Les efforts de relance de l'Union pour la Méditerranée se sont poursuivis mardi à Bruxelles avec une réunion des ministres des Finances et la promesse d'un octroi facilité de prêts européens pour le financement de projets communs aux pays concernés.
Les efforts de relance de l'Union pour la Méditerranée se sont poursuivis mardi à Bruxelles avec une réunion des ministres des Finances et la promesse d'un octroi facilité de prêts européens pour le financement de projets communs aux pays concernés.
Lancé en grande pompe en juillet 2008 par le président français Nicolas Sarkozy, l'Union pour la Méditerranée (UPM) associe pays de l'UE et du pourtour méditerranéen. Elle vise à convertir l'espace méditerranéen en zone de paix par le biais de projets concrets.
Censé donner une nouvelle vie au dialogue euro-méditerranéen de Barcelone lancé en 1995, qui s'était enlisé du fait du conflit israélo-palestinien, l'initiative a toutefois tourné court en début d'année avec l'offensive à Gaza, qui a entraîné le gel des discussions politiques.
Depuis fin juin, elle a commencé à reprendre des couleurs. D'abord avec une première réunion ministérielle à Paris - avec Israéliens et Palestiniens - sur l'environnement. Puis mardi à Bruxelles sur les dossiers financiers avec des représentants des 43 pays membres.
La rencontre "a été productive et utile", a déclaré le ministre égyptien des Finances Youssef Boutros Ghali, dont le pays co-préside l'UPM avec la France.
"Nous avons constaté à nouveau que nous sommes étroitement liés, que le développement des uns ne peut se faire sans le développement les autres", lui a fait écho la ministre française des Finances Christine Lagarde.
Cette réunion ministérielle a été suivie d'une autre de la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat (FEMIP), principal instrument financier de l'UPM, dépendant de la Banque européenne d'investissement (BEI).
Le président de la BEI, Philippe Maystadt, a indiqué que la FEMIP avait la "volonté d'accélérer la mobilisation de (ses) prêts pour répondre à la crise".
"Nous voulons élargir et assouplir les conditions d'utilisation des lignes de crédit que nous accordons aux intermédiaires locaux", a-t-il dit.
Les projets discutés portent notamment sur les énergies renouvelables (photovoltaïque), la dépollution marine et la construction d'"autoroutes de la mer" (transport de poids lourds sur des navires).
AFP - Var Matin.com - le 7 juillet 2009
Les efforts de relance de l'Union pour la Méditerranée se sont poursuivis mardi à Bruxelles avec une réunion des ministres des Finances et la promesse d'un octroi facilité de prêts européens pour le financement de projets communs aux pays concernés.
Lancé en grande pompe en juillet 2008 par le président français Nicolas Sarkozy, l'Union pour la Méditerranée (UPM) associe pays de l'UE et du pourtour méditerranéen. Elle vise à convertir l'espace méditerranéen en zone de paix par le biais de projets concrets.
Censé donner une nouvelle vie au dialogue euro-méditerranéen de Barcelone lancé en 1995, qui s'était enlisé du fait du conflit israélo-palestinien, l'initiative a toutefois tourné court en début d'année avec l'offensive à Gaza, qui a entraîné le gel des discussions politiques.
Depuis fin juin, elle a commencé à reprendre des couleurs. D'abord avec une première réunion ministérielle à Paris - avec Israéliens et Palestiniens - sur l'environnement. Puis mardi à Bruxelles sur les dossiers financiers avec des représentants des 43 pays membres.
La rencontre "a été productive et utile", a déclaré le ministre égyptien des Finances Youssef Boutros Ghali, dont le pays co-préside l'UPM avec la France.
"Nous avons constaté à nouveau que nous sommes étroitement liés, que le développement des uns ne peut se faire sans le développement les autres", lui a fait écho la ministre française des Finances Christine Lagarde.
Cette réunion ministérielle a été suivie d'une autre de la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat (FEMIP), principal instrument financier de l'UPM, dépendant de la Banque européenne d'investissement (BEI).
Le président de la BEI, Philippe Maystadt, a indiqué que la FEMIP avait la "volonté d'accélérer la mobilisation de (ses) prêts pour répondre à la crise".
"Nous voulons élargir et assouplir les conditions d'utilisation des lignes de crédit que nous accordons aux intermédiaires locaux", a-t-il dit.
Les projets discutés portent notamment sur les énergies renouvelables (photovoltaïque), la dépollution marine et la construction d'"autoroutes de la mer" (transport de poids lourds sur des navires).
AFP - Var Matin.com - le 7 juillet 2009
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