Les Conseils économiques et sociaux (CES) des deux rives de la Méditerranée ont demandé, jeudi à Bruxelles, à être des partenaires "actifs" dans le processus de l'Union pour la Méditerranée (UPM), et ont convenu d'un mode de coopération plus "concret".
Les présidents de plusieurs CES des pays de l'Euromed en visite au CESE, dont le président du Conseil national économique et social (CNES) algérien, Mohamed Seghir Babès, ont, à cet effet, apporté leur contribution au débat.
"Nous devons agir comme acteur qui va forcer le destin de l'histoire", a déclaré M. Babès, avant de souligner que la "tâche est grande" pour les CES qui sont les représentants de la société civile. Sur l'UPM, il dira : "Il y a comme une espèce de vide. Le processus a été plombé en raison d'intérêts". "Je considère qu'il faut que nous fassions, en tant que société civile le lien, et d'aller se battre pour faire la juste place pour la société civile dans cette Union".
Par ailleurs la plupart, des représentants des pays du Sud, ont insisté sur l'importance de donner un caractère plus concret à l'UPM.
Les représentants des CES du Sud dont le palestinien, le libanais et le jordanien ont, a cet égard, demandé de cibler les domaines de coopération et d'opter pour des projets concrets dont les pays de la région ont besoin. Ils ont ainsi sollicité une aide européenne pour le développement des PME, de la formation et du transfert technologique.
M. Hanna Siniora, président du CES palestinien, a, dans ce sens, lancé un appel aux entreprises européennes pour aider par leur expérience et leur expertise le tissu PME palestinien. "Nous avons besoin de renouer le contact avec les entreprises européennes. Nous voulons devenir autonomes, nous avons les capacités et les moyens pour y parvenir", a-t-il soutenu.
Partageant les priorités ainsi exprimées par les CES des pays du Sud-méditerranén, un des responsable du CES de l'UE, a évoqué la nécessité d'identifier des projets concrets.
"Les CES doivent jouer un rôle concret au niveau national et international", selon ce dernier qui estime que les défis de la mondialisation et de l'environnement doivent inciter les deux parties à "trouver des modes de coopération plus développés".
Par Elmoudjahid.com - le 20 février 2010
Les présidents de plusieurs CES des pays de l'Euromed en visite au CESE, dont le président du Conseil national économique et social (CNES) algérien, Mohamed Seghir Babès, ont, à cet effet, apporté leur contribution au débat.
"Nous devons agir comme acteur qui va forcer le destin de l'histoire", a déclaré M. Babès, avant de souligner que la "tâche est grande" pour les CES qui sont les représentants de la société civile. Sur l'UPM, il dira : "Il y a comme une espèce de vide. Le processus a été plombé en raison d'intérêts". "Je considère qu'il faut que nous fassions, en tant que société civile le lien, et d'aller se battre pour faire la juste place pour la société civile dans cette Union".
Par ailleurs la plupart, des représentants des pays du Sud, ont insisté sur l'importance de donner un caractère plus concret à l'UPM.
Les représentants des CES du Sud dont le palestinien, le libanais et le jordanien ont, a cet égard, demandé de cibler les domaines de coopération et d'opter pour des projets concrets dont les pays de la région ont besoin. Ils ont ainsi sollicité une aide européenne pour le développement des PME, de la formation et du transfert technologique.
M. Hanna Siniora, président du CES palestinien, a, dans ce sens, lancé un appel aux entreprises européennes pour aider par leur expérience et leur expertise le tissu PME palestinien. "Nous avons besoin de renouer le contact avec les entreprises européennes. Nous voulons devenir autonomes, nous avons les capacités et les moyens pour y parvenir", a-t-il soutenu.
Partageant les priorités ainsi exprimées par les CES des pays du Sud-méditerranén, un des responsable du CES de l'UE, a évoqué la nécessité d'identifier des projets concrets.
"Les CES doivent jouer un rôle concret au niveau national et international", selon ce dernier qui estime que les défis de la mondialisation et de l'environnement doivent inciter les deux parties à "trouver des modes de coopération plus développés".
Par Elmoudjahid.com - le 20 février 2010
1 commentaire:
bonjour est il possible de vous joindre par tel cordialement patrick le berrigaud
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