Plusieurs chercheurs et diplomates espagnoles et de pays du pourtour méditerranéen ont plaidé, vendredi à Madrid, en faveur de la mise en œuvre du projet de création d'une Union pour la Méditerranée.
Réuni dans le cadre d'un séminaire international sur "l'Union pour la Méditerranée et le renforcement du noyau euro-méditerranéen", initié par la Fondation "Alternativas" (Alternatives), les participants ont également estimé que le moment est venu pour l'Europe d'accorder davantage d'intérêt à la rive sud de la Méditerranée.
Réuni dans le cadre d'un séminaire international sur "l'Union pour la Méditerranée et le renforcement du noyau euro-méditerranéen", initié par la Fondation "Alternativas" (Alternatives), les participants ont également estimé que le moment est venu pour l'Europe d'accorder davantage d'intérêt à la rive sud de la Méditerranée.
Ainsi pour Nicolas Sartorius, vice-président de la Fondation "Alternativas", la participation au développement des pays du sud de la Méditerranée doit se traduire par des partenariats avantageux pour les deux parties, plutôt que par des actions d'assistanat.Il a estimé que l'organisation de telles rencontres rassemblant un parterre d'intellectuels et de responsables gouvernementaux du pourtour méditerranéen est nécessaire pour accompagner et enrichir le processus en cours visant la constitution de l'Union pour la Méditerranée, une mer géopolitique par excellence.
Pour sa part, Fidel Sendagorta, ambassadeur espagnol chargé des affaires méditerranéennes, a noté que les idées véhiculées par le projet de l'Union pour la Méditerranée ne sont pas tout à fait inédites, ajoutant qu'il s'agit de s'inspirer des acquis du Processus de Barcelone lancé en 1995, de tenter de l'enrichir et surtout de le sortir de son "apathie".
Il existe aujourd'hui une réelle volonté politique d'aller de l'avant dans le partenariat euro-méditerranéen et de relever ensemble les défis communs de taille qui se posent aux pays de la région, a-t-il dit, appelant à une réflexion profonde sur les moyens à même de transcender les difficultés qui ont entravé jusqu'à présent le bon déroulement de ce processus.
Mme Aicha Belarbi, ex-secrétaire d'Etat à la coopération, a relevé que le projet de l'Union pour la Méditerranée se focalise sur la mise en place de plusieurs projets de développement, dont certains auront un caractère régional, soulignant que les pays du sud de la Méditerranée sont appelés, dans ce contexte, à se placer en tant que partenaires réels dans toute initiative commune.
Mme Belarbi a rappelé, lors de ce séminaire d'une journée, que le Maroc a toujours adopté cette attitude dans ses relations avec l'UE, en témoigne l'accord d'association mis en œuvre depuis l'année 2000, les résultats encourageants de la politique de voisinage et le statut avancé que le Royaume est en phase de négocier avec l'Europe.Créée en 1997, la Fondation "Alternativas" se veut un espace de débats, d'échange et de proposition d'idées à propos de thématiques d'actualité nationale en Espagne et à portée internationale.
Le Matin.ma - le 24 mai 2008
Le Matin.ma - le 24 mai 2008
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