La concrétisation des idées du projet de coopération international Dire-Med, financé par l’Union européenne dans le cadre du programme Erasmus-plus, boostera la formation scientifique sur les deux rives de la Méditerranée, a soutenu lundi à Sétif le tunisien Abdeldjalil Laakari, expert de l’université de Genève (Suisse) en évaluation qualité.
Rencontré en marge de l’ouverture du 1er stage de formation du projet Dire-Med, prévu en trois jours à l’université Mohamed-Lamine Debaghine de Sétif, cet expert a indiqué à l’APS qu’il est ainsi question d’examiner les modalités de concevoir une plateforme commune aux universités membres du projet Dire-Med pour des programmes communs de formation des étudiants sanctionnés par des diplômes reconnus par toutes ces universités.
L'importance du ce stage réside dans "la recherche des voies de dynamisation de la coopération universitaire", a déclaré Laakari estimant qu’il était erroné de considérer que la coopération entre les deux rives "est à sens unique, car il existe des opportunités d’échanges scientifiques égaux dans les deux sens".
Pour le même expert, ce stage abordera, entre autres, les modalités d’accès aux aides aux universités du Maghreb prévues dans les budgets de l’Union européenne, ainsi que de présentation des projets d’échange d’étudiants entre les deux rives méditerranéennes. Il y sera aussi question, a-t-il noté, de l’accès aux formations d’universitaires aux compétences techniques, financières, administratives et académiques.
La vice-rectrice chargée des relations extérieures à l’université de Sétif, Manal Mami Abdelatif, a indiqué que le stage abordera les offres de mobilité d’étudiants entre les deux rives et les mécanismes de leur concrétisation effective au profit des universités impliqués dans le projet Dire-Med.
Ce stage regroupe 12 institutions du supérieur dont l’Union des universités de la Méditerranée, l’université Catania (Italie), les universités françaises de la Sorbonne et du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’université espagnol EUSA, l’agence INCOMA, les universités marocaines Hassan II et Abdelmalek Essaâdi, les deux universités tunisiennes Al Manar et Carthage et les deux universités algériennes Benyoucef Benkheda d’Alger et Mohamed-Lamine Debaghine de Sétif.
Source de l'article APS
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