De nombreux exercices de prospective à long terme (2030, 2050) ont été conduits depuis le début des années 2000 sur la question vitale pour l’avenir des hommes et de la planète de l’agriculture et de l’alimentation.
Fondées sur des approches variées, ces études qualitatives et quantitatives convergent pour indiquer que – globalement – la terre devrait être techniquement en mesure de nourrir 9 milliards d’habitants, c’est-à-dire de supporter une augmentation de 50% de la population entre 2000 et 2050.
Cependant, les scénarios construits révèlent plusieurs problèmes préoccupants en liaison avec un objectif de sécurité alimentaire ancien (sommet de la FAO de 1996) et rappelé avec acuité lors de la crise de 2007-2008 :
1) le creusement probable du déficit entre ressources et emplois alimentaires dans la zone méditerranéenne ;
2) la priorité à donner aux considérations nutritionnelles, ce qui suppose un arbitrage sur les productions à promouvoir, et sur la valorisation première (alimentaire/non alimentaire) de ces produits ;
3) la nature des stratégies permettant de parvenir à un état de sécurité alimentaire (mécanismes de marché intérieur et international, régulations).
Ces questions, encore peu documentées par les chercheurs, sont autant de sujets de débats entre les politiques, les professionnels et la société civile.
Objectifs du séminaire
L’objectif des séminaires thématiques du Monde Méditerranéen d’IPEMED est l’acquisition et la mutualisation de connaissances à travers la confrontation des points de vue, afin de constituer progressivement un réseau de décideurs aptes à engager un dialogue opérationnel entre les deux rives. Ils sont organisés en partenariat avec les instituts euroméditerranéens sectoriels ou thématiques de référence ; pour le présent séminaire, il s’agit du CIHEAM, à travers l’Institut Agronomiques Méditerranéen de Montpellier. IPEMED et l’IAMM sont donc partenaires pour l’organisation de ce séminaire.
Choisis en fonction de leur pertinence dans le contexte de la prospective qui vient d’être esquissée, les thèmes structurant le séminaire agricole, agroalimentaire et rural concernent en premier lieu l’approfondissement des scénarios 2030/2050 (notamment ceux du Ciheam et d’Agrimonde). Sur cette base, il s’agira de réfléchir aux politiques publiques à mettre en place dans chaque pays et dans la grande région. Un second volet s’intéressera à la dynamique des grandes filières agroalimentaires : enjeux internationaux, organisation professionnelle et pilotage, stratégies d’acteurs, partage de la valeur, qualité et promotion des produits, normes et traçabilité, etc.
Un troisième volet approfondira l’approche territoriale du rural : périmètres pertinents, paramètres de développement durable, gestion des ressources naturelles sensibles, cohérence entre vision verticale (filières) et horizontale (espace géographique), gouvernance, articulation avec l’État et les organisations supranationales, etc.
Organisation du séminaire
Le séminaire se déroulera en deux sessions résidentielles de deux jours chacune, échelonnées dans le temps, avec des participants et animateurs originaires de pays des rives sud et nord. Les exposés seront faits par des experts internationaux reconnus. Un temps majoritaire sera réservé aux débats, dans une préoccupation de co-construction d’un référentiel partagé, ce qui implique une forte motivation de l’ensemble des participants.
Les langues de travail sont le français et l’anglais (avec traduction).
Pour info : http://www.ipemed.coop/spip.php?article198
Date : jeudi 17 décembre 2009 au samedi 19 décembre 20091) le creusement probable du déficit entre ressources et emplois alimentaires dans la zone méditerranéenne ;
2) la priorité à donner aux considérations nutritionnelles, ce qui suppose un arbitrage sur les productions à promouvoir, et sur la valorisation première (alimentaire/non alimentaire) de ces produits ;
3) la nature des stratégies permettant de parvenir à un état de sécurité alimentaire (mécanismes de marché intérieur et international, régulations).
Ces questions, encore peu documentées par les chercheurs, sont autant de sujets de débats entre les politiques, les professionnels et la société civile.
Objectifs du séminaire
L’objectif des séminaires thématiques du Monde Méditerranéen d’IPEMED est l’acquisition et la mutualisation de connaissances à travers la confrontation des points de vue, afin de constituer progressivement un réseau de décideurs aptes à engager un dialogue opérationnel entre les deux rives. Ils sont organisés en partenariat avec les instituts euroméditerranéens sectoriels ou thématiques de référence ; pour le présent séminaire, il s’agit du CIHEAM, à travers l’Institut Agronomiques Méditerranéen de Montpellier. IPEMED et l’IAMM sont donc partenaires pour l’organisation de ce séminaire.
Choisis en fonction de leur pertinence dans le contexte de la prospective qui vient d’être esquissée, les thèmes structurant le séminaire agricole, agroalimentaire et rural concernent en premier lieu l’approfondissement des scénarios 2030/2050 (notamment ceux du Ciheam et d’Agrimonde). Sur cette base, il s’agira de réfléchir aux politiques publiques à mettre en place dans chaque pays et dans la grande région. Un second volet s’intéressera à la dynamique des grandes filières agroalimentaires : enjeux internationaux, organisation professionnelle et pilotage, stratégies d’acteurs, partage de la valeur, qualité et promotion des produits, normes et traçabilité, etc.
Un troisième volet approfondira l’approche territoriale du rural : périmètres pertinents, paramètres de développement durable, gestion des ressources naturelles sensibles, cohérence entre vision verticale (filières) et horizontale (espace géographique), gouvernance, articulation avec l’État et les organisations supranationales, etc.
Organisation du séminaire
Le séminaire se déroulera en deux sessions résidentielles de deux jours chacune, échelonnées dans le temps, avec des participants et animateurs originaires de pays des rives sud et nord. Les exposés seront faits par des experts internationaux reconnus. Un temps majoritaire sera réservé aux débats, dans une préoccupation de co-construction d’un référentiel partagé, ce qui implique une forte motivation de l’ensemble des participants.
Les langues de travail sont le français et l’anglais (avec traduction).
Pour info : http://www.ipemed.coop/spip.php?article198
Lieu : Paris
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