Mathématiques : Un laboratoire méditerranéen pour développer la formation

Officiellement créé le 20 décembre à Nice, le Laboratoire Euro-Maghrébin de mathématiques et leurs interactions (LEM2I) préfigure un réseau de formation et de recherche d'excellence entre l'Europe et le Maghreb.
Trois mois après la signature de sa convention de création le Laboratoire Euro-Maghrébin de mathématiques et leurs interactions (LEM2I) a été officiellement lancé lundi 20 décembre à Nice. Ce Laboratoire international associé (LIA) est le fruit du rapprochement entre le Centre national de la recherche scientifique, l'Ecole polytechnique, les universités de Nice-Sophia Antipolis, Pau et Pays de l'Adour, Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et des partenaires scientifiques algériens, marocains, tunisiens, espagnols et italiens. Il vise à dynamiser la coopération franco-maghrébine en mathématiques pour contribuer à la diffusion d'une culture scientifique de qualité à même de répondre aux défis du 21ème siècle (gestion des ressources naturelles, environnement, climat, santé, ingénierie…).
Vers un master méditerranéen de mathématiques
L'idée de créer un LIA dans le domaine des mathématiques est née lors du colloque International Convergences Mathématiques Franco-Maghrébines organisé à Nice en janvier 2007. Dans un contexte de forte croissance démographique des pays du Maghreb, l'objectif premier est de développer les capacités des universités en matière de formation des doctorants dans une logique de collaboration. Dès le 4 décembre dernier, le LEM2I s'est d'ailleurs élargi à deux nouveaux partenaires européens, le Basque Center for Applied Mathematics de Bilbao et la Graduate School de la Scuola Normale de Pise. En 2010, c'est l'Université de Marseille et un centre mathématique portuguais qui devraient venir en renfort. Sur ces bases, il est prévu de créer à terme un master méditerranéen de mathématiques associant des établissements français, espagnols, italiens et maghrébins.
Par Najapresse.com - le 23 décembre 2009

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une science qui se cherche mérite bien quelques tentatives d'innovations.
cordialement