L’Union pour la Méditerranée (UPM) s’associe à la célébration de la Journée internationale des droits des femmes avec la mise en avant de projets et d’initiatives initiés dans le cadre d’un programme commun euro-méditerranéen sur l’émancipation des femmes.
Dans ce sens, les experts des États membres de l’UpM ont récemment fait le point sur les progrès accomplis en matière de promotion de l’égalité des genres dans toutes les sphères de la société, un an après l’adoption d’une déclaration ministérielle ambitieuse (Le Caire, 2017).
Le Secrétariat de l’UpM collabore étroitement avec les représentants des pays, des experts d’organisations internationales, des ONG, la société civile et d’autres acteurs concernés pour mettre au point un mécanisme régional de suivi doté d’indicateurs permettant d’évaluer et de suivre avec précision les progrès réalisés dans le domaine des droits des femmes, d’évaluer les écarts entre les sexes et de formuler des recommandations à l’intention des décideurs afin d’accroître l’impact des politiques et des initiatives nationales.
Cette approche globale et régionale inclura également les facteurs considérés comme favorables à la lutte contre la radicalisation et à l’extrémisme violent, par opposition aux seules stratégies de sécurité. Effectivement, la contribution décisive et vitale des femmes à la paix et à la sécurité est désormais reconnue au niveau international.
C’est dans cette perspective que le Secrétariat de l’UpM a lancé une étude régionale sur «Le rôle des jeunes et des femmes dans la prévention de l’extrémisme violent ». L’étude sera publiée le mois prochain, complétant ainsi les travaux menés dans le cadre du projet «Renforcer l’engagement civique et social des femmes et des jeunes dans la prévention de la violence et de l’extrémisme », approuvé à l’unanimité par tous les pays de l’UpM et mis en œuvre par le British Council.
Le projet vise à soutenir, d’une part, la participation active des jeunes femmes et hommes au sein de leurs communautés locales, en particulier en renforçant leurs capacités de prévention de la violence et de l’extrémisme, et, d’autre part, à mettre en place des organisations locales, nationales et régionales de plates-formes de dialogue, d’échange de bonnes pratiques et l’organisation d’activités de mise en réseau pour les organisations de femmes et de jeunes.
Le projet, d’une durée de 4 ans, impliquera la Tunisie et le Maroc dans une première phase, avec une expansion potentielle vers d’autres pays. Plus de 20 000 membres de la communauté bénéficieront des activités du projet
Source de l'article PerspectivesMed
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