Depuis son lancement il y a plus de 10 mois, le projet Alger Smart City commence à prendre forme, non dans son aspect pratique, mais dans son aspect technique et pragmatique.
C’est ce qu’explique dans cet entretien à Maghreb Emergent Riad Hartani, Phd en intelligence artificielle et consultant sur projet Alger Smart City.
D’un point de vue pratique, il en est où le projet de Alger Smart city ?
Jusqu’à présent, on est à la phase finale de préparation de la plateforme Smart City. Il ne reste qu’à mettre des applications en essai. On a fait appel à des startups qui ont des projets dans les domaines du transport, énergie et ressources en eau, comme première étape. Ces trois secteurs qui seront élargis plus tard à d’autres secteurs au fur et à mesure de l’avancement du projet.
Cette plateforme commune sera le lieu de l’hébergement de toutes les applications concernées, que ce soit pour Cloud et le Big-data, mais aussi une partie analyse qui sera mise à disposition de tous.
Comment procédez-vous ?
Ce projet peut être considéré en lui-même une startup, cela commence de quelque chose, on essaie d’avancer le plus vite possible sur des projets très pratiques. Ensuite, on essaie de faire en sorte de sortir avec une feuille de route pour pouvoir exécuter ces projets sur le terrain.
Est ce qu’il y a des projets qui sont retenus jusqu’à présent ?
Il y a des applications-tests qui avancent en parallèle avec la construction de la plateforme. Mais pour les projets concrets dans la ville, cela dépendra de la façon dont on définit les projets qui se présenteront plus tard. En général, c’est une stratégie de déploiement du projet Smart City qui sera définie ultérieurement.
Les autorités considèrent que ce projet va rendre la capitale une ville digitale, comment vous allez vous y prendre sur le terrain ?
Le plus important c’est la maitrise des technologies fondamentales aux Smart City, parce que celle-ci c’est d’abord l’analyse des données, la gestion des datas et de l’intelligence artificielle. Au stade actuel on peut dire que ces éléments sont maitrisés.
Il faut savoir que sans la maitrise de ces éléments de base, on ne peut pas parler de Smart City. Il faut savoir que ce projet est dans une démarche continue, il n’a pas de fin dans le temps. Nous allons organiser une rencontre sur Alger Smart City les 26 et 27 juin prochains.C’est une rencontre globale qui va permettre aux acteurs de Alger Smart City, administration et porteurs de projet, de se réunir et discuter sur les différentes approches et modes d’intervention de chacun.
Par Aboubaker Khaled - Source de l'article Maghrebemergent
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