Les fonds disponibles pour financer les projets de l'Union pour la Méditerranée (UPM) sont estimés entre 8 et 10 milliards d'euros, sans compter le financement privé potentiel, croit savoir un journal économique français.
«Au premier rang des investisseurs se trouvent la banque allemande de développement KFW, l'Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque mondiale, auxquels s'ajoute le fonds InfraMed mis en œuvre par la Caisse française des Dépôts et Consignations (CDC), la Cassa Depositi e Prestiti d'Italie, EFG Hermès (Egypte) et la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc», précise le quotidien dans un article publié mercredi sous le titre «Les financements pour l'UPM se précisent».
L'InfraMed, destiné à financer des projets dans le domaine des infrastructures urbaines, énergétiques et de transports dans les régions sud et est de la Méditerranée, est déjà doté de 500 millions d'euros, avec l'objectif de passer rapidement à 1 milliard d'euros, selon la publication.
«Il faut basculer d'une logique d'aide au développement vers une logique d'investissement dans cette région», explique au quotidien Laurent Vigier, directeur des affaires européennes et internationales de la CDC. Ce fonds devrait être opérationnel d'ici à la fin de la coprésidence française de l'UPM, qui coïncidera avec le prochain sommet de la nouvelle organisation régionale prévue en juin 2010 à Barcelone.
«Il faut basculer d'une logique d'aide au développement vers une logique d'investissement dans cette région», explique au quotidien Laurent Vigier, directeur des affaires européennes et internationales de la CDC. Ce fonds devrait être opérationnel d'ici à la fin de la coprésidence française de l'UPM, qui coïncidera avec le prochain sommet de la nouvelle organisation régionale prévue en juin 2010 à Barcelone.
Par le Lematin.ma - le 6 janvier 2010
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