- Ce projet permettra l'épanouissement de la profession dans la région
- Formation, mais aussi recherche avec un centre méditerranéen d'études.
Les journalistes de Tanger ont de quoi se réjouir. La Maison de la presse, inaugurée par le Souverain, lundi dernier, leur offre de nouvelles perspectives de rencontre et d’échange. Cette institution vient renforcer le poids médiatique dont jouit Tanger, ville cosmopolite qui se targue d’être en bonne position derrière Rabat et Casablanca en matière de médias.
La ville a un passé glorieux en matière de presse vu qu’elle a accueilli le premier journal du Maroc et sa première radio privée, Médi-1. Tanger est aussi le siège de Médi-1 TV, la première chaîne satellitaire privée du pays et leader d’audience au Maghreb. En matière de presse régionale, la ville compte plusieurs hebdomadaires fortement concurrencés par plusieurs sites web d’information générale.
Pour parfaire ce parcours, le complexe socio-culturel proposera ainsi de multiples services en matière de formation, de renforcement des compétences et de loisirs, dont manque le corps des journalistes de la région. Bâtie sur une superficie de 5.000 m2, la Maison dispose d’un centre de formation continue et d’encadrement, d’une salle de conférences d’une capacité de 300 places, d’un théâtre en plein-air, ainsi que d’une piscine, un restaurant et des espaces verts.
Ce complexe socio-culturel, dont la réalisation a nécessité une enveloppe budgétaire de plus de 14,3 millions de DH, est le fruit d’un partenariat entre le ministère de la Communication, l’Agence de développement des provinces du Nord (APDN), le conseil de la région de Tanger-Tétouan, la commune urbaine de Tanger et le conseil préfectoral de Tanger-Asilah. Les travaux de construction viennent d’être finalisés après deux années de chantier.
La Maison de la presse constituera aussi le siège d’un Centre méditerranéen des études et des recherches médiatiques dont la missions est de renforcer les liens entre les organes de presse de la région méditerranéenne et d’enrichir le dialogue et la connaissance mutuelle entre les pays de la région.
Par Ali ABJIOU - Source de l'article l'Economiste
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