La Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, met en place de nouveaux mécanismes permettant aux jeunes de façonner les politiques extérieures de l’UE à l’égard de la Méditerranée et de l’Afrique.
Il s’agit là d’un résultat essentiel à l’issue de trois jours de forums politiques à Bruxelles auxquels ont participé de jeunes bâtisseurs de la paix et de hauts responsables institutionnels, qui ont abouti à un dialogue ouvert avec Mme Mogherini au siège du Service européen pour l’action extérieure (SEAE).
À l’écoute des jeunes leaders d’Europe, d’Afrique et de la Méditerranée, Federica Mogherini a fait part de son engagement : « Nous testerons les moyens de consulter les organisations de jeunesse sur certaines de nos politiques extérieures pour nous assurer qu’elles correspondent aux besoins sur le terrain. Nous voulons ouvrir un espace pour que vos voix puissent être entendues et façonner la manière dont nos politiques extérieures sont élaborées et mises en œuvre ».
Mme Mogherini a également souligné dans ses remarques finales l’importance d’apporter à la table politique des études de cas concrets sur l’innovation sociale et la prévention menées par les jeunes qui pourraient être reproduites, étendues et investies au niveau des États membres, des villes et des municipalités. Dans cette perspective, a-t-elle ajouté, la résolution 2250 du Conseil de sécurité de l’ONU sur la jeunesse, la paix et la sécurité a incité les États membres à investir dans des stratégies visant à maintenir et à étendre les pratiques existantes.
« La jeune génération peut avoir un impact très fort en termes de prévention des conflits », a déclaré Mme Mogherini. « Agir sur la manière dont la jeune population d’un pays ou d’une région traite les conflits ou agit sur la consolidation de la paix s’avère être le facteur le plus pertinent pour prévenir un conflit ». Elle a ajouté qu’il était tout aussi essentiel, plus que jamais, de garantir un espace d’expression pour les jeunes et de travailler contre la violence de l’exclusion.
« Young Mediterranean Voices » est coordonné par la Fondation Anna Lindh en partenariat avec le British Council et un nouveau consortium d’acteurs de premier plan dans le dialogue politique. S’appuyant sur les résultats de son prédécesseur, « Young Arab Voices », co-fondé en 2011 par la Fondation et le Council, « Young Mediterranean Voices » fait partie intégrante du réexamen de la politique européenne de voisinage avec le cofinancement de la Commission européenne, du Groupe de la Banque mondiale et du gouvernement finlandais.
Pour en savoir plus
Fondation Anna Lindh – site internet
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