Aujourd'hui, il n'existe pas moins de 70 labels agro-alimentaires qui mettent en avant le respect de l'environnement, des animaux et l'absence de pesticides. Mais sont-ils tous dignes de confiance ? Peuvent-ils réellement nous garantir une alimentation saine ?
Des Tunisiens et des Italiens se sont réunis le matin à Radisson Hammamet pour évaluer le projet QUALIMED, le label de la qualité et de la sécurité alimentaire des produits agro-alimentaires provenant du Bassin de la Méditerranée. Ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la coopération transfrontalière Italie-Tunisie 2007-2013 est cofinancé par l’Union européenne (à hauteur de 799 033 euros, soit l’équivalent de 1 757 000 dinars) à travers l'Instrument européen de partenariat et de voisinage (IEPV).
L’objectif général du programme IEVP Italie-Tunisie comme l’ont précisé, Mohamed Badi Klibi, directeur général du Centre technique de l’agro-alimentaire (CTAA), et Hamadi Riahi, directeur général du Groupement des industries de conserves alimentaires (GICA), est de promouvoir l’intégration économique, sociale, institutionnelle et culturelle entre les territoires siciliens et tunisiens, en accompagnant un processus de développement durable conjoint autour d’un pôle de coopération transfrontalière. Le but de la création d’un label méditerranéen est de doter la Tunisie d’instruments de compétitivité au bénéfice des consommateurs.
Ce projet a commencé en novembre 2011 et prendra fin en mai 2014. « Il vise, comme a précisé Francesco Seidita, coordinateur du projet, à l’utilisation sur les marchés internationaux du label pour les cinq produits concernés (huile d’olive vierge extra, olives de table, tomates séchées au soleil ou marinées dans l’huile, semi-conserves des sardines, anchois salées et jus de raisin). Il a mis en coopération des partenaires institutionnels, des entreprises et des administrations des deux pays.
Ainsi, du côté italien, on retrouve, outre la Confindustria de Trapani (organisation patronale italienne), chef de file et demandeur du projet, la Province de Trapani, la COSVAP (Consortium Sicilien pour la Valorisation de la Prise en Poisson), le District productif de la pêche en Sicile, le Consortium district du vin de la Sicile occidentale et le Consortium de la filière oléicole de Sicile.
Du côté tunisien, on trouve le GICA (Groupement des industries de conserves alimentaires), l’UTAP, le CTAA (Centre technique de l’agroalimentaire) et l’IRVT (Institut de la recherche vétérinaire de Tunisie)
Source de l'article Investir en Tunisie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire