Réunis les 22 et 23 mai 2019 à Barcelone par l'Union pour la Méditerranée (UpM), dans le cadre du dialogue régional "Regards croisés sur les enjeux prioritaires en Méditerranée", une centaine de représentants de la société civile et d'organisations de jeunesse de l'Euroméditerranée ont apporté leur contribution au futur Sommet des deux rives (24 juin 2019 à Marseille).
Les participants ont insisté sur l'urgence d'agir face au changement climatique et à la dégradation de l'environnement dans la région. Ils ont notamment parlé du "développement d'une économie circulaire appliquée aux dimensions verte et bleue, la gestion durable de l'eau et l'assainissement, l'avènement des énergies renouvelables et l'action pour le climat dans le cadre de la transition énergétique".
La discussion a porté également sur un partenariat nécessaire avec les jeunes pour la création d'emplois et l'économie sociale pour tendre vers une économie plus inclusive. L'UpM rappelle que "l’augmentation potentielle du produit intérieur brut de la région pourrait dépasser les 20 milliards d’euros à court terme, si le chômage des jeunes était réduit de moitié".
L'autonomisation des femmes et des jeunes passe par l'importance de l'éducation. Le panel réuni dans la capitale catalane a donc discuter de nouveaux paradigmes d'apprentissage dans une approche holistique de l'éducation, de défis spécifiques à la formation professionnelle et d'une meilleure intégration des femmes et des jeunes dans les parcours éducatifs, technologiques, ingénieurs et mathématiques (STEM).
Pour Nasser Kamel, secrétaire général de l'UpM, "ce dialogue régional sert de tremplin pour proposer des initiatives plus alignées et percutantes pour la Méditerranée qui répondront de manières adéquates aux défis environnementaux, sociaux et économiques."
L'Union pour la Méditerranée s'est associée à plusieurs partenaires pour cette manifestation : l'Institut de la Jeunesse (InJuve), le Centre pour l'Intégration de la Méditerranée (CMI), l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE), la Fondation Anna Lindh (ALF) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP).
Par Frédéric Dubessy - Source de l'article Econostruminfo
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