Dans le contexte de la mise en place de la zone de libre échange euro-méditerranéenne, la mondialisation, l’utilisation des nouvelles technologies des communications et de l’information, les nouveaux enjeux, comme les normes du travail et de l'environnement, …bien gérer les conséquences sociales et locales des restructurations est un aspect majeur pour les Gouvernements des pays du Maghreb qui visent à allier compétitivité économique, cohésion sociale des entreprises, et stimuler les investissements étrangers
Si le Maghreb est un formidable tremplin à la fois vers l'Europe, l'Afrique et le Moyen Orient, une zone d’avenir et de proximité, il n’en demeure pas moins quelques risques liés à la phase de mutation et de transition, à l’ajustement des réformes que connaissent ses pays.
La politique de concurrence avec ses effets dynamiques, aura un impact certain sur la qualité des structures et des produits du Maghreb, qui seront amenés, grâce à la spécialisation des entreprises et au redimentionnement des structures productives, à être plus compétitif et plus performant.
L'enjeu socio-économique le plus important pour les pays du Maghreb est désormais de se préparer au mieux à l'ancrage européen de 2010.
La mise à niveau est l'un des points essentiels de l'accord de partenariat euro-méditerranéen, et des milliers d’entreprises sont concernées par ce programme.
Il leurs faudra être capable d'atteindre les standards mondiaux en terme de professionnalisation, de rendre des services de qualité dans un souci de rentabilité, afin de rivaliser avec les entreprises européennes et asiatiques.
Le succès économique pour le Maghreb ne dépend plus des matières premières et des technologies, mais des salariés et de leur motivation. Dès lors, la qualité des compétences internes et externes est une garantie de compétitivité et de pérennité.
Il s'agit pour les gouvernants d’Afrique du Nord de transcrire cette nouvelle donne économique internationale par une meilleure gestion des ressources humaines reconnaître que le processus de libéralisation et la mondialisation ne doivent pas uniquement signifier fuite des cerveaux et des compétences formés chèrement par eux et exportés gratuitement vers l’Europe et l’Amérique du Nord, faute d'un environnement favorable à leur épanouissement.
Il s’agit également de reconnaître que ce capital humain à une valeur inestimable et qu’il est un facteur important pour leur croissance économique et leur développement, qu’il est déterminant dans le choix final des investisseurs.
La valorisation du capital humain est un des éléments clés du développement et de l’attraction des investissements.
Des politiques économiques saines (la qualité des infrastructures, un cadre législatif favorable, la stabilité macroéconomique, le coût et la qualité du travail...) sont nécessaires pour attirer les investissements étrangers et nationaux. Mais ce n’est pas la seule condition à la venue des investissements étrangers.
Si le Maghreb est un formidable tremplin à la fois vers l'Europe, l'Afrique et le Moyen Orient, une zone d’avenir et de proximité, il n’en demeure pas moins quelques risques liés à la phase de mutation et de transition, à l’ajustement des réformes que connaissent ses pays.
La politique de concurrence avec ses effets dynamiques, aura un impact certain sur la qualité des structures et des produits du Maghreb, qui seront amenés, grâce à la spécialisation des entreprises et au redimentionnement des structures productives, à être plus compétitif et plus performant.
L'enjeu socio-économique le plus important pour les pays du Maghreb est désormais de se préparer au mieux à l'ancrage européen de 2010.
La mise à niveau est l'un des points essentiels de l'accord de partenariat euro-méditerranéen, et des milliers d’entreprises sont concernées par ce programme.
Il leurs faudra être capable d'atteindre les standards mondiaux en terme de professionnalisation, de rendre des services de qualité dans un souci de rentabilité, afin de rivaliser avec les entreprises européennes et asiatiques.
Le succès économique pour le Maghreb ne dépend plus des matières premières et des technologies, mais des salariés et de leur motivation. Dès lors, la qualité des compétences internes et externes est une garantie de compétitivité et de pérennité.
Il s'agit pour les gouvernants d’Afrique du Nord de transcrire cette nouvelle donne économique internationale par une meilleure gestion des ressources humaines reconnaître que le processus de libéralisation et la mondialisation ne doivent pas uniquement signifier fuite des cerveaux et des compétences formés chèrement par eux et exportés gratuitement vers l’Europe et l’Amérique du Nord, faute d'un environnement favorable à leur épanouissement.
Il s’agit également de reconnaître que ce capital humain à une valeur inestimable et qu’il est un facteur important pour leur croissance économique et leur développement, qu’il est déterminant dans le choix final des investisseurs.
La valorisation du capital humain est un des éléments clés du développement et de l’attraction des investissements.
Des politiques économiques saines (la qualité des infrastructures, un cadre législatif favorable, la stabilité macroéconomique, le coût et la qualité du travail...) sont nécessaires pour attirer les investissements étrangers et nationaux. Mais ce n’est pas la seule condition à la venue des investissements étrangers.
Ces mesures incitatives jouent certes un rôle significatif dans ce processus, mais les bénéfices induits par les investissements directs étrangers sont plus importants dans les pays dotés d’un capital humain bien développé.
La croissance économique et les niveaux d’étude sont toujours étroitement corrélés, un pays qui investit dans l’éducation voit la productivité de son économie augmenter, accroissant ainsi les salaires de la main d’œuvre qualifiée et donc les taux de croissance économique.
Il est donc nécessaire de mettre en place des priorités stratégiques en matière d’éducation pour permettre aux économies des pays du Maghreb d’exploiter les ressources disponibles en capital humain.
Les étudiants diplômés qui ne trouvent pas d’emploi à la mesure de leurs qualifications, sont une main-d’œuvre qualifiée gaspillée, sacrifiée car leurs compétences sont très rarement utiles aux activités traditionnelles. De plus, si cette main-d’œuvre n’est pas accueillie par un environnement économique qui lui permette de se réaliser pleinement, on risque d’assister à une fuite de cerveaux.
Cette fuite des cerveaux est favorisée par le manque d’expertise dans certain secteur d’activité (nouvelles technologies de la communication et l’information, ingénierie…) et dans certains pays occidentaux.
Dans les générations maghrébines actuelles, ils n’existent pratiquement plus d’attitude de fidélité, attirées par les côtés matériels (rémunérations, temps de travail, qualité de travail, plaisir au travail), elles sont plus sensibles à des notions nouvelles telles que l’initiative, l’autonomie, l’évolution de carrière, la gestion des compétences, la formation continue tout au long de la vie… car ayant suivi des cursus en Europe ou en Amérique du Nord.
Or le marché actuel recherche cette expertise, les entreprises internationales et nationales veulent recruter du personnel compétent et rapidement opérationnel quand elles décident d’investir dans la région, alors comment concilier cette demande et les attentes des diplômés, c’est tout le challenge que devront supporter les Gouvernants du Maghreb.
Pour rechercher une productivité maximale et un prix des plus compétitif, et afin de justifier leur implantation au Maghreb, les entreprises étrangères qui vont investir s’orienteront sur des machines technologiquement de plus en plus performantes et complexes.
Le choix du pays se portera sur le facteur humain, sur un personnel qualifié, formé capable de maintenir les machines et de répondre aux exigences de l’évolution des technologies, le défi sera de permettre aux salariés d’accéder et de s’adapter à ces technologies.
La mondialisation a comme principal corollaire que la plupart des entreprises internationales disposent des mêmes outils et moyens de production et sont capables de reproduire à l'identique des objets ou des procédés qui s'adresseront de plus aux même marchés.
En réaction à ces pressions multiples, pour être compétitive, l’entreprise maghrébine devra faire face à des enjeux de réactivité, de flexibilité, d'optimisation des ressources et de performance. Les structures existantes s’en trouveront changées et de nouvelles organisations du travail introduites.
La différence se faisant alors sur les ressources humaines qui deviennent la principale richesse et valeur de l’entreprise.
Cette fuite des cerveaux est favorisée par le manque d’expertise dans certain secteur d’activité (nouvelles technologies de la communication et l’information, ingénierie…) et dans certains pays occidentaux.
Dans les générations maghrébines actuelles, ils n’existent pratiquement plus d’attitude de fidélité, attirées par les côtés matériels (rémunérations, temps de travail, qualité de travail, plaisir au travail), elles sont plus sensibles à des notions nouvelles telles que l’initiative, l’autonomie, l’évolution de carrière, la gestion des compétences, la formation continue tout au long de la vie… car ayant suivi des cursus en Europe ou en Amérique du Nord.
Or le marché actuel recherche cette expertise, les entreprises internationales et nationales veulent recruter du personnel compétent et rapidement opérationnel quand elles décident d’investir dans la région, alors comment concilier cette demande et les attentes des diplômés, c’est tout le challenge que devront supporter les Gouvernants du Maghreb.
Pour rechercher une productivité maximale et un prix des plus compétitif, et afin de justifier leur implantation au Maghreb, les entreprises étrangères qui vont investir s’orienteront sur des machines technologiquement de plus en plus performantes et complexes.
Le choix du pays se portera sur le facteur humain, sur un personnel qualifié, formé capable de maintenir les machines et de répondre aux exigences de l’évolution des technologies, le défi sera de permettre aux salariés d’accéder et de s’adapter à ces technologies.
La mondialisation a comme principal corollaire que la plupart des entreprises internationales disposent des mêmes outils et moyens de production et sont capables de reproduire à l'identique des objets ou des procédés qui s'adresseront de plus aux même marchés.
En réaction à ces pressions multiples, pour être compétitive, l’entreprise maghrébine devra faire face à des enjeux de réactivité, de flexibilité, d'optimisation des ressources et de performance. Les structures existantes s’en trouveront changées et de nouvelles organisations du travail introduites.
La différence se faisant alors sur les ressources humaines qui deviennent la principale richesse et valeur de l’entreprise.
Pour le Maghreb développer la matière grise, l’éducation, la formation devra être le souci premier.
Article paru dans la revue Classe Export en 2001
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