Le Forum économique et financier de l'Union pour la Méditerranée, qui se tient à Milan, a permis aux 43 pays participants de passer en revue les dispositions visant à réduire l'inégalité entre les rives nord et sud de la Méditerranée.
Un an après le sommet de Paris qui a institué l'Union pour la Méditerranée (UPM), les pays du Nord et les pays du Sud qui en font partie - 43 au total et quelque 600 millions d'habitants - ont confronté leurs objectifs et leurs attentes lors d'un forum de deux jours à Milan.
Ces assises ont passé en revue les moyens mis en œuvre pour surmonter les problèmes séparant les deux rives de la Méditerranée : disparités économiques et financières, déséquilibre des ressources énergétiques, démographie mal contrôlée, obstacles au développement de réseaux d'entreprises.
Le Sud connaît une croissance globale de 3,5 % alors que le Nord subit une récession de 2 %. C'est pourquoi la Banque européenne d'investissements (BEI), qui est le plus important investisseur international du bassin, voit des avantages réciproques et réels à renforcer la coopération. «D'une région de solidarité, nous devons faire une région d'opportunité. Se brancher sur cette région dynamique est essentiel», insiste son vice-président Philippe de Fontaine Vive.
En ouvrant lundi matin les travaux des assises, Silvio Berlusconi a rappelé la «modestie» des résultats obtenus depuis l'accord de Barcelone, en 1997. Dans la foulée du G8 de L'Aquila qui a débloqué 20 milliards de dollars sur cinq ans essentiellement en faveur de l'Afrique, le président du Conseil italien a notamment appelé à faire de l'UPM «un ensemble beaucoup plus concret au service du bien-être et du développement».
Un «espace de croissance et de prospérité partagées»
Le président Hosni Moubarak, coprésident de l'UPM, a dégagé trois domaines d'intervention : le développement du nucléaire civil et des énergies renouvelables, solaire en premier lieu, pour permettre aux pays du Sud de respecter l'échéance européenne de 2020 avec 1/5 d'énergies renouvelables ; les transferts de capitaux et de savoir-faire nécessaires à la création d'un tissu de PME au Sud, notamment dans l'agroalimentaire ; une coopération accrue dans les infrastructures pour «réduire l'impact de la crise».
Christine Lagarde, ministre française de l'Économie se dit encouragée par le lancement de «projets structurants d'éco-croissance». Elle voit ainsi dans le «plan soleil» pour la Méditerranée un «espace de croissance et de prospérité partagées» et se félicite de la mise en place de facilités d'investissement destinées à relancer le commerce.
Antonio Tajani, vice-président de la commission de Bruxelles, annonce pour la fin octobre à Naples un Conseil des ministres des transports des «43» qui sera chargé de définir une nouvelle politique des échanges maritimes dans le bassin méditerranéen. Il appelle aussi de ses vœux de grands projets d'infrastructures dans l'énergie financés par la BEI et la commission de Bruxelles.
Au nombre des autres programmes évoqués à Milan figurent aussi la dépollution des sites industriels considérés comme «historiques» autour de la Méditerranée, l'aide à la formation post-universitaire et l'accès des PME du Sud au marché européen.
Un an après le sommet de Paris qui a institué l'Union pour la Méditerranée (UPM), les pays du Nord et les pays du Sud qui en font partie - 43 au total et quelque 600 millions d'habitants - ont confronté leurs objectifs et leurs attentes lors d'un forum de deux jours à Milan.
Ces assises ont passé en revue les moyens mis en œuvre pour surmonter les problèmes séparant les deux rives de la Méditerranée : disparités économiques et financières, déséquilibre des ressources énergétiques, démographie mal contrôlée, obstacles au développement de réseaux d'entreprises.
Le Sud connaît une croissance globale de 3,5 % alors que le Nord subit une récession de 2 %. C'est pourquoi la Banque européenne d'investissements (BEI), qui est le plus important investisseur international du bassin, voit des avantages réciproques et réels à renforcer la coopération. «D'une région de solidarité, nous devons faire une région d'opportunité. Se brancher sur cette région dynamique est essentiel», insiste son vice-président Philippe de Fontaine Vive.
En ouvrant lundi matin les travaux des assises, Silvio Berlusconi a rappelé la «modestie» des résultats obtenus depuis l'accord de Barcelone, en 1997. Dans la foulée du G8 de L'Aquila qui a débloqué 20 milliards de dollars sur cinq ans essentiellement en faveur de l'Afrique, le président du Conseil italien a notamment appelé à faire de l'UPM «un ensemble beaucoup plus concret au service du bien-être et du développement».
Un «espace de croissance et de prospérité partagées»
Le président Hosni Moubarak, coprésident de l'UPM, a dégagé trois domaines d'intervention : le développement du nucléaire civil et des énergies renouvelables, solaire en premier lieu, pour permettre aux pays du Sud de respecter l'échéance européenne de 2020 avec 1/5 d'énergies renouvelables ; les transferts de capitaux et de savoir-faire nécessaires à la création d'un tissu de PME au Sud, notamment dans l'agroalimentaire ; une coopération accrue dans les infrastructures pour «réduire l'impact de la crise».
Christine Lagarde, ministre française de l'Économie se dit encouragée par le lancement de «projets structurants d'éco-croissance». Elle voit ainsi dans le «plan soleil» pour la Méditerranée un «espace de croissance et de prospérité partagées» et se félicite de la mise en place de facilités d'investissement destinées à relancer le commerce.
Antonio Tajani, vice-président de la commission de Bruxelles, annonce pour la fin octobre à Naples un Conseil des ministres des transports des «43» qui sera chargé de définir une nouvelle politique des échanges maritimes dans le bassin méditerranéen. Il appelle aussi de ses vœux de grands projets d'infrastructures dans l'énergie financés par la BEI et la commission de Bruxelles.
Au nombre des autres programmes évoqués à Milan figurent aussi la dépollution des sites industriels considérés comme «historiques» autour de la Méditerranée, l'aide à la formation post-universitaire et l'accès des PME du Sud au marché européen.
Par Richard Heuzé, envoyé spécial à Milan - LeFigaro.fr - le 21 juillet 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire