Le fondateur de Sophia Antipolis, sénateur honoraire, a été chargé par le président de la République Nicolas Sarkozy de créer un réseau spécifique pour développer l’innovation en Euroméditerranée. Une mission de deux ans qui mise sur la dynamique des clusters
Pierre Laffitte a été chargé par le Président de la République Nicolas Sarkozy d'une mission pour la création d'un réseau spécifique de développement de l'innovation en Euroméditerranée. Par une lette de début janvier, le président français rappelle en préambule que la récente communication de la Commission européenne "Vers des clusters de classe mondiale dans l'Union Européenne: mise en œuvre d'une stratégie d'innovation élargie" réaffirme l'importance de l'innovation comme vecteur de la croissance mondiale et de la relance économique. Cela en proposant de miser sur la dynamique des clusters.
De nouveaux pôles en Méditerranée autour du développement durable
Mais ces problématiques ne relèvent pas que de la seule Union Européenne, est-il souligné. Elles sont partagées par l'ensemble du bassin méditerranéen. Selon l'analyse qui est faite, le développement des interactions entre zones d'excellence, pôles et clusters autour de la Méditerranée devrait permettre de renforcer notre potentiel de croissance collectif. D'où l'intérêt, pour les clusters européens de s'allier à des partenaires du bassin méditerranéen. "Un réseau spécifique mériterait donc certainement d'être construit pour stimuler les échanges et les accords, tout particulièrement dans le domaine du développement durable" est-il écrit.
D'une durée de deux ans, la mission dont a été chargé Pierre Laffitte est donc de favoriser cette coopération avec les membres de l'Union pour la Méditerranée. " Il s'agira d'aider à la création de nouveaux pôles en Méditerranée autour des axes prioritaires" comme les autoroutes de la mer, la dépollution de la Méditerranée, le plan solaire méditerranéen en "favorisant par exemple la formation aux métiers de l'animation des clusters". Autre point : impliquer plus fortement tous les acteurs financiers, renforcer les liens internationaux déjà existants entre les clusters et les pôles du bassin méditerranéen et développer de nouveaux partenariats ainsi que des échanges de bonne pratiques entre pôles, clusters et PME.
La vision d'une nouvelle géopolitique euroméditerranéenne
Le sénateur Laffitte, dans les "Nouvelles de Sophia Antipolis" a salué cette vision d'une nouvelle géopolitique euroméditerranéenne. "La création d’un réseau n’est pas une idée neuve", rappelle-t-il. "De nombreuses initiatives ont été prises depuis la création du Club des Technopoles (International Association of Science Parks) en 1984 à Sophia Antipolis, les initiatives diverses de l’Union Européenne appuyées par des programmes divers, Eureka, les réseaux des régions méditerranéennes pilotées par la région PACA, les initiatives nouvelles d’Erasmus entrepreneurs, les réseaux européens de business angels, le Small Business Act européen,…"
Mais pour le fondateur de Sophia Antipolis, la première technopole européenne qui fête cette année ses 40 ans, le Réseau Innovation Euromed va plus loin. Il "correspondra à un élément moteur essentiel de l’Union pour la Méditerranée, cette grande opportunité pour le 21ème siècle".
Pierre Laffitte a été chargé par le Président de la République Nicolas Sarkozy d'une mission pour la création d'un réseau spécifique de développement de l'innovation en Euroméditerranée. Par une lette de début janvier, le président français rappelle en préambule que la récente communication de la Commission européenne "Vers des clusters de classe mondiale dans l'Union Européenne: mise en œuvre d'une stratégie d'innovation élargie" réaffirme l'importance de l'innovation comme vecteur de la croissance mondiale et de la relance économique. Cela en proposant de miser sur la dynamique des clusters.
De nouveaux pôles en Méditerranée autour du développement durable
Mais ces problématiques ne relèvent pas que de la seule Union Européenne, est-il souligné. Elles sont partagées par l'ensemble du bassin méditerranéen. Selon l'analyse qui est faite, le développement des interactions entre zones d'excellence, pôles et clusters autour de la Méditerranée devrait permettre de renforcer notre potentiel de croissance collectif. D'où l'intérêt, pour les clusters européens de s'allier à des partenaires du bassin méditerranéen. "Un réseau spécifique mériterait donc certainement d'être construit pour stimuler les échanges et les accords, tout particulièrement dans le domaine du développement durable" est-il écrit.
D'une durée de deux ans, la mission dont a été chargé Pierre Laffitte est donc de favoriser cette coopération avec les membres de l'Union pour la Méditerranée. " Il s'agira d'aider à la création de nouveaux pôles en Méditerranée autour des axes prioritaires" comme les autoroutes de la mer, la dépollution de la Méditerranée, le plan solaire méditerranéen en "favorisant par exemple la formation aux métiers de l'animation des clusters". Autre point : impliquer plus fortement tous les acteurs financiers, renforcer les liens internationaux déjà existants entre les clusters et les pôles du bassin méditerranéen et développer de nouveaux partenariats ainsi que des échanges de bonne pratiques entre pôles, clusters et PME.
La vision d'une nouvelle géopolitique euroméditerranéenne
Le sénateur Laffitte, dans les "Nouvelles de Sophia Antipolis" a salué cette vision d'une nouvelle géopolitique euroméditerranéenne. "La création d’un réseau n’est pas une idée neuve", rappelle-t-il. "De nombreuses initiatives ont été prises depuis la création du Club des Technopoles (International Association of Science Parks) en 1984 à Sophia Antipolis, les initiatives diverses de l’Union Européenne appuyées par des programmes divers, Eureka, les réseaux des régions méditerranéennes pilotées par la région PACA, les initiatives nouvelles d’Erasmus entrepreneurs, les réseaux européens de business angels, le Small Business Act européen,…"
Mais pour le fondateur de Sophia Antipolis, la première technopole européenne qui fête cette année ses 40 ans, le Réseau Innovation Euromed va plus loin. Il "correspondra à un élément moteur essentiel de l’Union pour la Méditerranée, cette grande opportunité pour le 21ème siècle".
Par Jean-Pierre Largillet SophiaNet.com le 13 février 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire