l’Europe sont reliées via le détroit de Gibraltar par une double ligne de courant alternatif de 1.400 mégawatts. Le PSM prévoit la mise en place en Afrique d’ici à 2020 d’une capacité de production d’électricité photovoltaïque de 20 gigawatts. 5 GW seraient exportés vers l’Europe ce qui nécessite la construction d’une infrastructure appropriée fonctionnant en courant continu. "Les investissements sur les projets d’énergie solaire dans la zone de l’Union pour la Méditerranée ne pourront éclore et se développer que s’ils s’accompagnent de nouvelles infrastructures de transport et d’interconnexion reliant les sites de production entre eux et vers l’Europe", a expliqué Transgreen, dans un communiqué.
Exploiter le potentiel solaire de l’Afrique
La réalisation de cette infrastructure est présentée comme complémentaire au projet allemand Désertec qui regroupe 17 entreprises et dont l’objectif est de créer au Maghreb et au Moyen-Orient un réseau de centrales électriques photovoltaïques et de fermes éoliennes capables d’assurer d’ici à 2050 15% des approvisionnements en électricité de l’Europe. Le montant de l’investissement nécessaire à la réalisation de Désertec a été estimé à 400 Md€. Actuellement, la part des énergies renouvelables dans les pays du pourtour méditerranéen reste très faible et entre pour seulement 4% dans le bilan énergétique de la région qui bénéficie pourtant de conditions d’ensoleillement exceptionnelles.
Par Pierre Magnetto - Developpementdurablelejournal.fr - le 3 juin 2010
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