Les enjeux, perspectives et impacts du projet de l’Union pour la Méditerranée sur la PME du Sud ont fait l’objet d’une journée de débat et de réflexion organisée par le CJD Casablanca en partenariat avec l’ANPME.
En partenariat avec l’Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME), le Centre des jeunes dirigeants de Casablanca (CJD) a tenu, samedi 31 janvier, à Casablanca, une journée d’étude sous le thème «Projet Union pour la Méditerranée : défis et perspectives pour nos PME». Plusieurs chefs d’entreprise et experts nationaux et internationaux ont animé le débat autour des opportunités qu’offre ce nouveau cadre de partenariat aux PME du sud.
Il s’agit, entre autres, de Latifa Echihabi, directrice générale de l’ANPME et Mounia Essaidi, présidente du CJD Tunisie. «Le CJD est un espace de débat et d’échange, d’expérimentation et de réflexion. Dans le CJD, on se dit d’abord qu’est-ce que nous devons faire pour faire avancer les choses au lieu de dire qu’est-ce que les autres peuvent faire pour nous», a précisé Abdelali Fahim, président du CJD Maroc.
Cinq pays des deux rives sud et nord de la Méditerranée ont été représentés lors de cette journée d’étude. Il s’agit de la France, l’Espagne, l’Italie, la Tunisie et le Maroc. «Notre mouvement de dirigeants d’entreprises se doit être un outil au service de ses membres leur permettant une amélioration permanente de leur propre performance et donc de celle de leurs entreprises. Pour cela, le dirigeant se doit être à l’écoute permanente des profonds changements que subit l’économie mondiale et celle de notre région en particulier», a déclaré Amine Benslimane, président du CJD de Casablanca. Plusieurs questions ont été à l’ordre du jour de ce débat.
Il s’agit tout d’abord des enjeux et perspectives du projet Union pour la Méditerranée. Les divers intervenants se sont accordés pour affirmer que l’Union pour la Méditerranée se voit un projet ambitieux et porteur de prospérité. Elle devra permettre la création d’une zone de libre-échange entre les deux rives de la Méditerranée. L’Union représente donc une valeur ajoutée pour chacun des partenaires. «Nous avons décidé, il y a quelque mois, de réaliser une journée pour l’UPM.
L’année 2008 a été riche en événements concernant ce sujet. Cette journée n’est pas un sujet de plus, un sujet supplémentaire concernant l’UPM. Nous voulons réellement que ça soit la fête de la PME, à savoir exactement qu’est- ce que nos PME pourront bénéficier de cette UPM», a ajouté M. Benslimane.
Les intervenants se sont ensuite penchés sur les impacts de ce projet sur la PME au sud puisque la concrétisation du projet devrait permettre à terme aux PME de la rive du sud d’avoir accès à un marché plus vaste en étendant leurs activités. «Nous voulons réellement en tant qu’acteur de la société civile développer des synergies réelles avec nos partenaires des deux rives de la Méditerranée en créant des séminaires, des conférences et en développant la mise en relation des sociétés des deux rives de la Méditerranée», a noté M. Benslimane.
Les intervenants ont également mis le point sur la nécessité de coordonner l’action des divers Centres des jeunes dirigeants des deux rives de la Méditerranée. La journée d’étude a clôturé ses travaux par la remise des trophées entrepreneurs 2008 et la signature de la charte des jeunes dirigeants.
Par Mounir Siraj - Aujourdhui.ma - le 3 février 2009
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