Au cours de sa visite aux États-Unis, le Premier ministre Mehdi Jomaa a eu l’occasion de s’exprimer, mardi devant un parterre de professeurs, de chercheurs, de diplomates, d’étudiants et de Tunisiens résidant aux Etats-Unis.
A la Columbia Business School, il a présenté la Tunisie sous des coutures dont on était peu habitué.
Arguments à l’appui, il a dressé un tableau de ce que représente désormais la Tunisie et donné aux Américains les raisons qui devraient désormais les pousser à venir investir.
«La Tunisie est une formidable opportunité qui se présente aux investisseurs étrangers parce que le climat y est désormais propice», a-t-il dit en substance. «Aujourd’hui, on est capable de vous donner une visibilité bien que lors des trois dernières années rien n’a empêché des entreprises de venir investir chez nous».
Mehdi Jomaa a mis en exergue les points forts capables de «séduire» les Américains. Il leur a présenté les atouts de la Tunisie, un pays à la position géostratégique lui permettant d’être à l’intersection de trois grandes zones économiques.
L’Europe avec laquelle la Tunisie réalise 80% de ses échanges commerciaux. La Tunisie faisant également partie de la région MENA qui englobe le Moyen-Orient et le Maghreb peut être une porte ouverte vers d’autres pays. Enfin, la Tunisie fait partie du continent africain, devenu ces dernières années, un terrain de concurrence farouche entre les grandes puissances.
Sur un autre plan, Mehdi Jomaa mise, et là est la nouveauté, sur les compétences humaines du pays. «Il faut investir dans l’éducation», a-t-il notamment lancé pour dire que le système éducatif tunisien et les universités sont restés standard et similaires à ceux de l’Europe. Or les Tunisiens restent ouverts à la culture et aux langues. Ils présentent des compétences reconnues et les jeunes restent compétitifs à tous les échelons.
En conclusion, Mehdi Jomaa a décrit la Tunisie en déclarant que c’est une «start-up democracy». Autrement dit un jeune pays à fort potentiel de croissance et qui doit faire l'objet de levée de fonds.
Source de l'article Webdo
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